Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Tout de suite sur Europe 1, Nicolas Dupont-Aignan et l'invité de Sonia Mabrouk.
00:07Bonjour Nicolas Dupont-Aignan. Bonjour Sonia Mabrouk. Et bienvenue à la grande
00:11interview sur CNews et Europe 1. Vous êtes le président de Debout la France.
00:14Beaucoup de sujets à évoquer avec vous ce matin et tout d'abord
00:17hier. En amont
00:18d'un sommet ce soir à Paris, le président ukrainien et le président
00:21français ont mis en avant
00:23la nécessité de la poursuite d'un soutien militaire et financier pour
00:27l'Ukraine.
00:27Soutien érigé en urgence absolue par Emmanuel Macron qui a décidé
00:31hier d'une aide supplémentaire de 2 milliards à l'Ukraine. Comment jugez-vous
00:35cette nouvelle annonce ?
00:37Je suis effaré.
00:39Je suis effaré parce que la France qui aurait pu peut-être éviter cette
00:43guerre tragique,
00:45cette boucherie abominable,
00:47cette ruine économique du continent,
00:50l'aide financière colossale, parce que 15 milliards pour la France plus 2 milliards
00:55encore, et puis surtout la plus grande faute géopolitique du siècle,
00:59c'est-à-dire pousser la Russie dans les bras de la Chine,
01:02eh bien on aurait déjà pu éviter cela
01:05avant l'invasion russe
01:08s'il y avait eu une France indépendante. Et là,
01:11au moment où on a la chance historique
01:14d'avoir un Donald Trump
01:15qui a compris la faute des Occidentaux
01:18depuis dix ans
01:20en Ukraine
01:22et qui est en train de tricoter une paix durable,
01:25eh bien on a Emmanuel Macron,
01:27le premier ministre britannique et le nouveau chancelier allemand
01:32qui ouvertement, objectivement, manipulent l'opinion pour saboter la paix.
01:37Saboter la paix.
01:38Et j'ose le dire, c'est une pure folie, c'est un nouveau suicide européen.
01:43Et dans l'indifférence générale du monde politique français.
01:46Parlons-en, vous êtes là pour cela, quand par exemple
01:49Nicolas Dupont-Aignan, hier le président français, dit il y a un seul agresseur,
01:53c'est l'Ukraine, et un seul résistant,
01:56c'est la Russie, l'Apsus,
01:58et un seul résistant, c'est l'Ukraine et Zelensky.
02:01Est-ce que vous reprenez ces mots ?
02:02Je ne reprends pas ces mots
02:04parce que c'est une lecture fausse
02:06de l'histoire, de la géographie.
02:08Le général De Gaulle disait
02:09on ne fonde une politique que sur des réalités historiques.
02:12Les torts sont partagés, tout le monde le sait.
02:14Il y a eu des bombardements de Zelensky sur les populations russophones du Donbass.
02:18Il n'y a pas eu le respect des accords de Minsk pour l'autonomie constitutionnelle du Donbass.
02:23Il y a eu l'agression russe, que j'ai condamnée bien évidemment.
02:26Donc, est-ce qu'un jour, on peut avoir une analyse objective de ce conflit
02:32de manière à éviter ce suicide européen ?
02:35Parce que ce conflit a fait des centaines de milliers de morts.
02:39Ce conflit affaiblit l'Europe
02:41au moment où l'Europe a besoin d'être forte.
02:44Et ce conflit, on peut l'arrêter là.
02:46Mais peut-elle être forte, sans paix durable ?
02:47Est-ce que vous continuez d'affirmer que la menace russe
02:50n'est en rien une menace pour l'Europe aujourd'hui ?
02:52Mais c'est une fable.
02:54Quand j'entends Emmanuel Macron dire que la menace existentielle
02:58pour la France est la Russie, c'est totalement faux.
03:02Il ne peut pas le croire.
03:03Que ce soit une menace pour l'Ukraine, bien sûr.
03:05Pour les Pays-Bas.
03:06Pour les Pays-Bas, bien sûr.
03:07Mais pas rien, nous sommes engagés dans l'OTAN.
03:09L'OTAN dépense 400 milliards pour sa défense.
03:11Pas l'OTAN, les pays européens de l'OTAN.
03:13La Russie, 140.
03:15La Russie a mis trois ans et s'est affaiblie considérablement
03:19pour conquérir une petite partie de l'Ukraine.
03:22Jamais la Russie ne peut attaquer l'OTAN, même si elle le voulait,
03:25puisque l'OTAN a des forces considérables.
