Paris : évacuation sous tension de la Gaîté Lyrique

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A Paris, les forces de l'ordre ont évacué le théâtre de la Gaîté Lyrique. Depuis trois mois, le site historique était occupé par 450 migrants, encadrés par des associations d'extrême gauche.

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00:00Eh bien écoutez Jean-Marc, les opérations ont commencé à 6 heures précises.

00:04Déjà les gendarmes, les CRS sont arrivés sur les lieux aux alentours de 5 heures du matin.

00:09Déjà des centaines de manifestants occupaient ce parvis.

00:12Ici c'était noir de monde.

00:14Les autorités se sont placées tout autour de ce théâtre pour sécuriser les lieux.

00:20Et c'est à partir de 6 heures qu'ils ont commencé à tenter de dégager ces manifestants

00:25qui ont formé une chaîne humaine en quelque sorte,

00:28en se prenant par les bras pour protéger ces sans-papiers qui se trouvaient ici,

00:33devant l'entrée de ce théâtre de la gaieté lyrique.

00:38Alors il a fallu plusieurs heures pour les forces de l'ordre

00:41pour parvenir à atteindre l'entrée de ce théâtre,

00:45parvenir à bouger ces manifestants qui s'étaient vraiment ancrés ici sur place.

00:51Et c'est finalement qu'aux alentours de 9 heures que ces manifestants ont été expulsés,

00:56renvoyés dans les rues adjacentes.

00:58À partir de là les services de la préfecture ont tenté de prendre en charge

01:01quelques-uns des migrants qui étaient encore sur les lieux

01:04puisque plusieurs dizaines, plusieurs centaines étaient déjà partis.

01:08Et les services de la préfecture nous ont fait savoir que les places d'hébergement

01:11qu'ils étaient en train de proposer à ces migrants étaient quasiment toutes refusées.

01:16Pourquoi ? Je cite la préfecture.

01:18Due à un militantisme important, concrètement,

01:21les militants d'extrême-gauche qui étaient présents ici

01:23ont découragé les migrants d'accepter ces places d'hébergement

01:26proposées par la préfecture de Paris.

01:29Et ça c'est une rare faux qu'on n'avait pas jusque-là, Augustin, effectivement.

01:31Donc vous nous dites que les migrants ont refusé les places d'hébergement

01:35qui leur étaient attribuées.

01:37Est-ce que vous savez quel est l'état à l'intérieur de ce théâtre ?

01:43Je vais demander à Axel Reybaud de me suivre et on va vous montrer.

01:45Déjà regardez la place extérieure.

01:47Ici, c'était vraiment une zone de non-droit.

01:49Personne ne pouvait venir ici à part les associations,

01:52à part les sans-papiers qui avaient également occupé le parc juste à côté.

01:56Donc vous pouvez voir que c'est jonché de détritus,

01:58à la fois des bouteilles de verre, des bouteilles en plastique, des mouchoirs,

02:01il y a à peu près de tout.

02:02Les murs et les vitres du théâtre de la Gaieté Lyrique

02:05sont évidemment tous collés par des autocollants,

02:09des autocollants divers, des appels à la manifestation,

02:11zone antiraciste, désobéissance, résistance, etc.

02:15Quand on regarde à l'intérieur du théâtre,

02:19il faut savoir que c'est sans dessus-dessous.

02:21Alors vous allez peut-être le voir difficilement,

02:25mais à l'intérieur vous avez des détritus sur les tables, par terre,

02:30vous avez des affiches un petit peu collées partout,

02:32vous avez des matelas au fond du couloir là-bas.

02:34Bref, ça ne ressemble plus vraiment à un théâtre.

02:37Il va falloir rénover les lieux, les nettoyer.

02:40Et ce que je voulais vous montrer également,

02:42avant de vous redonner l'antenne Jean-Marc,

02:45regardez ces inscriptions.

02:46Ces inscriptions ont été faites durant l'occupation des trois mois.

02:50Vous avez par exemple Paris Antifa, très bien.

02:53Alice Cordier, que l'on connaît très bien sur notre antenne

02:56et qui a l'habitude de venir exposer son opinion,

02:58comme tout le monde d'ailleurs, Alice Cordier, va crever.

03:01Nous avons également un flic, une balle, justice sociale.

03:04Voilà, ce genre de tag, ce genre d'autocollants

03:08ont été appliqués ici, dans le quartier,

03:11sur ce théâtre de la Gaieté Lyrique

03:13durant les trois mois d'occupation par ces 450 sans-papiers

03:17qui, pour la plupart, il faut le reconnaître, sont très gentils.

03:20Nous avons discuté avec quelques-uns d'entre eux

03:22qui venaient de la Côte d'Ivoire, du Sénégal,

03:25qui sont, c'est vrai, dans une détresse particulièrement importante.

03:29En revanche, les militants d'extrême-gauche, il faut le reconnaître,

03:32empêchaient les journalistes ce matin de travailler.

03:34Les forces de l'ordre étaient obligées d'intervenir

03:36pour nous protéger nous-mêmes.

03:38Ces mêmes militants qui traitaient absolument tous les journalistes

03:40de fachos, etc., tout ce que vous avez pu voir sur les murs.

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