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Europe 1
  • il y a 10 mois

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00:00Qu'on parle à présent de cette affaire qui, évidemment, nous a tous marqués.
00:06On se souvient tous de la petite Camilia, décédée à l'âge de 7 ans, mortellement percutée à Valoris.
00:13C'était l'été dernier par un motard qui faisait une roue arrière.
00:16Six mois après, le papa de Camilia a accepté de témoigner sur Europe 1.
00:22Il est en direct avec nous, Slim Oussaya. Bonjour, merci d'être en direct avec nous sur Europe 1.
00:29Bonjour, merci à vous.
00:30Merci à vous d'avoir accepté notre invitation.
00:35Ma première question, si je peux vous la poser aujourd'hui,
00:38six mois après le drame terrible qui a frappé votre fille et votre famille,
00:43comment allez-vous ? Comment va votre famille ?
00:46Et dans quel état d'esprit est-ce que vous êtes aujourd'hui ?
00:52Comment on va ? C'est compliqué, en fait.
00:56C'est quelque chose sur lequel personne n'est prêt, en fait.
01:01On sait tous qu'il y a un début pour la vie, il y a une fin.
01:05Logiquement, c'est toujours, on dit, les parents, les grands-parents, tout ça, qui partent en avant.
01:09Mais quand tu perds un enfant, on ne l'imagine pas, on ne s'attend pas.
01:14On se croit, on se comporte comme si on était éternel sur cette planète.
01:18Mais un accident comme ça, ça nous met une claque, en fait.
01:24Et le problème, c'est derrière. On vit avec les souvenirs, on vit avec les mêmes.
01:30On se dit si ce n'était pas là, si ce n'était pas arrivé.
01:36C'est terrible, en fait. Ce qu'on comprend d'après un choc comme ça,
01:41c'est qu'on ne sera jamais les mêmes, en fait.
01:44Évidemment, parce qu'évidemment, il n'y a rien de pire que de perdre un enfant.
01:48Et le drame qui a touché votre fille, la petite Camilia,
01:52qui a marqué, a touché toute la France.
01:56On s'en souvient tous, c'était le 29 août dernier.
02:00On est à six mois de ce drame. Où en est l'enquête aujourd'hui, Slim ?
02:04On est à six mois de ce malheureux drame.
02:09Et après six mois, on reçoit toujours des messages, des appels de personnes,
02:15de tout genre, en France, pour prendre des nouvelles, de nous soutenir.
02:23Je voulais les remercier tous. C'est compliqué.
02:27Où on est, on est au même endroit.
02:33Nous, on n'a pas de nouvelles. Il y a une enquête en cours.
02:39On ne parle pas d'une affaire de stupéfiants,
02:45on ne parle pas de grands banditismes,
02:49on ne parle pas d'une cinquantaine de personnes à interpeller.
02:53Oui, c'est-à-dire qu'il y a une enquête en cours, mais la personne qui a causé ce drame, on la connaît.
02:59On la connaît, on connaît les faits, on connaît le pourquoi du comment,
03:03on connaît où, quand, on connaît tout, on sait tout.
03:07Est-ce que vous avez une date de prévue pour le procès ?
03:13Rien du tout.
03:15Est-ce qu'on vous explique, est-ce qu'on vous dit pourquoi ça met autant de temps ?
03:21On nous dit que l'enquête prend du temps.
03:25On dit qu'il y a plusieurs affaires en cours, donc ça prend du temps.
03:31Apparemment, les systèmes fonctionnent comme ça.
03:35Oui.
03:37Qu'est-ce que vous ressentez aujourd'hui Slim ?
03:43Je ne sais plus si on ressent quelque chose.
03:47Je ne sais plus.
03:49Vous vous sentez...
03:51Et c'est important, vous avez eu raison de le dire au début de cette interview,
03:55vous avez parlé évidemment des nombreux messages de soutien que vous continuez de recevoir six mois après.
04:01Et c'est aussi important de le dire, parce que c'est vrai qu'on parle souvent de violence,
04:05on parle d'ensauvagement de la société, mais l'humanité, elle existe encore aujourd'hui, heureusement.