03:27Mais pas de menaces d'inférence, pas de cyberattaques,
03:31une question de cybersécurité ?
03:32Il y a, bien sûr.
03:34Mais la question, c'est comment on sort de là ?
03:36On a la chance historique de sortir de là.
03:39Vous dites paix durable ou capitulation, comme le pense l'OTAN ?
03:41Mais non, paix durable.
03:45Donald Trump a eu, enfin pour les Américains,
03:49l'intelligence de dire que l'Ukraine ne sera pas dans l'OTAN.
03:53C'est ce qu'ont dit tous les présidents américains
03:55à la chute du mur de Berlin.
03:57C'est ce qu'a proposé Jacques Chirac.
03:59C'est la condition d'une paix durable.
04:02L'Ukraine était russe pendant quatre siècles.
04:04Elle est indépendante depuis 1991.
04:07L'Ukraine est une zone tampon entre l'OTAN et la Russie.
04:11Il faut que l'Ukraine ne rentre pas dans l'OTAN
04:15et la paix va arriver.
04:16Et je vois que monsieur Zelensky,
04:18j'ai écouté son interview hier, ne veut pas la paix.
04:21Il veut faire entrer l'Ukraine dans l'OTAN,
04:24ce qui est une déclaration de guerre contre...
04:25C'est son point de vue, vous le comprenez.
04:27Ne défend-il pas son peuple, ses intérêts,
04:29comme le ferait notre dirigeant ?
04:31Est-ce que les États-Unis accepteraient
04:33que le Mexique soit une base de la Chine ?
04:36Est-ce que la France accepterait que Monaco ou la Belgique
04:39soient une base avec des missiles ?
04:40Quelle comparaison vaut-elle raison dans ces cas-là ?
04:43Il faut dire les choses à un moment.
04:44Parce que c'est la ruine de l'Europe.
04:46Et moi, je pense à la France et à l'Europe et à l'Ukraine aussi,
04:49parce qu'on a envoyé quand même à la boucherie
04:51les Ukrainiens avec des armes européennes et américaines,
04:54mais on n'envoie pas de soldats.
04:56Donc on a une sorte de courage à mi-temps.
04:57Le président français l'a encore dit hier,
04:59pas de soldats sur le sol ukrainien.
05:01Là, vous êtes sur la même position.
05:02On ne sert pas l'Ukraine en envoyant à la mort les Ukrainiens.
05:05On sert l'Ukraine en ayant une solution de paix durable.
05:09Et cette solution de paix durable,
05:10elle passe par un compromis,
05:13l'Ukraine, pays neutre, démilitarisé,
05:16et la levée des sanctions...
05:17Pas de compromission.
05:18Non, on peut avoir.
05:20Mais c'est ce qu'ils sont en train de faire.
05:21Les territoires seront qui ne seront pas récupérés,
05:23les terres rares seront partagées.
05:25Je vais vous dire ce qui est en train de se produire.
05:27L'Europe est en train de sortir de l'histoire.
05:30Les Américains et les Russes vont s'entendre sur les terres rares,
05:34sur un partenariat énergétique.
05:37Et l'Europe va sortir de l'histoire
05:39parce que l'Europe suit M. Zelensky,
05:42qui n'est pas si populaire dans son pays,
05:44qui n'a pas été élu, qui est corrompu.
05:47Et l'Europe dépense des dizaines de milliards.
05:49Et j'aimerais dire à M. Macron, très sincèrement,
05:52avant de s'occuper du Donbass,
05:54est-ce qu'il peut s'occuper de Marseille ?
05:56Est-ce qu'il peut s'occuper des narcotrafiquants dans notre pays ?
05:59Est-ce qu'il peut s'occuper de la faillite financière
06:01qui menace nos épargnants ?
06:03Vous savez, on peut donner des leçons à la terre entière,
06:05il y a des situations abominables dans le monde entier.
06:08Vous êtes en train de dire que c'est une sorte de diversion
06:11pour ne pas s'occuper des problèmes des Français ?
06:12Oui, c'est pire que ça.
06:14Il manipule l'opinion, il fait peur aux Français
06:17et il est dangereux pour la France.
06:19La stratégie de la peur, vous l'avez dénoncé aussi.
06:22Je le pense, il est dangereux, oui.
06:23Parce que mettre des soldats français là-bas,
06:26en petit nombre,
06:28soi-disant pour ne pas se battre,
06:30c'est prendre le risque d'un engrenage nucléaire.
06:34D'un engrenage nucléaire.
