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  • 22/02/2025
Le président des jeunes agriculteurs de Houdan Loïc Rivière réagit à l'ouverture du salon de l'agriculture : «Nous voulons croire qu'il n'est pas encore nécessaire de retourner la moitié du pays ou de la capitale pour que les choses avancent.»

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Transcription
00:00Je pense qu'il va être bien accueilli. Après, il n'y a pas d'happenings prévus comme l'année dernière.
00:06On n'est pas devant le salon en train de camper comme on a pu le faire.
00:09On pense que le message est passé l'année dernière. Les choses doivent évoluer,
00:13mais au point de vue de ce qui s'est passé avec le gouvernement, la dissolution, les changements de gouvernement à répétition.
00:18Et quatre ministres de l'agriculture en un an.
00:21C'est ça. Donc on sait, on dit qu'on nous entend, que c'était pris en compte,
00:24mais que de leur côté, comme ils ne peuvent pas avancer, que les choses ont avancé.
00:28Donc là, on a la loi qui est passée.
00:30La loi d'orientation agricole qui a été votée cette semaine. Est-ce qu'elle apporte, selon vous, des bienfaits,
00:36des évolutions significatives pour la profession ?
00:38Oui, elle apporte des évolutions pour l'installation, sur la formation aussi, avec la ville Bachelor.
00:43Donc c'est vraiment des bonnes évolutions. Mais après, c'est une loi qui a été prévue il y a deux ans,
00:47qui devait déjà passer. Donc on a deux ans de retard sur cette loi-là.
00:51Il y en a des nouvelles qui sont annoncées, qui doivent passer.
00:54Donc voilà, maintenant, on attend, mais on reste très vigilants.
00:57D'ailleurs, tous les syndicats ne sont pas du même avis sur cette question.
01:01La coordination rurale, par exemple, n'est absolument pas satisfaite, pour l'instant,
01:05de ce qui est avancé par le chef de l'État. Vous répondez quoi à cela ?
01:09Nous non plus, les GIs, nous ne sommes pas satisfaits, mais nous voulons croire
01:13qu'il n'est pas encore nécessaire de retourner la moitié du pays ou la capitale
01:18pour que les choses avancent. On veut croire encore aux promesses.
01:21Mais comme je dis, on reste vigilants si les choses n'avancent toujours pas assez vite
01:24et qu'on se joue de nous, si on peut dire, on trouvera d'autres solutions
01:28pour se faire entendre et faire avancer les choses.
01:30Qu'est-ce que vous attendez de la part des autorités publiques, du chef de l'État,
01:34du pouvoir politique ?
01:35Du pouvoir politique en général. On attend que les prochaines lois soient mises en œuvre,
01:40soient au moins discutées à l'Assemblée, et ça avance.
01:43Est-ce qu'il y a des dossiers particuliers, comme le Mercosur notamment,
01:46les normes environnementales, sur tous ces points-là,
01:49est-ce que vous avez des garanties qui vous sont avancées par le chef de l'État ?
01:53Sur le Mercosur, non. On a la présidente de la Commission européenne,
01:58Ursula von der Leyen, qui a donné son approbation,
02:00donc il faut quand même que ça passe par un vote.
02:02On espère que les pays européens votent contre, parce que ce serait très dangereux
02:07pour l'agriculture française et européenne.
02:10Donc ça, on attend de voir aussi, et après, on verra bien.
02:13Thomas Bonnet a une question pour vous.
02:15Oui, j'ai une question, parce que parmi les engagements qui avaient été pris
02:17par le chef de l'État il y a un an, il y avait la question du prix,
02:19il avait évoqué la possibilité de prix plancher.
02:21Est-ce qu'aujourd'hui, vous vous en sortez mieux de ce point de vue-là,
02:25ou est-ce qu'il faut à nouveau avancer ?
02:27On parle d'une nouvelle loi Egalim.
02:29Est-ce que là-dessus, vous avez des idées de ce qui pourrait se faire ?
02:33En prix plancher, on n'a toujours rien.
02:35Les lois Egalim, il y en a déjà qui sont passées,
02:37mais elles ne sont pas appliquées dans la plupart des cas.
02:40Donc c'est bien de faire passer des lois,
02:42mais si elles ne sont pas appliquées, respectées, ça ne sert à rien.

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