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Mettez vous d'accord avec Jonas Haddad, Avocat, Vice Président de la région Normandie, Frédéric Dabi, Directeur général de l'IFOP et co-auteur, avec Brice Soccol, de "Parlons nous tous la même langue?" (Editions de l'Aube), Régis de Castelnau, Avocat (blog : « Vu du droit »), Auteur de « Une justice politique » (L'artilleur) et membre de la rédaction Front Populaire et Cedric Nouvelot Chef d'entreprise et Conseiller régional de Normandie

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2025-05-06##

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Transcription
00:0010h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:03Avec vous sur Sud Radio jusqu'à midi, avec Jonas Haddad, vous êtes avocat, vous êtes vice-président de la région Normandie,
00:09Frédéric Dhabi, directeur général de l'IFOP, je rappelle votre dernier livre, excellent livre que je conseille à tout le monde,
00:16Parlons-nous tous la même langue, qui est paru aux éditions de l'Aube, que vous avez co-écrit avec Brice Socol,
00:21Régis de Castelnau, vous êtes avocat, on peut vous lire sur votre blog, Vue du droit,
00:26Vous avez publié également un excellent livre, Une justice politique aux éditions L'Artilleur,
00:31et vous êtes membre de la rédaction de Front Populaire, et Cédric Nouveleau, chef d'entreprise et conseiller régional de Normandie.
00:37Oui, la Normandie est en force ce matin.
00:40Jordan Bardella, plus fort que Marine Le Pen face à Édouard Philippe, c'est un sondage IFOP pour créer encore une fois l'événement,
00:46cher Frédéric Dhabi, on va revenir sur la naturalisation des étrangers, Bruno Retailleau veut durcir, resserrer les critères,
00:54Emmanuel Macron a annoncé hier qu'il serait sur TF1, que va-t-il annoncer ?
00:59Un référendum sur le budget comme l'a évoqué le Premier ministre, on en a assez longuement parlé hier,
01:05juste une interrogation, il va sur TF1, on a un service public normalement, non ?
01:11Le président libre d'aller où il veut, est-ce qu'il...
01:14Non mais c'est la chaîne la plus puissante, il y a un moment il peut peut-être s'interroger sur la puissance du service public et sur les chiffres.
01:19Je crois me souvenir que pour les un an de son élection en 2018, il avait débattu sur le service public,
01:25voilà bon, je ne veux pas aller au-delà.
01:27Bon c'est moi qui ai mauvais esprit alors.
01:28Non mais c'est vrai qu'à une époque, sous François Mitterrand, sous Jacques Chirac, sous Nicolas Sarkozy et François Hollande,
01:34il y avait parfois des interventions présidentielles conjointes avec une co-animation TF1, France 2, ça n'a pas été le cas.
01:42Non, ce ne sera pas le cas le 13 mai mais c'est lié à l'anniversaire aussi de sa réélection.
01:46Alors Jonas, un coup de cœur avant de commencer à parler de...
01:49Oui, alors moi j'ai un coup de cœur qui pourrait peut-être nous inspirer,
01:52je lance peut-être ce matin un appel à nos deux ministres,
01:55Clara Chappas qui est ministre du numérique et de l'intelligence artificielle
01:58et Elisabeth Borne, une autre normande qui d'ailleurs est ministre de l'éducation,
02:02parce que j'ai regardé récemment des annonces de certains pays
02:05qui ont décidé de créer des classes et des cours en matière d'intelligence artificielle.
02:10puisque nos jeunes aujourd'hui ont de plus en plus de recours aux logiciels
02:13et aux applications d'intelligence artificielle,
02:16mais l'éducation nationale ne s'empare pas de ce sujet.
02:19Alors j'ai regardé dans certains pays, dès la rentrée, là, dès septembre,
02:22en Chine, aux Émirats et aux Etats-Unis,
02:25il va y avoir des cours d'intelligence artificielle à tous les niveaux de la scolarité.
02:30Aux Émirats par exemple, ça va être dans toutes les classes,
02:33depuis la maternelle jusqu'à la terminale,
02:35pour non seulement avoir des connaissances de base en matière d'intelligence artificielle,
02:39mais aussi à maîtriser, éviter parfois ce qu'on appelle
02:42les hallucinations de l'intelligence artificielle.
02:45Lorsque l'intelligence artificielle ne sait pas quoi dire,
02:47elle invente, essayer de croiser les sources.
02:51Et les Émirats ont une stratégie,
02:53ils ont un ministère dans l'intelligence artificielle,
02:55ils ont une université dans l'intelligence artificielle.
02:58La Chine, pareil, va mettre huit heures de cours sur l'intelligence artificielle.
03:02Et Donald Trump, le 23 avril, a signé un décret
03:05généralisant l'éducation à l'intelligence artificielle au niveau des Etats-Unis.
03:10Donc nous-mêmes, et on a eu un sommet de l'intelligence artificielle,
03:16qui devons être en pointe sur ce sujet-là,
03:18qu'est-ce qu'on attend ?
03:19On attend que nos jeunes s'en emparent de façon aléatoire et anecdotique
03:23pour avoir les mêmes problématiques.
03:25Je rappelle que sur Internet,
03:27on a aujourd'hui des problèmes de jeunes qui sont de plus en plus confrontés,
03:30par exemple, à des thèses complotistes.
03:33Et on a mis du temps à rattraper parce qu'on était en retard.
03:37Là, sur l'intelligence artificielle, c'est un mouvement qui est émergent.
03:39Donc je lance un appel, je ne sais pas si on dit un coup de cœur,
03:41un coup de gueule ou en tout cas un coup de semence,
03:44à nos deux ministres, numérique et éducation,
03:47pour qu'elles s'emparentent de ce sujet-là.
03:49Moi, je voudrais surtout qu'il y ait des enseignants
03:51qui soient payés correctement,
03:53qu'on apprenne à lire, à écrire aux enfants,
03:54qu'on lise la tribune d'Henri Guénaud et d'Alain Bentolila
03:57dans le Figuero de jeudi, je crois que je vais la citer tous les jours,
04:00qui est une remarquable tribune,
04:02qui parle de la nécessité d'apprendre,
04:06que les enfants aient des acquis pour pouvoir réfléchir
04:09avant même de passer au niveau.
04:11Je suis entièrement d'accord avec vous pour plus tard.
04:13Mais aujourd'hui, ils ne savent ni lire ni écrire
04:14quand ils arrivent en sixième.
04:16Et la pensée, elle se forme quand on sait parler.
04:19Vous qui êtes avocat à Régis, vous avez dû voir,
04:21et c'est ce que raconte Alain Bentolila,
04:23et je ne me lasserai jamais de raconter cette histoire.
04:25Il se trouve, vous aussi, vous êtes avocat,
04:27dans un tribunal où, face à un juge, face à un magistrat,
04:31un jeune qui venait de voler décédé ne sait pas quoi répondre.
04:35Il n'a pas les mots.
04:36Il fait quoi ?
04:37Il saute par-dessus la barre ou je ne sais pas.
04:39Il se déplace et il veut aller frapper le magistrat
04:41parce qu'il n'a que la violence pour s'exprimer.
04:44Donc il y a ça aussi.
04:46C'est en parallèle.
04:47Non, en fait, je pense plus que c'est une question d'âge.
04:49Si vous voulez, c'est vrai qu'entre 6 et 10 ans,
04:52peut-être qu'ils n'utilisent pas parce qu'ils n'ont pas de téléphone.
04:55Mais à partir du moment où ils ont un téléphone entre les mains,
04:58demandez aujourd'hui aux enseignants,
04:59ils font pour la plupart aujourd'hui leur devoir
05:01sur Tchad GPT ou sur Mistral.
05:03Ah oui ?
05:04Bah oui.
05:05Donc en fait, aujourd'hui, c'est...
05:06Non, mais quand je dis oui,
05:08pour votre avis, c'est une majorité des collégiens d'ICI ?
05:11C'est une part restreinte ?
05:13J'ai un fils qui est au collège,
05:14j'en ai un qui est en études supérieures.
05:15Celui qui est au collège, ce week-end,
05:16le week-end dernier, me disait
05:17« Bon, j'ai passé 3 heures sur ce travail de français
05:21qu'il avait à faire sur la poésie. »
05:22Et il me dit « Mais si j'étais passé par Tchad GPT,
05:25ça aurait été fini en 10 minutes. »
05:26Et j'ai des copains qui vont le faire en 10 minutes.
05:27Il dit « Moi, je vais y avoir passé 3 heures. »
05:29Donc il y a quand même des questions.
05:31Et effectivement, c'est généralisé au niveau des collégiens, déjà.
05:34Donc oui, l'enseignement,
05:36savoir comment utiliser les moyens numériques,
05:37c'est nécessaire.
05:38Alors ça se fait en études supérieures.
05:39J'en ai un qui est en études supérieures.
05:40Il a effectivement cet enseignement des réseaux sociaux,
05:43de l'intelligence artificielle,
05:45mais au collège et au lycée, non.
05:46C'est trop tard, oui.
05:46Or, dès le collège, ils sont déjà effectivement intégrés dedans
05:48et se posent la question.
05:49Il y a une vraie concurrence.
05:50Est-ce que je fais le boulot par moi-même
05:51ou est-ce que je vais solliciter l'intelligence artificielle ?
05:54Et ils le posent déjà au collège,
05:55en quatrième, en troisième, en seconde.
05:56Ils sont déjà là-dessus.
