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Motion de censure : Emmanuel Macron "est une grosse partie du problème", selon David Lisnard qui estime que le chef de l'Etat devra démissionner
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il y a 1 an
David Lisnard, maire de Cannes, président de Nouvelle Énergie et président de l’Association des Maires de France était l'invité de "franceinfo soir" mardi 3 décembre.
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00:00
France Info Soir, l'invité, Agathe Lambret.
00:04
Bonsoir David Bessinard, vous êtes maire Les Républicains de Cannes, président de l'Association des maires de France.
00:10
Michel Barnier, qui appartient à votre famille politique, sera probablement renversé demain.
00:16
Deux motions de censure contre son gouvernement seront présentées à l'Assemblée.
00:19
Et Marine Le Pen a d'ores et déjà prévenu qu'elle voterait celle du Nouveau Front Populaire.
00:24
Il y aurait assez de voix pour renverser le gouvernement. A qui la faute ?
00:29
La faute à une dégénérescence de la vie politique qui dure depuis plusieurs années, voire décennies.
00:36
La faute à cette étrange dissolution, ça renvoie à l'étrange défaite, vous voyez, du président de la République,
00:42
qui pensait qu'il allait gagner les élections législatives.
00:46
La faute aussi au conformisme de ce qui est proposé sur le plan budgétaire et qui ne fait qu'ajouter des dépenses,
00:54
en réalité des prélèvements de plus, c'est-à-dire le degré zéro du management, de la bonne gestion.
01:01
La faute, je pense, au RN qui avait quand même obtenu des choses et dont j'ai du mal à...
01:07
Alors moi, je ne suis pas commentateur, je suis élu local, mais dont j'ai du mal à lire la stratégie.
01:13
Ce qui est certain, c'est que tout cela confirme ma conviction profonde,
01:17
c'est que nous assistons au crépuscule d'un système étatiste, dépensier, avec une classe politique qui n'est faite que de posture de dépensier.
01:28
Moi, je le dis depuis longtemps, depuis très longtemps.
01:31
C'est plus qu'une crise politique ce qu'on est en train de vivre ?
01:33
C'est une crise politique, ça c'est sûr.
01:35
Quand on voit que le président de la République n'a plus de réel pouvoir et fait de la figuration à l'étranger,
01:44
lorsque l'on voit que le Parlement semble bloqué et présenté, pour certains parlementaires, notamment à l'Assemblée,
01:52
un spectacle complètement indigne et chaotique,
01:55
lorsqu'on voit que le gouvernement est sur le point d'être renversé
01:58
et qu'on ne peut pas dissoudre jusqu'à juillet, ça ressemble de plus en plus à une crise de régime.
02:03
C'est pour ça que le président de la République ne pourra pas s'en laver les mains.
02:07
Vous parlez de la responsabilité des députés, du Parlement aussi, du conformisme sur le plan budgétaire.
02:15
La responsabilité, elle est aussi peut-être dans votre famille politique, à commencer par Michel Barnier.
02:21
Est-ce qu'il a commis des erreurs ?
02:23
Selon vous, certains disent aujourd'hui qu'il n'aurait pas dû se mettre à ce point dans la main du RN.
02:29
Il a trop cédé au RN.
02:32
Pardonnez-moi pour cette banalité, mais il hérite d'une situation calamiteuse.
02:37
Nombre de ceux qui nous font la leçon, dans ce qu'on appelle le socle commun,
02:42
ont mis le pays dans cette situation calamiteuse, notamment tous ceux qui étaient au pouvoir ces dernières années.
02:47
Après, est-ce qu'il a fait des erreurs ou pas ?
02:50
Moi, j'ai dit d'emblée que je trouvais que ce budget était mauvais.
02:53
Vous savez, vous utilisez cette formule de famille politique.
02:57
Moi, j'ai qu'une famille, elle est chez moi.
02:59
Ensuite, j'appartiens à une pensée politique.
03:02
J'essaie de défendre une voie que je ne retrouve pas aujourd'hui dans l'offre politique.
