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  • 14/05/2025

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00:00Bon, il est 11h49, vous allez pouvoir réagir d'ailleurs, si vous voulez, aux propos de Laurent Wauquiez,
00:06comme vous allez pouvoir réagir aussi, peut-être parce que nous ne l'avons pas encore entendu,
00:10écouter ce qu'a dit Emmanuel Macron hier soir.
00:13Allez, au hasard, deux, trois passages sur le pessimisme, parait-il, des Français.
00:19Notre pays se caractérise depuis très longtemps par ça, une forme de pessimisme sur lui-même.
00:22Je crois que c'est assez classique dans notre pays, on voit surtout ce qui ne marche pas.
00:26Mais je pense qu'on ne doit pas être trop pessimiste sur nous-mêmes.
00:29Ne doutons pas, regardons devant.
00:30Mais je suis d'accord avec vous, mais ça fait 50 ans que nous sommes dans une forme de repentance.
00:35Lui-même, Emmanuel Macron, a expliqué que la France avait commis des crimes contre l'humanité en Algérie.
00:44Comment voulez-vous que nous nous aimions si nos dirigeants n'aiment pas la France
00:48ou traduisent une forme de désamour du pays depuis des années ?
00:53Quand j'étais enfant, on aimait la France.
00:55Quand j'étais enfant, on aimait Napoléon.
00:58On n'expliquait pas qu'il était esclavagiste, misogyne, etc.
01:02Quand j'étais enfant, on aimait la France.
01:06On aimait Jeanne d'Arc, on aimait Louis XIV.
01:08On aimait Colbert, on aimait ces gens-là.
01:10On aimait les figures, puisqu'on nous les apprenait.
01:13Ça s'appelait le roman national.
01:14Donc, à partir du moment où le roman national n'a plus existé,
01:18et qu'à partir des années 70, après 1968,
01:23on a abordé l'histoire de France d'une manière différente,
01:26notamment ce dénigrant, et je ne vous parle même pas de la période de Vichy,
01:29effectivement, les petits Français et les grands Français,
01:32ils se disent qu'on est vraiment un drôle de pays.
01:34On est des racistes, on est des colonialistes,
01:40on a tous les torts de la terre.
01:45C'est extraordinaire, cette phrase-là.
01:47Extraordinaire, en fait.
01:48Emmanuel Macron, on est le plus beau pays du monde, a-t-il dit, sans doute.
01:51Je trouve que, quand on se regarde nous-mêmes,
01:53on est un pays qui doute, qui est un peu pessimiste.
01:55Il y a des tas de difficultés, on l'a vu, il y a des vies difficiles.
01:58Mais bon Dieu, on est le plus beau pays du monde.
02:01Et alors vraiment, si on voulait, on casserait tous les records.
02:04Mais je vous assure, c'est vraiment, vous savez, la phrase
02:08Dieu se rit, la phrase de Bossuet qu'on cite en permanence
02:14entre les causes et les effets.
02:17Plusieurs phrases sur la sécurité, peut-être, d'Emmanuel Macron.
02:20Écoutons-les.
02:21Il faut aller plus vite dans les jugements, il faut des peines plus sûres.
02:24Je me suis toujours battu pour essayer de remettre la sécurité partout.
02:27Il y a aujourd'hui des délinquants, des criminels
02:30qu'il faut mettre en prison, et je ne suis pas du tout à cet égard laxiste.
02:34Je n'ai pas le sentiment d'avoir rien fait depuis des années.
02:36Excusez-moi, j'ai essayé de faire de mon mieux.
02:37Dieu se rit des hommes qui déplorent les efflets dont ils chérissent les causes.
02:45Voilà, c'est une phrase très célèbre.
02:47Je crois qu'elle est de Bossuet.
02:50Sur la sécurité d'ailleurs, écoutez cet échange avec Robert Ménard
02:54qu'il a eu hier parce qu'il a dit
02:56« Je n'ai jamais eu, je n'ai jamais dit le sentiment d'insécurité ».
03:00Pendant des années, une partie de la droite et une partie de la gauche,
03:04dès que vous leur parliez de sécurité ou d'insécurité,
03:07c'est un sentiment l'insécurité.
03:09Attendez, je l'ai entendu.