04:11Et les messages que vous recevez aussi le prouvent, c'est-à-dire que ce qui est arrivé à Camilia,
04:17ce qui est arrivé à votre fille, a touché beaucoup de monde.
04:21En fait, tout le monde s'est senti en danger à ce moment-là, avec cette nouvelle.
04:25Tout le monde s'est senti en danger et tout le monde s'est senti fragile.
04:29Pourquoi ? Parce que je pense qu'on a des lois qui ne sont plus à jour.
04:35On a un système qui n'est pas sur la même longueur d'ombre que le peuple.
04:45On a un système d'un côté, on a le peuple de l'autre côté, on vit sur deux planètes différentes.
04:49On n'est pas coordonnés.
04:51Vous nous dites que finalement, cette affaire a touché les Français,
04:55mais de l'autre côté, il y a les pouvoirs publics qui prennent en charge votre affaire et le dossier,
05:05mais malheureusement, vous vous sentez un peu abandonné, c'est ce que vous nous dites.
05:09Alors les pouvoirs, je ne veux pas mettre la faute sur les juges, sur les enquêteurs ou qui que ce soit,
05:15mais je mets la faute sur le système lui-même.
05:19Comment aujourd'hui on peut expliquer qu'une affaire comme celle-là prend autant de temps ?
05:29Le système, je ne sais pas s'il n'est pas à jour, s'il n'est pas bon, il y a un problème quelque part.
05:37Ça vous met en colère ?
05:40Ça me désespère en fait.
05:42Parce que j'ai peur d'être en colère, parce que si on est en colère, on va réagir,
05:46on va faire des choses qu'on va regretter derrière, et ce n'est pas l'objectif.
05:51L'objectif ce n'est pas d'empirer les choses, l'objectif c'est de rendre la splendeur à cette France.
05:59Rendre la France comme elle était, rendre la joie aux Français,
06:03parce qu'aujourd'hui on est tous stressés, on est tous déprimés, on vit une période déprimante.
06:11On le voit et on le ressent.
06:13Géraldine, vous comprenez la détresse de Slim qui a vécu un drame terrible,
06:19et qui aujourd'hui, on le laisse dans la tente sans lui donner d'explication,
06:25et moi je trouve ça vraiment terrible.
06:28Et évidemment qu'il y a certainement une enquête,
06:30et évidemment que la justice ne peut pas être instantanée, que les choses prennent du temps,
06:36mais qu'on laisse ce père de famille qui a perdu sa fille sans explication dans la tente,
06:42il y a un manque terrible d'humanité là-dedans.
06:45Oui, bonjour Slim, on vous avait reçu sur TPMP,
06:49et effectivement déjà à l'époque on vous avait vu une fois en visio sur le barco de TPMP,
06:53vous étiez venu sur le plateau,
06:54et déjà je peux vous dire que tout le monde vous avait trouvé absolument incroyable de dignité,
06:59et de courage, et en plus malgré tout d'apaisement aussi,
07:03malgré votre douleur qui est insurmontable,
07:05et je pense qu'ici personne ne peut se mettre à votre place dans ce que vous devez traverser.
07:09Je le souhaite à personne.
07:10Évidemment, on ne peut pas, et on ne sait pas.
07:15Ce que je voulais savoir c'est, comme vous parlez évidemment, nous on parle souvent du laxisme de la justice,
07:20mais là vous ne parlez même pas de ça, vous parlez de la lenteur, du fait que c'est interminable.
07:25Vous, pour vous apaiser un petit peu, vous voudriez quel style de peine pour celui qui a tué votre fille ?
07:35En fait moi ce que je souhaite, ce que je voudrais, ce n'est même pas la peine.
07:39Mais c'est ça, on n'en est même pas à la peine en fait.
07:41Vous aimeriez qu'on vous tienne au courant, qu'on vous explique, qu'on vous accompagne en fait ?
07:46En fait ce que j'aimerais bien c'est que ça change pour que ces gens-là, ce comportement-là, il cesse.