03:06
C'est pour ça que je développe Nouvelle Énergie.
03:09
C'est pour ça que j'essaie de faire entendre la voie de la liberté et de l'ordre,
03:13
et de la bonne articulation entre les deux.
03:15
Il y a le court terme.
03:17
Dans le court terme, censurer le gouvernement me paraît absurde.
03:21
Il me paraît ajouter de la crise au chaos et du chaos à la crise.
03:25
En revanche, pardonnez-moi, mais c'est ma liberté aussi de le dire à ce micro.
03:29
Je le dis depuis longtemps et j'espère être de plus en plus audible.
03:33
Je pense qu'aujourd'hui, il faut changer complètement la façon de diriger le pays.
03:39
On doit être dans l'immédiat capable de regarder les dépenses.
03:43
850 milliards d'euros de dépenses sociales, rien que de dépenses sociales.
03:49
Je pense qu'en travaillant avec les parlementaires, avec les syndicats,
03:53
on doit pouvoir, comme on le fait dans nos entreprises, dans nos mairies,
03:57
économiser assez rapidement dans le foisonnement des aides mal utilisées, etc.
04:03
Pour ça, il faudrait qu'il y ait un nouveau gouvernement avec un Premier ministre,
04:07
ou alors qu'il y ait un Premier ministre qui soit à sa place et qui ait les capacités d'agir.
04:11
Est-ce que vous trouvez justifié que le Premier ministre ait cédé jusqu'au bout à Marine Le Pen,
04:17
encore hier, sur la taxe sur l'électricité,
04:19
après avoir cédé notamment sur l'aide médicale d'État ou sur d'autres sujets ?
04:27
Enfin, hier, il a cédé sur le déremboursement des médicaments,
04:31
après avoir cédé sur la taxe sur l'électricité.
04:33
Est-ce que c'est une erreur, une faute politique de sa part ?
04:38
S'il est censuré, en plus, ça n'aura servi à rien.
04:41
Mais vous comprenez bien, ce que je vous propose, c'est bien au-delà de ça.
04:45
C'est vraiment de changer la façon de concevoir un budget.
04:50
Il est quand même impensable que le technoconformisme qui nous gouverne depuis une quarantaine d'années
04:57
soit incapable de concevoir, une fois, un budget à l'équilibre.
05:01
Tout le monde semble avoir admis ça.
05:03
Le budget de Michel Barnier, il n'était ni fait ni à faire.
05:07
Je l'ai dit depuis le départ, en ce qui me concerne.
05:10
Le problème, c'est que quand on voit le spectacle de l'Assemblée nationale,
05:14
les gens qui veulent renverser Michel Barnier,
05:17
ils ne lui reprochent pas de ne pas s'économiser.
05:20
Ils ne lui reprochent pas d'avoir trop de prélèvements obligatoires.
05:23
Parce qu'il y a très peu d'économies, en réalité.
05:25
Ils lui reprochent, finalement, d'être trop rigoureux là où, en fait, il y a trop de laxisme.
05:29
C'est ça qui est complètement dingue dans ce que l'on voit.
05:32
Et ce qu'il faut comprendre, c'est que tous ces bricoleurs du chaos...
05:36
Laurent Wauquiez, par exemple, a demandé à Michel Barnier de reculer sur l'indexation des retraites.
05:41
Je l'ai dit sur d'autres micros, je le dis depuis le départ.
05:45
Mais ce qu'il faut bien comprendre, c'est que moi, je vois dans ma commune,
05:50
je vois en parcourant le pays, en allant à la rencontre des maires, des chefs d'entreprise, des salariés, etc.
05:56
Je vois un pays qui a beaucoup de créativité,
05:59
où les gens ont envie de bosser, ont envie d'être fiers de la France,
06:02
mais le spectacle politique est totalement déconnecté de cette réalité-là.
06:08
Et ce qu'il faut voir aussi, c'est qu'on a des défaillances d'entreprise de façon accélérée.
06:13
Je ne sais pas si on s'en rend bien compte, on parle de quelques plans sociaux,
06:16
mais sur les 8 premiers mois de l'année, on a eu plus de 65 000 défaillances d'entreprise.
