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Avec Jean-Claude Delgènes (Président Fondateur de Technologia), François Hurel (Président de l'Union des Auto-Entrepreneurs) et Frédéric Roy (boulanger à Nice)

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##LA_VERITE_EN_FACE-2025-05-01##

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Transcription
00:00Sud Radio, la vérité en face, Patrick Roger.
00:04Le travail c'est la santé, rien faire c'est la conserver.
00:13Les prisonniers du boulot.
00:16Bah oui, le boulot, le travail, on se pose beaucoup de questions dans notre société autour de la valeur travail.
00:23C'est ce qu'on va voir avec Jean-Claude Delgène qui est président fondateur de Technologie
00:28et avec beaucoup de témoignages dans La Vérité en face sur Sud Radio.
00:31Bonjour Jean-Claude Delgène.
00:32Bonjour.
00:32Parce qu'il y a cette polémique autour des professions qui peuvent travailler ou pas le 1er mai.
00:38Notamment les fleuristes, les boulangers, les dépanneurs, etc.
00:43La loi, en fait, elle existe.
00:48Elle n'était pas complètement, elle était un peu floue.
00:50Pas toujours très bien appliquée.
00:52Et là, maintenant, on est venu un peu tapé.
00:55Le 1er mai, il faut le rappeler, depuis 1947, est un jour férié payé.
01:00En fait, ce n'était pas le cas avant 1947, mais aujourd'hui, c'est un jour férié payé.
01:05Donc, c'est toujours très compliqué pour les employeurs de mobiliser du personnel.
01:09Parce que ça peut leur coûter cher en termes de masse salariale et de rentabilité.
01:16Par ailleurs, effectivement, certaines professions, c'est historique,
01:20comme, par exemple, les fleuristes, peuvent vendre du muguet.
01:24D'ailleurs, tout le monde peut vendre du muguet le 1er mai.
01:26Oui, c'est vrai.
01:27Voilà, c'est une tolérance.
01:28En France, à condition, je dirais, de respecter certaines règles,
01:31on peut s'improviser fleuriste sur la chaussée.
01:34C'est ce que font beaucoup d'associations avec des enfants pour aller collecter un peu d'une manière...
01:39Alors, il y a ceux qui prennent un peu le risque chez les commerçants,
01:43pour revenir, en fait, à cela aussi.
01:45Je vous propose d'entendre le reportage de Clément Barrien,
01:48qui est passé déjà ce matin sur Sud Radio,
01:50entre ceux qui hésitent à ouvrir ou pas aujourd'hui,
01:54parce qu'ils risquent des amendes.
01:56Franck est caviste depuis 25 ans,
01:58et pour la première fois cette année, il ouvre le 1er mai, mais sans ses salariés.
02:03Sur la matinée, donc de 10h30 à 13h,
02:05pour nos touristes et puis les gens qui auront oublié d'acheter leurs bouteilles aujourd'hui.
02:09C'est un petit peu compliqué en ce moment,
02:10donc voilà, on va être présent un petit peu plus que d'habitude.
02:16Nécessité fait loi et quand il faut, il faut.
02:19Si la loi interdit en théorie de faire travailler des salariés,
02:22certains commerçants ne respectent pas la règle.
02:25Pour Annaëlle, employée chez un fleuriste, ce 1er mai n'est pas chômé.
02:28C'est super important, c'est une des journées principales.
02:31Là, la boutique est remplie, elle est pleine à craquer.
02:33C'est la vente du muguet, le muguet c'est la fleur du 1er mai.
02:35Des patrons qui s'exposent à 750 euros d'amende en cas de contrôle,
02:39un non-sens pour Alice, salarié dans une petite épicerie qui est aujourd'hui fermée.
02:44C'est un choix de venir travailler.
02:45La fameuse phrase d'annoncer un président, travaillez plus, gagnez plus.
02:50Là, travaillez moins et gagnez moins et restez chez vous.
02:52Vu la conjoncture, vu les prix qui flambent,
02:54vu les gens qui n'arrivent même pas à joindre les deux bouts du mois,
02:57je ne comprends pas pourquoi on empêche les gens qui ont envie de bosser
03:00et d'avoir un petit billet en plus, d'aller travailler.
03:02La proposition de loi déposée au Sénat pour assouplir cette réglementation
03:05devrait être étudiée à partir du mois de juin.
03:08Voilà, donc...
03:10C'est drôle, parce qu'en fait, historiquement, le 1er mai
03:13est surgi du fait que les gens voulaient travailler moins.
03:16Parce qu'à l'époque, en 1880...
03:18C'était aux Etats-Unis.
03:20Aux Etats-Unis, oui.
03:20Il y avait effectivement des manifestations,
03:22parce que les gens travaillaient 14 heures par jour, 6 jours par semaine.
03:25Et donc, s'est instauré des manifestations pour demander les 8 jours.
03:30À l'époque, c'était avec un triangle rouge.