05:58Une thèse complotiste,
05:59les auditeurs demandent ce que c'est qu'une thèse complotiste.
06:01Je vais vous dire,
06:01c'est quand on imagine qu'il y a un complot,
06:03que la Terre est plate, par exemple,
06:06et qu'on nous manque.
06:07Il y en a beaucoup.
06:08Il y a 7 ou 8% de Français qui pensent qu'elle a été.
06:10Que l'homme n'a pas marché sur la Lune
06:11et que tout ça a été créé en studio.
06:13Voilà des thèses que Elvis Presley n'est pas mort.
06:15Voilà des thèses complotistes.
06:17Régis, sur l'intelligence artificielle,
06:19vous utilisez ?
06:21Alors, d'abord, sur les thèses complotistes,
06:23il faut faire attention aussi,
06:25parce que c'est une façon de disqualifier
06:26les gens qui ne sont pas d'accord avec vous.
06:28C'est vrai.
06:28Les oppositions et de nier l'intentionnalité.
06:32Bon, mais c'est vrai que les exemples
06:35que vous avez cités sont assez vertigineux.
06:39Comme est vertigineuse l'irruption récente
06:42et incroyablement rapide de l'intelligence artificielle.
06:46C'est un sacré défi.
06:47Et malheureusement, nous, on est dans un pays,
06:49mon cher confrère,
06:51où la catastrophe éducative,
06:53nous met devant des défis difficiles à relever.
06:56Moi, j'invite tout le monde à aller...
07:00Alors, les États-Unis, on connaît,
07:02ils ont la Silicon Valley,
07:04ils ont cette puissance dans ce domaine,
07:05mais ce qui se passe en Chine,
07:08c'est incroyable.
07:09C'est incroyable.
07:10Ils ont démarré,
07:12après qu'ils aient réglé le problème
07:13de leur bulle immobilière,
07:15qu'ils se sont...
07:16L'explosion de la bulle immobilière,
07:18ils se la sont auto-infligés.
07:20Et ils ont mis des investissements
07:22mais colossaux dans ce domaine
07:24et qui reposent évidemment sur l'éducation.
07:27Ils font des ponts d'or,
07:29y compris à des prix Nobel français
07:32pour venir enseigner dans leurs universités.
07:35Et ils sont en train de se développer
07:37à une vitesse extraordinaire.
07:38YouTube, de ce point de vue,
07:40est un miroir,
07:42et je réutilise le mot,
07:45tout à fait vertigineux.
07:46Moi, j'essaye de m'adapter,
07:48mais l'exemple donné qui consiste à dire,
07:50bon, si je veux faire le boulot
07:53tel qu'on me le demande,
07:54je parle d'un écolier,
07:55je vais passer trois heures
07:57alors que ChatGPT va me le faire faire en dix minutes.
08:01Je reconnais que j'ai abandonné Google
08:03et que je me sers, mais tous les jours,
08:06de ChatGPT.
08:07tous les jours.
08:07Oui, oui, oui, c'est devenu...
08:09Et c'est sensationnel.
08:10C'est exceptionnel.
08:11C'est assez vertigineux,
08:13comme vous le disiez.
08:15Mais vous avez raison,
08:16il faut apprendre à s'en servir.
08:18Pour apprendre à s'en servir,
08:19il faut aussi avoir du discernement
08:20et comprendre les choses.
08:22Vous avez fait des enquêtes sur...
08:24Oui, oui, l'intelligence artificielle,
08:25comme on commence à faire des enquêtes,
08:27on s'en sert, nous aussi,
08:28dans la qualité de contrôle de nos échantillons.
08:32L'IFOP a signé un partenaire
08:34avec une start-up qui s'appelle Fergen,
08:36là-dessus.
08:38Mais c'est vrai qu'il faut une éducation
08:39à l'IA,
08:40il faut une éducation aux médias.
08:42Grâce à vous et quelques émissions,
08:43il faut une éducation aux sondages,
08:45savoir les lire,
08:46savoir les analyser,
08:47arrêter les fantasmes et les complots
08:49sur l'outil sondage.
08:51Et là, il y a encore beaucoup de boulots
08:52aux deux extrêmes du spectre politique,
08:56c'est le moins qu'on puisse dire.
08:57Mais effectivement,
08:58l'éducation aux médias,
09:00au sens très large,
09:01est absolument fondamentale.
09:02On a toujours eu un temps de retard.
09:04J'étais en école d'ingénieur,
09:05première année,
09:06on commençait à nous indiquer
09:07qu'on pourrait avoir un e-mail,
09:08c'était en 97.
09:09Ma femme,
09:10qui faisait ses études en Écosse,
09:11avait déjà un e-mail
09:12depuis trois ans avant.
09:14Donc on a toujours un temps de retard,
09:15là,
09:15pour l'intelligence artificielle.
09:16C'est effectivement,
09:17l'un n'empêche pas l'autre,
09:18on peut avoir les fondamentaux,
09:19les acquis fondamentaux,
09:20bien sûr,
09:20l'enseignement fondamental,
09:21mais en parallèle,
09:22ils pourraient tout à fait faire
09:23des devoirs aussi,
09:24en leur disant,
09:24voilà,
09:24vous allez nous faire des devoirs
09:25cette fois-ci,
09:26avec l'intelligence artificielle,
09:28faites-nous un projet,
09:29alternez les deux
09:30et faire qu'ils puissent développer
09:32finalement des compétences complémentaires.
09:33Mais on a toujours un camp de retard
09:34quand il y a eu le développement
09:35de l'informatique
09:36et de la programmation.
09:37On n'enseignait pas à programmer.
09:39Maintenant,
09:39ils enseignent tous,
09:40ils font des lignes de code,
09:41ils apprennent à programmer à l'école,
09:43mais il a fallu attendre dix ans.
09:44Donc il y a quand même toujours,
09:45on a toujours une inertie assez forte.
09:47Bien sûr.
09:47On se retrouve dans un tout petit instant
09:49avec vous sur Sud Radio.
09:51Sud Radio.
09:51Sud Radio.
09:52Parlons vrai.
09:53Parlons vrai.
09:53Sud Radio.
09:54Tentez bouger plus.
09:56Sud Radio.
09:57Le 10h midi.
09:59Mettez-vous d'accord.
10:00Valérie Expert.
10:01Nous continuons notre tour de table
10:03de ce qui a retenu votre attention
10:04dans l'actualité.
10:05Régis,
10:06on voulait traiter ce sujet,
10:07donc ça tombe bien
10:08que ce soit votre coup de gueule.
10:10Je vous laisse...
10:10Oui, oui,
10:11on l'avait mis dans notre liste
10:13de sujets à traiter.
10:15Juliette m'a dit,
10:15non, Régis va le faire.
10:16Donc,
10:16on va pouvoir débattre avec vous.
10:18C'est la venue,
10:19la visite d'Ama Del Charest à Paris.
10:22Je veux la ni,
10:23je ne sais pas comment exactement
10:25on l'appelle.
10:26Alors,
10:26je vais rappeler que c'est lui
10:28qui a pris le pouvoir en Syrie
10:30et que c'est un ancien djihadiste,
10:34mais un meurtrier connu.
10:37On l'a vu,
10:38il y a des vidéos
10:38où on le voit participer
10:40à des massacres
10:40absolument abominables.
10:43Alors,
10:43maintenant,
10:43il a un costume
10:44et il dirige la Syrie.
10:49Je comprends très bien
10:50qu'on recherche la stabilité,
10:52qu'il n'est pas anormal,
10:54qu'on essaie d'avoir des rapports
10:55avec ce nouveau pouvoir.
10:58Le problème,
10:58c'est que depuis
10:59qu'il est arrivé
11:00dans ses fonctions,
11:02les massacres continuent.
11:04Et les massacres
11:05qui étaient déjà,
11:06sont faits auparavant
11:09dans ses anciennes fonctions.
11:12Il y a eu le massacre des Zalaouis,
11:15toutes les vidéos,
11:15c'était épouvantable.
11:17Il y a eu récemment
11:19le massacre des Drus,
11:20ce qui a forcé Israël
11:23à intervenir,
11:24parce qu'ils ont des Drus
11:25chez eux
11:25et ils tiennent beaucoup
11:26à leur soutien.
11:29Et le premier pays
11:31que ce djihadiste,
11:34ce terroriste,
11:34va visiter,
11:35c'est la France
11:36et il est reçu demain
11:37par Emmanuel Macron.
11:38Je trouve ça,
11:40comment dire,
11:41je cherche un mot
11:42et je répète
11:44que je comprends très bien
11:45c'est la diplomatie,
11:47on est dans une situation
11:48complexe au plan géostratégique,
11:50il n'empêche quand même
11:51qu'il y a des principes
11:52qu'on doit respecter.
11:53Et celui-là,
11:54il est simplement violé.
11:55On ne reçoit pas
11:56des gens
11:57qui ont les mains
11:57couvertes de sang
11:58en étant le premier
12:01à le faire.
12:01Est-ce qu'il y a
12:02une forme de naïveté
12:03quand on voit
12:04le président français,
12:05donc l'Élysée dit,
12:06redira le soutien
12:07de la France
12:08à la construction
12:09d'une nouvelle Syrie,
12:10une Syrie libre,
12:11stable,
12:11souveraine,
12:12respectueuse
12:12de toutes les composantes
12:14de la société syrienne.
12:15Mais bien sûr,
12:16il est gentil,
12:17monsieur Al-Charet.
12:20Qu'est-ce que vous en pensez,
12:20Jonas ?
