• il y a 2 mois
Cet enregistrement présente le webinaire régional du 8 octobre, dans le cadre du réseau « Elus pour agir », sur le thème « Gestion des biodéchets : quelles conditions de réussite pour généraliser le tri par les habitants ? »

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00:00:00Et bien nous allons pouvoir commencer les 17h30.
00:00:11Donc tout fonctionne, bienvenue donc au webinaire organisé par l'ADEME dans le cadre du réseau
00:00:21élu pour agir.
00:00:22Je suis Anne-Sophie Banz de la direction régionale de l'ADEME et je vais vous accompagner tout
00:00:26au long de ce webinaire.
00:00:27Nous sommes ensemble pour 1h30, 17h30-19h et nous décrypterons le thème de la gestion
00:00:35des biodéchets en répondant à cette question, quelles conditions de réussite pour généraliser
00:00:41le tri par les habitants.
00:00:43Pour le bon déroulé de ce webinaire auquel nous sommes actuellement 37, vos micros sont
00:00:53fermés automatiquement pour l'instant, mais nous aurons des sessions de questions-réponses.
00:00:58Donc je vous propose qu'à ce moment-là nous puissions vous donner la parole au moment
00:01:02de la session de questions-réponses après les présentations.
00:01:05Pour autant, vous avez un onglet QR en haut et je vous propose tout de même en pense-bête
00:01:13pour vous et pour nous de poser vos questions à l'écrit si vous voulez bien.
00:01:17Si nous avons un petit souci de timing, nous pourrons plutôt les poser, je les poserai
00:01:22à votre place.
00:01:23Le webinaire est enregistré et nous vous transmettrons la présentation sur la plateforme
00:01:32collaborative du Réseau Élu pour Agir, Nicolas vous rappellera à la fin du webinaire comment
00:01:39fonctionne cet outil.
00:01:40Je vous propose de rentrer dans le vif du sujet et de laisser la parole à Simon Yaspo
00:01:48qui est le directeur régional adjoint de l'ADEME en Ouvert-Neurone-Alpes pour un petit
00:01:54mot d'introduction.
00:01:55Simon, je te laisse la parole.
00:01:57Merci Anne-Sophie, bonjour à toutes et à tous et merci à vous d'être présent avec
00:02:03nous aujourd'hui pour parler biodéchets et généralisation du tri.
00:02:07Le webinaire auquel vous allez assister fait partie de ce que l'ADEME offre au Réseau
00:02:12Élu pour Agir.
00:02:13Ce réseau, plusieurs d'entre vous en font déjà partie, il est animé par l'ADEME
00:02:18et sa promesse, c'est de décrypter la transition écologique et énergétique et de vous permettre
00:02:23d'agir efficacement en tant qu'élu.
00:02:25On vous propose un soutien, un accompagnement, un partage des bonnes pratiques, des retours
00:02:29d'expérience et on vous invite à des événements de qualité qui méritent votre temps, que
00:02:35je sais, précieux.
00:02:36Tout cela est gratuit et tous ceux qui n'ont pas encore rejoint le réseau, je vous invite
00:02:41chaudement à le faire et le lien vous sera normalement envoyé dans la conversation.
00:02:46Vous le savez, depuis le 1er janvier 2024, les collectivités territoriales sont tenues
00:02:51de mettre en place un tri à la source des biodéchets pour leurs citoyens.
00:02:54C'est une obligation certes, mais ça peut aussi être une opportunité environnementale,
00:02:59énergétique, agricole et financière.
00:03:02L'ADEME a réalisé une évaluation à l'échelle régionale et le but de ce webinaire pour
00:03:08nous, c'est de vous transmettre les principaux résultats de cette étude, résultats qui
00:03:12vous seront utiles pour comprendre les étapes incontournables pour généraliser le tri
00:03:18et pour comprendre votre rôle en tant qu'élu et le rôle des communes.
00:03:21Donc ce soir, on a la chance d'avoir une experte de ces sujets à l'ADEME, Claire
00:03:26Sauve, qui nous donnera les clés de décryptage.
00:03:28Ensuite, on aura le privilège d'avoir le témoignage de deux élus que je remercie vivement
00:03:33pour leur présence, monsieur Pierre Desmarais, vice-président du syndicat du Bois-de-le-Mône
00:03:38et adjoint au maire de Rillon, et monsieur Philippe Dubois, adjoint au maire du Chambon-sur-Lignon.