07:53Aujourd'hui on a un comportement qui se dégrade sur les routes en France,
07:58une conduite qui devient de plus en plus dangereuse de partout,
08:02pas que sur notre secteur mais partout en France.
08:05Pourquoi ? Parce que derrière, que vous soyez sous stupe, que vous soyez alcoolisé au volant,
08:11on sait qu'on n'aura presque rien en fait.
08:14Donc la peine doit être exemplaire malgré tout, ça doit quand même marquer une sorte d'exemple.
08:18Mais le problème Géraldine c'est que c'est l'homicide involontaire de mémoire qui a été retenu.
08:23Excusez-moi, homicide involontaire, moi je ne suis pas d'accord.
08:25Je sais que vous n'êtes pas d'accord, vous avez bien raison monsieur.
08:28Pour moi un homicide involontaire, je sors, j'applique la loi, j'applique le code de la route,
08:34je fais attention, un accident ça peut arriver.
08:37Du moment où j'ai pris, parce que ma voiture elle n'accélère pas d'elle-même,
08:41on ne m'a pas ouvert la bouche, on m'a mis de l'alcool dans la bouche.
08:45Donc j'ai pris quelques décisions avant mon accident qui ont causé l'accident.
08:53Oui quand on se met en roue arrière dans une rue comme celle-ci, sans visibilité.
08:58Ma fille elle aurait traversé la route entre les voitures, non pas sur le passage piéton,
09:01aujourd'hui on ne serait pas là, j'aurais mis la faute sur mon éducation.
09:04Mais la question que je voulais vous poser, donc cette qualification est retenue,
09:08c'est sept ans de prison, vous dites que ce n'est pas tant la peine.
09:11Mais est-ce que vous avez un interlocuteur direct avec le ministère de la Justice ?
09:16Est-ce que vous avez quelqu'un que vous pouvez appeler en ligne directe,
09:19qui vous tient informé, et est-ce qu'on vous donne un calendrier ?
09:23Personne, et c'est bien ça le problème.
09:26Parce que les drames passent les uns après les autres, semaine après semaine,
09:30il suffirait de pas beaucoup de choses pour que les justiciables aient un interlocuteur direct.
09:36Alors juste une chose, allez-y.
09:39Je vais vous dire quelque chose, vous pensez que la prison c'est une solution ?
09:43Moi je pense que non.
09:44Aujourd'hui si on est arrivé là, parce que même si c'est un délacant ou un vendeur de drogue,
09:50si aujourd'hui on les prend, on les nourrit, on les loge,
09:53on les rassemble tous ensemble au même endroit,
09:56derrière, les relâcher, et rebelote, on repart dans le même système,
10:00dans le même cercle vicieux, et c'est qui qui va payer ? C'est les jeunes honnêtes.
10:04Aujourd'hui je pense qu'il manque en France, c'est de devoir remettre le service militaire en France.
10:10Moi je pense que c'est ça la solution, c'est pas la prison la solution,
10:14c'est de remettre le service militaire en France, ça va remettre tout le monde sur les rails.
10:18On en parle souvent dans l'émission, ça revient souvent chez les auditeurs.
10:22Effectivement ça revient souvent.
10:24Parce que c'est le seul endroit, ça va recadrer tout le monde.
10:28Mais ça c'est une mesure préventive, après il y a une peine qui devra être prononcée
10:33à l'encontre de la personne qui est responsable de la mort de votre fille.
10:38La peine, excusez-moi, on dirait que maintenant on est dans un marché.
10:43Oui bien sûr, vous avez raison.
10:45En fait on annonce 7 ans, la peine maximale, et derrière le jour du procès,
10:50qu'est-ce qu'on va faire le jour du procès ?
10:52On va tout faire pour trouver des excuses.
10:54On va pas dire voilà, il y a A plus B égal à C.
10:57On va dire ah non, il a fait mais, il a fait mais, voilà.
11:00Et derrière on va faire que réduire, réduire, réduire.
