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Cette semaine dans le Grand J.T. des Territoires de Cyril Viguier sur TV5 Monde
Le Pape François est mort. Le décès du souverain pontife provoque une grande émotion partout dans le monde. Il était connu pour ses prises de positions et ses choix forts. Réactions de fidèles dans cette édition.

La célèbre marque Bulgari vient d’inaugurer la plus grande manufacture de bijoux au monde, près de Milan en Italie. Cela résulte de la politique de développement du groupe LVMH, qui mise notamment sur le savoir-faire des territoires.

Le 1er mai nous célébrons la fête du Travail. Une date symbolique. Mais que les boulangers contestent, et souhaitent travailler ce jour sans pour autant s’exposer à des amendes.

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00:00Générique
00:00Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:19Voici tout de suite les titres de l'actualité de ce journal.
00:21L'émotion est grande après la mort du pape François ce 21 avril.
00:25Le souverain pontife était très apprécié pour ses choix forts et ses prises de position.
00:30Dans cette édition, nous écouterons des fidèles devant la cathédrale Notre-Dame de Paris,
00:35peu de temps après l'annonce de son décès.
00:37Le groupe LVMH ne cesse d'investir pour développer ses activités.
00:41La célèbre marque de joaillerie Bulgarie a notamment inauguré la plus grande manufacture du monde en Italie,
00:48avec comme fil rouge le savoir-faire de nos territoires.
00:51Vous le verrez dans ce journal.
00:52Le 1er mai est un jour spécial dans le calendrier.
00:56Chaque année, à cette date, nous célébrons la fête du travail.
01:00Mais les boulangeries ne le voient pas de cet oeil et comptent bien travailler ce jour-là.
01:05Explication dans cette édition avec LMTV Sartes.
01:08Et puis c'est une première mondiale dans le milieu animal, dans la Loire.
01:12Un lion de 5 ans vient de subir une greffe osseuse,
01:15une prouesse chirurgicale que nous racontera notre partenaire TL7 sur place.
01:22Je vous le disais dans les titres, le pape François est décédé ce lundi 21 avril.
01:27Un souverain pontife qui aura marqué l'histoire pour sa simplicité et son ouverture sur le monde.
01:33Écoutons des fidèles sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris, lundi à midi, peu de temps après l'annonce de son décès.
01:39C'est notre partenaire 20 minutes télévision qui était sur place.
01:43On s'y attendait un peu quand même depuis le temps que le pape était mal parti, je dirais.
01:48Mais c'est bien qu'il soit parti pour Pâques.
01:50Quelles que soient ses origines, quelle que soit sa couleur, qu'il soit ferme.
01:54Qu'il soit ferme dans la chrétienté et dans la défense de la chrétienté et des chrétiens d'Orient.
01:59Parce qu'aujourd'hui on pourrait penser aussi aux chrétiens d'Orient.
02:02Ça peut être un pape africain, ce serait très bien.
02:05Un pape asiatique aussi, pourquoi pas.
02:08Et puis un pape européen, bien sûr.
02:11Pourquoi pas un autre homme d'un autre continent, bien sûr.
02:14Africain, pourquoi pas. Il y a beaucoup de caléthuliques en Afrique aussi.
02:17Donc c'est un pape qui fait son job, si je puis dire.
02:21Et qui soit à l'image des croyants, de ce qu'ils ont envie, de ce qu'ils veulent pour leur religion.
02:28Moi, peu importe d'où il vient.
02:29Depuis son élection en 2013, le pape François a été réputé pour son ouverture d'esprit et ses prises de position fortes.
02:36Il avait notamment refusé l'invitation du président de la République pour la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
02:42Il avait préféré se rendre en Corse, à Ajaccio, le 9 décembre dernier.
02:47Un choix fort que les Corses n'oublieront jamais.
02:50Des réactions proposées par Télé-Paysais qui étaient sur place lors de la visite du pape.
02:55C'est pas anodin. Un pape qui fait un déplacement.
02:57On sait que sur le territoire français, c'est son troisième. Il a choisi Ajaccio.
03:01Pour nous, c'est une grande satisfaction et puis c'est une façon, effectivement, d'exposer positivement notre territoire.
03:07Voilà, c'est une terre chrétienne, une terre catholique.
03:08Je pense que le pape a été sensible aussi à cette dimension.
03:12On a conscience que pendant longtemps, on en parlera et ça sera ancré durablement dans nos cœurs et dans nos esprits.