12:21Moi, j'ajouterais
12:21que quand même,
12:23on a eu la dernière fois
12:24la visite de Jean-Noël Barraud
12:25qui allait rencontrer
12:26ce monsieur,
12:27que ce monsieur a refusé
12:28de serrer la main
12:29à la personne
12:29qui était allemande
12:31qui était avec lui.
12:33je ne sais pas
12:34si Brigitte Macron
12:36sera sur le perron
12:37et ce qu'il lui sert à la main.
12:40Deuxièmement,
12:40vous parliez
12:41des minorités
12:42qui ont été massacrées,
12:43je pense aussi
12:44aux minorités chrétiennes.
12:45On a eu des vidéos
12:46sur Internet
12:47massives.
12:48Oui, mais vous voyez,
12:49Régis,
12:50vous vous les avez oubliés,
12:50je sais que ce n'est pas volontaire,
12:52mais tous ceux
12:52qui parlent de génocide
12:54à tout bout de champ,
12:55ils sont où
12:56lorsque des chrétiens
12:57sont massacrés
12:58en raison de leur foi ?
13:00Et tous ceux
13:02qui se revendiquent
13:03du mouvement LGBT
13:04et parfois à juste titre
13:06parce qu'eux-mêmes
13:06subissent des discriminations,
13:08ils sont où
13:08lorsqu'il y a des vidéos
13:09d'homosexuels
13:12qui sont dans des voitures
13:13tabassées par le nouveau régime
13:15et lapidées ?
13:16On ne les entend pas ?
13:18Non.
13:18Pourquoi ?
13:19Parce que c'est la Syrie
13:20et donc on reçoit ce monsieur
13:21en grande pompe
13:22qui a massacré
13:23toutes ces minorités-là ?
13:25Et qui continue de le faire.
13:27Pour reprendre ce que dit Régis,
13:28c'est la diplomatie.
13:29Mais justement,
13:29il y a des diplomates
13:30pour faire le boulot
13:31et ce n'est pas forcément
13:32au président de la République
13:33de recevoir.
13:34On peut tout à fait avoir
13:35une action
13:35via la diplomatie,
13:37via les diplomates locaux
13:39pour faire ce travail
13:40tout en gardant
13:41quand même
13:41une certaine distance
13:42du fait effectivement
13:43tous les massacres
13:44qui ont été faits.
13:44Je disais quand même
13:45que Paul Zalaoui
13:45c'est 1700 morts.
13:46Ce n'est pas anodin.
13:48Et il n'y a pas
13:49effectivement ce recul.
13:51C'est toujours
13:51de l'amateurisme
13:52à la diplomatie Macron.
13:54Toujours son habitude
13:56de penser
13:56qu'il va pouvoir régir le monde
13:57de la même façon
13:58qu'il a malheureusement
13:59maltraité la France.
14:02Frédéric ?
14:02En tout cas,
14:04l'opinion publique
14:04est toujours choquée
14:06par ce type de déplacement.
14:08Je me souviens
14:09du trouble
14:11quand Khalil Kadhafi
14:12était venu en France.
14:13Quand Bachar Al-Assad
14:16avait été reçu en 2008
14:18pour les cérémonies
14:20du 14 juillet.
14:20Dites-moi si je me trompe.
14:21Il avait assisté
14:22au défilé en 2008.
14:25Quand on avait travaillé
14:26sur les 100 jours
14:27de la présidence Macron
14:28en 2017,
14:29toutes les différentes décisions
14:30avaient été saluées
14:31majoritairement par les Français
14:32sauf la visite à Versailles
14:34de Vladimir Poutine
14:35et le dîner
14:37avec Donald Trump.
14:39Je ne m'ai pas été
14:40unis comme une dictature.
14:42Mais en tout cas,
14:42on a une opinion
14:43très sensible
14:44à la question
14:44des droits de l'homme,
14:45des droits humains.
14:47Et bien sûr,
14:47il y a la réelle politique.
14:48Bien sûr,
14:49il y a la nécessaire diplomatie.
14:51Mais l'opinion publique
14:52est, je dirais,
14:53toujours assez sévère
14:56dans un contexte
14:57où, ne l'oublions pas,
14:58les questions internationales
14:59maintenant intéressent
15:00très, très, très fortement
15:02les Français.
15:03L'époque où ça ne concernait
15:04que des personnes
15:05diplômées, âgées,
15:07ayant un capital culturel
15:08élevé est complètement révolu
15:10parce que les gens
15:10nous disent dans nos enquêtes,
15:12notamment celles
15:12pour IFA Fiducial et Sud Radio,
15:14que ce qui se passe
15:14dans le bureau Oval,
15:15ce qui se passe en Syrie,
15:17ce qui se passe même
15:17au fin fond de la forêt amazonienne
15:19peut avoir des impacts concrets
15:20pour notre vie quotidienne.
15:21Bien sûr.
15:22Et je vois dans un article
15:24que le chef de l'État français
15:24avait invité début février
15:26le dirigeant syrien
15:27de transition
15:28à se rendre en France
15:29et il avait ensuite
15:30conditionné cette invitation
15:31à la formation
15:32d'un gouvernement syrien
15:33inclusif
15:34de toutes les composantes
15:35de la société civile
15:36et à des garanties
15:38sur la sécurité du pays
15:39tout en jugeant
15:40tout à fait positives
15:41les premières discussions.
15:42On en est où ?
15:43C'est-à-dire,
15:43je réussis peut-être
15:44que vous avez suivi
15:45un peu plus.
15:46C'est quoi le gouvernement syrien
15:47aujourd'hui ?
15:48Est-ce qu'il est inclusif
15:49comme on le dit ?
15:50Est-ce que toutes les composantes
15:51de la société civile
15:53sont réunies ?
15:54Est-ce qu'il a fait preuve
15:55de bonne volonté ?
15:56Est-ce qu'il a arrêté
15:57de massacrer les chrétiens ?
15:59On a du mal,
16:01on met des conditions
16:02et on reçoit...
16:03Alors peut-être Jonas
16:04avait levé le doigt avant vous.
16:05Oui, non.
16:06En fait, moi,
16:06ce qui me choque toujours aussi,
16:08c'est que...
16:08Bon, on en parlait tout à l'heure,
16:10mais toute une partie
16:11du spectre politique français
16:13passe son temps,
16:14et d'ailleurs même jusqu'à hier,
16:16à s'inquiéter
16:17de Donald Trump
16:18et de sa remise en cause
16:19des programmes de diversité,
16:21d'inclusion,
16:21même dans les universités.
16:22Mais là,
16:23je veux dire,
16:24c'est pas qu'on doit s'inquiéter,
16:25mais c'est qu'on doit être horrifié.
16:27Et pourtant,
16:28vous allez voir
16:29que tous ces gens-là
16:30vont se taire.
16:32Vont se taire.
16:33Parce qu'en fait,
16:34ils considèrent,
16:35si vous voulez...
16:35C'est ça qui est très bizarre.
16:36Je reprenais la dernière fois
16:37le même parallèle avec l'Algérie.
16:39L'Algérie nous insulte
16:40matin, midi et soir.
16:41Détient Boilem sans salle.
16:43Nous explique qu'en gros,
16:44notre modèle est un modèle
16:45dans lequel on est des racistes,
16:47etc.
16:48Change l'hymne national
16:49pour y mettre un couplet anti-français.
16:51Mais pourtant,
16:51les gens sont obsessionnels
16:52sur Trump.
16:53C'est-à-dire qu'il y a des gens
16:54qui menacent fondamentalement
16:55ce que nous sommes
16:56et on ne veut pas regarder.
16:58C'est assez curieux.
16:59Et il y avait une enquête du Monde
17:01qui avait enquêté
17:02sur les exactions
17:04commises contre des civils
17:06en mars 2025.
17:08Et ces vidéos montrent
17:09que les hommes
17:10de l'homme-fort de la Syrie
17:13étaient bien impliqués
17:14dans le massacre des Alaouites.
17:15Donc, je ne vois pas
17:17quel gage il a apporté
17:19pour mériter d'être reçu, Régis.
17:22Ben oui.
17:23Voilà.
17:24Donc, je rappelle que
17:27c'est un des exemples
17:30du djihadisme le plus brutal,
17:33le plus meurtrier.
17:34Ce n'est pas n'importe quoi.
17:35Ce n'est pas n'importe quoi.
17:37Ça nous renvoie au Bataclan.
17:38Je ne prends que cet exemple.
17:39Il y en a d'autres.
17:40Ou à Charlie.
17:42Il en est le représentant,
17:44qu'on le veuille ou non.
17:45Et qu'on ne vienne pas me dire
17:46que depuis qu'il a réussi
17:49à prendre le pouvoir en Syrie,
17:51les choses se sont arrangées
17:54et sont très différentes aujourd'hui.
17:56Oui.
17:57Alors, il y a bien évidemment
17:58une volonté de stabiliser son pouvoir.
18:02Mais sur le fond,
18:03et puis après,
18:03il y a la dimension symbolique.
18:05Il y a le signe envoyé.
18:07Et vous avez tout à fait raison
18:09de signaler que personne ne va rien dire.
18:14enfin, c'est assez...
18:15Et alors ça,
18:16sur Donald Trump,
18:18lui, il va avoir droit
18:20à sa petite fête.
18:21Alors, tiens, Valérie,
18:23j'ai choisi ce...
18:25parce qu'il m'apparaissait plus grave,
18:27j'ai choisi ce coup de gueule.