00:03:43Et après ces témoignages, on aura aussi l'occasion de faire un focus sur les outils
00:03:48que l'ADEME vous met à disposition.
00:03:50Et donc comme Anne-Sophie l'a rappelé tout au long de ce webinaire, je vous invite à
00:03:54utiliser le chat ou l'outil Q&R pour poser des questions ou pour simplement témoigner
00:04:00de ce que vous aussi vous avez mené chez vous.
00:04:03Et on a prévu des temps spécifiques pour répondre à vos questions et échanger avec
00:04:07vous.
00:04:08Sans plus tarder, je donne la parole à Claire, référente biodéchets à la direction régionale
00:04:12Auvergne-Rhône-Alpes de l'ADEME, et je vous souhaite un excellent webinaire.
00:04:16Merci Simon, bonjour à tous et bienvenue, merci d'être aussi nombreux.
00:04:22Effectivement, comme l'a dit Simon, nous sommes ici pour faire un petit retour sur
00:04:30le bilan évaluatif des démarches biodéchets qui ont été engagées par les collectivités
00:04:35en Auvergne-Rhône-Alpes.
00:04:37Avant de rentrer vraiment dans le vif du sujet, peut-être un petit rappel de vocabulaire.
00:04:41Les biodéchets, qu'est-ce que c'est ? Les biodéchets, ça regroupe deux sous-types
00:04:49en fait, deux déchets qui sont les déchets verts, déchets de tombe, de taille, de jardin,
00:04:54et les déchets alimentaires.
00:04:56Les déchets alimentaires, c'est plutôt les restes de préparation de repas, les restes
00:05:01d'assiettes.
00:05:02Et c'est vraiment le sujet qui nous rassemble aujourd'hui.
00:05:06Ces déchets alimentaires, aujourd'hui, ils représentent encore 60 kg de la poubelle
00:05:14résiduelle, donc la poubelle grise, on appelle communément la poubelle grise, poubelle des
00:05:21endures ménagères résiduelles, et parmi ces 60 kg, peut-être à noter ici qu'on
00:05:29a 25 kg de déchets alimentaires qu'on appelle déchets évitables, c'est-à-dire que c'est
00:05:35des denrées encore consommables ou alors qui viennent tout juste d'arriver en limite
00:05:39de consommation, alors qu'on a laissé se périmer, qu'on n'a pas mangé.
00:05:42Et là, pour le coup, on parle plutôt de gaspillage alimentaire.
00:05:45Simon l'a dit, l'obligation réglementaire au 1er janvier 2024, suite à l'adoption
00:05:52de la loi AGEC, et c'est le tri des biodéchets pour tous, que ce soit les ménages et les
00:05:59producteurs non-ménagers, donc plutôt les privés.
00:06:02Donc pourquoi trier les biodéchets ? Je vous l'ai dit, 60 kg, c'est un peu plus de 25 % de
00:06:12la poubelle grise aujourd'hui.
00:06:13Mais ce qui est assez curieux, c'est que finalement on est sur un flux de déchets qui est facilement
00:06:20mobilisable, c'est-à-dire qu'on peut le sortir facilement, en tout cas des poubelles,
00:06:24et surtout il a vraiment un intérêt direct pour le territoire, dans le sens où, après
00:06:30valorisation, il va pouvoir être répandu sur les sols, donc venir enrichir les sols,
00:06:38et limiter l'utilisation d'engrais chimiques et d'amendements chimiques, qui par ailleurs
00:06:43sont très consommateurs d'énergie fossile dans toute leur phase de production.
00:06:49Les biodéchets, tout à l'heure je vous parlais de valorisation, ils peuvent aussi être intégrés
00:06:54à un méthaniseur, et dans ce cas-là, servir à la production de biogaz, pour alimenter
00:07:00des réseaux de chaleur, ou alors fournir du biocarburant pour les véhicules.
00:07:04Les biodéchets, il faut peut-être savoir qu'aujourd'hui, effectivement, la grosse
00:07:11part est encore à l'intérieur de cette poubelle grise, qui pour une grande partie en France
00:07:18est définie encore en enfouissement, donc on a aussi un gros enjeu, à l'échelle nationale,
00:07:24de réduire la part des déchets qui sont enfouis, normalement on doit diminuer de 50% entre
00:07:302010 et 2025, 2025 c'est demain, donc finalement, dans ces 50%, il y a une grosse partie qui
00:07:39peut provenir finalement de ces biodéchets qu'on peut sortir des poubelles grises.
