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  • il y a 16 ans
HALTE A LA CRIMINALISATION DE L'ACTION SYNDICALE

Convoqué hier mardi au commissariat de Noailles à Marseille, sur plainte de la direction d’ADOMA, Charles Hoareau a été placé en garde à vue pour son action syndicale au côté des salariés de cette entreprise en lutte sans salaire ni allocation depuis novembre dernier. C’est une action collective visant à obtenir l’application des décisions de justice en faveur des salariés d’ADOMA, qui est à l’origine de la convocation de Charles.

Un rassemblement de protestation s’était formé à son arrivée devant le commissariat. Il s’est maintenu toute la journée. A 18 heures 30 on apprenait que Charles Hoareau était en garde à vue et passerait la nuit au commissariat.

Ce matin à 7 heures un rasssemblement plus important encore avait lieu devant le commissariat à l’appel de l’Union départementale CGT. Les manifestants, qui ont bloqué le carrefour, dénonçaient les tentatives d’intimidations à l’égard de ceux qui agissent légitimement pour la défense des travailleurs.

"Liberté pour Charles Hoareau", pouvait-on lire sur les tracts, "liberté et justice pour les Caterpilars, pour les Conti, pour les agents EDF et GDF, pour les salariés qui défendent la réparation navale".

On apprenait vers 9 heures que tous les témoins entendus avaient confirmé : Charles n’a commis aucun délit et son intervention n’avait pour but que d’éviter une confrontation entre les salariés d’ADOMA et leurs employeurs. A 13 heures, il a été libéré.

Réjouissons-nous de cette libération mais restons lucides (et mobilisés) : Charles a fait 24 heures de garde à vue pour une action syndicale avec les salariés d’ADOMA mais rien n’oblige les patrons de ces salariés à appliquer les décisions de justice... Vous avez dit "justice" ???

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