VOICI - The Island : l'interview de Sidney Govou - Vidéo Dailymotion

VOICI

Regardez VOICI - The Island : l'interview de Sidney Govou - VOICI sur Dailymotion

Transcript

00:00Alors, j'ai eu de la chance, je connaissais Brahim, qui allait faire un Brahim Zaybet.

00:04Forcément, je lui ai passé un petit coup de téléphone pour savoir et vu qu'on se

00:08connaît bien, il m'a dit « c'est pour toi, fais-le, n'hésite pas ». Il m'a aussi

00:11encouragé dans ce sens-là, mais je n'ai pas pu se regarder que ça.

00:15Moi, je suis sportif, même depuis que j'ai arrêté le foot, je fais du sport.

00:18C'est pour ça que physiquement, je me disais que j'allais tenir.

00:21Après, une préparation spécifique, non.

00:23En fait, je voulais tellement découvrir la chose que je me suis dit « non, tu y vas,

00:28tu découvriras et tu feras en sorte ». Ma plus grande crainte, c'était vraiment la

00:32vie en communauté, de vivre pendant dix jours une expérience avec des gens que tu ne connais

00:37pas, dans un milieu assez extrême.

00:39Je ne savais pas vraiment comment j'allais réagir.

00:43Moi, j'ai surtout cette crainte-là après, la faim, la fatigue.

00:48Je m'étais mis dans la tête déjà psychologiquement que dix jours, je pense que je pouvais tenir.

00:53J'avais cette expérience-là du foot qui fait que le collectif, c'est quelque chose

00:57qui me connaît, quand on avance vers un but commun, mais le collectif dans une difficulté

01:02extrême sur des choses que je suis… En fait, le foot, c'est « facile ». On sait

01:06ce qu'on fait, on sait ce qu'on va chercher.

01:07Là, tu ne sais pas trop.

01:09Tu ne sais pas comment tu vas réagir avec la faim, avec le manque de sommeil et surtout

01:14que tu ne peux pas rentrer chez toi le soir et te dire « bon, à demain ». Là, c'est

01:18du 24-24.

01:19C'est au-delà du physique, c'est le mental.

01:22Moi, la fatigue mentale, je ne l'avais jamais ressentie en tant que footballeur.

01:27Et là, il y a des moments où j'ai l'impression de perdre la tête, de ne plus me souvenir

01:33de rien, d'être complètement déconnecté, d'oublier ce que j'ai fait dix minutes

01:38avant, ce que je dois faire dix minutes après.

01:39Cette sensation-là, pour moi, c'était le plus compliqué à gérer.

01:43Je garde beaucoup de très bons souvenirs.

01:45En fait, j'aime bien la galère.

01:48Les premiers moments où on construit nos premiers abris, c'était un bon souvenir

01:54parce qu'on a généré beaucoup de collectifs à ce moment-là.

01:56En fait, quand tout s'orchestre, que chacun sait ce qu'il doit faire et qu'on devient

02:01une machine.

02:02Mon pire souvenir, c'est peut-être un soir de pluie.

02:08Alors moi, je suis quelqu'un qui dort bien, de partout.

02:12Et là, dormir sous la pluie, mal, sur des freins.

02:18Là, il y a un soir, je pense que j'ai souffert et j'ai un peu craqué dans ma tête.

02:23J'ai envoyé à chier un peu quelques personnes.

02:25Alors moi, je suis assez bougon, donc je me clashe dans ma barbe.

02:29Oui, ça m'est arrivé avec Lucie.

02:32Je crois que j'ai eu un petit moment de… Je ne vais pas aller en passer un clash.

02:36Je lui ai sorti quelques vérités et qu'il est un peu fâché.

02:40Après, je suis assez à l'instar.

02:42Je dis quelque chose, ça va très vite, mais ça ne dure pas longtemps.

02:46J'ai dû perdre 7 kilos, mais le retour a été très simple parce que deux jours

02:51après, je bossais.

02:52Je n'ai pas eu le temps.

02:54Non, mais non, je ne sais pas.

02:56Je pense que dix jours pour moi, c'est assez allé.

02:59Physiquement, j'avais les doigts un peu bien marqués.

03:03À part le poids, honnêtement, en une semaine, on reprend tout.

03:07Quand on a envie.

03:08Il y a un footballeur avec qui partir sur une île, c'est compliqué parce que…

03:13Bonne call.

03:15Il va être fâché avec un qui je ne partirai pas, c'est Djibril, parce qu'il est colérique.

03:22Au début, on a tous eu du mal, mais après, ça passe.

03:25Je pense que Djibril est tellement colérique que ça peut être compliqué.

03:28Après, dans le foot, je serais bien parti avec Skilatchi.

03:32C'est pas ça, Skilatchi, qui est un trainer à Nice, adjoint.

03:38Qui est aussi colérique, mais avec qui je m'entends super bien.

03:41C'est un mec que je peux mieux maîtriser qu'un Djibril qui est ingérable.

VOICI - The Island : l'interview de Sidney Govou

Catégorie

Transcription

Écris le tout premier commentaire

Recommandations