03:328 heures.
03:338 heures par jour, 8 heures de repos, 8 heures de loisirs.
03:37C'était en fait les 3-8.
03:39Et aujourd'hui, en fait, la barrière un peu du fait,
03:43certainement des questions de rémunération aussi,
03:45parce que les gens veulent de l'argent.
03:47Ils veulent gagner plus.
03:48Et donc, cherchent à faire des heures supplémentaires,
03:50à trouver pour ceux qui veulent travailler.
03:53En fait, la grande majorité des gens ne veulent pas travailler le 1er mai.
03:57Il faut le rappeler.
03:57Je parle des salariés, je ne parle pas des employeurs,
04:01ou de ceux qui veulent gagner de l'argent en plus.
04:03Mais globalement, c'est quand même assez intéressant de voir qu'on renverse les concepts.
04:08Parce que le 1er mai, c'est la fête du travail.
04:10Mais alors justement, c'est le travail d'une façon générale,
04:13dont on parle beaucoup en ce moment.
04:16Comment faire ?
04:17Monter sa société ou pas ?
04:19Il y a eu aussi, on va revenir avec des témoignages de gens qui, tout à l'heure,
04:26boulangers, etc., se demandent s'ils vont vraiment pouvoir travailler aujourd'hui.
04:29Alors, ils ont déjà choisi, d'où ou pas.
04:32Bien sûr, il y a toujours des tolérances.
04:34Mais il y a aussi les auto-entrepreneurs.
04:37Les auto-entrepreneurs qui veulent bosser.
04:41Et là, il y a eu une mise en cause ces derniers temps, en fait.
04:44Oui, tout à fait.
04:44C'est-à-dire qu'il y a une réflexion qui se pose en ce qui concerne le statut des auto-entrepreneurs,
04:50qui pour l'instant n'a pas été changé.
04:52À savoir, est-ce qu'il faut purger, en fait, ce statut des avantages fiscaux qui s'y attachent,
05:00en matière de charges sociales en particulier, ou est-ce qu'il faut le maintenir ?
05:05C'est vrai que l'État qui cherche de l'argent partout, c'est pas vrai.
05:10Bon, à mon avis, il ne vaudrait mieux pas toucher au système.
05:13Parce que le système est intéressant.
05:13Alors, on a le président de l'Union des auto-entrepreneurs, justement, Jean-Claude Delgène, qui est avec nous.
05:17C'est François Hurel. Bonjour, François Hurel.
05:19Bonjour.
05:20Bonjour.
05:20Il y a eu une grande inquiétude depuis plusieurs semaines autour de ce statut des auto-entrepreneurs.
05:26Et sur les règles fiscales, c'était menacé.
05:28On se disait, voilà, certains ne pourront pas continuer.
05:31Je crois que vous avez eu quelques garanties hier.
05:36Alors, il s'est passé une chose, c'est que dans un amendement qui est passé un petit peu en catimini,
05:42dans le cadre de la loi de finances, dans le 49.3, il y a eu un abaissement du seuil de la TVA.
05:48Oui.
05:50Puisque les auto-entrepreneurs bénéficient d'une disposition européenne
05:53qui leur permet, en deçà d'un certain chiffre d'affaires, qui est 37 500 en moyenne par an,
06:00d'être hors du champ de TVA.
06:03Alors, ça ne touche pas d'ailleurs que les auto-entrepreneurs.
06:05N'importe quel artisan pourrait le faire et peut bénéficier de ce même régime.
06:09Bon.
06:09Et puis, en fait, le gouvernement a décidé de le ramener à 25 000 euros.
06:12Enfin, le gouvernement, c'est rien.
06:14Est-ce que c'est le gouvernement ? Est-ce que c'est les parlementaires individuels ?
06:17Enfin, je ne sais pas.
06:18Bon, bref, il y a eu un amendement et nous avons combattu cet amendement et nous le combattons.
06:24Et pour la première fois hier, effectivement, le ministre de l'Économie a considéré
06:28que devant la levée de boucliers, il convenait d'abord d'apaiser.
06:34Et avec sagesse, il a repoussé la mesure pour la loi de finances 2026.
06:39Bon.
06:39C'est-à-dire qu'il y a un sursis.
06:40Il y a un sursis pour les auto-entrepreneurs qui se disaient…
06:43Il va y avoir un débat.
06:44Oui.
06:45Il va y avoir un débat.
06:46Alors maintenant, il faut être clair.
06:48Les auto-entrepreneurs n'ont aucun avantage fiscal, aucun avantage social.
06:52Pourquoi ? Parce qu'un auto-entrepreneur, il paie 25 %, en gros, de cotisation sociale
06:59et fiscale sur le chiffre d'affaires.
07:01Quand un entrepreneur paie 34 % de cotisation, lui, sur le bénéfice.
07:07En réalité, dans la tranche du revenu des auto-entrepreneurs maximum, c'est à 37 500 €,
07:16un auto-entrepreneur paie plus de cotisation qu'un entrepreneur…
07:21Proportionnellement, oui, je comprends.