11:03Les gens en fin de compte, ils s'en sortent bien.
11:07On comprend que c'est tout un système que vous remettez en cause aujourd'hui Slim.
11:10Merci en tous les cas d'être avec nous cet après-midi sur Europe 1 et d'accepter de témoigner.
11:15Il y a quelques mois Slim, vous aviez mis aussi en lumière les problématiques liées à la départementale
11:22sur laquelle le drame a eu lieu.
11:24Vous aviez alerté sur le fait que des accidents avaient déjà eu lieu dans le passé.
11:30Qu'en est-il aujourd'hui ? Est-ce que des travaux ont eu lieu ?
11:35Est-ce que les choses ont changé depuis 6 mois ?
11:37Non il n'y a rien du tout.
11:38Il y a la municipale qui fait des contrôles de radar plus souvent, plus régulièrement.
11:43Mais en fait niveau structure sur cette départementale-là, il n'y a rien qui change.
11:49Rien n'a changé ?
11:50Rien qui a été mis en avant pour réduire les risques en tous les cas.
11:53Ce n'est pas les contrôles de radar qu'on fait 2-3 fois par mois la nuit qui vont réduire le taux de danger.
12:02Ah parce qu'il n'y a même pas de radar fixe, c'est des radars mobiles ?
12:06Non il n'y a rien, il n'y a même pas d'implication.
12:08Il n'y a rien.
12:10De toute façon c'est une route où moi j'habite sur cette route depuis 2012.
12:15Et depuis 2012, je peux vous dire que l'été, si vous n'avez pas de clim, vous ne dormez pas.
12:21Si vous n'avez pas les fenêtres fermées, vous ne dormez pas.
12:23La nuit, toutes sortes de voitures, c'est une lignée droite, donc tout le monde trace.
12:29Et on ne parle pas d'un excès de 10 et de 20 km sur cette route-là,
12:33c'est des excès qui arrivent parfois à des personnes qui roulent à 100, à 90 facilement.
12:38Ce qui est terrible parce qu'en fait vous nous dites que finalement rien n'a changé,
12:41que pour le moment vous n'êtes au courant de rien, que vous n'êtes en contact avec personne
12:45pour vous donner des informations sur le déroulé de l'enquête,
12:49que vous n'avez toujours pas de date de procès, c'était il y a 6 mois ce drame,
12:53et pour le moment le motard qui a percuté votre fille, lui, est libre dans l'attente de son procès.
13:00Vous vous avez pris perpète en revanche, le motard, lui, il est libre aujourd'hui.
13:06Comme la plupart d'autres personnes qui ont causé ce genre de drame à des familles,
13:12ils sont en liberté, ils continuent leur vie tranquille.
13:17Gautier Lebret, qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui on laisse cette personne,
13:22le papa de Camilia, totalement à l'abandon ?
13:27L'état de la justice en France.
13:29Moi j'avais été très choqué quand ce motard n'avait pas écopé de la détention provisoire
13:34et qu'il avait pu repartir du tribunal libre dans l'attente de son procès.
13:38Oui, ça fait 6 mois qu'il est en liberté.
13:40Il n'y a pas eu de détention provisoire, donc il va être en liberté jusqu'à son procès.
13:44C'est la justice du pays.
13:47Je ne sais pas s'il y a eu une affaire aussi,
13:50où il y a deux jeunes qui ont empoignardé un autre jeune qui est mort dernièrement.
13:54Elias, vendredi dernier, il y avait pile une semaine.
13:57Ils étaient où ces deux jeunes-là ?
14:00Libres.
14:01Ils avaient interdiction de se voir et ils vivaient dans le même immeuble.
14:05Leur comportement est beaucoup plus dangereux que le comportement du motard.
14:10Ils étaient où ? Ils sont libres.
14:12Aujourd'hui, on a plus peur d'être une personne honnête qu'une personne dangereuse.
14:18Plus vous êtes tordu, mieux vous vous portez avec le système aujourd'hui.
14:24C'est le ressenti en fait.
14:27Plus vous êtes carré, plus on vous tape sur les mains.