18:31J'en avais un autre,
18:32mais bon,
18:33qui était plus anecdotique.
18:35Allez-y.
18:36J'allais dire du mal de Donald Trump.
18:38Ah.
18:39Ça m'étonne de vous.
18:41Ah.
18:41Ah, bah vous voyez.
18:43Censure.
18:43Censure.
18:45Non, mais je pense que Régis
18:47va parler de la réouverture d'Alcatraz.
18:49De la prison d'Alcatraz.
18:51C'est un jeu, en fait.
18:51Il faut trouver la...
18:52Il faut trouver, voilà.
18:53C'est ça.
18:53Il est bloqué.
18:55Prise.
18:55Donc, on va essayer de retrouver...
18:56Puisqu'Alcatraz est fermé depuis...
18:57Ah.
18:57Régis, on vous avait perdu.
18:58Vous avez été censuré.
18:59Vous avez prononcé le nom de Donald Trump.
19:01Et là, l'image s'est arrêtée.
19:02Le son, plus de son, plus d'image.
19:04Ça y est.
19:05Donc, Frédéric a deviné
19:08ce dont vous alliez nous parler.
19:09La réouverture d'Alcatraz.
19:11Non, non, non, non.
19:12J'ai perdu.
19:13Il a perdu.
19:14Pas du tout.
19:15C'est quand Donald Trump a dit...
19:17Vous savez, il a son propre réseau social à lui.
19:20Et il a fait tout un communiqué
19:22pour dire, nous avons gagné
19:23les deux guerres mondiales.
19:25La première et la deuxième.
19:27Donc, les Russes ont répondu.
19:31Mais nous, on n'a pas répondu.
19:32Emmanuel Macron était occupé
19:33à s'occuper du conclave
19:35et de l'élection roumaine.
19:37Il a oublié de dire que...
19:39Régis, est-ce qu'il est obligé
19:41de répondre systématiquement ?
19:43Si je puis me permettre.
19:43Non, mais là, ça concerne un peu la France, quand même.
19:45Non, mais il a dit...
19:47Enfin, je n'ai pas suivi.
19:48Il a dit, nous avons gagné
19:49les deux guerres mondiales.
19:51Dans les faits, ce n'est pas complètement faux.
19:53Mais je rappellerai,
19:54l'IFOP, qui est le plus ancien institut de sondage,
19:57avait réalisé les premières enquêtes
19:58dans Paris libérée en 1944.
20:00Quatre ans de fermeture
20:02des autorités d'occupation allemandes.
20:04Quand on a interrogé les Français,
20:06les Parisiens, en l'occurrence,
20:08pour demander quelle est la nation
20:09qui va contribuer le plus
20:11à la défaite allemande,
20:13l'URSS sortait de manière écrasante.
20:15C'était le cas aussi dans les années 50,
20:1660.
20:17Et en 1984,
20:18pour la première fois,
20:19pour les 40 ans du débarquement,
20:21cette même question
20:22posait un échantillon de Français,
20:24d'Allemands, d'Anglais et d'Américains.
20:27On avait eu, pour la première fois,
20:28une majorité de Français
20:29citant les États-Unis.
20:31Et c'était le cas également en 1994,
20:33en 2014.
20:34Et on l'avait reposé en 2024
20:35pour Sud Radio.
20:37Frédéric, moi, je parle...
20:39OK, pour la Deuxième Guerre mondiale,
20:40c'est un débat, on le connaît.
20:42Et les Russes sont assez grands
20:43pour répondre.
20:45Mais là, je parle de la France
20:46qui n'a pas répondu
20:47parce qu'on dit...
20:48Non, non.
20:48Il dit, en 14-18,
20:51la Première Guerre mondiale,
20:52c'est nous qui l'avons gagné,
20:53qui avons fait le plus gros effort
20:54qui avant été les meilleurs.
20:55Oui, ça, c'est pas vrai.
20:56historiquement, c'est pas vrai.
20:57Non, non, non.
20:58C'est insultant.
20:59C'est insultant
21:00pour les sacrifices
21:01de l'armée française.
21:03Juste un mot...
21:04Sur la deuxième,
21:05on l'a perdue, nous, en 1940.
21:06Non, mais je parle de la première.
21:07La première.
21:08Je parle de la première.
21:09Juste un mot pour revenir
21:11sur la visite d'Ahmed El-Chara.
21:13Je vous conseille
21:14les tweets de Fabrice Balanche,
21:16ce prof de l'université de Lyon 2,
21:20vous savez,
21:21qui a fait l'actualité chassée
21:24parce qu'il avait demandé
21:25à ce que la rupture du jeûne
21:27ne se fasse pas dans l'université.
21:28On en avait beaucoup parlé.
21:29Lui, il parle de la visite
21:31d'Ahmed El-Chara en disant
21:32que les Européens restent
21:34de très grands naïfs.
21:35Ils se laissent duper
21:36par Ahmed El-Chara.
21:37Il reste fondamentalement
21:38un djihadiste.
21:39Il a passé près de 20 ans
21:40auprès des cadres d'Al-Qaïda.
21:41Il n'a pas se transformé
21:43en démocrate,
21:44ni même en despote éclairé.
21:46Et il a fait une vidéo
21:47sur le sujet.
21:49Donc, on peut effectivement
21:50s'interroger sur cette visite.
21:51Moi, je suis toujours surpris aussi
21:53par le manque
21:54de retour d'expérience.
21:55Bien sûr.
21:55En faisant la gentillesse
21:56de l'achat industriel
21:57dans l'industrie,
21:57dès qu'il y a des problèmes,
21:58on essaie d'avoir
21:59un retour d'expérience
21:59et de ne pas refaire
22:01les mêmes gaffes.
22:01Mais Frédéric citait tout à l'heure
22:03effectivement Kadhafi,
22:04Bachar Al-Assad,
22:05enfin, pourquoi faire ?
22:06Et comme il dit,
22:07un offre de château,
22:08ça c'est quand même
22:09la honte absolue.
22:11Mais quelle nullité,
22:12enfin pardon de dire ça.
22:14Et le Quai d'Orsay ce matin
22:16affirme que la situation
22:17est bloquée entre Paris
22:18et Alger.
22:19Donc, on pense à Boilem-Samsal
22:22qui est toujours incarcéré.
22:2480 ans passés.
22:2580 ans passés, effectivement.
22:28Et visiblement,
22:29les efforts diplomatiques
22:30de notre ministre
22:31des Affaires étrangères
22:32n'ont pas porté leurs fruits.
22:33Et Emmanuel Macron aussi,
22:34d'une imprudence absolue
22:35qui, il y a trois semaines,
22:37disait
22:37« C'est en bonne voie,
22:38je suis confiant ».
22:39Enfin, on parle de la vie d'un homme.
22:41Allez, on se retrouve
22:42dans un instant avec vous
22:43sur Sud Radio.
22:44Il y aura votre coup de gueule, Frédéric.
22:45C'est pas un coup de gueule.
22:46Non, c'est un constat.
22:47Un constat.
22:48Allez, à tout de suite
22:48après la pub.
22:50Sud Radio.
22:51Sud Radio.
22:51Parlons vrai.
22:52Parlons vrai.
22:52Sud Radio.
22:54Sud Radio.
22:55Le 10h midi,
22:56mettez-vous d'accord.
22:57Valérie Expert.
22:58De retour avec vous
23:00sur Sud Radio.
23:01Et nous continuons
23:01de commenter l'actualité.
23:03On va parler de votre sondage
23:04qui fait beaucoup parler.
23:05Jean-Dane Bardet-Larra
23:06serait plus fort
23:07face à Marine Le Pen.
23:08Pas face à Marine Le Pen.
23:10Ça, c'est intéressant ce d'absurre.
23:12Oui, vous pourriez peut-être le faire.
23:13On est peut-être dedans.
23:14Alors, vous aviez, vous,
23:15un coup de projecteur ?
23:16Non, c'est un coup de projecteur.
23:19L'IFOP réalise
23:19beaucoup d'enquêtes
23:20à l'échelle nationale,
23:21à l'échelle locale.
23:22On a diffusé,
23:23il y a quelques semaines
23:24avec Frédéric Durand
23:25pour l'inspiration politique,
23:26une enquête
23:27à un an des élections municipales.
23:29Mais je vois également
23:29au national
23:30à quel point
23:31l'enjeu de l'insécurité
23:33est en train
23:34d'écraser
23:35le discours
23:36spontané
23:37des Français.
23:37Moi, je suis dans des sondages
23:40comme vous le savez,
23:41mais je crois beaucoup plus
23:42au qualitatif
23:43où on fait parler
23:44les gens spontanément.
23:46À l'échelle locale,
23:47on voit que l'insécurité,
23:48que ce soit des personnes
23:49et des biens,
23:50que ce soit la question
23:51de la propreté.
23:52On sait qu'une ville propre,
23:53c'est une ville
23:53dans laquelle on se sent
23:54en sûreté.
23:55On sait à quel point
23:56la question du narcotrafic,
23:57le mot est utilisé par les gens.
23:59On en parlait tout à l'heure
24:00à une publicité
24:00sans trahir de secret.
24:02Toucher dans les petites villes
24:04et grandes villes
24:04devient un enjeu majeur
24:05pour les Français
24:06à l'échelle locale,
24:07dans les communes rurales,
24:0824% des communes françaises,
24:10dans les toutes petites communes
24:11à un an des élections municipales.
24:14Une enquête,
24:14dans l'enquête IFOP
24:15pour Hexagone,
24:17on a 86% des Français.