06:22
C'est un record absolu.
06:23
Justement, est-ce que cette censure vous inquiète ?
06:25
Les conséquences de cette censure pourraient aggraver la situation encore ?
06:29
Mais bien sûr que la dissolution, le lendemain de la dissolution,
06:31
j'avais dit qu'il faut trouver pendant un an les moyens de peut-être tirer profit de cette situation
06:36
pour renverser cette spirale infernale de la dépense publique,
06:41
pour par référendum montrer la réalité des comptes publics
06:45
et arrêter de planter les contribuables.
06:48
Et nos enfants et petits-enfants, sortir des égoïsmes actuels,
06:52
porter une ambition pour la France, qu'on voit les enjeux écologiques,
06:55
les enjeux scientifiques, les enjeux numériques,
06:57
et qu'on en ait encore à avoir une vision de l'organisation du pays totalement archaïque.
07:04
Libérez les pouvoirs publics locaux.
07:06
Et que doit faire le Président aujourd'hui, David Lyssenaar ?
07:07
Parce qu'il avait mis 51 jours pour nommer Michel Barnier après la démission de Gabriel Attal.
07:11
Aujourd'hui, est-ce que vous incitez le Président à aller vite ?
07:15
Il avait mis beaucoup de temps à nommer Michel Barnier.
07:18
Je pensais que l'été serait passé, moi, à discuter d'une politique publique
07:22
qui pourrait essayer soit de recueillir au moins une majorité relative à l'Assemblée,
07:25
soit passer par le référendum, c'est ce que j'avais proposé d'ailleurs,
07:28
y compris dans mes discussions avec le Président de la République,
07:30
sur le plan économique, social...
07:31
Parce que vous aviez été consulté par le Président.
07:34
N'oubliez pas qu'il avait aussi retardé la décision.
07:37
Je pense qu'il avait fait l'erreur de ne pas aller jusqu'aux européennes avec Mme Borne
07:40
pour ensuite proposer une autre solution avec un autre Premier ministre.
07:43
Mais la période entre le départ de Mme Borne et la nomination de M. Attal
07:50
avait été très longue aussi.
07:52
On manque d'interlocuteurs dans les ministères.
07:54
Mais donc aujourd'hui, qu'est-ce que vous dit le Président ?
07:56
Le Président de la République doit maintenant être conscient
07:59
que ses hésitations, ses erreurs sont une partie du problème.
08:02
Donc soit il conforte Michel Barnier, mais avec un Michel Barnier
08:06
qui doit être plus audacieux, s'appuyer sur l'opinion,
08:08
voir ce qu'il peut transiger au Parlement,
08:11
mais pourquoi pas proposer des paquets de référendums sur ce qui est essentiel.
08:15
Mais Michel Barnier qui sera certainement censuré demain,
08:18
et à ce moment-là ?
08:20
L'organisation des pouvoirs publics, un vrai référendum pour maîtriser les flux migratoires,
08:25
un vrai référendum, je le répète, pour chercher la performance publique,
08:29
et moi je fais beaucoup de propositions en la matière.
08:31
Pendant qu'on se parle, les décrets continuent de sortir,
08:34
ou s'appliquer, qui multiplient les exigences de dépenses.
08:37
On nous dit de baisser les dépenses.
08:39
On doit appliquer un décret comme le décret tertiaire qui va se...
08:42
Pardonnez-moi, je parle de ce que je parle...
08:44
Oui, parce que c'est un peu technique, mais si jamais il ne reconduit pas...
08:46
Non, croyez-moi, les gens dans la vraie vie, dans le vrai pays, comprennent très bien tout ça.
08:49
C'est un décret qui nous impose 5 milliards 400 millions d'euros de plus par an
08:53
de dépenses pour mettre aux normes les écoles.
08:55
Vous voyez, on peut peut-être suspendre ça pendant quelques mois.
08:57
Nous avons fait des propositions pour de vraies économies, pas des prélèvements supplémentaires.
