"On se casse, il va se démerder" : Jean-Claude Camus pas fan du comportement Michel Drucker lors du concert de Johnny Hallyday en 1998

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00:00Il faut annuler le concert et aller le dire aux 80 000 spectateurs.

00:07Pour un nuage de trop, le producteur risque la faillite.

00:11C'est la mort d'Hollande que nous allons annuler cette représentation de ce soir.

00:20Vous êtes des vrais amis de Johnny Hallyday.

00:25Donc les vrais amis vont comprendre ce qui se passe maintenant.

00:31Nous sommes tous, Johnny, les musiciens, les techniciens qui ont travaillé si dur toute la semaine.

00:39Nous sommes dans le désespoir.

00:42Mais pour ceux qui le peuvent, nous donnons rendez-vous vendredi prochain.

00:49Ça vous touche encore d'entendre ce moment-là ?

00:52Ça a été un moment terrible.

00:55Pour l'anecdote, tout le monde me dit quel courage tu as eu d'aller devant 80 000 personnes.

01:00Non, parce qu'après toutes ces réunions, cette tension nerveuse qu'on avait eue, j'étais dans un état second.

01:06Vous étiez en grande colère.

01:08Et quand le préfet a dit, parce qu'il fallait attendre aussi pour annoncer que les métros, les RER,

01:12tout ça s'est remis pour 9h et non pas 11h, 23h, au moment de l'annonce de Michel Drucker,

01:18puisqu'il était là.

01:20Et il est où, Michel Drucker ?

01:22Et il n'était plus là.

01:24Et en fait, j'ai su après qu'il était à la loge de Johnny, qui lui a dit,

01:28« Viens, on se casse, que lui va se démerder. »

01:31Ah ouais ?

01:32Voilà.

01:33Et voilà.

01:34Donc, c'est moi qui me suis retrouvé avec un micro à la main.

01:36Voilà.

01:37Et la seule chose pour moi que je me souvienne, c'est que quand mon directeur de scène,

01:40Michel Marsécara, m'a tendu le micro,

01:42« Vous avez préparé quelque chose ? »

01:44Je lui ai dit, mais non.

01:46Non.

01:47Et je me suis avancé.

01:48Et bon, les bonnes paroles sont sorties.

01:50J'ai eu la chance.