06:35Et pendant ce temps-là, on n'est pas capable
06:37de mettre des policiers à Marseille.
06:38On n'est pas capable de tenir nos frontières.
06:40On n'est pas capable de défendre nos jeunes.
06:42On n'est pas capable de défendre nos épargnants.
06:44La France est en lambeaux.
06:46Et le président de la République fait le mariole
06:48sur toutes les chaînes de télé
06:50pour alimenter un conflit alors que les deux grandes puissances,
06:54l'Amérique et la Russie,
06:56et la Chine, les pays du Sud,
06:58font la paix dans notre dos.
07:00Mais vous vous rendez compte de l'inconscience de notre président.
07:05Vous dites alimenter la peur.
07:07La peur, si je vous entends bien, d'un conflit
07:09ou d'une crise très grave dans l'Union européenne.
07:12La Commission européenne a présenté,
07:14elle aussi, son kit de survie en cas de crise très grave.
07:17C'est un kit de survie de 72 heures.
07:19Alors il est vrai que le nom kit de survie
07:21tranche avec le ton.
07:23J'appelle d'ailleurs nos téléspectateurs et auditeurs
07:25à voir cette vidéo de la commissaire
07:28en charge de la préparation et de la gestion des crises
07:31qui dit ce que doit contenir ce kit sur un ton plutôt léger.
07:34Je ne sais pas comment vous avez appréhendé cette vidéo.
07:36Si vous voulez, ce qui m'inquiète,
07:37c'est vraiment la légèreté de ceux qui nous gouvernent
07:41au moment où le monde est dans un rapport de force,
07:44au moment où, oui, il faut se réarmer,
07:47mais la France doit défendre d'abord sa stratégie nucléaire autonome
07:50et ne pas la partager avec les autres.
07:53Parce qu'envoyer à la mort le peuple français
07:56en cas d'escalade nucléaire,
07:58c'est pour les intérêts de la France.
08:00Et puis deuxièmement, encore une fois,
08:03l'Union européenne a des défis migratoires,
08:06islamisation, faillite économique
08:08qui sont mille fois supérieurs à cette espèce de...
08:11On a l'impression que c'est McKinsey qui a fait ça.
08:14C'est quoi ? Quel est l'objectif ?
08:16Et je vais vous dire, un peuple qui a peur
08:19n'est plus un peuple qui affronte son destin.
08:22Ce n'est pas possible de continuer comme cela.
08:24Et j'aurais aimé que les forces politiques,
08:26je le dis franchement au Parlement,
08:28lancent une motion de censure immédiate
08:29contre François Bayrou pour les affaires intérieures,
08:32mais aussi pour cette politique internationale suicidaire.
08:35Vous nous direz pourquoi, selon vous,
08:37notamment, le RN a décidé de ne pas appuyer sur le bouton.
08:40Peut-être le fera-t-il dans quelques jours ou quelques semaines.
08:42En attendant, vous avez évoqué, Nicolas Dupont-Aignan,
08:44la menace islamiste.
08:47Le ministre de l'Intérieur, Bruno Rotailleau,
08:48a expliqué ici même, il y a quelques jours,
08:50que l'antisémitisme et l'islamisme étaient liés.
08:53Il a dénoncé le rôle de l'extrême gauche
08:55et donc de la France insoumise.
08:56Est-ce que vous dites avec précaution
08:59que la France insoumise nourrit un antisémitisme d'atmosphère ?
09:02Ou est-ce que vous dites, non, c'est un parti antisémite
09:04eu égard à leurs propositions et à leurs paroles ?
09:07Je pense qu'il nourrit, par démagogie,
09:11par volonté de clientèle électorale,
09:13un antisémitisme d'atmosphère et que c'est extrêmement grave.
09:18Mais je pense qu'il sera désavoué par les Français très fortement.
09:23Mais je pense qu'au-delà des paroles,
09:24parce que j'ai entendu Bruno Rotailleau,
09:26tout ce qu'il dit, c'est formidable.
09:28C'est-à-dire ?
09:28C'est-à-dire qu'il dit des choses justes,
09:31avec bon sens, et je le connais bien.
09:34Mais qu'est-ce qu'il fait dans ce gouvernement ?
09:35Vous dites aussi que c'est le ministère de la Parole ?
09:38Mais non, mais écoutez, sur l'Algérie, rien.
09:42Qu'est-ce qu'il fait ?
09:42N'a-t-il pas engagé un bras de fer
09:44contre la ligne du président Emmanuel Macron ?
09:47Mais qu'est-ce qu'il fait dans ce gouvernement ?
