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Les 3 mots dans l'actu présenté par Félix Mathieu.

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Transcription
00:00Les vraies voix Sud Radio.
00:02Mais l'info change tous les jours.
00:03Absolument, Félix, avec trois mots dans l'actu qui sont référendum, famine et blockbuster.
00:08Des référendums, oui, mais sur quoi ? Emmanuel Macron n'a pas été beaucoup plus précis hier soir.
00:12C'est un outil très puissant, mais c'est pas une baguette magique, affirme sur Sud Radio la porte-parole du gouvernement.
00:17Sur la situation humanitaire catastrophique à Gaza, famine, manque d'eau.
00:20Le chef de l'État évoque des actes inacceptables, honteux du gouvernement Netanyahou.
00:24Le Premier ministre israélien l'accuse en réponse aujourd'hui de se ranger du côté des terroristes.
00:30Et puis du bon gros film d'action après la cérémonie d'ouverture.
00:33Tom Cruise attendu au Festival de Cannes pour le huitième volet de Mission Impossible
00:36après le plaidoyer anti-Trump de Robert De Niro hier soir en recevant sa palme d'or d'honneur.
00:43Les vraies voix Sud Radio.
00:46Je suis un homme, pas besoin d'un référendum.
00:51Ah bah si, si, si Michel, sur le principe, il y en a besoin d'un référendum de plusieurs.
00:55Même le chef de l'État l'a dit hier soir sur TF1.
00:58Je souhaite qu'on puisse organiser une consultation multiple, c'est-à-dire plusieurs référendums en même temps dans les mois qui viennent.
01:05Ça suppose qu'il y ait un travail qui chemine pour le gouvernement, mais il y a plusieurs sujets qui peuvent faire.
01:09On a des réformes institutionnelles qui sont à prévoir.
01:11Je ne veux pas ici donner trop précisément des thèmes, parce que c'est au gouvernement de finir ce travail,
01:16et après moi de prendre la décision, mais l'esprit, c'est qu'on puisse sur des grandes réformes économiques, éducatives ou sociales, saisir nos compatriotes.
01:24Voilà, c'est encore très vaste.
01:25Le chef de l'État évoque aussi un possible recours au référendum en cas de blocage sur le sujet de la fin de vie.
01:30En tout cas, en croire la porte-parole du gouvernement ce matin sur Sud Radio,
01:34il ne suffit pas de sauter sur sa chaise comme un cabri en disant référendum, référendum.
01:38Sophie Prima.
01:38Le référendum, ce n'est pas une baguette magique.
01:41Je ne vais pas répondre à sa place sur la question du référendum, qui est sa prérogative.
01:45Et effectivement, il avait un petit peu ambiancé cette histoire de référendum avant son intervention.
01:50Je pense que le référendum est un outil très puissant, qui a été utilisé parfois dans la Ve République,
01:56y compris par le général de Gaulle, avec un esprit d'ailleurs assez différent,
02:00qui n'est pas de régler des questions un peu courantes sur la vie de la nation,
02:04mais qui étaient des questions institutionnelles où il mettait un peu sa tête sur le billot.
02:07Ça donnait beaucoup de puissance au référendum.
02:11Là, je pense que les pistes ont été clairement indiquées par le président de la République.
02:15Le référendum viendra si nous n'arrivons pas à désenliser la question de la fin de vie, par exemple, à l'Assemblée.
02:22Sophie Prima, la porte-parole du gouvernement.
02:24Au micro de Maxime Aliedau ce matin dans le Grand Matin Sud Radio.
02:26Et puis le deuxième mot, famine.
02:29Le Premier ministre israélien dénonce vigoureusement aujourd'hui les propos du chef de l'État sur Gaza.
02:33Emmanuel Macron a refusé de se prononcer sur l'emploi ou non du terme génocide.
02:38Il estime que c'est aux historiens plus qu'à lui de trancher là-dessus.
02:41En tout cas, Emmanuel Macron évoque en revanche la situation critique des habitants de l'enclave palestinienne.
02:46J'ai vu des femmes, des enfants blessés.
02:50Une femme avec la colonne vertébrale qui avait été brisée, qui a passé six mois sans soins.
02:55J'ai vu des femmes qui, les cicatrices n'étant pas refermées, disaient « je veux retourner à Gaza ».
03:01C'était l'une des pires choses qui m'aient été donnée de voix.
03:04Et j'ai vu toute l'aide que la France, tant d'autres pays acheminent, à la riche, qui étaient là, bloqués par les Israéliens.
03:11Et donc je le dis avec fort, ce que fait aujourd'hui le gouvernement de Benjamin Netanyahou est inacceptable.
03:16Il n'y a pas d'eau, il n'y a pas de médicaments.
03:18On ne peut plus sortir les blessés.
03:19Les docteurs ne peuvent plus y aller.
03:20Ce qu'il fait, c'est une honte.
03:22Des propos en réponse auxquels les services du Premier ministre israélien accusent aujourd'hui Emmanuel Macron, je cite,
03:29« de se ranger du côté d'une organisation terroriste, mais aussi des styles de relayer une propagande ignoble ».
03:35Philippe Billigère ?
03:36Je trouve que le président, sur ce plan-là, a totalement raison.