24:18Ce n'est qu'un sondage,
24:19bien sûr,
24:19qui dit que le niveau
24:21d'insécurité a pour eux
24:22augmenté en France.
24:24Deux tiers,
24:24on ne se sent plus
24:25en sécurité nulle part.
24:26C'était la phrase
24:26de Gérald Darmanin hier.
24:28Et on voit
24:28comme cet enjeu
24:29est en train de structurer
24:31le discours des Français.
24:33La dernière fois
24:34que c'était aussi fort pour moi,
24:35c'était 2002
24:36ou quelques semaines
24:37avant l'élection présidentielle.
24:39C'était pour la première fois
24:40le premier enjeu.
24:41Il n'y a pas Pivoise,
24:42mais il y a aussi
24:42la tuerie de Nanterre,
24:43toute une série de faits.
24:45Et c'est vrai qu'on s'étonne.
24:48Est-ce que c'est une réalité ?
24:49Est-ce que c'est un sentiment ?
24:50Le rôle des médias.
24:51Hier,
24:52j'ai été assez amusé
24:53de voir BFM basculer
24:55en breaking news
24:56en spécial
24:56lorsqu'on a découvert
24:58malheureusement
24:58le corps de la jeune joggeuse
25:00Agathe,
25:01je crois qu'elle se prénomme.
25:03En tout cas,
25:04on est sur un sujet
25:05qui préoccupe massivement
25:07les Français.
25:08Un sujet sur lequel
25:08le qui-vache gauche-droite,
25:10je le dis,
25:10on le montrait dans le livre
25:11avec Bressa-Cole,
25:11n'existe plus.
25:13Il n'y a pas des gens de gauche
25:14qui seraient désintéressés
25:15de cette question,
25:16des gens de droite
25:16qui seraient polarisés.
25:18Et un enjeu sur lequel
25:19de plus en plus,
25:20la question,
25:20ce n'est pas la police,
25:21ce n'est pas plus de forces de police,
25:23plus de gendarmes,
25:24mais une question de justice
25:25et d'insuffisantes réponses pénales.
25:27Et donc,
25:27en tout cas,
25:27c'est un enjeu.
25:28Je ne vois pas comment
25:29il va disparaître des radars
25:30et va être l'enjeu peut-être majeur
25:32des prochaines élections municipales.
25:33Mais je discutais ce week-end
25:34avec une personne de ma famille
25:36qui habite dans le centre de la France
25:37dans un petit village
25:38où il n'y a jamais eu vraiment
25:40beaucoup de dégradations
25:42ni de vols.
25:43Il y a des cambriolages
25:43dans les générales.
25:44Oui, maintenant,
25:44il y a des cambriolages,
25:46des petits larcins.
25:48Il y a une forme d'insécurité
25:49qui est arrivée dans ces communes
25:50qui n'existait pas avant
25:51et je pense qu'en Normandie.
25:52On pense à ce qui s'est passé
25:55à Belhem
25:55avec le saccage de ce village.
25:57En fait,
25:57si vous voulez,
25:59ça vient battre en brèche
26:00cette idée un peu ringarde,
26:02un peu années 80-90
26:04du sentiment d'insécurité.
26:06Et pardon pour mon confrère
26:07Dupond-Moretti,
26:08mais vous savez,
26:09quand il dit
26:09non, mais la France
26:10ce n'est pas non plus
26:10un coupe-gorge.
26:12C'était il y a quelques années.
26:14Est-ce qu'il dirait la même chose ?
26:15C'était il n'y a pas si longtemps que ça.
26:16C'était il y a 2-3 ans
26:17quand il était ministre de la Justice.
26:19Ça avait beaucoup choqué les gens
26:20puisqu'après, en plus,
26:20il y avait eu des égorgements
26:21à répétition.
26:22Deuxièmement,
26:23je suis toujours très étonné
26:24qu'on se pose encore
26:25la question de la relation
26:26entre le sentiment
26:27et les chiffres.
26:28Parce qu'à l'époque,
26:29oui, il y avait un décalage.
26:31Mais maintenant,
26:31entre le sentiment et les chiffres,
26:33il n'y a plus de décalage.
26:34Les chiffres du ministère
26:35de l'Intérieur
26:35ou ceux des criminologues
26:37sont très clairs.
26:39On a une explosion
26:40des violences
26:41et de l'insécurité,
26:42notamment dans les violences
26:43faites aux personnes.
26:44Et moi, je dis souvent
26:45sur des plateaux,
26:46et je l'avais dit la dernière fois
26:47à Jean-Luc Benamias
26:48et il avait bugué,
26:49mais c'est vrai.
26:50Ce sont les mêmes
26:51qui nous expliquent
26:52qu'on ne peut pas aller
26:53contre la science
26:54et contre les chiffres
26:55en matière de climat.
26:56Ce qui est vrai,
26:57qui ne veulent pas regarder
26:58les chiffres
26:59quand ça concerne la sécurité.
27:00Ils disent,
27:01mais non, ça n'existe pas.
27:02Donc moi, je les appelle
27:03les sceptiques.
27:05Du côté des Français,
27:06il n'y a plus de sceptiques.
27:07Même à la gauche radicale.
27:09Il y a encore une certaine
27:10élite de gauche
27:11et notamment proche
27:11des milieux écolo
27:12qui, lorsqu'ils parlent
27:14de climato-sceptiques,
27:14moi, je les appelle
27:15les sécuro-sceptiques.
27:16C'est-à-dire qu'ils ne veulent pas
27:18regarder la réalité en face
27:20ou alors ils vous expliquent
27:21de toute façon,
27:22l'insécurité,
27:22ça a toujours existé.
27:23Ça a toujours été la même chose.
27:25Non, ça n'a pas toujours existé.
27:26Avec un degré de violence
27:28et d'atteinte aux personnes.
27:30Oui, il y a une explosion
27:31d'insécurité
27:32et il y a à la fois
27:33un sentiment
27:33mais qui est corroboré
27:34par des chiffres
27:35qui sont des chiffres
27:36publics et officiels.
27:37Cédric, nous,
27:38ça dépasse aussi largement
27:40maintenant les banlieues.
27:41On le voit bien,
27:41Frédéric le disait,
27:42mais dans les petites communes
27:43on le vit,
27:43que ce soit en matière de drogue,
27:45que ce soit en matière
27:45d'atteinte aux personnes.
27:47Donc oui, ça s'est en plus généralisé.
27:48Le degré de violence
27:49a monté d'un cran
27:50contre en plus les représentants,
27:52on le voit bien,
27:52à ces derniers jours,
27:52des forces de l'ordre.
27:53On voit bien
27:54à ces derniers jours
27:55tout ce qu'on a pu vivre.
27:56C'est impressionnant.
27:57Tous ceux qui sont détenteurs
27:58d'un peu d'ordre
27:59ou d'autorité
28:00sont quand même clairement menacés
28:02et puis effectivement
28:02cette généralisation
28:03sur tout le territoire.
28:05Et c'est ça l'inquiétude
28:06parce que pour arriver
28:06à démanteler ensuite
28:07et à mettre en place les sujets.
28:09Mais pour revenir,
28:10je pense que la population,
28:11ce qu'elle attend,
28:12c'est effectivement
28:12l'application de la loi,
28:14de la justice.
28:15Au-delà, effectivement,
28:16c'est pas forcément
28:16le nombre de policiers.
28:17Il y en a des gendarmes.
28:18Non mais justement,
28:18c'est de vrai en vrai.
28:19C'est vraiment l'application
28:20et les gens ne comprennent pas
28:21pourquoi on n'applique pas la loi.
28:23On reviendra tout à l'heure
28:25sur la plante dans le métro,
28:26mais c'est ça.
28:26On va aller être vraiment dur
28:29avec quelqu'un
28:29qui va avoir commis
28:30un petit délit.
28:31Et puis d'un autre côté,
28:32pour ceux qui réellement
28:33perturbent l'ordre public
28:34et mettent la menace
28:35sur la population,
28:36on n'applique pas la loi,
28:37on ne les met pas en prison,
28:38ils sont relâchés.
28:39Et même les gendarmes vous le disent,
28:40ils font des enquêtes,
28:41ils mènent des enquêtes durables.
28:42Quand ils arrivent
28:42à arrêter les gens,
28:43ils sont relâchés.
28:43C'est un sentiment
28:44d'impuissance totale de l'État
28:46et ça renvoie cette image-là.
28:47Oui, Régis ?
28:48Alors, deux petites choses.
28:50La première sur la notion
28:52de sentiment d'insécurité.
28:54Moi, je trouve ça odieux
28:55de mettre ça en avant.
28:56En général,
28:57on sait très bien
28:58qu'il le fait.
28:59On le sait très bien
29:00qu'il le fait.
29:00C'est ceux qui ne sont pas
29:01confrontés à la catastrophe
29:04sécuritaire que connaît
29:07notre pays.
29:09Alors, on assimile ça
29:10du fantasme.
29:11Non, le sentiment d'insécurité,
29:13c'est le fruit
29:14d'une expérience concrète
29:15et pratique.
29:16Bon, alors, en plus,
29:17les chiffres disent,
29:19effectivement,
29:20les chiffres disent
29:20la même chose.
29:21Ce que disent les chiffres
29:22aussi, dans le résultat
29:24et même dans les processus,
29:27c'est qu'il n'y a pas
29:28de réponse pénale
29:29au développement
29:31et à l'explosion
29:32d'une forme de délinquance,
29:34d'une forme d'insécurité
29:36qui est celle qui pourrit
29:37la vie des gens,
29:38la vie des gens ordinaires.
