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  • 13/05/2025

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00:01Le journal de 8h sur Europe 1, Fanny Marceau. Bonjour Fanny.
00:04Bonjour Alexandre, bonjour à tous. C'est la question qu'on se pose tous avec plus ou moins de terreur.
00:09Comment vais-je mourir ? Est-ce que ce sera douloureux ? Comment va-t-on soulager mes souffrances ?
00:14Question intime dont les contours se jouent en ce moment à l'Assemblée nationale.
00:18Depuis hier, les députés débattent de deux textes sur la fin de vie.
00:22L'un consensuel sur les soins palliatifs qui devraient être votés à l'unanimité.
00:25L'autre, plus controversé sur l'aide active à mourir.
00:29Bonjour Marie-Hélène Trémolet.
00:31Bonjour Fanny, bonjour à tous.
00:32Alors, quand l'autoriser, dans quel cadre, à quelles conditions ?
00:34Les questions sont nombreuses, elles dépassent toutes les clivages politiques.
00:38Nombre de députés ne se sont d'ailleurs pas encore prononcés sur leur position, Marie-Hélène.
00:42Oui, ils sont plus de 100 députés indécis à attendre l'issue des débats pour prendre leur décision.
00:48Mais une vingtaine d'entre eux s'alarment déjà du signal envoyé par le texte voté en commission.
00:52Une version qui fait de l'aide active à mourir un droit
00:55et permet systématiquement de recourir à l'aide d'une personne extérieure
00:59pour recevoir la substance létale.
01:01En clair, le texte dans son état actuel est déjà jugé trop permissif par certains,
01:06trop restrictif par d'autres.
01:08Alors, partisans comme opposants à l'euthanasie préparent leur affrontement dans l'hémicycle
01:12dans une dernière tentative de convaincre ces élus hésitants
01:15qui feront pencher la balance d'un côté ou d'un autre.
01:18Face à ceux qui alertent sur les risques de dérive,
01:21les partisans d'une aide à mourir savent qu'ils devront se restreindre
01:24pour ne pas aller trop loin et espérer en porter une courte majorité.
01:28Tout se jouera sur l'encadrement de l'euthanasie, confirme une députée qui insiste.
01:33Si on autorise par exemple les directives anticipées,
01:36c'est-à-dire le fait de choisir sa mort à l'avance par un document écrit,
01:39et pas au dernier moment,
01:41l'équilibre du texte sera perdu et l'Assemblée risque de voter contre.
01:45L'aide active à mourir, une question qui interroge bien sûr nos consciences
01:52et qui alarme une partie des professionnels de santé.
01:55Oui, car c'est une question d'éthique sur laquelle le pouvoir législatif doit statuer.
01:59Emmanuel Hirsch est professeur émérite d'éthique médicale à l'université de Paris-Saclay.
02:03Il a dirigé l'ouvrage Fin de la vie, les devoirs d'une démocratie.
02:06Il est-elle invité d'Europe un matin à 7h10 ?
02:08Le président de la République doit s'exprimer,
02:10et on évoque même un référendum.
02:12Mais rappelez-vous, quand il a lancé toute cette démarche,
02:15il a dit, mon modèle, c'est la Belgique,
02:17mais je veux une voix à la française.
02:19La Belgique, aujourd'hui, c'est un modèle extrêmement permissif.
02:22Pourquoi ?
02:23Parce qu'au tout début, il y avait des critères de restriction extrêmement précis.
02:28Et au fur et à mesure,
02:29ce n'est plus une demande médicale ou des critères médicaux,
02:31mais c'est une demande sociétale.
02:33Et des personnes qui ne relevaient pas de la loi disaient,
02:35au nom de la justice, pourquoi je ne peux pas accéder ?
02:38Puis, une grande difficulté,
02:39c'est que c'est une question qui est devenue politique.
02:41Notre chance, c'est que François Bayrou a distingué
02:45le soin palliatif de la question d'euthanasie et d'euthanasie.
02:48Il a deux propositions de loi.
02:50Ce qui nous permet d'avoir une loi sanctuarisée,
02:52mais la loi telle qu'elle est présentée,
02:54la proposition de loi, est tellement extrémiste
02:56que même des gens qui ont été favorables à son évolution
02:59sont maintenant dans la restriction par rapport à ce qu'on leur demande de faire.
03:02Le professeur Emmanuel Hirsch,
03:04invité d'Europe un matin à 7h10,
03:05interview complète à retrouver sur Europe1.fr et l'appli Europe1.
03:08Et le professeur Hirsch le disait en effet,
03:10à l'instant, Fanny, le chef de l'État,
03:12va s'exprimer ce soir à la télévision
03:14pour tenter de renouer avec les Français.