07:23Pour tuer le mythe.
07:24Pour tuer le mythe.
07:24Ça, c'est un premier point.
07:26Et quant à la fiscalité, il paie strictement la même.
07:29Sauf qu'il n'y avait pas de TVA.
07:30Il n'y avait pas de TVA, effectivement.
07:32Alors, c'est le hors du champ de TVA.
07:34Le hors du champ de TVA, oui, mais…
07:35Et certains artisans disaient, oui, mais c'est de la concurrence déloyale, parce qu'ils peuvent…
07:40Alors, c'est vrai, mais c'est vrai.
07:42En réalité, c'est faux sur le plan de la TVA, puisque lorsque l'on compare l'artisanat du bâtiment,
07:50notamment, parce que c'est lui qui en fait conteste, et les entrepreneurs du bâtiment,
07:55les uns sont à un taux de TVA à 10 %, dont on sait que le taux de retour pour l'État est de 4 % ou 3 %.
08:01En réalité, le différentiel, il est de 3 %.
08:04Il faut arrêter.
08:05Ce n'est pas une concurrence.
08:06Là où il y a une concurrence, et ça, c'est vrai.
08:09Il y en a une, et je la reconnais, c'est sur la simplicité.
08:13C'est vrai qu'un auto-entrepreneur, il vit dans un environnement de simplicité.
08:16Non, mais ça, c'est vrai.
08:17Qu'on devrait sans doute adopter pour beaucoup plus de secteurs, quoi.
08:24Ça, c'est vrai.
08:25Alors, c'est vrai, on avait déjà eu d'ailleurs cette discussion avec François lors d'une autre émission.
08:30C'est vrai qu'il y a un besoin de simplicité.
08:34Mais ceci dit, il faut faire attention.
08:36Il y a aussi une tangente qui peut conduire à la précarité.
08:40Parce que très souvent, de plus en plus, dans certains métiers,
08:43les salariés, on leur demande de partir, de quitter leur emploi,
08:46pour créer leur boîte et pour transformer le lien salarial en lien commercial.
08:52Lien commercial que l'on peut, je dirais, interrompre à tout moment.
08:57Dans tous les secteurs, on voit ça.
08:58Bien sûr, bien sûr.
08:59Et ce n'est pas anodin.
09:02Parce que la précarité qui s'attache au statut,
09:05on le voit, on en avait déjà discuté avec François Hurel,
09:07quand vous êtes livreur, que vous êtes auto-entrepreneur,
09:11si vous vous cassez la figure, si vous êtes écrasé,
09:13vous n'avez quasiment aucune...
09:15Alors, vous pouvez prendre, en fait...
09:17Une assurance, bien sûr.
09:18Bien sûr, on peut prendre une assurance personnelle,
09:20mais globalement, ce n'est pas le même niveau de couverture
09:23que quand vous êtes en lien salarial.
09:26Il faudrait relancer, comme le disait François Hurel,
09:28un vrai débat autour de ça, autour de ces statuts et du travail.
09:33On marque une toute petite pause, on revient dans un instant,
09:36et notamment sur ceux qui voudraient travailler
09:39et qui sont sous la menace des amendes.
09:41Sud Radio, la vérité en face, Patrick Roger.
09:45Il fait trop beau pour travailler,
09:49ce serait dommage de rester enfermé,
09:53quand le soleil brille dans tous les espoirs,
09:56et sur les terrasses des grands boulevards.
09:59Bah oui, c'est le 1er mai.
10:01Alors, pour certains, c'est repos complet, bien sûr.
10:05Pour d'autres, on travaille.
10:07Il fait trop chaud, et c'est vrai qu'il fait très chaud.
10:10Tiens, petite parenthèse,
10:11Jean-Claude Delgène est avec nous,
10:12le président fondateur de Technologia.
10:14Dans un instant, on sera avec des boulangers,
10:16fleuristes et puis des panneurs.
10:18Il fait très chaud, chaud aujourd'hui,
10:21et des records pourraient être battus.
10:23À Paris, le Mans, Rouen.
10:26Et cette chaleur exceptionnelle,
10:28Albin, Teixeira,
10:29elle n'est peut-être qu'un avant-goût
10:31de ce que l'on va connaître
10:32avec le réchauffement, le dérèglement climatique.
10:35Il y a eu un article ce matin du Figaro
10:38qui s'est projeté, par exemple, en 2100.
10:40Alors évidemment, c'est des projections.
10:42Exactement.
10:42Une France à plus 4 degrés en moyenne
10:45d'ici la fin du siècle.
10:46C'est la trajectoire actuelle selon Météo France
10:49et l'impact sera différent selon les territoires.
10:52Alors oui, c'est vrai.
10:53Avec une projection du coup jusqu'à 2100.
10:56À Paris, les canicules deviendront presque banales.