09:02
On sait qu'un point de prélèvement supplémentaire par rapport à la richesse,
09:07
c'est deux points de récession.
09:09
On va vers la récession.
09:10
Et si ce n'est pas Michel Barnier à Matignon, quel Premier ministre pour porter cette politique ?
09:13
Alors qu'un point d'économie, c'est 0,4% de récession.
09:14
Vous croyez que ça n'intéresse pas les gens ?
09:15
Ça intéresse les gens, mais à terme, ça relance l'activité.
09:18
Donc, soit c'est... Dans le champ actuel,
09:22
Michel Barnier, j'avais dit qu'il avait toutes les qualités,
09:25
je ne vais pas dire le contraire aujourd'hui,
09:26
mais il faut être plus audacieux.
09:27
Il avait parlé de rupture, il faut la faire.
09:29
Et comprenez bien que si c'est pour prolonger un système
09:33
qui est à l'agonie, qui va mourir à bout de souffle de surdépenses
09:37
de keynésiens totalement...
09:40
C'est pas la peine.
09:42
Moi, ça ne m'intéresse pas, je le dis clairement.
09:43
En revanche, si c'est pour construire autre chose autour de la liberté,
09:47
supprimer tous ces organismes qui ne servent à rien,
09:50
se demander quand même comment on arrive aujourd'hui à avoir 438 organismes d'État
09:55
qui dépensent 80 milliards d'État...
09:57
C'est votre programme ?
09:58
Non, ce n'est pas du tout.
09:59
Moi, ce que je souhaite, c'est participer au redressement de la France.
10:01
Alors, qui pour porter ce projet que vous présentez ?
10:05
Oui, mais qui à Matignon ?
10:07
Donc, vous appelez le président à aller vite,
10:09
soit il conforte Michel Barnier, sinon, c'est quoi la solution aujourd'hui ?
10:12
Ce qu'il faut préparer, c'est l'alternative puissante dans le pays à besoin.
10:15
Et puis, à l'immédiat, on ne peut pas dissoudre jusqu'au mois de juillet.
10:19
Donc, dans l'immédiat, ce qu'il faut, c'est faire infléchir,
10:23
comme cela avait commencé à être fait au Sénat,
10:25
où il y avait un travail qui était en train...
10:27
Alors, il y avait aussi des aberrations, puisqu'il rétablissait l'impôt de solidarité sur la fortune,
10:31
ce qui est une aberration pour encore plus appauvrir le pays et tromper les gens.
10:35
Mais faire un travail dans l'immédiat pour qu'il y ait un budget
10:38
et qu'on évite d'ajouter du chaos au chaos, ça, c'est l'urgence.
10:42
Mais moi, ce qui m'intéresse, c'est, à un moment donné,
10:45
qu'il y ait une autre politique structurelle menée,
10:47
et cela passera, à terme, par une présidentielle et des législatives.
10:52
Pourquoi ?
10:53
Est-ce qu'Emmanuel Macron doit démissionner ?
10:55
Dans l'immédiat, je crois que ça ne sert à rien,
10:57
puisqu'on ne peut pas dissoudre l'Assemblée nationale.
10:59
Mais pourquoi pas à partir du mois de juin ?
11:01
En revanche, s'il annonçait suffisamment à l'avance
11:04
pour qu'il y ait le temps d'avoir une vraie campagne électorale,
11:06
parce qu'on paye les conséquences des absences de campagne électorale,
11:09
le quoi qu'il en coûte, par légitime,
11:11
qui était devenu un n'importe quoi qu'il en coûte,
11:13
avec un clientélisme d'État.
11:15
Enfin, ceux qui donnent des leçons de respectabilité aujourd'hui
11:17
sont ceux qui ont menti aux Français sur les comptes de l'État,
11:20
sur la question que je viens de vous poser,
11:22
est-ce qu'il doit démissionner ?
11:24
Souvenez-vous comme la présidentielle de 2022
11:26
a été totalement atrophiée,
11:28
parce qu'on nous disait,
11:30
attention, guerre en Ukraine,
11:32
n'importe quoi qu'il en coûte, etc.