14:30Le jeune Elias a été tué par deux personnes qui avaient déjà été jugées pour vol avec violence.
14:37Ils ont été jugés en octobre dernier.
14:39Mais le système judiciaire, la loi, la césure,
14:42ce qu'on appelle la césure, c'est une réforme de Nicole Belloubet,
14:44votée par Éric Dupond-Moretti, soumise aux voix par Éric Dupond-Moretti, en 2021.
14:49Donc ce n'était pas il y a dix ans, il y a vingt ans.
14:52Non, c'était il y a quatre ans.
14:54On connaissait déjà la violence des jeunes il y a quatre ans.
14:56La césure fait en sorte qu'on vous juge dans un premier temps
14:59et on vous donne votre peine quand vous êtes jeune, six à neuf mois plus tard.
15:02Et donc ils devaient connaître leur peine en juin.
15:04Et en attendant, ils étaient dans la nature.
15:06Et en attendant, ils ont tué un jeune Elias.
15:10Slim, vous souhaitez ajouter quelque chose ?
15:15Honnêtement, non.
15:17Est-ce que vous êtes toujours en contact avec le maire de Valoris ?
15:22Pas forcément, non.
15:26Jusqu'à aujourd'hui, honnêtement, je n'ai pas encore repris mon travail,
15:30donc je n'y arrive pas.
15:32J'ai essayé, donc on a déménagé de Valoris.
15:35J'ai un commerce sur Valoris, donc je suis obligé de passer de temps en temps.
15:40Mais jusqu'à aujourd'hui, je n'arrive pas à reprendre mon travail.
15:43Et on n'a pas de contact, on n'a pas de nouvelles.
15:48Il y a eu, quand c'était chaud sur le moment,
15:51tout le monde s'est présenté, tout le monde était là.
15:53Mais derrière, voilà, c'est une info comme une autre.
15:56On tourne la page et on passe à autre chose.
15:59Géraldine Maillat, un dernier ?
16:00Oui, on est dans l'émotion, c'est-à-dire que comme c'est dramatique forcément
16:03et qu'on est tous bouleversés, les politiques réagissent.
16:06Tout le monde y va de son petit tweet.
16:08Tout le monde y va de son petit tweet.
16:10Et puis voilà, un fait divers, horrible, tragique,
16:13la mort d'une innocente ou d'un innocent en chasse à un autre.
16:16Et voilà, le monsieur nous explique qu'il attend,
16:19qu'il n'a plus de contact avec personne,
16:20que la fameuse route même problématique n'a même pas été préparée.
16:24C'est-à-dire que c'est jusqu'au bout,
16:26une sorte de foutage de gueule et vraiment indigne.
16:31Le mot, Géraldine vient de le dire,
16:34il y a une forme d'indignité finalement des politiques.
16:38C'est normal parce que ça ne va pas apporter de l'argent.
16:42Tout simplement, le système aujourd'hui fonctionne, c'est simple.
16:45Soit vous lui donnez de l'argent, soit il ne s'occupe pas de vous.
16:49Le système, il a besoin de récupérer de l'argent.
16:51C'est tout ce qu'on fait aujourd'hui.
16:53C'est un problème, on va augmenter les impôts.
16:55C'est un problème, on va doubler les amendes.
16:58Oui, après, il y a un problème qui est autre aussi
17:01et qui est de l'indignité.
17:03Oui.
17:04Après, il y a un problème qui est autre aussi
17:07et qui est lié, effectivement,
17:09aux problématiques que Gautier évoquait
17:11par rapport à la justice et à la lenteur de la justice.
17:14Mais, évidemment, on vous laisse dans l'attente
17:17et il y a quelque chose qui là-dedans
17:19est indigne et inadmissible.
17:21Merci beaucoup Slim d'avoir été avec nous sur Europe 1.
17:24Merci pour votre témoignage,
17:26toujours très digne et pleins de courage.
17:29Merci d'avoir été avec nous.
17:31Je remercie à vous.
17:33Merci beaucoup.
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