29:39Ça, il y a une...
29:41Aujourd'hui,
29:42je pèse mes mots en le disant,
29:43ça fait un moment déjà
29:44que je l'affirme,
29:45il y a tout un tas
29:47d'infractions
29:48qui ont été dépénalisées.
29:49Elles ont été dépénalisées.
29:51Pourquoi ?
29:52Parce que le service public
29:53de la justice française
29:55est en déshérence totale.
29:57Les budgets,
29:58on a les budgets
29:58les plus ridicules
29:59de l'Union européenne,
30:00le nombre de magistrats
30:01par rapport
30:02au nombre d'habitants,
30:03le nombre de...
30:05comment dire,
30:06de personnels
30:06qui permettraient
30:07de faire avancer
30:08cette justice.
30:08il y a la réponse pénale
30:10quand on parle
30:11de la justice.
30:12Il y a une réalité
30:13dans ce domaine,
30:14mais bon,
30:15c'est un débat
30:16qui nous amènerait trop loin.
30:17Mais en revanche,
30:19il y a aussi
30:20la rapidité
30:21de la réponse pénale,
30:23la réalité
30:25de celle-ci.
30:27Est-ce qu'on sait
30:27qu'il y a
30:282 millions d'infractions
30:30avec auteur connu par an
30:31qui ne sont pas poursuivies ?
30:33Est-ce qu'on se rappelle
30:33que M. Dupond-Moretti
30:35a fait publier
30:40des circulaires
30:41disant
30:41aux parquets français,
30:43aux parquets des tribunaux,
30:45si vous avez
30:45des affaires
30:46qui sont
30:47en enquête préliminaire
30:49qui ont plus de 4 ans,
30:50vous les classez sans suite.
30:52Quel que soit
30:52le fond,
30:53la gravité des faits,
30:54c'était une façon
30:55de se débarrasser,
30:57de déstocker,
30:57parce qu'on n'est pas
30:58capable d'y répondre.
31:00Et alors ça,
31:01je veux dire,
31:02l'ensemble de la classe politique
31:04qui se plaint beaucoup
31:05lorsque la justice
31:06lui tombe dessus,
31:08ne se préoccupe
31:09absolument pas
31:10de ces questions.
31:12La question du budget
31:12de la justice
31:13est simplement
31:14chez nous
31:15une honte.
31:16J'entends ce que dit Régis,
31:17mais dans les faits,
31:18ce budget a fortement
31:19augmenté
31:20au cours des dernières années.
31:22Oui,
31:23mais ce n'est pas suffisant.
31:25J'entends ce que vous dites,
31:26mais je complète seulement.
31:27Il faut donner
31:28toute l'information
31:29à nos auditeurs.
31:29Comme le budget
31:30a augmenté
31:31pour les hôpitaux,
31:32mais ne tombe pas
31:33sur l'augmentation
31:34des personnels soignants,
31:35mettons,
31:35sur la strata administrative.
31:36C'est ce qu'on a en France,
31:37on augmente les budgets
31:38pour tout,
31:38sauf que ça alimente
31:39les dépenses
31:40en matière administrative,
31:41mais pas du tout
31:41pour ceux qui sont
31:42opérationnels sur le terrain.
31:43C'est ce que ressent
31:43les Français,
31:44c'est le fait que finalement
31:45on a de moins en moins
31:45de moyens sur le terrain
31:46et que pour autant
31:47les budgets augmentent
31:48dans tous les domaines.
31:48Le ministère de l'éducation nationale,
31:49même combat,
31:50et pour quel résultat
31:51au niveau des profs ?
31:52Rien.
31:52Donc c'est le même sujet.
31:53Sur la justice,
31:54moi je suis persuadé
31:55qu'on met des moyens
31:55mais pas forcément
31:56là où il faut.
31:57C'est aussi une façon
31:57de flécher les moyens
31:58là où on en a besoin
31:59et ce n'est pas ce qui est fait
32:00en France actuellement.
32:02Le manque de moyens,
32:03pour moi le plus criant,
32:04en tout cas de mauvaise allocation
32:05de moyens,
32:06c'est le manque
32:07de construction des prisons.
32:08C'est-à-dire qu'en réalité
32:09on sait très bien aujourd'hui
32:10dans la délinquance
32:10que c'est 10% des délinquants
32:12qui causent 90% des délits,
32:14puisque en fait
32:14ce sont des multirécidivistes
32:15et on nous avait promis
32:16depuis des années
32:17la construction de prison.
32:18Or on n'a pas de prison.
32:19Ah depuis 2007.
32:20Donc en réalité
32:20vous pouvez mettre
32:21tous les moyens
32:21que vous voulez sur la justice.
32:23Vous pouvez mettre
32:23même des magistrats.
32:24Vous pouvez même dire
32:25que les magistrats
32:26ne sont pas orientés politiquement.
32:27Vous imaginez tout ça ?
32:28Ça fait beaucoup déjà.
32:29Et vous pouvez même
32:30faire des sanctions
32:30mais si vous ne pouvez pas
32:31incarcérer les gens
32:32les plus dangereux,
32:33ils continuent.
32:34Donc on peut mettre
32:35tous les moyens qu'on veut.
32:36Ça ne fonctionnera pas
32:37si on ne construit pas
32:37des places de prison.
32:40On va continuer
32:41avec vous Frédéric
32:42et avec ce sondage.
32:43Oui effectivement
32:44j'ai un auditeur
32:45qui se moque de mon lapsus.
32:47Oui.
32:48Alors je vais déconstruire
32:51votre lapsus.
32:51Vous dites
32:52que Jordan Bardella
32:53face à Marine Le Pen.
32:55Sur les hypothèses
32:57de premier tour.
32:58Vous l'avez testé ?
32:58Oui.
32:59Les hypothèses
33:00de premier tour
33:00ils se tiennent
33:01en un point
33:02dans une hypothèse
33:04face à Laurent Wauquiez.
33:07Marine Le Pen
33:07est à 34.
33:08Bardella est à 35.
33:09Dans l'hypothèse
33:09face à Bruno Retailleau
33:10Bardella est à 33.
33:12Marine Le Pen
33:12à 32.
33:13C'est clairement
33:13l'épaisseur du trait.
33:14Moi ce qui me frappe
33:16c'est peut-être
33:17accélérer
33:17du fait
33:18de la condamnation
33:20en première instance
33:20de Marine Le Pen
33:21c'est vraiment
33:22le fait que le socle
33:23RN que ce soit
33:24Le Pen ou Bardella
33:25est quasiment le même.
33:27Il y a quelques petites
33:27différences par catégorie.
33:30Marine Le Pen
33:30fait mieux chez les jeunes
33:31Bardella chez les personnes âgées.
33:33Marine Le Pen
33:33fait mieux
33:34fait plutôt
33:35moins bien
33:35que Bardella à droite.
33:36Et quand on regarde
33:37les hypothèses
33:37quand on a un total droite
33:39une addition
33:40Bardella-Retailleau
33:41du point
33:42qui dépasse
33:4358-59%
33:45ça interroge
33:46mais ce qui est
33:47très intéressant
33:47c'est que les électeurs
33:49potentiels du RN
33:49ne voient pas de différence
33:50fondamentale.
33:51Tout simplement
33:52parce que quand on les
33:53interroge
33:54en qualitatif
33:55spontanément
33:56sur le vote RN
33:57il y a un mot
33:57qui arrive
33:58c'est qu'on peut
33:59analyser
34:00par le terme
34:01alternative.
34:02C'est une alternative.
