Le Zoom de Pino (1986) du 25 novembre

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Pino nous fait deviner l'actualité en chanson, mais pas forcement de façon juste...

Transcript

00:00Pour l'instant, c'est l'heure du Zoom !

00:12Tous les matins avec Pino, on joue avec une année particulière, ça peut arriver n'importe quand dans l'émission.

00:16Là, aujourd'hui, c'est avant 7h du matin.

00:18C'est les 10 minutes des vieux, on est en 1986.

00:21On part un petit peu loin. En 86, on écoutait la future bio de Kylian Mbappé.

00:31Elle est fine. Elle est belle.

00:33Il a marqué ce week-end avec l'oreille.

00:35Oui, il va se refaire, on le chante mais on l'adore.

00:37Évidemment.

00:38Gold, capitaine abandonné.

00:40Exactement. Et en 86, plusieurs députés hommes étaient scandalisés par un choix du Premier ministre Laurent Fabius.

00:45Une loi qui permettait de féminiser, mais féminiser quoi, à votre avis ?

00:49Une idée, Bruno ?

00:50L'Assemblée nationale ? Non.

00:51Les femmes avaient le droit de devenir...

00:53Non, c'est dans la vie de tous les jours.

00:54Féminiser quelque chose ?

00:56Ouais, tu sais pas ?

00:57Ah bah non, là, je vois pas.

00:58Les noms des métiers ou les trucs comme ça ?

00:59Exactement.

01:00Avant, les noms des métiers n'étaient que masculins.

01:03Et depuis 86, on pouvait dire, par exemple, une juge, un biologue, etc.

01:07Un auteur.

01:08Voilà, exactement. Et plusieurs députés hommes étaient scandalisés par ce choix.

01:11On a bien évolué.

01:13Oui, il y a encore un petit peu de chemin.

01:15Il y a pas très longtemps, il y avait eu un taux libre parce qu'il y avait une députée qui était venue habillée avec une robe.

01:21Les gens ont dit que c'est quand même pas très très bien dans l'Assemblée nationale.

01:24Donc, on n'a pas évolué de fou.

01:25Je range ma phrase et je la sors dans 20 ans.

01:28En 86, le jeune Bruno Guillon s'imaginait dans la neige.

01:36Vous imaginez pas l'effet de ce film à l'époque ?

01:38Parce que j'étais le seul né, évidemment, à cette époque parmi vous.

01:40On parle de Rocky.

01:41C'était la musique de Rocky IV.

01:43C'est le moment où il revient contre le Russe et qu'il s'entraîne dans la neige, en soulevant des cailloux.

01:47Exactement, Ivan Drago.

01:49Évidemment, je vais te briser.

01:50Et tiens, si je vous dis justement, Ivan Drago est 46, à quoi ça correspond ?

01:54Il est à prononcer 46 mots pendant le film.

01:57Il n'a pas beaucoup de texte.

02:00C'est le nombre de mots qu'il prononce dans le film.

02:02Si il meurt, il meurt.

02:04Exactement, c'est du basique.

02:06Donc, Dolph Lundgren, l'acteur, il n'avait que 9 lignes de texte.

02:10C'était pas trop dur à mémoriser.

02:12C'était arrivé aussi à Arnold Schwarzenegger dans un de ses premiers films.

02:15Vu qu'il ne parlait pas anglais, pareil, il prononçait vraiment très peu de mots.

02:19On n'était pas sur des films d'auteurs, effectivement.

02:21En 86, on écoutait Moustache.

02:27D'accord, d'accord.

02:29Francis Cabrel.

02:30Je l'aime moins depuis qu'il n'a plus un moustache.

02:32Oui, c'est vrai, il a perdu un truc. Il a perdu son âme un peu.

02:35Et en 86, un métier disparaissait à la Tour Eiffel de Paris.

02:39Des salariés qui avaient une mission assez originale à la Tour Eiffel.

02:41Laquelle, à votre avis ?

02:43Serrer les boulons ?

02:44Non, pas serrer les boulons.

02:46Dommage qu'ils arrêtent.

02:48Je dirais allumer les lumières ?

02:50Non, c'est pour les touristes.

02:52C'était le ticket pour pouvoir monter dans la Tour Eiffel ?

02:57Il faisait monter les ascenseurs.

02:59Jusqu'en 86, il y avait deux personnes qui étaient du rez-de-chaussée au deuxième étage.

03:04Ils pilotaient les ascenseurs.

03:06Ils pédalaient, il y avait un système de petits pédales qui faisait monter l'ascenseur jusqu'au deuxième étage.

03:10Et après, on arrêtait parce qu'il y avait un système électrique.

03:12Oui, et puis des morts, j'imagine.

03:13En 86 ?

03:14Oui.

03:15Ah, c'est fou.

03:16C'est dingue.

03:17C'est fou, oui.

03:18Merci Pino pour cette info.

03:20Merci.

03:21Pour les brillants sociétés ce soir, on mange dans votre soupe.

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