L’eurodéputée et présidente d’Identité-Libertés, Marion Maréchal, revient sur l’incident à Evian : «Il y a une détestation de l’uniforme et de ce que représente cet uniforme».
00:00Oui mais on a l'impression qu'on ne sait plus qu'en dire, c'est-à-dire que ce genre d'actualité est tellement fréquente maintenant qu'on a l'impression que les mots ne suffisent plus.
00:07Alors c'est vrai qu'on cherche les mots les plus forts, les plus justes, oui on peut même parler de fabrique de sauvage à certains égards,
00:12parce que c'est l'archétype finalement du multirécidiviste, condamné pour trafic de stupéfiants, qui aurait dû être derrière les barreaux, qui ne l'est pas,
00:19et qui n'ayant jamais rencontré sur son chemin de délinquant finalement l'autorité de l'État et la fermeté évidemment de l'État,
00:26est allé toujours plus loin jusqu'à cet acte abject. Donc c'est vrai que oui, l'effondrement de l'État régalien conduit à la fabrication massive de ce genre de profils
00:36et qui traduit aussi au-delà de l'acte en lui-même évidemment d'agression et de tentative d'assassinat, même à certains égards,
00:45une détestation de l'uniforme et de ce que représente cet uniforme puisqu'il va en effet jusqu'à cracher.