10:59Les jours à plus de 35 degrés pourraient tripler.
11:02Les nuits resteront chaudes, sans répit.
11:05Lyon, de son côté, suffoquera.
11:08Excusez-moi.
11:09Moins de pluie, plus de pics de chaleur,
11:11des nuits tropicales,
11:12des sols secs, fissurés.
11:14Dans le sud, la situation sera critique.
11:17À Marseille, le mercure dépassera régulièrement les 45 degrés.
11:21Alors tout ça, si tout ça se confirme.
11:22C'est des projections.
11:23C'est des projections.
11:24De Météo France, c'est important de le rappeler.
11:25Bien sûr, oui.
11:26Parce qu'évidemment, on ne sait pas quelle va être la trajectoire
11:30en fonction de ce que l'on va faire.
11:31Chaque ville sera touchée, que ce soit Strasbourg, Lille, Rennes.
11:35Le nord, l'ouest ne sera pas épargné.
11:37Ça, c'est clair.
11:38Pluie soudaine, risque d'inondation, chaleur humide, difficile à supporter.
11:42Tout est listé à travers cet article du Figaro.
11:46Ces bouleversements toucheront tous les secteurs.
11:49Logement, agriculture, santé.
11:51Trois nouvelles saisons s'installeront selon Météo France.
11:54Une saison trop chaude, une saison trop sèche et la saison des pluies torrentielles.
11:59François Villeroy de Gallo, gouverneur de la Banque de France,
12:02alerte dans le Figaro aujourd'hui.
12:04Il dit que ne pas reconnaître le risque climatique, c'est un déni de réalité dramatique.
12:09Il rappelle que le climat menace aussi la stabilité économique.
12:12Le dernier rapport Copernicus est sans appel.
12:15Mars 2024 a été le plus chaud jamais enregistré en Europe.
12:19Et alors, ce qui est notable, vous l'avez évoqué,
12:21mais de façon encore beaucoup plus concrète,
12:23c'est vrai que tout le pays ne sera pas sur la même échelle.
12:27C'est-à-dire que dans le sud, ça va s'aggraver sur les chaleurs.
12:31Le nord, alors on se dit qu'il faut aller dans le nord,
12:33acheter en Bretagne, etc.
12:35En Belgique.
12:36Oui, ou en Belgique.
12:37Sauf que là, ça montera beaucoup moins.
12:40Exactement.
12:41Saint-Malo, Cherbourg, etc.
12:43sera moins concerné par ces températures.
12:46Ça ne sera pas le même climat.
12:47Par cette heureuse des températures.
12:48Ça ne sera pas le même climat qu'on soit dans le sud ou dans le nord.
12:51Oui, c'est vrai.
12:52Mais ça ne va pas augmenter de la même manière.
12:54On dit plus 4 dans le sud.
12:56C'est une moyenne.
12:57Ça ne serait plus 2 du côté de Saint-Malo, de Cherbourg, etc.
13:02Ou de la Normandie.
13:03Merci.
13:04En fait, c'était intéressant cette petite parenthèse.
13:05Alors évidemment que l'on parle du 1er mai.
13:07Alors du 1er mai, vous le savez, il y a cette polémique qui est née,
13:11où on a appris que finalement, la loi n'était pas très claire.
13:16Ou en tout cas, elle l'était peut-être dans les textes,
13:19mais dans la réalité, c'était autre chose.
13:21C'est qu'il y avait des professions qui travaillaient comme boulanger, fleuriste, etc.
13:25Le 1er mai.
13:27Frédéric Roy est avec nous.
13:28Bonjour.
13:29Vous êtes du côté de Nice.
13:31Boulanger à Nice, c'est ça ?
13:32Absolument.
13:33Bon.
13:33Donc, je le disais, l'année dernière, il y a eu des boulangers qui ont eu des amendes.
13:41C'était en Vendée.
13:42Et à partir de ce moment-là, on s'est dit, mais qu'est-ce qui se passe ?
13:44Finalement, on ne peut plus ouvrir de boulangerie ou pas ?
13:47Et vous êtes sous la menace d'amende.
13:49Alors, qu'est-ce que vous avez fait ?
13:50Vous êtes ouvert là, aujourd'hui ou pas ?
13:53Oui, le magasin est bien rempli, comme chaque jour férié.
13:56Mes salariés ont souhaité venir travailler, donc ils sont à mes côtés.
13:58C'est juste mon apprenti qui, lui, on ne le fait jamais travailler les jours fériés
14:02et donc restait à la maison, mais sinon on travaille normalement.
14:05Ça fait 38 ans que je suis ouvert le 1er mai.
14:08Pourquoi je fermerais cette année ?
14:09En fait, le fond du problème, c'est que depuis 1986, on a le droit d'ouvrir
14:14que grâce à une dérogation qu'avait signée Martine Aubry avec le syndicat des boulangers.
14:20Et certains petits hommes gris ont décidé que cette exception était devenue obsolète.