03:17C'est extraordinaire. Un pape à cœur en or.
03:19C'est un homme qui aime la tolérance, qui est contre les racistes et ça, j'apprécie beaucoup.
03:28Sur le plan religieux, pour moi, étant catholique pratiquant, c'est quelque chose d'hors du commun, surtout en Corse.
03:35Et sur le plan même historique et sur le plan des faits, c'est aussi important, même pour les non-croyants.
03:41Ça reste un chef d'État, c'est lié aux traditions catholiques et chrétiennes, donc c'est juste sublime et magnifique.
03:49Je suis très émue d'avoir vu le pape avec toute ma famille.
03:53C'est un honneur pour la Corse et on est vraiment très heureux.
03:56C'est une chance pour la Corse, c'est une chance pour nous et on l'en remercie.
04:01C'était super et la petite a été bénie et on est hyper content.
04:06Au moment où l'environnement économique international devient de plus en plus incertain,
04:10le groupe LVMH continue, lui, d'investir.
04:13Le célèbre joaillier Bulgari, qui appartient au groupe, vient de doubler son site de fabrication de bijoux précieux,
04:20près de 1000 ans en Italie.
04:22Le numéro 1 du luxe affirme vouloir miser sur le savoir-faire des territoires.
04:26Regardez ce reportage pour le grand JT des territoires de Christophe Rigaud en Italie.
04:31C'est ici, à Valenza, dans le Piémont italien,
04:35que la célèbre maison joaillière Bulgari ouvre un nouveau chapitre de son histoire.
04:41Avec la nouvelle extension de son site, de plus de 19 000 m2,
04:45Bulgari devient la plus grande manufacture de bijoux au monde, consacrée à une seule marque.
04:51C'est sur ce site que sont fabriqués les modèles iconiques de la maison,
04:55comme Serpenti ou Divas Dream.
04:57L'extension du site doit accompagner la croissance de Bulgari, propriété du groupe LVMH.
05:02Elle correspond à la fois à un besoin de plus de capacité de boularie
05:06pour continuer sa croissance mondiale, qui a été remarquable depuis l'acquisition,
05:11et d'un autre côté aussi d'intégrer plus de métiers.
05:15Il faut savoir que la joaillerie, c'est des dizaines d'expertises différentes.
05:20C'est difficile de les maîtriser toutes.
05:22Et c'est pour ça d'ailleurs qu'on travaille avec un très grand tissu de partenaires
05:26dans la région de Valenza et dans toute l'Italie.
05:29Ici, dans le Piémont, l'artisanat est une vraie tradition.
05:32Depuis le début du XIXe siècle.
05:34Et en Italie comme en France, LVMH s'appuie sur les savoir-faire des territoires.
05:40Si vous voulez la joaillerie dont on parle aujourd'hui,
05:43il y a un des têtes qui est ici, dans le Piémont,
05:45il y en a un qui est autour de Vicenza et un autre en Toscane.
05:49Si vous voulez des tanneries, c'est plutôt en Toscane qui se passe.
05:53Si vous voulez des chaussures, c'est plutôt Veneto, les marques à Naples.
05:56Chaque région a ses spécialités et ça vient de siècles et de siècles d'expérience.
06:03L'agrandissement de la manufacture va aussi permettre de développer l'ensemble de l'économie locale.
06:08Je dois dire que l'investissement d'aujourd'hui, de la part de Bulgarie et dans cette région,
06:13est quelque chose d'important parce qu'il intervient dans un moment historique
06:17où l'on connaît des tensions géopolitiques et cela constitue donc un signal très fort pour les habitants.
06:23La transmission des savoir-faire est également une priorité.
06:26Au sein de la manufacture, une académie a été créée, mais aussi une école, la Scuola,
06:30qui proposera aux futurs artisans des formations professionnelles en orfèvrerie et en certissage de pierres précieuses.
06:38C'est un parcours total de 12 plus 6 mois, donc 18 mois,
06:42qui font, je dirais, d'un débutant qui ne connaît rien à la joaillerie,
06:46un joailler qui peut commencer à faire de la joaillerie précieuse assez simple,
06:51qui est le début d'un voyage magnifique qui, un jour, on espère,
06:55le portera à Rome pour faire de la haute joaillerie.
06:57L'agrandissement de la manufacture Bulgarie doit permettre de doubler la capacité de production d'ici 2029
07:03et créer ainsi plus de 500 nouveaux emplois sur le site.