03:16Macron, le retour, titre à la dépêche ce matin,
03:19sa stratégie pour revenir au premier plan à la une du Figaro,
03:22un exercice inédit qu'il avait annoncé sur les réseaux sociaux il y a quelques jours.
03:25Bonjour à tous, voilà, je voulais vous donner simplement rendez-vous
03:28mardi 13 mai à 20h10 sur TF1
03:31et vous dire que si vous avez des questions,
03:33vous pouvez me les faire poser en direct.
03:35J'y répondrai.
03:36Merci à tous et toutes.
03:37Voilà, Emmanuel Macron se jette donc ce soir dans l'arène,
03:41grand oral au cours duquel il pourrait annoncer un référendum,
03:44une première depuis 20 ans.
03:46Arthur Delaborde, la stratégie du chef de l'État est claire.
03:48Tentez un retour en force.
03:50Un format inédit pour marquer les esprits,
03:52se montrer à l'écoute des Français
03:54et affirmer sa capacité à gouverner malgré les vents contraires
03:57après des semaines centrées sur l'international.
03:59Emmanuel Macron veut reprendre la main sur les dossiers intérieurs.
04:02Ce soir, il débattra avec des contradicteurs
04:05comme la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet,
04:07ou le maire de Béziers, Robert Ménard.
04:09Il sera aussi interpellé par des personnalités de la société civile,
04:13le journaliste Charles Bietry,
04:14atteint de la maladie de Charcot sur la fin de vie,
04:17le youtubeur Thibaut InShape sur le sport à l'école
04:19ou encore la championne d'haltérophilie, Sylvie Eberena,
04:22qui défend le port du voile dans le sport.
04:24Derrière cette séquence démocratique, l'enjeu est clair.
04:27Relancer le quinquennat sur fond d'impopularité
04:29et de paralysie institutionnelle.
04:31Sauf surprise, Emmanuel Macron devrait confirmer sa volonté
04:34d'organiser un référendum.
04:35Probablement une seule consultation et trois questions.
04:38Parmi les thèmes envisagés, fin de vie,
04:40écran chez les jeunes, travail, maire seul,
04:42service national ou encore organisation territoriale.
04:45Mais pas les finances publiques.
04:46A priori, cette proposition du Premier ministre François Bayrou
04:49a été écartée.
04:51Arthur Delaborde du service politique d'Europe 1.
04:53Vous écoutez Europe 1 Matin, il est 8h06.
04:55Il lutte encore pour sa vie ce matin.
04:57Le pompier percuté par un automobiliste à Evian,
05:00en Haute-Savoie,
05:01samedi est toujours plongé dans un coma artificiel.
05:03Il tentait simplement de mettre fin à un rodéo urbain.
05:06Le jeune conducteur âgé de 19 ans qu'il a renversé
05:08a été mis en examen, placé en détention provisoire hier soir
05:11pour tentative de meurtre.
05:13Jean-Luc Boujon, bonjour.
05:14Le correspondant d'Europe 1 en Haute-Savoie.
05:17Vous êtes en direct déviant les bains pour Europe 1.
05:20Face aux enquêteurs, le jeune homme a reconnu les faits,
05:22mais il assure qu'il n'a pas délibérément heurté le pompier.
05:25Les témoins disent pourtant l'avoir vu revenir
05:26sur les lieux crachés sur sa victime.
05:29Dans la commune, on l'imagine,
05:30l'indignation est toujours très vive ce matin.
05:31Oui, indignation et incompréhension ici à Evian.
05:35Petit paradis au pied des montagnes au bord du lac Clément
05:38où l'on se pensait à l'abri de ce genre d'événements dramatiques.
05:41Or, les habitants proches de la caserne
05:43qui subissent ce type de rodéo depuis plusieurs mois
05:45prennent conscience que la délinquance,
05:47ici aussi, n'a plus de limites.
05:49C'est ce qu'exprime Barbara, une habitante.
05:51C'est inadmissible ce qui s'est passé.
05:53C'est effarant puisque pour moi,
05:54les pompiers sont des personnes et des services
05:56auxquels on ne doit surtout pas s'attaquer.
05:58On a besoin d'eux.
05:59Il n'y a plus de repères dans notre société,
06:01surtout chez les jeunes.
06:03C'est fort regrettable.
06:04On n'est plus dans une société comme moi je l'ai concevée,
06:07comme on me l'a apprise en fait.
06:08Respect, civilité, éducation,
06:11donc tout ça, ça disparaît.
06:12C'est effarant.