14:28Donc, dès lors, on n'avait plus l'autorisation d'ouvrir, mais on ne le savait même pas.
14:33Personne ne le savait, jusqu'à ce qu'un inspecteur du travail bien zélé s'est dit
14:38« je vais me faire du boulanger le 1er mai ».
14:40Et on a mis 5 à l'amende.
14:42Heureusement, on a appris il y a 3 jours en arrière, les boulangers ont gagné leur procès.
14:47Donc, désormais, cela, je pense, va faire jurisprudence
14:49pour ceux qui pourraient avoir des amendes cette année.
14:52Donc, on ne devrait pas trop trop mal s'en sortir.
14:54Mais il y en aura le bol.
14:55Franchement, on marche sur la tête.
14:56Ce n'est plus possible.
14:58Et là, les sénateurs ont déposé un projet de loi.
15:00Grand bien leur face.
15:01Pourquoi ils ne l'ont pas déposé l'année dernière ?
15:04Qu'est-ce qui se passe ?
15:04En France, on n'a plus de syndicats qui nous défendent.
15:06On n'a plus d'élus qui...
15:07Personne ne sait rien.
15:09Je ne sais pas.
15:09Je ne comprends pas, moi.
15:10Et aujourd'hui, on vient nous faire passer pour les méchants,
15:13tortionnaires qui voudraient faire travailler leurs salariés.
15:15On a toujours travaillé.
15:16À propos de syndicats, puisqu'il y a les défilés des syndicats,
15:20Sophie Minet de la CGT, elle a dit, par exemple,
15:23on peut bien se passer une journée de pain le 1er mai.
15:26Elle a dit, précisément, il leur en reste 364 pour ouvrir.
15:31Oui, c'est vrai.
15:32Mais qu'elle ne...
15:32Eh bien, elle, il lui en reste 364 pour qu'elle commence de travailler.
15:36Parce que dans sa tête, elle a l'impression de travailler que le 1er mai.
15:39Parce qu'elle n'a pas fait grand-chose jusqu'à maintenant.
15:41À part 3-4 années en tant que CPE dans les lycées,
15:44elle ne fait que du militantisme.
15:46Qu'elle vienne passer une semaine dans mon entreprise,
15:49elle verra c'est quoi le monde du travail.
15:50Et il faut dire que, bon, les salariés,
15:54s'ils ne voulaient pas travailler chez vous, par exemple,
15:56si vous aviez un employé, vous le forcez ou vous ne le forcez pas ?
16:01Bien sûr que non.
16:02Chez moi, c'est de la famille.
16:04Mon boulanger, on se connaît depuis les années 90.
16:07Mon ouvrier pâtissier, il a 27 ans.
16:10Il est arrivé chez moi, il avait 16 ans.
16:11Je veux dire, c'est la famille.
16:12Ils connaissent les problèmes de l'entreprise.
16:14Quand il y en a un qui a besoin d'une journée
16:16parce qu'il a quelque chose à faire,
16:17on s'arrange entre nous, on pense sur nous, on s'organise.
16:20On travaille vraiment familialement ensemble.
16:23Donc là, je leur ai dit, je ne vous en voudrais pas.
16:25Si vous voulez rester à la maison, il n'y a aucun souci.
16:28On n'est pas comme ça, ça ne dérange pas.
16:29On s'organisera différemment.
16:31Mieux payé ou pas ?
16:33Alors, mieux payé ou pas ?
16:34Évidemment, c'est payé double.
16:38Donc, évidemment.
16:40Non, non, non, il faut qu'on remette les pieds sur terre.
16:42Franchement, j'en ai ras-le-bonne.
16:43En déci de l'année, on nous a sorti la taxe sur les emballages.
16:46On a le chocolat qui a augmenté de 40%.
16:48Je le payais 9 ou 10 euros le kilo.
16:50Je suis à 24 cette année.
16:52Et tout est comme ça.
16:53L'énergie, la guerre en Ukraine qui a fait flamber tous les prix.
16:57Aujourd'hui, on a un Premier ministre qui nous dit,
17:00vous êtes des feignants, il va falloir travailler plus.
17:02Les gens veulent aller au boulot.
17:03On leur dit, non, non, le 1er mai, vous ne t'enrayez pas les gars, restez chez vous.
17:06Ils sont fous ou quoi ?
17:07Ils veulent quoi une révolution ?
17:08Mais franchement, j'ai une colère interne.
17:10Tout le monde aimerait bien pouvoir...
17:12Il n'y a qu'une phrase que Sarkozy j'ai retenue,
17:15c'est de travailler plus pour gagner plus.
17:16Mais en France, on voudrait nous faire travailler moins pour gagner moins.
17:19Alors que non, si on veut créer de l'économie,
17:21il faut que les salaires arrivent derrière, il faut que ça suive.
17:24Donc, nous, pour pouvoir donner des salaires,
17:26c'est ce que je répète à chaque fois,
17:28moi, je ne travaille pas avec l'argent de mes voisins.