07:09Alors que les taxes douanières mises en place par Donald Trump redistribuent les cartes de l'économie mondiale,
07:16quelles sont les conséquences de cette instabilité des marchés financiers ?
07:20Réponse avec Via Occitanie qui a rencontré des entreprises aux activités d'hiver.
07:24Regardez.
07:25Quelles sont les conséquences de l'instabilité des marchés financiers et monétaires pour l'économie d'Occitanie ?
07:30Nous avons d'abord posé la question au patron de Bio UV, groupe basé à Lunel dans l'Hérault.
07:35Il fait du traitement de l'eau par différents procédés sans produits chimiques.
07:38Pour lui, le marché américain, c'est un peu moins de 8% de son chiffre d'affaires, mais le risque est ailleurs.
07:43Le fait d'être coté en bourse et l'instabilité fait qu'une société comme la nôtre,
07:47qui est plutôt petite, souffre de volatilité très importante au cours des dernières semaines.
07:53On continue à envisager de s'installer aux Etats-Unis.
07:55On a fait une levée de fonds de 8 millions d'euros il y a un peu plus de deux mois
07:59pour continuer à nous développer à l'international et notamment en essayant de trouver un partenaire aux Etats-Unis
08:05qui puisse avoir un lieu pour pouvoir assembler et éventuellement manufacturer
08:09et surtout pour pouvoir continuer à distribuer nos produits sur le territoire américain.
08:13Et ainsi alimenter le premier territoire mondial pour le développement des piscines privées,
08:17marché historique de bio-UV.
08:19Dernier exemple, le groupe Katana basé à Canet en Roussillon,
08:22dans le top 3 mondial des fabricants de catamarans de croisière.
08:26300 bateaux produits chaque année sur différents sites.
08:28Ici, l'inquiétude est d'abord boursière et monétaire.
08:31Tout le monde est un peu en attente.
08:32Les clients ont besoin souvent de vendre une partie de leurs actions
08:35pour pouvoir s'acheter et s'offrir le bateau.
08:38Ce qui nous inquiète, c'est effectivement la stabilité, et ça, elle est incontournable,
08:42la stabilité euro-dollar.
08:43Ça, c'est un vrai facteur important que nos clients regardent
08:48parce que le bateau, effectivement, si le dollar est plus faible,
08:51le bateau devient, il met rémédiablement plus fort.
08:55Mais du côté de ce marché en pleine expansion, on reste confiant.
08:58La demande mondiale de grands catamarans ne faiblit pas sur une gamme
09:01qui démarre à plus de 500 000 euros pour aller à plus de 2 millions.
09:04Avec les taxes douanières instaurées par Donald Trump,
09:08les vins et champagnes français sont évidemment en première ligne.
09:12Une situation inquiétante pour toute une filière.
09:15Jean-Jacques, un vigneron de Haute-Marne, veut quant à lui rester optimiste.
09:19Écoutons-le au micro de Puissance Télévisions.
09:22Tous les vins effervescents qui rentrent aux Etats-Unis,
09:25la part du champagne progresse toujours
09:26et passe de 20% sur l'ensemble des sparkling vines
09:32à 30% du marché.
09:35Et en valeur, la progression est également assez importante.
09:39Nous faisons 10% de nos ventes sur le Canada.
09:43Peut-être qu'il y aura des incidences au niveau du Canada
09:46mais qui seront beaucoup moindres, je pense, que les Etats-Unis.
09:50Mais on va dire que c'est une situation économique nouvelle
09:54à nos yeux qui apparaît.
09:56On va vivre, je pense, une ère nouvelle dans le commerce international.
10:01La semaine dernière, le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau,
10:04était en visite à Limoges.
10:06L'occasion pour lui de visiter l'établissement de logistique
10:09de la police nationale.
10:10Un établissement majeur du ministère et de la sécurité du pays.
10:15Retour sur cette visite avec notre partenaire,
10:17c'est à Limoges sur place.
10:19Le ministre de l'Intérieur s'est rendu à l'établissement central logistique
10:23de la police nationale qui se situe à Limoges.
10:25Un établissement majeur dans la logistique du ministère.
10:28J'ai tenu à venir ici dans ce centre national de logistique,
10:33pas seulement pour la police nationale,
10:34pour la gendarmerie nationale, pour la sécurité civile.
10:36Et pour faire fonctionner en fait le ministère,
10:39il y a besoin de matériel.
10:40De matériel qui sont très performants,
10:43de voitures, d'armement, etc.
10:45Et ici, j'ai été vraiment émerveillé par ce que j'ai vu.
