00:00La main tendue sur les retraites par François Bayrou, ça n'empêche pas d'en parler, y compris rediscuter la mesure d'âge de 64 ans.
00:06La main tendue, M. Bayrou, on lui dit... Alors, c'est intéressant, ça, justement. C'est-à-dire qu'on a les socialistes, par exemple, qui manifestement,
00:13parce qu'ils veulent pas de présidentiel anticipé, donc qu'à partir de là, ils se disent qu'il faut durer 30 mois, donc qu'il faut essayer de trouver un accord,
00:19et ils mettent des choses sur la table, par exemple, d'accord ? Ils disent OK, on veut bien l'abrogation, qui est pourtant largement majoritaire dans le pays,
00:25qui est notre programme, qui a une majorité à l'Assemblée disponible, on veut bien le mettre de côté. Qu'est-ce qui se passe ? Ils disent gel.
00:32Qu'est-ce que dit M. Bayrou ? Il dit, on en discutera dans 9 mois, mais il est hors de question de le mettre en question.
00:37Ils disent, je donne un autre exemple, ils disent, on vous propose pas de 49.3, pas de censure, ce que disent les socialistes.
00:44Réponse de M. Bayrou, non, d'accord, mais sauf notamment sur le budget, dans les conditions extrêmes. Mais c'est toujours les conditions extrêmes.
00:50Mais la question des retraites, c'est le financement. Si on penchait sur le financement des retraites, pour le coup, ça peut être constructif, ça, non ?
00:56Comment ? La question des retraites, c'est le financement.
00:58Excusez-moi, mais non, la question des retraites, c'est d'abord d'abroger une réforme injuste, inefficace, inutile, que les Français ne veulent pas,
01:05que tous les syndicats ne veulent pas, qu'une majorité à l'Assemblée nationale ne veut pas, et je ne vois pas au nom de quel principe
01:11on voudrait contraindre absolument toutes les composantes dont je viens de vous parler, le peuple, les salariés, les syndicats et même l'Assemblée nationale
01:21à devoir absolument accepter quelque chose dont je rappelle qu'il n'a même pas été voté, il a été imposé par 49.3.
01:27Donc, moi, je ne vois aucun compromis, et c'est d'ailleurs pour ça, puisque vous me revenez sur les déclarations des uns et des autres,
01:32que je ne sais pas ce que pense M. Hollande, par contre, j'entends M. Faure, j'entends M. Cannaire, quand il sort de Matignon, qui disent de plus en plus,
01:40bon, voilà, il y a une impasse.
01:42Ils vont revenir au Bercail, comme dit Jean-Luc Mélenchon ce matin.
01:44Je vous parie une chose, je le dis sur la table, parce que, vis-à-vis de mes camarades du Nouveau Front Populaire, je leur dis plutôt,
01:52bon, revenons quelque part, ressoudons-nous, revenons à bloc, parce que c'est comme ça qu'on peut être efficace,
01:57vous allez voir que les écologistes, les commisses et sûrement les socialistes voteront la première motion de censure,
02:02et si ce n'est pas le cas, vous verrez que la deuxième motion de censure, sur le budget, fera en sorte que le gouvernement Bérou ne terminera pas l'hiver.
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