09:51Le président de la République ne veut rien faire.
09:53Il veut déclarer la guerre à Poutine,
09:54mais il est incapable de se faire respecter par l'Algérie.
09:57Et Bruno Rotailleau ne pourra pas rester dans ce gouvernement
10:00s'il a un peu d'estime de lui-même.
10:02C'est une question d'estime, n'est-ce pas ?
10:04C'est une question de cohérence, madame Marouane.
10:05Que préférez-vous, quelqu'un comme Bruno Rotailleau
10:08qui partage en partie vos idées,
10:10ou quelqu'un à l'intérieur qui n'aurait pas du tout vos idées en ce moment ?
10:13Je veux que la France ait une alternative politique.
10:16Je veux qu'on règle les problèmes du pays.
10:18Et si, d'ailleurs, je suis candidat à la présidentielle, c'est pour ça.
10:21Je veux qu'on arrête les faux semblants.
10:23Je veux qu'on traite les problèmes.
10:24Et je veux qu'on s'attaque à l'Union européenne
10:26qui est en train de nous conduire à la ruine.
10:29Parce que le vrai enjeu de 2027, ce sera de savoir
10:33si on fait le bras de fer à Bruxelles,
10:37si on arrête d'obéir ou pas.
10:38Et je propose une suspension de tous les accords
10:41pour pouvoir justement prendre des mesures sur l'immigration,
10:45sur la sécurité.
10:46Sortir de Schengen et tout cela ?
10:47On suspend tout pendant deux ans.
10:49On renégocie tout.
10:51Sinon, on s'en va.
10:52Avec quel poids on renégocie tout ?
10:54Quel est le poids de la France ?
10:55Non, je vous pose une question.
10:56Le poids de la France ?
10:57Si la France s'en va à l'Union européenne ?
10:59Vous les avez décrits depuis tout à l'heure, monsieur Dupuy,
11:01depuis un an, une France qui n'a plus un rôle majeur,
11:03y compris dans la résolution des conflits.
11:05Mais parce que la France s'est couchée ?
11:06Parce que la France s'obéit à Mme van der Leyen
11:08sur tous les sujets ?
11:09Et je ne voudrais pas qu'on trompe les Français pour 2027,
11:13à leur faire croire qu'on va régler les problèmes de sécurité,
11:15d'immigration, de pouvoir d'achat, d'énergie,
11:18sans toucher à Bruxelles.
11:19Ce n'est pas possible.
11:20Il y a un lien, par exemple.
11:22Prenons un exemple, nous allons en parler de votre candidature.
11:26Mais puisque vous évoquez l'Europe, l'Union européenne,
11:29il y a un sujet très concret.
11:30Peut-être que nos téléspectateurs et auditeurs
11:33seront soulagés de savoir ce matin que les ZFE,
11:35les fameuses zones à faible émission,
11:37mais à grande exclusion,
11:39peut-être seront-elles supprimées,
11:41puisque hier, en commission, les députés,
11:43je rappelle, ont voté pour cette suppression
11:46à partir d'un amendement du RN
11:48qui a été réécrit par les députés LR.
11:49Est-ce que vous pensez véritablement
11:51qu'on peut aller maintenant vers cette suppression ?
11:54Écoutez, je me bats contre les ZFE
11:56et contre le DPE
11:58qui retire de la location des millions de logements.
12:00Que d'acronyme !
12:01Je me bats contre ces deux mesures depuis le début.
12:04Donc je me félicite de cet amendement.
12:06En revanche, attention, là aussi,
12:09cela vient d'une directive européenne.
12:11C'est comme Bruno Retailleau,
12:13qui est prisonnier de la directive Retour,
12:14qui avait été signée par Nicolas Sarkozy.
12:17Sur tous les sujets,
12:19on est prisonnier d'une Union européenne.
12:20Et si les parlementaires français,
12:22dans l'hémicycle, le 7 avril,
12:24votent pour la suppression,
12:25il peut y avoir des obstacles encore européens.
12:26Oui, ce sera soumis au Conseil constitutionnel
12:28puisque le droit européen,
12:30à cause de tous nos gouvernements passés,
12:32est supérieur au droit français.
12:33Voilà pourquoi le vrai combat,
12:35si on veut, résoudre les problèmes des Français,
12:37les résoudre, c'est de libérer la France.
12:39Il n'y a pas d'autre combat possible.
12:41Libérer la France.
12:42Elle est prisonnière aujourd'hui de l'Union européenne.