03:10Je n'ai jamais dit ça, mais j'ai déjà assez à mon compteur tout seul
03:13pour répondre de ce que je dis moi.
03:14C'est trop facile.
03:15Non, ce n'est pas trop facile.
03:16Moi, je ne m'avais jamais entendu dire au français
03:17« Vous avez un sentiment d'insécurité ».
03:19Si, c'est Laurent Tessier ce matin qui le révélait dès 6h15.
03:24Écoutez ce qu'il a dit en 2019 et en 2021.
03:28Ce que notre nation vit, c'est un sentiment d'insécurité,
03:31c'est l'inquiétude face aux faits migratoires
03:33et c'est l'inquiétude liée aux faits divers.
03:35Si nous voulons répondre aux sentiments d'insécurité
03:38comme à la réalité de l'insécurité que vivent bon nombre de nos concitoyens.
03:41Donc, c'est ennuyeux quand même de dire aux uns, aux autres,
03:47aux français en l'occurrence, des choses qui n'ont pas été dites.
03:51Alors, on pourrait continuer ce qu'il a dit sur l'immigration,
03:54sur le regroupement familial, sur les référendums,
03:56mais donnons la parole peut-être à Frédéric.
03:59Bonjour Frédéric, je crois que vous êtes un ancien boucher du nord de la France.
04:02C'est bien cela ?
04:04Tout à fait Pascal.
04:04Du nord de la France et en vacances actuellement dans le Béarn.
04:10Ah, dans le Béarn.
04:11Très beau pays, très beau pays, très beau pays.
04:14Mais vous allez peut-être passer par Pau, la ville du Premier ministre.
04:17Oui, oui, oui.
04:18Oh non, mais je peux éviter de le voir lui.
04:21A priori, il n'est pas à Pau, il n'est plus à Paris.
04:23Il n'y a plus de chance que vous le voyiez.
04:25C'est très bien.
04:26Et là, vous êtes où dans le Béarn ?
04:28Alors, je suis à Navarra.
04:32Alors, qu'est-ce que vous avez pensé d'Emmanuel Macron ?
04:35Il y a une télé dans le gîte ?
04:37Oui.
04:38Mais pourquoi vous voyez ?
04:39Oui, parce que déjà, vous savez, Emmanuel Macron, déjà rien que le voir, c'est le premier sentiment que j'ai comme ça, il me donne la nausée.
04:49C'est de l'éditorialisation politique.
04:52Je n'arrive plus à le voir.
04:55Et en plus, on sait très bien, de toute façon, qu'est-ce qu'il va nous dire ?
04:58Que lui, il a fait son taf, que tout est bien.
05:00Si ça ne va pas, c'est parce que les Français sont responsables.
05:03Et puis surtout, on sait très bien qu'il va nous mentir.
05:06Il va nous mentir.
05:06Il n'est pas bien, il n'est encore menti, avec ses sentiments de la sécurité.
05:10Voilà.
05:10Et c'est tout cette casse politique.
05:12Idem maintenant, j'ai écouté M. Wauquiez, mais c'est exactement la même chose.
05:16Cette casse politique-là nous gouverne depuis 40 ans.
05:19Regardez dans quel état on est.
05:21Et ils sont toujours...
05:21Et alors, vous votez pour qui ? Vous ne votez plus ?
05:24Moi, j'ai voté pour les partis qui n'ont jamais eu le pouvoir.
05:27C'est tout aussi simple que ça.
05:28Donc, France Insoumise ?
05:29Je vote pour les gens qui n'ont jamais eu le pouvoir.
05:31France Insoumise, Rassemblement National ?
05:33Ah non, non, France Insoumise de Mélenchon, il a eu le pouvoir.
05:35Mélenchon a été au gouvernement socialiste.
05:38Ah oui, donc Rassemblement National.
05:40Ah oui, donc Rassemblement National, ou comment il s'appelait ?
05:45Oui, la dernière fois, j'ai voté Rassemblement National.
05:49Dites-moi, il y a une question qui est toujours intéressante.
05:51Est-ce que votre épouse vote pareil que vous ?
05:54Vous savez, on est du nord, parce que nous, la bosse, c'est la misère.
05:59C'est la délinquance, c'est le chômage, c'est la tristesse.
06:02Mais ça, c'est une bonne question, par exemple, dans les couples.