10:50J'ai vu en fait une entreprise industrielle
10:52de très haute performance,
10:54avec des coûts qui sont très faibles,
10:56ce qui pourrait en réalité rivaliser avec les meilleures entreprises.
11:00C'est un département qui soutient les forces de sécurité intérieure.
11:04Un atelier central automobile qui est en fait une carrosserie industrielle,
11:07en mesure d'entreprendre tout type d'aménagement
11:09au bénéfice des forces de sécurité intérieure.
11:13Nous avons le magasin central,
11:15qui est une plateforme de stockage et de distribution,
11:19donc en mesure de livrer tout point du territoire
11:21et également l'outre-mer.
11:23Nous avons le centre de formation technique et de documentation.
11:26Et enfin, le centre technique de l'armement,
11:29qui fait du reconditionnement d'armement.
11:31On peut dire que le ministère de l'Intérieur,
11:32c'est aussi en réalité une entreprise
11:35qui permet notamment de travailler sur des véhicules
11:38qu'on reçoit des concessionnaires.
11:40Et on les transforme complètement,
11:41qu'ils vont devenir des véhicules pour la police nationale,
11:44pour la gendarmerie nationale,
11:45des armes aussi qu'on va reconditionner,
11:47qu'on va entretenir, etc.
11:49Et avec à chaque fois un souci de l'efficacité
11:53et un souci de l'économie.
11:56Qui n'a jamais attendu plusieurs mois
11:58pour obtenir un simple rendez-vous chez un ophtalmologue.
12:02Et bien pour lutter contre ce phénomène,
12:04ce bus itinérant propose des dépistages gratuits sans rendez-vous.
12:09Et vous le verrez, le constat est quand même plutôt inquiétant.
12:12Reportage de Vosges TV.
12:14A l'heure des déserts médicaux et du manque de spécialistes,
12:17le bus de l'UNADEV,
12:19l'Union Nationale des Aveugles et Déficients Visuels,
12:22un cabinet mobile d'ophtalmologie
12:24qui offre des dépistages gratuits et sans rendez-vous
12:26pour des pathologies liées à l'âge dite sécitante.
12:30C'est tellement difficile d'avoir un rendez-vous
12:32chez les ophtalmaux.
12:35C'était l'opportunité.
12:36Il faut avoir plus de 40 ans ou des antécédents familiaux
12:39pour bénéficier de cet examen.
12:42Le docteur Vudard ne contrôle pas la vue,
12:44mais dépiste quatre pathologies.
12:47Une éventuelle dégénérescence maculaire,
12:49l'ADMLA, un glaucome,
12:51une rétinopathie diabétique
12:52ou la cataracte,
12:54souvent l'affection la plus commune.
12:56Je suis étonnée ici,
12:58depuis hier seulement,
12:59puisqu'on a commencé hier,
13:01du nombre de personnes
13:02où je marque cataractes.
13:04Comme ils n'ont pas vu d'ophtalmologiste
13:06depuis un certain temps,
13:07ils constatent qu'ils voient moins bien,
13:08mais ils ne savent pas à quoi c'est dû.
13:10Normalement, à partir de 45 ans,
13:12on devrait voir un ophtalmologiste
13:13tous les deux ans.
13:14Sauf que c'est très difficile
13:16parce qu'il y a une pénurie d'ophtalmologistes.
13:18Selon une étude de l'UNADEV,
13:20deux Français sur cinq sont concernés
13:22par une maladie s'écitante,
13:23parfois sans le savoir.
13:25Ce cabinet d'ophtalmologie itinérant
13:27tourne depuis 2011 en France.
13:30Pour la première journée,
13:30une cinquantaine de personnes
13:32en a bénéficié.
13:33On cible en priorité les zones blanches,
13:35dont les zones où c'est que les rendez-vous
13:36chez les ophtalmologues
13:38sont assez conséquents.
13:40Chaque personne qui passe dans le bus
13:42repart avec un petit carnet.
13:43On met dessus les résultats
13:45des examens qu'ils ont faits.
13:47Si tout est bon, c'est rassurant pour la personne.
13:50Par contre, s'il y a le moindre doute,
13:52on les oriente vers leur ophtalmologue.
13:53Les gens sont plus ou moins prioritaires
13:55pour pouvoir avoir un rendez-vous.
13:58Le 1er mai est un jour spécial.
14:00Ce jour férié célèbre,
14:01la fête du travail, chacun le sait.
