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La dernière interview de Georges Rosso le doyen des maires des Bouches-du-Rhône décédé à l'âge de 95 ans, après 44 ans de mandat de maire.

Transcript

00:00Écoutez, quand on a dit mandat, le meilleur souvenir, c'est pas facile à trouver,

00:04le meilleur souvenir, c'est les enfants.

00:07Les sous-titres se posent la question, pourquoi il y a M. le maire ?

00:11Et personne ne répond.

00:13Et à la deuxième question, il y a un petit qui lève le doigt,

00:17et il dit, parce qu'il nous aime.

00:19Vous voyez, ça c'est, là vous êtes payé, vous voyez, quand c'est comme ça.

00:23Quand Jean-Claude Gaudin m'a donné la Légion d'honneur,

00:26il dit, Rousseau, en italien, ça veut dire rouge.

00:30Et il dit, aujourd'hui, la République au nord, rouge.

00:35On était très amis tous les deux.

00:36Lui, il était à droite et moi, communiste.

00:39Et ça fonctionne quand même, c'est l'amitié droite communiste ?

00:41Ah ben oui, vous savez, maire, voilà, mon parti c'est les habitants.

00:47Je veux leur dire merci.

00:48Parce que quand on réussit à faire 10 mandats,

00:52et qu'on réussit à garder le village,

00:54qui serait actuellement une ville de 100 000 habitants,

00:58le groupe Rothschild avait acheté 2 000 hectares.

01:01Je les ai combattus et la population m'a soutenu.

01:04Et on est resté un village, à la limite de Marseille.

01:08Donc, je dirais qu'on ne peut pas faire 10 mandats

01:11si on n'a pas la population qui vous soutient.

01:14Ils ont autant de mérite que moi, la population.

01:17Ici, tout le monde m'appellera toujours M. le maire.

01:24Sous-titrage Société Radio-Canada