00:07:43Comment les sortir ? À disposition, on a différentes solutions,
00:07:49classées en deux catégories. Ce qui va relever la gestion de proximité, c'est qu'on gère
00:07:56plutôt localement le déchet, là où il a été produit. On a le compostage individuel,
00:08:05solution individuelle plutôt pour les maisons avec jardin, ou alors ce qu'on appelle le
00:08:10compostage partagé, qui est une solution collective, généralement qu'on peut disposer
00:08:16en pied d'immeuble ou alors sur l'espace public. Et là pour le coup, le compost produit va être
00:08:21utilisé directement par les usagers. Les personnes viennent déposer leurs biodéchets,
00:08:26après viennent chercher du compost pour mettre dans des parterres de fleurs ou des jardinières.
00:08:31Donc ça c'est la première grosse solution. La deuxième solution à disposition, c'est proposer
00:08:39un autre service de collecte, au même titre qu'une collecte d'ordures ménagères résiduelles ou
00:08:44d'emballage. Soit un apport volontaire, type abri-bac, au syndicat du Bois-de-Laumonne,
00:08:52ou alors en porte-à-porte. Sachant que sur la région, les collectivités partent plutôt sur
00:08:58des solutions d'apport volontaire. Donc Simon l'a dit, le bilan évaluatif sera très prochainement
00:09:07en ligne sur la librairie ADEME. Si vous voulez fouiller un petit peu plus, vous pourrez accéder
00:09:15donc au rapport complet, à la synthèse, mais aussi à des fiches retour d'expérience. C'est-à-dire que
00:09:21cette évaluation n'a pas conduite seule. Nous ADEME, déjà on s'est fait accompagner par le bureau
00:09:27d'études Ecogeos. Et surtout on a travaillé en lien avec des collectivités qui étaient déjà
00:09:32engagées dans des démarches de trait à la source des biodéchets. Vous avez la liste sous les yeux,
00:09:37certains vont se reconnaître, d'autres pas. Bon, tu peux passer Nicolas sur la diapositive. Merci.
00:09:49Déjà premier constat, c'est-à-dire avant de fouiller un petit peu le qu'est-ce qui permet
00:09:57de rentrer vraiment dans une démarche qui va réussir, une démarche trait à la source des
00:10:01biodéchets, on est allé voir où est-ce qu'on en était aujourd'hui au niveau de la région. Donc
00:10:06les données qui vous sont présentées ici sont issues de l'observatoire régional déchets
00:10:12économiques circulaires, l'ORDEC, et on est sur des données de 2022. En 2022, on a pu voir que 28%
00:10:21de la population disposait d'une solution trait à la source des biodéchets, 15% en collecte séparé,
00:10:27presque 3% en solution collective compostage partagé, et 10% en compostage individuel. Ce
00:10:35qu'on voit surtout, c'est quand même qu'il y a une nette progression entre 2019 et 2022,
00:10:40avec les projections qu'on est capable de faire, nous finalement avec les démarches dont on a
00:10:44connaissance, on estime qu'ici deux ans, trois ans, on atteindra un taux de 50 à 60%. Sachant
00:10:53qu'aujourd'hui, on a eu des données nationales qui nous ont appris qu'au 1er janvier 2024,
00:10:59on était quand même encore très très loin à l'échelle nationale aussi, de l'objectif de 100%,
00:11:05on est à peu près à 44% sur la région Auvergne-Rhône-Alpes, avec des situations très
00:11:11hétérogènes, comme vous le voyez sur la carte, des territoires peut-être plus pourvus que d'autres.
00:11:16Voilà, c'est peut-être sur des historiques aussi de démarches plus ou moins longues.
00:11:21Donc le travail qu'on a engagé avec les collectivités, qui a pris la forme d'entretien,
00:11:29avec les services techniques, mais aussi les élus, nous a permis d'identifier quatre étapes,
00:11:37c'est crucial en fait, qui permettent vraiment de se lancer dans une démarche réussie,
00:11:44tout à fait réelle. Donc l'étape 1, le lancement de la démarche, on y réfléchit. L'étape 2,
00:11:49plutôt la définition de la stratégie, donc on y réfléchit un petit peu plus finement. L'étape 3,
00:11:55la mise en œuvre. Et je dirais presque la plus importante, l'étape 4, vraiment la pérennisation.
00:12:02Que autant c'est peut-être un flux qui est facilement mobilisable, néanmoins pour l'usager,
00:12:07c'est un nouveau geste de tri. Donc aujourd'hui, le gros enjeu, c'est vraiment que l'usager
00:12:13comprenne qu'il a besoin de trier et qu'il le fasse dans la durée.
