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MULTI, le média numérique qui veut apporter de la modernité à la presse culturelle
franceinfo
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26/11/2024
Fondé par une ancienne journaliste de Paris-Match, le magazine sort son 3e numéro
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Bonjour Céline Baillevercourt. Bonjour Jérôme. Votre invitées médias sont, il y en a deux ce matin,
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deux anciennes journalistes de Paris Match, désormais dans l'équipe de
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multi nouveaux médias culturels dont le troisième numéro est disponible depuis quelques jours.
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Clémence Duranton, Catherine Schwab, bonjour à toutes les deux et merci d'être là.
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Clémence, c'est vous qui avez fondé ce magazine et vous avez fait appel à Catherine,
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légende de Paris Match, ancienne rédactrice en chef, experte culture,
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mode people et plein d'autres choses. Elle a fait beaucoup de postes à Paris Match,
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Catherine. C'est courageux de lancer un média. Le secteur de la presse n'est pas très en forme.
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Il y a déjà beaucoup de sites spécialisés dans la culture. Qu'est-ce qui vous a pris Clémence ?
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Écoutez, c'est vrai que moi, ça faisait quand même quelques années que j'étais en presse
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traditionnelle, du coup un peu dinosaure. Et c'est vrai que je ne suis pas une jeunette,
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mais c'est vrai que je me sentais quand même en décalage avec cette presse-là et que j'avais
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l'impression que ça manquait de modernité et d'un petit vent de fraîcheur.
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Par rapport à quoi ? Pourquoi pas moderne ?
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Parce que c'est vrai que quand on travaille chez Paris Match, c'est quand même très institutionnel.
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Donc dans la façon de faire, il y a quand même une façon de faire qui est particulière et qui
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est très institutionnelle. Et puis c'est vrai que même sur les outils, c'est-à-dire qu'on
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sait qu'aujourd'hui les gens lisent la presse sur leur téléphone. Je trouvais ça dommage que les
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gens lisent la presse sur leur téléphone et que ce soit juste du PDF plat et qu'on ne puisse pas
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utiliser les outils qu'on a à disposition aujourd'hui. Donc c'était important pour moi de le faire.
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Catherine, vous qui avez fait quasiment toute votre carrière, voire toute votre carrière dans
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la presse papier, c'est une manière différente de travailler pour un média numérique ?
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Exactement. Et c'est un ton nouveau. C'est quelque chose qui correspond mieux aux gens
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qui m'entourent et à ceux qui s'informent de la vie culturelle, de la vie médiatique. J'ai
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l'impression qu'on manque un peu de cette réflexion sur comment s'adresser aux lecteurs
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aujourd'hui pour les garder, les maintenir, titiller leur curiosité et trouver un ton.
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Vous avez la réponse à ces questions ?
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Non, malheureusement. Alors après, nous c'est vrai que Multi a un ton très chaleureux, très
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bienveillant. On fait en sorte d'être proche des gens. C'est hyper important. On veut qu'on
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entende les gens parler, même en lisant le magazine. On laisse le ton d'épigistes qui ont
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des plumes. Je fais en sorte aussi que ce soit des gens qui puissent être très expressifs par
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écrit et je trouve ça important. Et aussi, on raconte les coulisses, donc on emmène les gens
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avec nous. L'idée, c'est de ne pas prendre les gens pour des idiots, si je puis dire. C'est-à-dire
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d'être très honnête sur les choses, sur ce qu'on raconte, sur la façon dont on monte un sujet,
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donc je pense que ça joue beaucoup parce qu'aujourd'hui, il y a besoin de transparence.
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C'est aussi différent sur la forme, parce que Multi se feuillette comme un magazine. On tourne
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les pages. Oui, on tourne les pages et il y a de la vidéo qui apparaît, il y a du son. Alors,
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on me dit souvent que c'est une gazette du sorcier. C'est assez marrant, c'est un truc
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qui ressort beaucoup. Ce n'est pas très moderne, ça. Non, ce n'est pas très moderne, c'est vrai,
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mais c'est vrai qu'il y a quand même ce truc où effectivement, quand on le feuillette, il s'anime,
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c'est interactif, c'est multimédia, d'où le nom d'ailleurs. Faire appel à Catherine Schwab,
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Clémence, qui a longtemps dirigé la rubrique culture de Paris Match, qui a un gros carnet
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d'adresses. Ça aide à se faire connaître et à décrocher des interviews ? Alors oui,
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effectivement. Et puis Catherine, moi j'aime sa fraîcheur, son ton. Oui, on s'aime beaucoup,
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déjà. C'est une bonne base. Exactement, c'est une bonne base. Et c'est vrai que je trouvais ça
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chouette de pouvoir avoir un autre point de vue. Catherine, elle est très tranchée et j'aime bien
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ça. J'aime bien qu'on puisse dire aussi ce qu'on pense. Quand elle aime quelque chose, elle l'adore.