17:30Je travaille avec l'argent qui rentre dans ma caisse.
17:32Et c'est avec ça que je crée de l'économie.
17:33Donc, si je donne tout à l'État, que je donne tout en taxes, tout en charges,
17:36je ne peux pas augmenter les revenus.
17:38Mais j'ai qu'une envie, c'est que mes salariés gagnent plus.
17:40Je suis pour, évidemment.
17:42Mais il faut qu'on trouve des solutions, au moins qu'on nous laisse travailler.
17:44Et qu'on laisse travailler les ouvriers qui le souhaitent.
17:47Oui, oui.
17:48Complètement.
17:48Non, mais on comprend votre discours et le désarroi face à cette situation.
17:53Jean-Claude Delgène, c'est...
17:54Oui, oui, alors qu'on parle.
17:55Merci, Frédéric Roy.
17:56Je vous laisse, parce qu'évidemment, il y a quand même du boulot, quoi.
18:00Justement.
18:00Tout à fait.
18:01Merci d'avoir été avec nous.
18:02C'est intéressant de voir, en fait, ce que pensent les entrepreneurs, les employeurs
18:08sur le terrain.
18:09Et c'est vrai que ce témoignage est poignant.
18:11En sachant que, je pense qu'il faut éviter d'opposer les uns et les autres.
18:15Sophie Bignet, elle est dans son rôle.
18:17Elle représente aussi des salariés.
18:19Certains salariés, ce n'est pas forcément partout pareil.
18:23Certains salariés comme ceux de Frédéric.
18:27Je salue d'ailleurs tous les boulangers, les foiristes, tous les commerçants et tous
18:31ceux qui travaillent, quoi, aujourd'hui.
18:33En ligne générale, si vous voulez, les salariés dans ce pays, toutes les études le montrent,
18:38considèrent qu'ils sont à peu près satisfaits de leur travail.
18:40À 75%.
18:4275%.
18:43Ah bon ?
18:43Toutes les études depuis, allez, 30 ans, montrent qu'on est autour de ce chiffre-là.
18:4875% des salariés, que ce soit les études de l'ANAC, de l'INRS, etc., montrent que,
18:53globalement, ils sont à peu près satisfaits de leur travail.
18:55En revanche, il y a 25%, donc c'est quand même pas rien non plus, qui s'estiment dans
19:01un mal-être au travail.
19:02Donc, il faut parler à tout le monde.
19:04Et si on veut gagner la bataille de l'emploi, rehausser les salaires, faire en sorte que
19:09les gens s'engagent plus dans leur travail, eh bien, il faut traiter les problèmes des
19:1325%.
19:14Parce que ces personnes-là, les 25%, en fait, sont en contact avec les autres.
19:19Vous voyez ce que je veux dire ?
19:20Et donc, c'est un mouvement d'ensemble.
19:21Et nous, dans notre constat que l'on fait régulièrement à Technologia, c'est que les conditions
19:27de travail se sont profondément dégradées depuis 25 ans.
19:31Pour tout le monde, là.
19:32Pourquoi ?
19:33Parce que, tout simplement, on a un problème de management en France qui est essentiellement
19:38centralisateur et autoritaire, avec des gens qui sont un peu dépassés, qui sont formés
19:43tous sur le même moule, le huis clos, en fait, des élites dirigeantes, et qui ne comprennent
19:48pas, en fait, la réalité du terrain.
19:50On l'a vu, là, tout de suite, avec Scalier Crédéric.
19:53Lui, il est au cœur de ses salariés, il comprend les choses, quoi.
19:56Et donc, c'est probablement...
19:57Alors, je ne sais pas, je ne vais pas parler à la place de ses employés, mais ça semble
20:00être un bon manager, quoi.
20:01Oui, tout à fait, parce qu'à partir du moment où il est parmi les siens, à travailler
20:05aussi durement, il est reconnu par son exemplarité.
20:08C'est le cas de...
20:09Les Français font une grande différence entre les employeurs, les PME, moi j'en dirige
20:16une.
20:16Nous, on est 130 salariés au sein du groupe technologien.
20:19Effectivement, je vois bien la réalité de ce que c'est que de diriger une entreprise.
20:23Une entreprise, qu'est-ce que c'est ? Il l'a bien dit, Frédéric, c'est une exception
20:27qui est dure.
20:28C'est vrai.
20:28Chaque début d'année, vous avez le montant des charges à payer.
20:31Et il faut aller à la fin de l'année, en essayant d'être à peu près en positif.
20:35Donc, c'est compliqué pour les employeurs.
20:37Mais ça peut être aussi très compliqué pour les salariés.
20:39Il ne faut pas opposer.
20:40Bon, si vous prenez la route, il ne faut pas tomber en panne, parce que les dépanneurs
20:44ont menacé aussi, eux-mêmes subissaient des amendes, donc de ne pas travailler en
20:49ce long week-end.