14:03Cependant, l'an dernier,
14:04certains boulangers se sont fait verbaliser
14:06pour avoir fait travailler leurs salariés.
14:08En Sarthe, la fédération des boulangers-pâtissiers
14:11réagit et demande des assouplissements de la loi.
14:14Reportage de LMTV Sarthe sur place.
14:16Anthony Piton.
14:18Cette année, le 1er mai a un goût amer
14:21chez les artisans boulangers.
14:23Depuis une série de verbalisations
14:24en Vendée l'an dernier,
14:26l'ouverture des boulangeries,
14:28ce jour-là, est incertaine.
14:30On pensait tous que depuis des années,
14:32il y avait une lettre du ministre du Travail
14:35qui date d'une vingtaine d'années,
14:38qui nous permettait de faire venir nos salariés.
14:40Donc on pensait qu'on avait une dérogation.
14:44Et effectivement, l'année dernière,
14:46en Vendée, on s'est bien rendu compte
14:48que vous n'avez pas parti des privilégiés
14:50qui pouvaient travailler le 1er mai.
14:53Car la loi prévoit une interdiction
14:55de faire travailler les salariés
14:56le jour de la fête du travail.
14:58Les boulangers ne font pas exception
15:00et s'exposent à une amende
15:02pouvant aller jusqu'à 1 500 euros par salarié.
15:04Là où nous, on demande de faire attention,
15:08c'est qu'il y a certaines chaînes
15:11de boulangeries de rond-point
15:12qui, elles, sont sous le code
15:14de la restauration rapide
15:15et du coup, elles ne sont pas soumises
15:17aux mêmes règles.
15:19Et c'est là où on trouve
15:20que la concurrence, elle n'est pas loyale.
15:22Pour éviter de perdre du chiffre d'affaires,
15:25la Fédération des boulangers de la Sarthe
15:27réclame donc un assouplissement de la loi.
15:30Sa volonté, de pouvoir faire travailler
15:32ses salariés tous les jours fériés
15:34en les payant double.
15:35En attendant, le pain du 1er mai
15:38pourrait bien rester au placard.
15:41C'est une première mondiale
15:42qui s'est jouée en toute discrétion
15:44dans la Loire.
15:45Un lion de 5 ans souffrant
15:46d'un grave problème dentaire
15:48a été opéré avec succès
15:49grâce à une greffe osseuse.
15:52Une prouesse chirurgicale inédite,
15:54vous allez le voir,
15:54que nous raconte TL7 sur place.
15:56Yembe endormi,
15:59direction le laboratoire vétérinaire
16:01transformé en bloc opératoire.
16:03La mission du jour est bien périlleuse.
16:05Ce long de 5 ans souffre d'un problème dentaire,
16:07ses dents ont poussé sans sortir de sa mandibule,
16:10des dents invisibles
16:11qui ont causé kystes et fragilisations osseuses.
16:13Il a fallu faire deux opérations
16:15pour retirer ces deux molaires
16:16coincés dans la mâchoire.
16:17La première opération a eu lieu en décembre.
16:20On a retiré la molaire la plus rostrale,
16:22celle qui était le plus sale avant,
16:23la plus petite des deux.
16:24Et lors de cette deuxième opération,
16:26on a retiré la plus grosse des deux molaires
16:28qui était à l'arrière de la mandibule.
16:30L'intervention s'est voulue
16:31le moins invasive possible pour le lion.
16:33Un trou plus petit qu'une pièce de 2 euros
16:34a permis de retirer la molaire cassée en morceaux
16:37avant de recevoir une greffe osseuse.
16:39Le fait de retirer ces molaires
16:40crée un énorme vide.
16:42Et en plus de ça,
16:43le fait qu'elles soient coincées
16:44avait créé des kystes.
16:45Donc on avait déjà beaucoup de vide dans la mâchoire.
16:48C'est pourquoi il a fallu mettre une greffe osseuse
16:49pour combler tout ce vide.
16:51Cette greffe osseuse,
16:52prélevée d'un autre lion décédé,
16:53est une première mondiale.
16:54C'est le laboratoire OST
16:55qui est situé en Auvergne
16:57qui s'est occupé de cette greffe
17:00et qui nous l'a fournie gracieusement.
17:01Habituellement, ils sont plutôt spécialisés
17:03dans les greffes osseuses en humaine.
17:06Et là, c'était une première pour eux également
17:08de préparer cette allogreffe pour un lion.
17:10Depuis, IMB récupère sereinement.