11:34
Il n'y a pas eu de vrai débat.
11:35
Donc il n'y a pas eu de vraie légitimité.
11:37
Et on est dans cette impasse.
11:38
Donc il faut en sortir à terme.
11:39
Pour l'instant, il faut sauver les meubles,
11:41
avec un budget et un projet de loi de finances sociales
11:43
qui permettent d'encaisser l'argent,
11:45
de dépenser l'argent,
11:46
de faire fonctionner le pays.
11:48
Ensuite, ce qu'il faut,
11:50
et Jean-François Copé avait eu raison là-dessus,
11:52
si il y a une législative avec le même président,
11:54
on aura le même éclatement.
11:55
On aura le même chaos.
11:56
Donc ce qu'il faut,
11:57
c'est relégitimer une action politique.
11:59
Moi, j'essaierai de proposer une vraie alternative
12:01
fondée sur la liberté
12:03
et la responsabilité individuelle,
12:05
que l'on décline de façon très concrète
12:07
avec Nouvelle Énergie.
12:08
Et cela passera, à mon avis,
12:09
par une nouvelle présidentielle
12:10
et des législatives dans la foulée.
12:12
Voilà, donc Emmanuel Macron
12:13
devrait démissionner
12:15
s'il l'annonçait suffisamment à temps.
12:17
On va se rendre compte de plus en plus
12:19
qu'il est une grosse partie du problème,
12:21
évidemment.
12:22
Et pour Matignon,
12:23
Xavier Bertrand,
12:24
qui a été candidat la dernière fois,
12:26
Bernard Cazeneuve,
12:27
est-ce qu'il y a un profil qui se détache aujourd'hui ?
12:29
Bernard Cazeneuve, Bertrand,
12:30
ce sont des gens qui ont une grande expérience.
12:32
Aujourd'hui, c'est quelqu'un qui soit capable
12:34
de gérer l'État,
12:35
mais de moins mal possible,
12:37
dans le contexte actuel,
12:38
complètement chaotique,
12:39
pour rester poli,
12:40
face à des députés d'extrême gauche,
12:45
lapsus révélateur,
12:47
on l'a vu cet après-midi,
12:49
qui ne respectent même pas l'hommage
12:51
à un député maire décédé,
12:53
face à un rassemblement national
12:55
dont les positions sont erratiques.
12:57
Ils viennent d'annuler des années
12:58
de volonté de respectabilité.
13:00
Donc il faut gérer les affaires courantes
13:02
le moins mal possible,
13:03
le mieux possible.
13:04
Bernard Cazeneuve est un homme très respectable.
13:05
Xavier Bertrand a beaucoup de savoir-faire.
13:07
Michel Barnier a plein de qualités
13:08
de ce point de vue-là.
13:09
Mais ce qu'il faut comprendre,
13:10
c'est que si l'on ne change pas radicalement,
13:13
si l'on n'est pas dans la radicalité
13:14
de la réorganisation de l'appareil d'État,
13:16
si l'on ne retrouve pas de la prospérité
13:18
par la liberté,
13:19
de l'unité pour la justice,
13:21
et un sursaut éducatif et culturel,
13:23
parce qu'on ne peut plus continuer
13:24
de décliner comme ça,
13:25
le pays va continuer de s'effondrer.
13:26
Donc moi, si vous me proposez
13:27
d'être un énième maillon
13:29
dans l'effondrement du pays,
13:30
ça ne m'intéresse pas.
13:31
En revanche, redresser le pays,
13:32
c'est ça qui doit nous motiver.
13:34
Et je vous ai donné les temporalités
13:36
qui nous attendent
13:37
si on veut porter cette ambition.
13:38
Et on attend que pour vous,
13:39
une démission du président de la République
13:41
pourrait être une solution à cette crise.
13:43
Au moment où l'on pourra dissoudre
13:44
et enfin porter une nouvelle politique publique
13:46
et retrouver un peu de dignité dans notre pays.
13:48
Merci beaucoup David Disnard.
13:49
Merci à vous.
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