20:50Oui, on sera avec le représentant des dépanneurs dans un instant, représentant lié à Mobiliance,
20:57justement, qui regroupe sur tout le territoire, évidemment, l'ensemble des dépanneurs.
21:01Vous voulez témoigner aussi ?
21:02Manu vous attend au standard, il bosse, Manu.
21:040826 300 300, comme Jamel, toute l'équipe est là, La Vérité en Face, sur Sud Radio
21:09jusqu'à 10h, avant de retrouver Gilles Gansman, bien sûr, et Valérie Expert.
21:13Sud Radio, La Vérité en Face, Patrick Roger.
21:17Jean-Claude Delgène, cette chanson de Julien Clerc, toutes ces petites illustrations
21:29préparées par Jamel, évidemment.
21:32Oui, c'est trop dur, mais non, ce n'est pas trop dur de travailler.
21:37Il faut donner du sens à son travail.
21:38C'est-à-dire que le travail...
21:39Vous trouvez du plaisir, c'est l'épanouissement.
21:42Absolument.
21:43Le travail, il est...
21:44En fait, on a une vision du travail qui est un peu atypique, si vous voulez, en France.
21:47On considère que les gens commencent le lundi matin à 8h et finissent le vendredi à 19h.
21:52Il y en a qui terminent de plus en plus le jeudi à 17h.
21:55Oui, mais concrètement, on voit que 64% des Français ont ce qu'on appelle un travail atypique.
22:03C'est-à-dire que le travail de nuit...
22:0464% ?
22:05La majorité des Français sont en dehors de ces horaires.
22:09C'est-à-dire du lundi matin au vendredi.
22:12Et en fait, soit c'est travail le week-end, travail le soir, travail tôt le matin, travail de nuit.
22:18Donc on a une représentation qui est en décalage avec les évolutions qui ont eu lieu au cours des dernières années.
22:23Ça, c'est la première chose.
22:24La deuxième chose, c'est que le travail reste pénible pour à peu près 25% de la population.
22:29Quand je dis pénible, c'est pénible.
22:31Si vous travaillez dans un abattoir en Bretagne...
22:33C'est dur de donner du sens dans ces conditions.
22:38Parce qu'on dit souvent qu'il faut donner du sens au travail sur certaines tâches, sur certaines...
22:42C'est pas évident quand même.
22:43Même le travail pénible peut avoir du sens.
22:45Attention, le fait du travail pénible, ça ne veut pas dire que les gens n'y trouvent pas de sens.
22:50En revanche, si vous voulez, ce qu'il faut comprendre, c'est que le travail occupe une place très importante dans nos vies.
22:57C'est pas simplement gagner sa vie, comme on dit.
23:00C'est se construire une identité professionnelle.
23:02C'est être en relation avec les autres.
23:04Le travail a ce bénéfice, c'est qu'on ne choisit pas les gens avec qui on va travailler.
23:09Donc, on doit composer avec leur psychologie.
23:12Quand vous arrivez quelque part, que vous avez été recruté, vous êtes recruté sur un poste, sur un métier.
23:17Mais après, il faut vous coltiner les uns les autres.
23:19Et voyez donc, c'est un lien social.
23:22Le travail reste un des derniers liens sociaux qu'il y a.
23:25Après-guerre, par exemple, Patrick, vous aviez le Parti Socialiste, le Parti Communiste, les églises.
23:32Vous aviez le folklore dans les villages.
23:34Tout ça était des liens.
23:36Aujourd'hui, tous ces liens-là ont tendance à disparaître.
23:38Le seul lien social qui reste réellement, c'est le travail.
23:41Oui, alors, c'est vrai.
23:43Donc, il y a, en ce 1er mai, cette polémique dont on parle, évidemment.
23:48On l'a évoquée avec Frédéric Roy.
23:51Travailler plus, travailler plus.
23:53Oui, c'est ça.
23:54Et surtout, de pouvoir travailler sur certains secteurs, même si on n'est pas absolument indispensable.
24:00Parce que, normalement, les gens qui doivent travailler le 1er mai,
24:03ce sont des activités où on ne peut pas interrompre son travail, justement.
24:08C'est les hôpitaux, c'est les transports, certains transports, des médias, des équipements industriels, par exemple.
24:13Et les dépanneurs.
24:15Alors, tiens, nous sommes avec Sylvain Cantrel, qui est dépanneur automobile, enfin, sur les routes, bien sûr,
24:23qui appartient au réseau Mobiliance.
24:25Bonjour.
24:26Bonjour, Patrick.
24:27Vous avez menacé, alors je ne sais pas si vous êtes passé à exécution ou pas,
24:32vous êtes président de cette branche de métier d'épanage, remorquage, fourrière de Mobiliance, menacé de...
24:37Comment dire ?
24:38Alors, l'inspection du travail, il fait son boulot, il n'est pas plus géré.