17:13Antibiotiques, anti-inflammatoires
17:14et antidouleurs lui ont été prescrits.
17:16Ainsi qu'un repas sans eau.
17:18Tout est mis en place
17:18pour qu'il se rétablisse sans gêne
17:20et sans qu'il ne touche à ses points de suture.
17:22Un lion déjà apaisé
17:23et un pas de géant
17:24pour la chirurgie vétérinaire.
17:26IMB pourra bientôt à nouveau croquer la vie
17:28à pleines dents.
17:29A l'occasion de la réouverture
17:32de la station spatiale Mir
17:34à la cité de l'espace de Toulouse,
17:36la dépêche du midi
17:38nous fait visiter l'appareil
17:39et qui de mieux que Claudie
17:41aignoré pour nous présenter cet engin,
17:44elle qui a été la première astronaute française
17:46à aller dans l'espace.
17:48Regardez.
17:49L'amarrage avec la station Mir,
17:52ça a été un moment assez intense
17:54parce qu'on arrive avec notre vaisseau Soyouz
17:57et dans le périscope du vaisseau Soyouz,
18:01il y a la station qui grossit, grossit, grossit, grossit
18:03au fur et à mesure qu'on s'en approche
18:05avec des panneaux solaires.
18:06C'était multimodulaire,
18:08la station Mir à l'époque.
18:10On a vraiment l'impression
18:11d'être dans un film de science-fiction.
18:13Dans une station, par exemple,
18:15un mur comme ça, ça n'existe pas.
18:18Il y a des velcros partout,
18:19des choses, des appareils photo
18:21qui sont mis en place.
18:24Il y a du bruit qu'on entend
18:25parce qu'il y a les ventilateurs qui marchent.
18:27C'est une maison qui vit
18:29et une maison où il y a déjà eu
18:31beaucoup de vie qui est passée par là.
18:33La semaine dernière, c'était Luc Ferry
18:35qui était l'invité de Face au Territoire
18:37sur TV5MONDE
18:38avec la presse quotidienne régionale.
18:40L'ancien ministre de l'Éducation
18:41et philosophe a notamment évoqué
18:44l'intelligence artificielle,
18:46lui qui a été félicité
18:47pour son nouveau livre
18:48par Barack Obama,
18:50l'ex-président des États-Unis.
18:52Ou presque, écoutons-le.
18:54On a la chance d'avoir une réaction
18:56de Barack Obama
18:57qui a eu votre livre,
18:58qui a prouvé votre livre absolument formidable.
19:00Qu'est-ce que vous me faites là ?
19:01Et donc, je voudrais que vous passiez
19:03à l'antenne pour nos téléspectateurs
19:04la réaction de Barack Obama
19:06à vos œuvres,
19:07celle de Grand Remplacement
19:08ou Complémentarité,
19:09votre livre aux éditions
19:11de l'Observatoire.
19:29Barack Obama vous félicite.
19:30Évidemment,
19:31c'est de l'intelligence artificielle
19:32et on peut faire ça
19:33avec Vladimir Poutine.
19:34– Oui, je l'ai avec Zuckerberg,
19:36je l'ai avec Emmanuel Macron.
19:39Ce qui est drôle,
19:39c'est que j'avais mis ça
19:40sur LinkedIn,
19:41sur le seul réseau social
19:42où je sois encore.
19:44Et donc, j'ai reçu,
19:45en gros, 90% des gens
19:47ont cru que c'était vrai.
19:49Et ça s'est terminé par Siouxsoun.
19:50C'est très chic,
19:51le Siouxsoun.
19:52À bientôt, mon petit Luc.
19:53Mais évidemment,
19:54c'est une blague.
19:55J'ai le même par Emmanuel Macron,
19:56j'ai le même par Zuckerberg.
19:57C'est très facile à faire
19:59et c'est ça.
19:59Alors ça, c'est marrant.
20:00Mais encore une fois,
20:02on peut utiliser ces deepfakes
20:04pour ruiner la réputation
20:05de quelqu'un
20:06et foutre sa vie en l'air.
20:07– Voilà,
20:08et puis un peu d'histoire
20:08dans ce journal maintenant.
20:09Stéphane Berne suit les traces
20:11de Napoléon Bonaparte
20:13à Brienne-le-Château,
20:14dans l'aube.
20:15Le passionné d'histoire
20:16s'est rendu dans l'école militaire
20:17de Napoléon
20:18et nous dévoile les liens
20:20entre la commune
20:21et l'empereur.