34:03C'est tous ces discours
34:04qui est
34:04c'est le tour
34:05de Marine Le Pen
34:06c'est le tour
34:07de Bardella
34:07on ne les a jamais
34:08essayé
34:09c'est leur tour
34:10ils ne feront pas
34:11pire que les autres
34:12de toute façon
34:13quand on nous dit
34:13qu'ils ruineraient
34:14la France
34:15la France est déjà ruinée
34:15avec 60 milliards
34:16de dettes
34:17sur les intérêts
34:18de la dette à payer
34:18donc il y a cette chose
34:19qui met à distance
34:22le choix
34:23du jockey
34:24si je veux dire
34:24ou le choix
34:25de l'incarnation
34:26que ce soit Le Pen
34:27et Bardella
34:27maintenant ce qui est intéressant
34:28dans cette enquête
34:28même s'il faut être très prudent
34:29on a testé des seconds tours
34:31vous connaissez Valérie
34:32mes préventions
34:33sur les seconds tours
34:34mais symboliquement
34:35Bardella fait jeu égal
34:37avec Édouard Philippe
34:37quand Marine Le Pen
34:38serait battu
34:39mais honnêtement
34:40à deux ans du vote
34:41ça renseigne plus
34:42sur la sélection politique actuelle
34:43que ce n'est un pronostic
34:44sur ce qui se passera
34:45dans deux ans
34:4558% pour le bloc
34:48finalement de droite
34:49si je prends
34:50tout ce qui a été dit
34:51ça veut dire quand même
34:52que les français
34:53en tout cas
34:53ne voient pas dans la gauche
34:54une solution
34:55pour le pays
34:55moi c'est un enseignement
34:57aussi que je retiens
34:58du son âge
34:58c'est qu'on a beau
34:59cumuler
35:01tous les votes potentiels
35:02pour la gauche
35:02plus de 60 même
35:03exactement
35:04donc ça veut dire
35:04que pour la majorité
35:06des français
35:06la gauche pour l'instant
35:07ne propose pas
35:08une alternative
35:08intéressante pour le pays
35:09moi c'est aussi
35:10une leçon que j'ai retenue
35:12de ce sondage
35:12c'est intéressant
35:13de le prendre en compte
35:13il plébiscite le RN
35:16pourtant on sait
35:17qu'une partie du programme
35:18économique du RN
35:19est quand même
35:19proche de l'extrême gauche
35:21donc moi ça me pose
35:22aussi quelques questions
35:23et puis je retiens
35:24quand même
35:24et ça il faut le voir
35:25un peu positivement
35:26alors c'est mon côté républicain
35:27mais c'est la progression
35:28en tout cas
35:29quand on sonde
35:30avec Bruno Retailleau
35:31de Bruno Retailleau
35:32quand on voit
35:32où on était au niveau
35:33des républicains
35:33il y a quelques années
35:34on sent qu'il y a une progression
35:35en tout cas positive
35:36voilà donc c'est bon
35:37Il ne dépasse pas les 10%
35:38Bruno Retailleau aussi
35:39Si dans l'hypothèse
35:39de Gabriel Attal
35:40il fait jeu égal
35:42avec ce dernier
35:43avec 14 contre 14%
35:44alors c'est vrai
35:46que dans les hypothèses
35:47face à Edouard Philippe
35:48c'est beaucoup plus modeste
35:49mais c'est à chaque fois
35:49deux à trois fois plus
35:50d'attention de vote
35:51que Laurent Wauquiez
35:53mais prudence
35:54sur ce match
35:54Retailleau-Wauquiez
35:56à venir
35:57puisque je rappelle
35:58ceux qui vont voter
35:59ce sont les adhérents LR
36:00et je rappelle toujours
36:01qu'en 2012
36:01les enquêtes
36:02pourtant faites correct
36:03auprès des sympathisants
36:05UMP
36:05donner deux tiers
36:06de préférence
36:06pour François Fillon
36:08contre un tiers
36:08pour Jean-François Coppé
36:10on sait comment ça s'est fini
36:11On va marquer une pause
36:12je vous donne la parole
36:12cher Régis
36:14dans un instant
36:15vous nous direz
36:15ce que vous pensez
36:16de ce sondage
36:17à tout de suite
36:17Sud Radio
36:19votre attention
36:20est notre plus belle
36:21Sud Radio
36:22le 10h midi
36:23mettez-vous d'accord
36:24Valérie Expert
36:25Et nous continuons
36:26de parler de ce sondage
36:27je rappelle qu'un sondage
36:28c'est une photographie
36:29à l'instant T
36:30qui donne un peu
36:30une couleur
36:33enfin une photographie
36:35de ce qu'elle a dit
36:36c'est pas une prédiction
36:37sur ce qui va se passer
36:38on le sait
36:39l'expérience
36:40nous a montré
36:41il y a quand même
36:42des expériences
36:42où deux ans avant
36:43les vainqueurs
36:45ou les bien placés
36:45des sondages
36:46confirmaient
36:47aucun sondage
36:48entre 86 et 88
36:49de l'enfance
36:49un militaire en battu
36:50aucun sondage
36:51entre 2006 et 2007
36:52de non
36:53ni que à Sarkozy battu
36:54mais voilà
36:55alors Régis
36:55je le répète toujours
36:57alors
36:58effectivement
36:59ce sondage
37:00est très intéressant
37:01en ce qu'il raconte
37:03sur la situation
37:05politique
37:06en France
37:06aujourd'hui
37:07il y a quand même
37:09pas mal d'enseignements
37:10alors ce que je voudrais dire
37:11c'est que
37:12effectivement
37:13travailler sur
37:17l'hypothèse
37:17Bardella
37:18ça s'impose
37:19parce que
37:19la messe est dite
37:20Marine Le Pen
37:22ne sera pas candidate
37:23à l'élection présidentielle
37:24de 2027
37:25sur le plan juridique
37:26et judiciaire
37:27cela n'est plus possible
37:28cela n'est plus possible
37:29même si la cour
37:31se prononçait
37:32avant
37:33le mois de septembre
37:35de l'année prochaine
37:35ce qui est déjà difficile
37:36parce qu'il va falloir
37:37qu'elle juge
37:38François Béroux
37:39avant
37:40je rappelle
37:40qu'il a été
37:41lui a été relaxé
37:43mais il y a eu
37:44un appel du parquet
37:44et que la procédure
37:46est toujours pendante
37:46elle est largement antérieure
37:48à celle du
37:49Rassemblement National
37:50et si jamais
37:51la cour d'appel
37:53rendait une décision
37:54sans exécution provisoire
37:56sur l'inéligibilité
37:59qu'elle ne pourra pas
38:01ne pas prononcer
38:01c'est l'inéligibilité
38:03du dernier jugement
38:05celui qui a eu lieu
38:06au mois de mars
38:07qui s'appliquera
38:07bon
38:08donc
38:08terminé
38:11la messe est dite
38:12ce sera donc
38:13Bardella
38:13moi ce que je trouve
38:14assez surprenant
38:17enfin surprenant
38:19peut-être logique
38:20c'est que
38:21candidat jeune
38:24candidat qui a
38:25un certain charisme
38:26une certaine image
38:27et un certain talent
38:28mais
38:30on sent bien
38:33que
38:33c'est le dégagisme
38:37qui joue
38:39c'est-à-dire que
38:40la confiance
38:41faite à Marine Le Pen
38:42s'est reportée
38:43très facilement
38:44et presque mécaniquement
38:46sur
38:47sur Bardella
38:48sur Jordan Bardella
38:50et donc ça
38:50c'est effectivement
38:53comme l'a dit
38:54Frédéric
38:55ça en dit long
38:56sur la situation
38:57politique dans notre
38:58pays aujourd'hui
38:59d'un autre côté
39:01il n'y a aucune raison
39:01qu'en Europe
39:02on ne soit pas confronté
39:03aux difficultés
39:04on vient d'apprendre
39:05que Merz
39:05n'a pas eu la majorité
39:06parce que ça devait être
39:07le nouveau
39:07le nouveau chancelier
39:09il avait fait 28%
39:10des voix
39:10c'est pas beaucoup
39:11puisque c'est un scrutin
39:14un peu différent
39:15d'une autre
39:15Starmer
39:16vient de prendre
39:17une volée
39:18c'est-à-dire
39:18dans les élections locales
39:21en Grande-Bretagne
39:22par Farage
39:24qui y arrive
39:26et qui explose
39:26et je ne parle même pas
39:29du résultat
39:30des élections roumaines
39:33où le candidat
39:35Georges Escou
39:36celui qui a été
39:38choisi par lui
39:39puisqu'il a été
39:40disqualifié
39:40passe de 20
39:41parce que
39:42Georges Escou
39:43avait fait 20%
39:44au premier tour
39:45là il passe
39:45à 40
39:46et quelques
39:47et la candidate
39:48d'Emmanuel Macron
39:49il avait eu
39:50des vidéos
39:51etc
39:51elle fait 2%
39:53celle qui était
39:53soutenue par l'Europe
39:54donc
39:55non non
39:56il y a une situation
39:57générale
39:58qui concerne
40:00l'Europe occidentale
40:02qui est très particulière
40:03sur les
40:05vous voulez revenir
40:06à sa date
40:06sur Jean-Luc Mélenchon
40:07je sais que c'est
40:09un débat
40:10récurrent
40:11avec Frédéric Daby
40:11mais moi je pense
40:12régulièrement
40:13que Jean-Luc Mélenchon
40:14est toujours sous-estimé
40:15dans les sondages
40:16vous donniez tout à l'heure
40:18des références
40:18sur des sondages
40:19et à chaque sondage
40:20présidentiel
40:21quelques mois avant
40:22voire quelques années avant
40:23Jean-Luc Mélenchon
40:24est toujours à 7-8
40:25et puis après
40:26on dit
40:26c'est incroyable
40:27il termine à 20
40:28d'ailleurs il en a même
40:29fait un picto
40:29puisqu'il a mis la tortue
40:30vous savez le picto
40:31de la tortue
40:32et tous ses supporters
40:33mettent la torture
40:33en disant
40:34on commence toujours
40:35à 7-8
40:35et on termine
40:36à 20-21
40:36moi je crois
40:37qu'aujourd'hui
40:38avec les manipulations
40:38de l'opinion
40:39qu'a réalisé
40:39Jean-Luc Mélenchon
40:40avec sa volonté
40:42d'instrumentaliser
40:42toute une partie
40:43de la population
40:44en important
40:45des conflits internationaux
40:46sur le territoire national
40:47je pense que malheureusement
40:48il est encore sous-estimé
40:49et qu'il est
40:50la menace principale
40:52de l'extrême gauche
40:53dans ce pays
40:54et que
40:55l'effet de souffle
40:56qu'il peut provoquer
40:57peut écraser
40:58un candidat comme Glucksmann
40:59et peut écraser
41:00les autres candidats de gauche
41:01Frédéric ?