12:43Elle est dirigée par des gouvernements
12:47qui ont abandonné le peuple
12:48et qui sont soumis à des oligarques européens.
12:50Vous êtes l'un des seuls à tenir cette ligne.
12:53Peut-être est-elle aujourd'hui résiduelle
12:55ou au contraire, on verra,
12:57puisque vous êtes candidat.
12:58Est-elle la voie aussi d'un certain avenir ?
13:00Philippe de Villiers, notamment,
13:01tient aussi cette ligne.
13:02Est-ce que vous pensez qu'il ne peut pas y avoir le salut
13:05passe par, justement, cette rupture,
13:07en tout cas, cet éloignement
13:08avec les accords de l'Union européenne ?
13:10Philippe de Villiers décrit,
13:11et le sol a décrit parfaitement
13:14le piège dans lequel nous sommes.
13:17Et ce piège nous a empêchés de résoudre nos problèmes.
13:19Mais maintenant, il nous conduit à la guerre
13:21et il s'attaque à la liberté d'expression
13:23et à la démocratie,
13:24puisqu'il a annulé l'élection de Roumanie.
13:26Et il a empêché un candidat souverainiste
13:28de se présenter.
13:30Donc, quand on est dans une structure...
13:32Accusée ou en tous les cas soupçonnée
13:34de lien ou d'ingérence avec la France.
13:36Quand M. Soros dilapide des milliards
13:39pour aider certains partis politiques,
13:42il n'y a pas d'ingérence.
13:42C'est la géométrie variable, selon lui.
13:44Bien évidemment.
13:45Vous savez, ce qui est en cause,
13:46c'est la liberté, la démocratie.
13:49Et la France ne s'en sortira qu'avec les Français
13:51si on est libre.
13:52Dans quelques jours, il y a un verdict
13:53qui est important,
13:54qui peut avoir un impact sur,
13:55évidemment, la suite et la classe politique.
13:58C'est celui de Marine Le Pen
13:59et le procès des assistants parlementaires du RN.
14:01Si jamais il y avait une peine d'inéligibilité,
14:04peut-être avec exécution provisoire...
14:06Je n'y crois pas.
14:06Je ne vois pas les juges oser un tel...
14:09Et si ce scénario se produisait ?
14:11Écoutez, je n'y crois pas,
14:13parce que je pense que les juges
14:16ne sont pas au-dessus de la démocratie.
14:17Et donc, on ne peut pas l'accepter.
14:20Maintenant, ce qui est en cause aujourd'hui,
14:22c'est de savoir si les Français
14:24veulent vraiment résoudre leurs problèmes.
14:26Et mon seul objectif,
14:27c'est de mettre sur la place publique
14:29les vrais choix.
14:30D'accord, donc vous êtes là en aiguilleur,
14:32pardonnez-moi si j'ai bien compris votre candidature.
14:34Plus j'aurai de voix,
14:35plus nous serons au cœur de la problématique
14:39et plus la souveraineté de la France sera défendue.
14:41Et je souhaite que ce soit le maximum.
14:44Combien de divisions ?
14:44Mais c'est aux Français de décider.
14:45S'ils veulent un théâtre politicien,
14:48toujours le même,
14:50ou s'ils veulent qu'on prenne des problèmes à bras le corps.
14:52Vous auriez le monopole de la sincérité
14:53et de la résolution des problèmes des Français ?
14:55En revanche, je propose un choix.
14:57Je dis que si on veut résoudre les problèmes du pays,
15:00éviter la guerre,
15:01retrouver nos libertés
15:03et améliorer le sort des Français,
15:05leur sécurité, leur pouvoir d'achat, leur énergie,
15:08il faut la rupture avec l'Union européenne.
15:10Pourquoi d'autres candidats ne le proposent plus ?
15:12Pourquoi, par exemple,
15:13le RN et Marine Le Pen ne le proposent plus ?
15:15C'est le regret que j'ai.
15:16Si Marine Le Pen avait continué une politique souverainiste,
15:19je ne serais pas candidat.
15:20À partir du moment où elle épouse
15:22et elle se soumet à l'Union européenne,
15:24il est de mon devoir de relever le flambeau.
15:26Soumission, dites-vous ?
15:27En tout cas, elle ne veut pas la remettre en cause.
15:30Candidat, on l'a compris déjà pour 2027.
15:32Merci Nicolas Dupont-Aignan.
15:34Bonne journée à vous.
15:35Merci Sonia Mabrouk.
15:36Merci Nicolas Dupont-Aignan.
15:37Dans un instant, vos signatures...