06:05Est-ce que Géraldine, est-ce que votre compagnon, votre mari, vote comme vous ?
06:09Oui, je pense.
06:10Olivier Benkemoun, est-ce que votre épouse vote comme vous ?
06:13Je vote comme elle.
06:15Non, mais c'est bien, Olivier Guénèque, je ne vous pose pas la question.
06:18Ma grand-mère, ma mère aussi, oui, vote comme moi.
06:21C'est vrai, mais Laurent Tessier, est-ce que votre épouse vote comme vous ?
06:26Pas du tout, il crée quelques débats, quelques petites tensions des fois.
06:29Mais je me range derrière son avis pour ne pas avoir trop de problèmes par moment.
06:32Mais pourquoi ?
06:33Ça, c'est extraordinaire.
06:34Fabrice Lafitte, est-ce que votre épouse vote comme vous ?
06:37Ah oui, je lui donne le bulletin.
06:38Non, non, non, je plaisante, ça nous est arrivé de voter différentes...
06:44Ça nous est arrivé de voter différentes...
06:46C'est vrai ?
06:47Oui, oui.
06:47Il n'envoie pas forcément pas.
06:48Moi, j'ai l'impression que...
06:50Alexandre Omar, est-ce que votre compagnon, votre compagne, vote comme vous ?
06:55Ah, alors là, elle n'existe pas encore, mais...
06:58On ne sait jamais, moi, je posais une question, elle n'existe pas encore.
07:05Non, non, non, non, non, non.
07:06Ah bon ?
07:06Bon, moi, j'ai le sentiment que 80% peut-être des couples, alors c'est au doigt mouillé,
07:13j'ai l'impression que 80% ou 75% des couples votent uniformément.
07:19Ça fait partie de l'entente d'un couple aussi, non ?
07:22Non, honnêtement, non.
07:23Tu peux être avec quelqu'un qui, politiquement, alors sauf s'il est rare d'avoir un couple
07:28de la France insoumise avec un rassemblement national, ça me paraît, mais tu peux avoir
07:3350 nuances de droite, 50 nuances de gauche, forcément.
07:37Bon, donc, il vous donne la nausée, Frédéric, mais alors, c'est ennuyeux ?
07:42Vous l'avez regardé jusqu'au bout ? Est-ce que vous l'avez écouté jusqu'au bout ?
07:47Non, non, non, non.
07:47Vous l'avez écouté combien de temps ? Vous l'avez tenu combien de temps ?
07:50Une petite demi-heure.
07:52Et sans le regarder, je lui tourne le dos, je lui tourne le dos à la télé.
07:56C'est un concept.
07:59Ce gars-là, je ne peux plus le voir.
08:02Oui, mais bon, en même temps, vous n'avez jamais voté pour lui.
08:04C'est normal, vous n'avez jamais voté pour lui.
08:06Vous ne pouviez pas le voir dès 2017, peut-être ?
08:08Mais ce n'est même pas question de ça, monsieur Proust, ce n'est même pas question de ça.
08:11Mais regardez le mal qu'il nous fait.
08:13Oui, j'entends bien passer.
08:15Regardez le mal qu'il nous fait.
08:16Regardez le mal qu'il fait à notre jeunesse.
08:17Regardez la délinquance, ceux qui se font engraisser en permanence.
08:20Regardez le mal qu'il fait aujourd'hui toujours.
08:22Bon, mais vous avez voté pour qui, alors, la dernière fois ?
08:25RN.
08:26RN, et en 2017 ?
08:28RN aussi.
08:31RN, oui, donc vous n'êtes pas déçu, vous ne l'avez jamais aimé.
08:34Vous n'avez jamais aimé, donc vous dites, je ne peux plus le voir, mais vous ne l'avez jamais aimé.
08:38Mais ce n'est pas question d'aimer ou pas.
08:39Regardez, moi, je ne vote pas socialiste.
08:42Ce n'est pas pour ça que j'ai la nausée quand je vois les socialistes.
08:45Vous voyez ?
08:45Mais lui, le point, c'est le mal.
08:47C'est pour ça que vous avez moins de nausées.
08:49Non, si, c'est peut-être ça aussi.
08:51Non, ce personnage, c'est le mal qu'il faut aux gens.
08:53Bon, on va marquer une pause.
08:55On va marquer une pause.

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