20:22Regardez ce reportage
20:23de Canal 32.
20:24– C'est un passionné d'histoire
20:27pour le moins emblématique
20:28qui traversait
20:30le musée Napoléon
20:31de Brienne-le-Château.
20:32– Le musée de Brienne-le-Château
20:33est un musée d'abord
20:34superbement refait
20:35avec de très belles collections
20:36qui nous inspirent tous
20:38parce qu'évidemment,
20:39dans les écoles royales
20:41et militaires,
20:41elles sont connues
20:42parce que Napoléon
20:43y a fait ses classes
20:43et on est tous très jaloux.
20:45Les douze collèges
20:47ou écoles,
20:48on est très jaloux
20:48parce que c'est à Brienne
20:49que Napoléon est venu
20:50alors qu'il était admis
20:52un peu partout.
20:52– Un lien avec Napoléon Bonaparte
20:54sur lequel la commune
20:56a choisi de capitaliser
20:57en préservant les murs
20:58de l'ancienne école militaire
20:59et en y érigeant
21:00un musée en 1969.
21:02– Quand il arrive ici
21:03à Brienne,
21:04Napoléon a 10 ans,
21:05c'est un jeune gamin
21:06et puis il va se former
21:08l'esprit ici
21:08pour terminer jeune adulte
21:10à sa sortie
21:11de l'école militaire.
21:12Il va revenir
21:12une seconde fois
21:13en 1805.
21:14Pour le coup,
21:15c'est un passage anecdotique
21:16mais important
21:17pour la ville ici
21:18puisqu'en fait,
21:19il est à Troyes
21:19et il choisit
21:20de faire le détour
21:21par Brienne
21:21pour revoir la ville.
21:22Et enfin,
21:23son troisième et dernier passage,
21:24c'est un petit peu la fin,
21:26c'est même le début de la fin
21:27puisque c'est le 29 janvier 1814.
21:29Et cette fois-ci,
21:30Napoléon va combattre
21:31dans la ville
21:32l'armée prussienne
21:33qui est installée.
21:35Créée à l'initiative
21:36de Stéphane Berne
21:36en 2022
21:37pour promouvoir
21:38le patrimoine,
21:39l'Association
21:40des anciennes écoles royales
21:41et militaires
21:42regroupe 12 sites historiques
21:44dont Brienne-le-Château.
21:45Pour marquer le coup,
21:46la commune organisait
21:47en parallèle
21:48de l'Assemblée générale
21:49une série d'animations.
21:51– C'est drôle
21:51parce qu'il m'arrive souvent
21:52de parler de Brienne
21:53et tout le monde ne sait pas
21:54que Napoléon
21:55y a fait ses classes.
21:56C'est quand même incroyable.
21:57C'est quand même
21:58le personnage
21:59le plus emblématique,
22:00l'un des plus emblématiques
22:01de notre histoire.
22:02Donc vous voyez,
22:03encore du chemin
22:03à parcourir
22:04et on est là
22:05pour avancer tous ensemble.
22:07Ce qui est formidable
22:07avec la mise en réseau
22:09de toutes les anciennes
22:10écoles royales et militaires,
22:12c'est justement
22:12la possibilité
22:13d'augmenter le public,
22:15d'intéresser,
22:16de comprendre
22:17et de transmettre
22:18ce qu'a été
22:18ce moment particulier
22:20de notre histoire.
22:21Chaque année,
22:22le musée Napoléon
22:23accueille près
22:23de 8000 visiteurs.
22:26Et puis connaissez-vous
22:27vraiment la signification
22:28des signes de mains
22:29des chefs d'orchestre ?
22:31Son rôle
22:32est de coordonner
22:33des instrumentistes
22:34grâce à des gestes
22:35très particuliers.
22:37Découvrons-les,
22:38ce sont des secrets
22:39de ce métier
22:40grâce à ce reportage
22:41de 8 Montblanc.
22:42Regardez.
22:43– Des mains
22:45qui virevoltent
22:46au rythme de la musique
22:47et des gestes précis.
22:48Mais justement,
22:50à quoi correspondent-ils ?
22:51– Donc simplement,
22:52si je veux les faire partir,
22:53je fais comme ça.
22:58En fait,
22:59ce qui est très important
22:59toujours,
23:00c'est de donner une levée.
23:01Après,
23:01je peux demander
23:01de jouer plus fort.
23:07Face au chef d'orchestre,
23:09c'est un quintet
23:09qui répète aujourd'hui
23:10pour le marathon
23:11du piano d'Evion.