24:42Mais je veux dire, il faut qu'à un moment, nous puissions avoir une réglementation adaptée
24:47sur un service qui est un service de secours routier.
24:50Vous avez vu le magnifique temps qu'on a aujourd'hui.
24:56Les gens, inévitablement, vont se déplacer.
24:59Et les gens qui vont se déplacer peuvent ponctuellement tomber en panne.
25:02Et on ne peut pas les laisser sur le bord des routes.
25:05Oui, oui, oui.
25:06Mais parce que, que disait la réglementation pour vous ?
25:10Alors, la réglementation, en fait, c'est qu'on est contraint
25:15par la réglementation du travail traditionnel.
25:21Sauf que quand on a des sursarges de travail importantes,
25:25vous imaginez un camion qui va se coucher sur une autoroute,
25:29vous imaginez un carambolage ou ce genre de choses,
25:32il faut absolument qu'on puisse intervenir.
25:36Et par essence, une panne ou un accident, ça ne se programme pas.
25:40Donc ça veut dire que notre modèle économique va changer, va évoluer.
25:44Mais il faut qu'on s'adapte.
25:46Mais alors là, tel que c'est prévu, vous ne pouvez pas intervenir ?
25:50On peut intervenir.
25:53Mais le problème, si vous voulez, c'est qu'on va avoir des dépassements d'horaire
25:57qui font qu'on prend 4000 euros par infraction.
26:01Ah bon ? Alors c'est dingue, ça.
26:04Et alors, si les gens tombent en panne sur les routes,
26:07là vous avez parlé des camions, mais d'autres personnes aussi qui tombent en panne,
26:10vous pouvez, vous avez des dépanneurs qui peuvent quand même intervenir ?
26:14Oui, on peut, on peut, on est un métier de secours routier,
26:18donc on peut intervenir.
26:19Sauf que derrière, si vous voulez, en cas de contrôle,
26:22on se fait, excusez-moi de l'expression, allumer.
26:26Ben alors, pourquoi ?
26:28Alors parce que vous...
26:30Ce n'est pas jugé indispensable, c'est ça alors ?
26:33Non ?
26:34Alors si, c'est jugé indispensable.
26:35C'est là où c'est un peu...
26:37Oui, oui, allez-y.
26:37Simplement, c'est que, si vous voulez, le Premier ministre dit que nous ne travaillons pas assez.
26:42Nous, dépanneurs, nous travaillons trop.
26:44Nous avons des gens qui sont sur la base du volontariat.
26:48Il nous faut absolument un système dérogatoire.
26:50De façon à ce que...
26:53En fait, si vous voulez, les dépanneurs qui viennent travailler chez nous sont des passionnés.
26:58C'est des compagnons, c'est des passionnés, c'est des gens qui ont envie de porter secours.
27:03On paye nos cotisations.
27:05Avec ces cotisations, on donne un peu d'argent à l'État.
27:10Et puis, on leur donne, eux, un pouvoir d'achat qui leur permet d'aller dépenser 20% de TVA supplémentaire.
27:17Mais on nous dit qu'on nous contraint avec des horaires,
27:23alors que les gens qui viennent chez nous, parce qu'on est un métier en tension,
27:27des gens qui viennent chez nous, viennent pour gagner un peu d'argent
27:33et pour porter secours à l'usager.
27:36Non, non, mais c'est comme dans les autres secteurs,
27:40où il y a toutes ces contraintes qui pèsent.
27:42Merci Sylvain Cantrel, président d'un branche métier d'épanage,
27:46remarquage forière de Mobiliens, d'être intervenu.
27:48Un dernier mot de conclusion, Jean-Claude Delgène.
27:51On voit bien que l'exemple évoqué rejoint, par exemple, l'exemple des hôpitaux.
27:56L'insuffisance de compétences mobilisées fait que ceux qui sont là sont appelés à faire des horaires très longs,
28:04qui dépassent en fait les durées légales.
28:07Et effectivement, quand vous êtes en contrôle, vous vous prenez l'amende.
28:11Mais là, le problème, il est qu'il faut trouver des capacités de formation pour régler ce problème,
28:16et dans cette attente, avoir des tolérances, mais sans pour autant en faisant attention.
28:22Parce que quand vous travaillez trop, vous vous mettez en danger aussi.
28:24Oui, oui, bien sûr, mais enfin bon.
28:26Mais il faut une tolérance, effectivement, je suis absolument d'accord.
28:28Il y a besoin de bon sens, là.
28:29Absolument.
28:30Merci Jean-Claude Delgène, président fondateur de Technologia.
28:33Dans un instant, Valérie Expert et Gilles Ganzmann.
28:35Ça se poursuit aussi ce midi avec Maxime Liedot.
28:38Maxime Liedot dans Sud Radio, dans tous ses états.
28:41Les vraies voix aussi ce soir, bien sûr.
28:4317h-19h, ce sera Frédéric Brindel aux manettes.

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