03:41Il faut arrêter de nous enfermer dans un étau où, après avoir dénoncé la barbarie inimitable au sens propre du 7 octobre,
03:52« on n'a pas le droit de déplorer l'attitude israélienne à Gaza ».
03:57Bien sûr, moi je suis d'accord avec Philippe Billigère.
03:59Et alors, 100% à la ligne avec Emmanuel Macron.
04:02Il a raison de refuser d'employer le terme génocide.
04:05Il a raison, véritablement.
04:07Quand il dit « c'est les historiens qui jugeront », il ne peut pas s'emparer de ce mot,
04:11parce que l'intention génocidaire n'y est pas.
04:14Et puis voilà, bien sûr, ce qui se passe à Gaza, ça brise le cœur.
04:18Il faut que ça s'arrête.
04:18Et surtout, c'est le fait de Benjamin Netanyahou et ses deux jumeaux magnifiques, Smodrich et Bengvir.
04:24Donc, vous avez tous les soirs en Israël, sur la place des rois, qui est la place classique à Tel Aviv,
04:30des centaines de milliers d'Israéliens qui manifestent contre ce gouvernement.
04:34Voilà.
04:35Donc, ce gouvernement est minoritaire et continue à faire ce qu'on ne peut plus faire.
04:39Jean-Michel Fauvergue.
04:40Eh bien, vous avez là, dans l'entretien qu'on a eu hier, la preuve qu'il y a des choses qui sont profondes
04:46et qui doivent être dites et qui ont été dites.
04:49Et donc, on est sur le positionnement même du chef de l'État et sur de la politique internationale.
04:58Et j'ai senti, moi, quand il parlait de ça, beaucoup d'émotions.
05:02Beaucoup d'émotions.
05:04C'est ça le moment où il était très sincère.
05:05Troisième mot.
05:08Blockbuster.
05:08Tom Cruise est très attendu au festival de Cannes.
05:11Eh oui, la superstar hollywoodienne arrive sur la croisette ce soir pour le huitième volet.
05:16On l'entend de Mission Impossible.
05:18Lors de la cérémonie d'ouverture hier soir, en tout cas, une autre star venue d'outre-Atlantique était dans la lumière.
05:23Robert De Niro a reçu une palme d'or d'honneur pour l'ensemble de sa carrière.
05:27De Niro qui n'a pas mâché ses mots contre le de nouveau président de son pays, Donald Trump.
05:31Dans mon pays, nous nous battons comme des diables pour défendre la démocratie que nous considérions avant comme acquise.
05:42Ça nous concerne tous, car les arts sont démocratiques, inclusifs.
05:46Ils réunissent des gens.
05:49L'art est en quête de vérité.
05:50L'art embrasse la diversité.
05:53Et c'est pourquoi l'art est menacé.
05:54C'est pourquoi nous sommes une menace pour les autocrates et les fascistes.
05:58Le président, un culte des Etats-Unis, a tout simplement coupé les fonds pour les institutions culturelles de qualité.
06:05Il coupe les fonds pour l'art, les sciences humaines, pour l'éducation.
06:09Et il annonce maintenant 100% de droits de douane sur les films produits à l'extérieur des Etats-Unis.
06:15S'indigne Robert De Niro, qui a d'ailleurs conclu, figurez-vous, en French dans le texte.
06:20Liberté, égalité, fraternité.
06:26Fraternité, c'était donc hier la cérémonie d'ouverture à Cannes.
06:29Son accent français est meilleur que l'accent anglais de Philippe Billigère.
06:32Je ne sais pas si ça n'a pas de main.
06:34Ou de Coquerel, qui dit Tom Cruise.
06:37Tom Cruise, oui.
06:38C'était vraiment bien hier.
06:41De Niro, on l'avait laissé aux Oscars dans un registre un peu éructant contre Donald Trump.
06:46Il avait hier quand même un discours très construit, pas forcément gauchisant.
06:51Un discours très construit sur la fonction de l'art.
06:53Moi, j'ai apprécié.
06:55Véritablement, il n'y avait pas quelque chose d'idéologique.
06:58C'était vraiment un discours...
06:59Ce n'était pas hystérique, en tout cas.
07:00C'était philosophique.
07:01C'était à quoi sert l'art ?
07:03Il est inclusif.
07:04En quoi peut-il contribuer à la démocratie ?
07:07J'ai trouvé ça très relevé, en fait.
07:08Et surtout, ce qui était insupportable hier, pour moi, de la part de formidables acteurs,
07:14aujourd'hui est compréhensible.
07:16Il peut tout à fait le dire.
07:18Absolument.
07:18Merci beaucoup, Félix Mathieu.
07:21Merci.
07:22Avec plaisir.
07:23Très bon.
07:24Trois mots dans l'actu.
07:24Merci, merci.
07:25Et je me donne la palme d'or, aujourd'hui.
07:27C'est gentil, c'est gentil, trop d'honneur.
07:29Vous voulez que je fasse un discours ?
07:30You are the best.
07:32You are the best.
07:33J'aurais adoré, mais non.
07:34C'est non, sans une certaine émotion.
07:35Voilà, c'est bon.
07:38Allez, danser.

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