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Quand elle n'aime pas quelque chose, elle le dit aussi. Et je trouve ça génial. J'ai une question
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sur vos lecteurs. C'est le troisième numéro. Vous savez déjà qui ils sont, qui va vous lire et même
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qui est-ce que vous ciblez ? Alors, ce qui est très marrant, c'est qu'on avait une cible au départ,
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pour être très honnête, qui n'est pas du tout notre lectorat. C'est-à-dire qu'en fait, moi,
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je me rends compte que j'ai des personnes beaucoup plus âgées que ce que je pensais. C'est-à-dire
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qu'on est sur un média très moderne. Donc, j'avais l'impression que ça allait rebuter
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certaines personnes. Et au final, on a quand même des gens qui ont la soixantaine en majorité qui
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sont là et c'est très surprenant. Parce que c'est la deuxième partie de ma question. Est-ce que les
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jeunes, ils lisent toujours la presse, qu'elle soit papier ou numérique ? On en a aussi. On en a
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aussi. Alors, ils arrivent par d'autres biais, mais ils arrivent. Et en fait, c'est marrant
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parce qu'il y a une espèce de scission. C'est-à-dire que j'ai des gens qui ont entre 25 et 30 ans et
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des gens qui vont entre 60 et 70 de l'autre côté. Donc, c'est assez marrant. Alors, je ne vais pas
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vous interroger ni l'une ni l'autre sur Vincent Bolloré, car vous n'avez pas travaillé avec lui.
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Vous avez quitté Paris Match avant que son groupe Vivendi n'en prenne le contrôle. On peut supposer
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que votre départ soit tout de même lié à son arrivée ? Moi, j'ai travaillé sous le règne de
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Bolloré et j'ai effectivement vu la différence. Donc, il y a eu un moment où ça n'était plus
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possible, mais il a imposé à la direction de la rédaction quelqu'un avec lequel il y avait
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incompatibilité absolue. Donc, je n'ai pas eu affaire à Bolloré directement, mais à un personnage
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avec lequel il était impossible pour moi de collaborer. Catherine, redevenir freelance
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après une telle expérience, une telle carrière qu'est la vôtre, c'est un coup dur ou finalement
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une opportunité, une chance d'être enfin libre ? Oui, enfin, ce n'est ni un coup dur ni une
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opportunité extraordinaire, puisque j'ai été dix ans journaliste freelance avant d'être à Paris
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Match. Et c'est vrai que c'est une liberté quand même géniale. Alors, si on a besoin d'argent,
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il faut vraiment être sur tous les fronts. Et il y a toujours, moi, j'ai toujours cultivé une
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polyvalence. Je fais un peu de radio par ailleurs et des podcasts, des trucs, mais il faut maintenir
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toujours une polyvalence, même quand on est dans un média à 100 %, je trouve, quand on est
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journaliste, ne serait-ce que pour s'oxygéner. Mais pour le coup, multi, c'est vraiment une
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priorité pour moi, parce que je trouve ça vaut la peine d'investir ses efforts, ses relations,
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mon carnet d'adresses pour quelque chose qui doit et qui impérativement doit trouver sa place
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aujourd'hui. Il est faux de penser que les jeunes n'ont pas besoin de critiques, de gens qui les
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pilotent dans leur appréhension de la vie, de la vie culturelle. Ça, je l'ai ressenti à Match,
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mais je le ressens aussi par ailleurs dans ma vie. Donc, on a presque une mission, je trouve, et aussi
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vis-à-vis des fake news, une mission d'expertise qu'il faut imposer et pour laquelle il faut faire
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des sacrifices. Mais parce que sur Internet, il y a de plus en plus d'influenceurs qui font
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concurrence aux journalistes. Oui, ce qui est fou. Les influenceurs, c'est des influenceurs,
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ce n'est pas des journalistes, ce n'est pas des gens qui ont une compétence. Et ça, c'est donc la
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difficulté pour vous Clémence de faire connaître multi, parce que l'offre est justement multiple
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et il y a des magazines, en tout cas des sites, notamment dédiés à la culture, qui ne sont pas
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très sérieux. C'est exactement ça. C'est vrai qu'aujourd'hui, c'est le problème qu'on a, c'est
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qu'à partir du moment où on est sur Internet, on a du mal à trouver la confiance des gens, parce
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qu'il y a de tout en fait, à boire et à manger. Et donc c'est vrai que nous, venir dire mais nous,
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on a une expertise, on sait ce qu'on fait, on fait ça bien, on le fait de la même manière que chez
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Paris Match par exemple. C'est vrai qu'on a une façon de travailler qui est la même. Ça, c'est
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compliqué, c'est sûr. Mais l'info, ça se paye et l'abonnement à multi, c'est 4 euros par mois.
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C'est ça, c'est vraiment pas grand chose. Merci à toutes les deux d'être venus sur France Info.
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Voilà, le magazine numérique Multi, dédié à l'actualité culturelle, vient de sortir son
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troisième numéro. Merci à toutes les deux et merci à vous Céline.
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