00:12:20Donc sur l'étape 1, on s'est intéressé finalement à ce qui a motivé la décision politique,
00:12:27de pourquoi je vais m'engager dans le tri à la source des biodéchets. Ce qu'on voit ici,
00:12:34donc on a identifié cinq, six raisons qui ressortaient des entretiens, c'est que finalement
00:12:40la réglementation n'arrive pas en premier. Ce qui a été vraiment moteur en fait dans la décision,
00:12:45ça a été des réflexions environnementales, financiers, parce que cacher, parce que la gestion
00:12:52des déchets, ça a un coût quand même certain pour la collectivité, mais aussi une volonté
00:12:56politique, qui a envie en fait vraiment d'avancer et qui engage ses autres élus pour une démarche
00:13:08à long terme. Étape 2, merci. Donc sur l'étape 2, à partir du moment où on a décidé d'y aller,
00:13:20comment est-ce qu'on fait ? On s'est rendu compte qu'il y avait très clairement besoin d'une
00:13:28planification qui soit déjà pragmatique, qui passe par une connaissance très très fine de
00:13:32son territoire, structurée, mais aussi qui réfléchisse à long terme. Typiquement, la
00:13:40métropole de Grenoble en fait, quand elle s'est posé la question de quelle stratégie elle allait
00:13:44mettre en place, elle a réfléchi vraiment à une échelle très globale, jusqu'à, c'est-à-dire de
00:13:51la prévention, la gestion des déchets, donc aller les collecter, mais aussi le dimensionnement
00:13:59du type de traitement qui commençait à devenir vieillissant et qu'il allait falloir changer. Et
00:14:07du coup, la métropole de Grenoble en fait, elle s'est appuyée sur un schéma directeur des déchets,
00:14:11à échéance d'Idan, c'est-à-dire 2020-2030, qui lui a aidé justement à réfléchir assez
00:14:21globalement à son service déchets et qui lui a permis de choisir en fait vers quelles solutions
00:14:29elle allait s'orienter pour les biodéchets. Ce qui est ressorti également, c'est que dans
00:14:41cette phase-là en fait, de définition de où est-ce qu'on veut aller, comment est-ce qu'on
00:14:46fixe le cap. Et ce qui est ressorti, c'est que c'est quelque chose qui ne pouvait pas se faire
00:14:50seul et qu'on avait très clairement en fait un besoin d'expliquer, presque de construire en fait
00:15:01la démarche avec les usagers, mais aussi avec les services. Et ce qui est ressorti, c'est très
00:15:08clairement, voilà, c'est qu'il faut communiquer très très en amont, expliquer en fait ce qu'on
00:15:13veut faire, expliquer pourquoi on veut le faire, pourquoi il est important d'adopter ce nouveau
00:15:20geste de tri. C'est aussi l'occasion finalement de discuter et de réfléchir à quelle est la
00:15:27solution la plus adaptée à mon territoire. Tout à l'heure je vous disais compostage
00:15:31individuel plutôt sur les maisons avec jardin. Il y a des territoires où on se rend compte que
00:15:36la population en fait ne souhaite pas faire du compost chez elle et in fine une solution de
00:15:45collecte est plus pertinente sur ce quartier là. Voilà donc vraiment des phases de discussion aussi
00:15:54avec les usagers, cette connaissance très très fine en fait du territoire, mais aussi un fort
00:16:02besoin en fait d'appropriation par les services qui passent aussi par la formation des agents,
00:16:10formation des agents de déchetterie, des agents de collecte. Ça peut être aussi des élus référents
00:16:18au sein des communes. On a des intercos qui ont mis en place en fait des élus référents déchets
00:16:25dans chaque commune. C'est le cas d'une intercommunalité de la Loire-Forêt-Est et en
00:16:31fait qui s'appuie vraiment sur ce réseau d'élus référents pour faire passer les messages et pour
00:16:39communiquer auprès de sa population et pour aussi recueillir des remontées terrain sur quels peuvent
00:16:43être les besoins finalement de la population des futurs usagers.