41:02Je vais répondre à Jeunesse
41:03alors dans cette enquête
41:04si je prends les principales hypothèses
41:05il est autour de 10%
41:0710%
41:07mais nous testons
41:08François Ruffin
41:09qui est de son parti
41:10même s'il y a eu une brouille
41:11qui est autour de 5%
41:14moi je dirais
41:15qu'il n'y a pas d'automaticité
41:16je dirais que Mélenchon
41:17comme vous le savez
41:17a attaqué le travail de l'IFOP
41:19et donc de Fiducial
41:20sur Radio Figaro
41:21et TF1
41:22en disant que
41:23systématiquement
41:23l'IFOP
41:24le sous-estimait
41:25à l'extrême présidentielle
41:26on a montré
41:27que c'était faux
41:27en 2012
41:28il a même été sur-estimé
41:30en 2017
41:30le score a été parfait
41:31en 2022
41:32il a été sous-estimé
41:33de 3 à 4 points
41:34mais on a quand même donné
41:35le fait qu'il n'était pas qualifié
41:37pour le second tour
41:38alors c'est vrai
41:39qu'il connaît toujours
41:40à la différence de Marine Le Pen
41:42une dynamique
41:43en campagne présidentielle
41:44il a connu une dynamique
41:45en 2012
41:46en 2017
41:47en 2022
41:47est-ce qu'il y aura automaticité
41:49en 2027 ?
41:50personne ne peut le dire
41:51moi je vois qu'il a
41:52une vraie difficulté
41:53à
41:53comment dire
41:54rassembler son électorat
41:55de 2022
41:56parce qu'il y a
41:57ses errances
41:58ses phrases
41:59le bruit et la fureur
42:01qui agacent beaucoup de monde
42:02ses propos très ambigus
42:04sur l'antisémitisme
42:05il y a le papier du monde
42:06tiré du livre
42:07de monsieur Perrault
42:09et madame Bélaïch
42:09qui s'appelle La Meute
42:10si je ne me trompe pas
42:11maintenant voilà
42:12il sait faire campagne
42:14là je rejoins Jonas
42:15il a toujours connu
42:16une dynamique
42:17et on peut écrire
42:18sur un bout de papier
42:19un scénario
42:20où il partirait
42:21avec ce 10-12%
42:22qui correspond
42:23au socle traditionnel
42:25de la gauche radicale
42:26je peux même remonter
42:27à 2002
42:28le 12%
42:29c'est l'addition
42:29Laguillet
42:30Besançonot
42:31Gluckstein
42:31du 21 avril 2002
42:33il sait faire campagne
42:34il capitalise
42:35sur du vote utile
42:36il finit sur du vote
42:37communautaire
42:38et ça fait du 18
42:39du 19
42:39du 20%
42:40et une possibilité
42:42de se qualifier
42:43au second tour
42:44en tout cas
42:44et je reprends l'expression
42:46de notre ami
42:46Françoise de Groin
42:47il reste l'homme
42:47le plus riche
42:48du cimetière à gauche
42:49parce que même
42:49s'il arrive en tête
42:50au premier tour
42:51et il se qualifierait
42:52pour le second tour
42:52il se fait littéralement
42:53écraser
42:54parce que le vote
42:55d'élimination
42:55le tout sauf Mélenchon
42:57va être absolument
42:58massif
42:59dans cette enquête
42:59prudence bien sûr
43:00c'est deux tiers
43:01un tiers
43:02en faveur de Bardella
43:03au second tour
43:03contre lui
43:04oui
43:04et un face à face
43:06c'est ça
43:06c'est deux tiers un tiers
43:07Mélenchon est comme
43:08beaucoup
43:09enfin pour avoir fait
43:09quand même pas mal
43:10de campagnes
43:10on voit toujours
43:11que la gauche
43:11qui est plus d'extrême gauche
43:12ils savent toujours
43:13mobiliser leur électorat
43:15donc ils arrivent effectivement
43:16dans la dynamique
43:17dans la dernière ligne droite
43:18dans une élection
43:18mobilisés
43:19avoir leur socle
43:20qui se mobilise
43:20les réseaux qui mobilisent
43:21des fois même
43:22on les voit pas sur le terrain
43:23et pour autant
43:23ils peuvent faire un bon score
43:25parce qu'ils savent
43:25mobiliser leur réseau
43:26après ça veut pas dire
43:27qu'ensuite
43:27ils sont capables
43:28de franchir la barrière
43:29et de passer au second tour
43:30ou de mobiliser
43:31au-delà de leur réseau
43:32au-delà de leur socle électoral
43:33c'est moi
43:33c'est en tout cas
43:34ce que j'ai constaté
43:34sans faire les sondages
43:35mais d'expérience électorale
43:37dans les campagnes
43:38c'est ce qu'on mesure
43:39ce qui est un peu différent
43:40de la droite
43:40qui va avoir un rassemblement
43:42plus large
43:43plus différent
43:43mais qui
43:44c'est pas toujours mobiliser
43:45son électorat
43:46ou son cœur
43:47ou ses réseaux
43:52collectivement
43:52leur réseau
43:53le socle
43:54où ils savent
43:55qu'ils vont avoir
43:55l'électorat pour eux
43:56oui
43:57en tout cas
43:59c'est la photographie
44:00alors vous
44:01vous serez
44:01sur le plateau de TF1
44:03le 13 mai prochain
44:04alors je ne
44:05je ne sais pas
44:06est-ce que j'ai vu Frédéric
44:07que l'IFOP allait participer
44:08et danser un sondage
44:10sur le moral des français
44:11vous ne me l'apprenez pas
44:13mais je ne savais pas
44:14que ça a été rendu public
44:15ça a été rendu public
44:16dans une dépêche AFP
44:17donc Emmanuel Macron
44:18merci de cette information
44:19sera invité
44:20d'une émission spéciale
44:21donc le 13 mai au soir
44:22sur TF1
44:23vous en pensez quoi
44:23pour quoi faire
44:24face à des vrais gens
44:26non mais on va encore avoir
44:27enfin il va annoncer
44:28des référendums
44:29alors il ne veut pas
44:30de référendum
44:30sur le déficit public
44:31il ne veut pas
44:32de référendum
44:32sur le budget
44:33il ne veut pas
44:34de référendum
44:34sur la fin de vie
44:35il ne veut pas
44:35de référendum
44:36sur l'immigration
44:36donc en fait
44:37sur tous les sujets
44:38qui intéressent les français
44:39le président Macron
44:39ne veut pas de référendum
44:40donc on va encore
44:41nous sortir des sujets
44:42de second rang
44:43qui seront sans impact
44:44politique
44:45mais comme il y fait toujours
44:46on est encore
44:46sur de l'effet d'annonce
44:47on a connu le grand débat
44:48on a adoré le grand débat
44:49on va adorer les référendums
44:51à la Macron
44:51ça va être exactement
44:52la même chose
44:52vous pensez que c'est pour ça
44:53qu'il veut s'adresser
44:54aux français ?
44:56on ne sait pas
44:57il est possible
44:57qu'il fasse une interview
44:58et qu'il n'en sorte rien
44:59c'est déjà arrivé
45:00par contre Koh-Lanta
45:01va être supprimé
45:02à cette occasion
45:03l'épreuve des poteaux
45:06sera plus réaliste
45:07Régis
45:08vous en pensez quoi ?
45:09il a raison de parler
45:10la fin de règne de cet homme
45:14je pense que la fin de règne
45:16de cet homme
45:16est sépulcrale
45:17c'est-à-dire qu'il lui reste
45:18deux ans
45:19il n'est pas renouvelable
45:20il n'intéresse plus
45:22grand monde
45:23alors on fait semblant
45:24on a un président
45:24qui a un taux de soutien
45:28dans la population
45:29extrêmement faible
45:29je rappelle mon cher Frédéric
45:32que d'ailleurs
45:34quand on parle
45:34de l'électorat
45:35de François Fillon
45:36il faut récupérer
45:38l'électorat
45:39de François Fillon
45:40il ne faut pas oublier
45:40qu'il y en a la moitié
45:41qui est déjà mort
45:42parce qu'il était surtout
45:43soutenu par les boomers
45:45je fais partie
45:46de cette tranche d'âge
45:47je ne votais pas
45:48François Fillon
45:48vous êtes mort Régis ?
45:49je ne savais pas
45:51il n'est pas partie
45:51de cette catégorie
45:52non
45:52la moitié n'est pas mort
45:54il faut être sérieux
45:55mais c'est vrai
45:55que François Fillon
45:57est arrivé en tête
45:57dans l'électorat âgé
45:59vous avez raison
45:59oui
46:00non mais
46:00aujourd'hui
46:01Emmanuel Macron
46:03et le sondage
46:06le démontre
46:07n'intéresse plus
46:08grand monde
46:09il essaie d'exister
46:11mais aujourd'hui
46:14je veux dire
46:15et surtout
46:17ses anciens amis
46:18je pense à Edouard Philippe
46:19je pense à
46:21Attal
46:22etc
46:22surtout vouloir se démarquer
46:24on connait
46:24le système à l'américaine
46:26à la fin
46:27du deuxième mandat
46:28quand il y a eu
46:29deux mandats successifs
46:30tout le monde
46:31se démarque
46:32du président sortant
46:33et en plus
46:34compte tenu
46:35de ce qu'est
46:36Emmanuel Macron
46:37effectivement
46:38je trouve que
46:38cette fin de règne
46:40qui commence bientôt
46:41c'est-à-dire
46:41deux ans avant l'échéance
46:43est spécialement lugubre
46:45merci pour ces réflexions
46:47merci à tous les quatre
46:48très bonne journée
46:49sur Sud Radio
46:50à demain
46:50Sud Radio
46:51Parlons vrai
46:52Parlons vrai
46:52Sud Radio
46:53Parlons vrai
46:53Sud Radio

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