Négociations avec le Mercosur: "Sans ministre des Affaires étrangères et sans ministre de l'Agriculture c'est un peu plus difficile", explique Édouard Philippe

Édouard Philippe, ancien Premier ministre, candidat Horizons à la présidentielle 2027 est l'invité de BFMTV ce vendredi 06 décembre.

Transcript

00:00Celui-là, von der Leyen, pense que c'est un bon accord, je crois qu'elle le pense sincèrement.

00:03Les Allemands pensent que c'est un bon accord, les Espagnols pensent que c'est un bon accord.

00:06La France, qui a du mal à se mettre d'accord sur les choses,

00:09considère de façon quasi unanime que c'est un mauvais accord.

00:12Qu'est-ce qu'elle peut faire, la France ?

00:14Qu'est-ce que nous pouvons faire si nous considérons que c'est un mauvais accord ?

00:16Nous pouvons lutter sur deux choses.

00:18Pas nous plaindre de ce que la Commission a signé, il y avait un mandat à la signer.

00:22Nous devons faire deux choses.

00:24Réunir au niveau des États une coalition de blocage, une minorité de blocage.

00:30Ça veut dire aller parler aux Italiens, aux Polonais, à d'autres États pour leur dire

00:33lorsque le Conseil européen va approuver cet accord, il faut qu'il y ait une minorité de blocage.

00:38Soit nous y arrivons, soit nous n'y arrivons pas.

00:39Reconnaissons, M. Duhamel, que sans ministre des Affaires étrangères,

00:43qui exécute les affaires courantes,

00:45et sans ministre de l'Agriculture, qui exécute les affaires courantes,

00:47c'est un petit peu plus difficile d'aller mobiliser nos accords.

00:50C'est de la faute de ceux qui ont voté la motion de censure ?

00:52Vous ne me verrez pas pointer du doigt en disant c'est de votre faute, c'est de votre faute, c'est de votre faute.