23:12Concentrés sur leur partition,
23:14les musiciens gardent
23:15toujours un œil
23:15rivé sur lui.
23:17– Des indications
23:17de tempo,
23:18des indications
23:19de départ,
23:21tout simplement.
23:22Et puis après,
23:23on regarde notre partition,
23:25mais on est censé aussi
23:25le regarder
23:26soit directement,
23:27soit indirectement.
23:29– Et n'allez pas croire
23:30que le chef d'orchestre
23:31est toujours debout
23:31face aux instrumentistes.
23:33Lui-même musicien,
23:34il apprécie de retourner
23:36pendant le concert
23:37à son premier amour,
23:38le piano.
23:38– On commence déjà
23:40avec l'étude
23:42d'un instrument,
23:43à vraiment maîtriser ça.
23:44Et puis l'envie
23:45de diriger
23:45vient souvent
23:45un petit peu plus tard.
23:47Donc ça,
23:47c'est le cas,
23:47pour presque tous
23:48les chefs d'orchestre.
23:49Et puis moi,
23:50j'avais commencé
23:51par le piano,
23:51donc c'était tout simplement
23:52comme ça.
23:53J'ai joué un peu
23:53de violon aussi,
23:55pas pendant très longtemps,
23:57mais c'est quand même
23:58utile aussi
23:58quand on est chef d'orchestre
23:59d'essayer
24:00plus d'instruments.
24:01– Une bonne connaissance
24:03des différentes familles
24:04d'instruments
24:04et surtout
24:05un imaginaire sonore
24:06très développé
24:07sont la clé
24:07pour prévisualiser
24:09la couleur des instruments,
24:10les hauteurs
24:11ou encore les accords.
24:12– Est-ce que c'est clair
24:14ce que je disais ?
24:15– Ça se prépare avant,
24:17donc on a ce qu'on appelle
24:18le conducteur en français,
24:20donc la partition d'orchestre
24:21où il y a toutes les parties
24:22superposées
24:22de tous les instruments,
24:23ce que joue tout le monde
24:24en même temps.
24:25Donc en tant que chef,
24:26on a ça
24:26et puis on prépare
24:28les répétitions comme ça,
24:31on regarde
24:31qu'est-ce qui va
24:32avec quoi,
24:33quels instruments
24:33on joue ensemble.
24:34– Diriger quelques musiciens
24:36à plusieurs dizaines
24:37d'instrumentistes,
24:38un rêve de gosse
24:39devenu réalité
24:40pour ce virtuose
24:41néerlandais.
24:43– Et puis c'est un monument
24:44de la télévision
24:45et de la radio
24:46que je vous propose
24:47de découvrir maintenant,
24:48Philippe Bouvard.
24:50Une légende
24:51qui s'est confiée
24:52dans un entretien
24:52exclusif.
24:54À 95 ans,
24:55le créateur
24:55des Grosses Têtes
24:56m'a livré
24:57ses derniers secrets.
24:59Écoutons cette anecdote
25:00sur sa rencontre
25:01avec le président
25:02Valéry Giscard d'Estaing.
25:03À voir sur TV5MONDE
25:05aux jours
25:06et aux heures
25:06qui s'affichent
25:07sur l'écran.
25:15– Ça s'est mal passé.
25:17– C'est un très mauvais souvenir.
25:20Il m'avait invité,
25:22on était quatre.
25:24Il regardait partir
25:26ses invités
25:27après le repas.
25:30Or, à l'époque,
25:32que je roulais grand train
25:35à bord d'une Rolls-Royce
25:37conduite par un chauffeur
25:39à casquette,
25:41il a fait ce que
25:42n'importe quel
25:44Giscard d'Estaing aurait fait.
25:46Il a demandé
25:47un contrôle fiscal.
25:49Un contrôle qui a duré
25:50pendant dix ans.
25:52Ils n'ont rien trouvé.
25:53sinon que j'avais fait
25:56des économies
25:57pour acheter
25:58ma belle voiture.
25:59Voilà.
26:00– Voilà, au revoir,
26:01c'est la fin de ce journal.
26:03Merci à vous
26:03de l'avoir suivi.
26:04On se retrouve très vite
26:05pour une nouvelle édition
26:06du Grand JT des Territoires.
26:08Au revoir.
26:08– Sous-titrage Société Radio-Canada
26:12– Sous-titrage Société Radio-Canada
26:15– Sous-titrage Société Radio-Canada

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