06:13On entend l'émotion des habitants déviants.
06:16Jean-Luc, vous avez aussi entendu cette fois
06:18la colère du côté des pompiers.
06:19Oui, des pompiers qui préfèrent
06:22ne pas prendre la parole publiquement
06:23par respect pour leurs collègues
06:24qui effectivement luttent toujours
06:26contre la mort à l'hôpital d'Annecy.
06:28Mais hors micro, l'un d'entre eux
06:29m'a avoué ressentir une grande colère.
06:31D'abord face à l'extrême violence
06:32de l'acte de samedi,
06:33son côté volontaire et délibéré
06:34puisque le conducteur a foncé
06:36à plus de 70 km heure sur un pompier de dos.
06:39Mais aussi face à la multiplication
06:41des incivilités et agressions
06:42pendant les interventions
06:43et leur violence de plus en plus grande.
06:46Nous sommes devenus des cibles,
06:48affirme ce pompier.
06:48Selon lui, certains jeunes aujourd'hui
06:50ne cherchent qu'une chose,
06:52c'est s'en prendre à des représentants
06:53de la force publique,
06:54qu'ils soient policiers,
06:55gendarmes ou pompiers.
06:56Merci Jean-Luc Bougeon en direct
06:58déviant les bains pour Europe 1.
07:00Europe 1, Rome à 8h08.
07:02Rome qui vibre encore
07:04après l'élection du pape Léon XIV.
07:06Oui, les catholiques ont encore
07:07des étoiles dans les yeux
07:08et pour prolonger cette douce émotion,
07:10cette ferveur rassurante,
07:12eh bien, nombre de fidèles
07:12et de curieux se rendent
07:14à la chapelle Sixtine.
07:15C'est là que s'est tenu
07:16le conclave la semaine dernière.
07:17Elle a rouvert au public hier
07:18et les premiers à y pénétrer
07:20n'ont pas caché leur joie.
07:21Reportage de l'envoyé spécial
07:22d'Europe 1,
07:23Wilfried de Villers.
07:24Après avoir longuement fixé
07:25le plafond de la chapelle Sixtine,
07:27fresque chef-d'oeuvre
07:28de Michel-Ange,
07:28Robert Ballet,
07:29le lieu saint du regard,
07:31ce catholique américain
07:32pense aux cardinaux
07:33rassemblés en conclave.
07:34C'est là que le pape a été élu,
07:37c'est fou.
07:37À l'intérieur,
07:38j'ai essayé de me souvenir
07:39des images du conclave.
07:41On a marché dans la chapelle
07:42en imaginant la scène,
07:43comment tout ça s'est passé.
07:46Dans la chapelle,
07:47au milieu de la foule,
07:48Amélie, elle,
07:48cherche les deux poils
07:49utilisés pour produire la fumée
07:51après chaque vote.
07:52Ils ont été démontés,
07:53explique sa guide.
07:54Il y a beaucoup de monde
07:55mais on se dit quand même
07:55qu'on est les premiers
07:56à revenir dans ce lieu
07:58où il y a eu un événement
07:59aussi important.
07:59C'est très émouvant.
08:00Le sentiment de se dire
08:02qu'on est à cet endroit-là,
08:04je ne saurais même pas
08:04le décrire.
08:05On est heureux
08:05et en même temps,
08:06on est un peu impressionnés.
08:08Ce sentiment de vivre l'histoire
08:09est aussi partagé
08:10par Frédérica et Charles
08:11qui ferment les yeux
08:12quelques instants.
08:13Nous sommes chrétiens,
08:15nous sommes venus prier.
08:16C'est une sorte de pèlerinage
08:17de pouvoir venir
08:18dans ce lieu saint
08:19après tout ça.
08:20Le jeune homme espère également
08:21pouvoir se recueillir
08:22sur la tombe du pape François
08:23avant son départ d'Italie.
08:25Rome,
08:25Wilfried de Villers-Europe.
08:27Un mot de football
08:28avec une révolution en vue
08:29pour faire face
08:30à une crise sans précédent.
08:32La Ligue de football professionnel
08:33va bientôt disparaître.
08:35C'est ce qu'a annoncé hier
08:35le président de la Fédération
08:36française de foot,
08:37Philippe Diallo,
08:38qui propose un projet
08:39de gouvernance novateur
08:40avec la disparition
08:41de la Ligue de football professionnel
08:43pour devenir
08:44une société des clubs,
08:45une société commerciale.
08:46Merci Fanny Marceau.
08:47Excellent début de journée
08:48à tous avec Europe 1.
08:49Bienvenue si vous nous rejoignez
08:50sur vos chers audits.

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