00:16:52Passons maintenant dans le vif, dans le dur du sujet, donc la mise en oeuvre parce que là pour
00:16:57le coup on retrousse les manches et vraiment on va déployer le dispositif. Et déployer ce dispositif,
00:17:05ben clairement ça nécessite vraiment des moyens humains suffisants, investis, formés. Dans le
00:17:13sens où on est sur la croisée, ça mobilise vraiment beaucoup de compétences, beaucoup de
00:17:20connaissances. Alors ça peut être des compétences techniques, c'est-à-dire des personnes qui sont
00:17:24formées maître-composteur, guide-composteur, dans le cas du compostage de proximité, ce qui demande
00:17:29quand même clairement une certaine technicité. Mais aussi, tout à l'heure je vous parlais de
00:17:35l'adoption de ce nouveau geste de tri et là qui demande vraiment à faire une communication vraiment
00:17:44très très forte envers le public ciblé, via de la communication, des actions de sensibilisation,
00:17:50donc des compétences assez poussées aussi sur la partie animation. Et effectivement,
00:17:57les moyens humains qui doivent être maintenus dans le temps, là c'est tout l'enjeu aussi de la
00:18:01pérennisation du service. Alors il y a des collectivités qui choisissent de partir seules
00:18:09et d'autres qui peuvent choisir finalement de mutualiser les effectifs. C'est le cas de deux
00:18:18intercommunalités de la Loire qui ont choisi, en fait, vu la taille de leur territoire et des enjeux
00:18:24qui étaient assez communs, de mutualiser un poste de maître-composteur. Ce qui leur permet aussi
00:18:29finalement de mener des actions assez cohérentes sur des territoires vraiment très très voisins,
00:18:33presque imbriqués, en tout cas avec les mêmes enjeux et les mêmes problématiques. On peut
00:18:39aussi envisager la reconversion d'agents de collecte vers justement ces métiers techniques
00:18:46liés à la gestion de proximité et au compostage. Sachant qu'en parallèle, être à la source des
00:18:54biodéchets peut être aussi l'occasion de réduire, diminuer les fréquences de collecte au MR,
00:18:59ce qui peut permettre encore plus la reconversion d'agents. Donc je vous parlais de communication,
00:19:07alors il y a aussi un très très fort enjeu sur la communication. Les consignes doivent être le
00:19:15plus simple possible, c'est-à-dire claire et efficace, pas brouiller les messages. C'est-à-dire
00:19:22pour être entendu, communiquer toujours de la même manière sur quelles sont les consignes de tri,
00:19:29quelles vont être les fréquences de collecte, quel est l'exitoire aussi en cas de collecte,
00:19:35c'est-à-dire comment vont être valorisés les biodéchets. Ça, ça fait partie aussi des consignes,
00:19:43en tout cas de la communication efficace, c'est-à-dire le pourquoi je fais. Et à ce stade-là,
00:19:50on a très clairement aussi un rôle à jouer par les communes, notamment via l'organisation de
00:20:02réunions publiques avec leurs habitants pour leur expliquer le pourquoi du comment, comment ça
00:20:11fonctionne, quels sont les points d'appui, même si on a des questions. Présence par exemple aussi
00:20:16sur des inaugurations. Sachant qu'à l'échelle vraiment très très locale, c'est vrai que les
00:20:25services communaux, les élus, sont souvent la première porte d'entrée, en tout cas la première
00:20:32personne à qui on va s'adresser, nous, usagers. Très très rare qu'on remonte à l'échelle de
00:20:38le PCI, enfin en tout cas la collectivité qui peut avoir la compétence collecte. Merci. Sur la
00:20:49quatrième étape, la quatrième étape qui est la pérennisation. Tout à l'heure, on n'a pas
00:20:57parlé de coûts, mais néanmoins on est sur un nouveau service qui demande de l'investissement
00:21:02financier, d'investissement humain, avec in fine, très clairement, le fait qu'on souhaite que ça
00:21:14perdure dans le temps. Que les résultats soient à la hauteur de tout le temps passé et de tous
00:21:23les investissements, quels qu'ils soient, qui ont été engagés. Et notamment tout ça, ça passe par
00:21:31la pérennisation du geste de tri. Donc une grosse attention portée dans cette phase-là,
00:21:38vraiment, sur continuer à communiquer. C'est-à-dire que la phase de communication au lancement,
00:21:47elle est très très utile, c'est un nouveau service. Mais néanmoins, voilà, des petites
00:21:52piqûres de rappel, de temps en temps. Après, je dirais qu'elle soit plutôt même positive. C'est
00:21:59bien, enfin, quitte à féliciter les gens qui travaillent bien, qui trient bien, voilà. C'est
00:22:04pas forcément pointer du doigt à ce moment-là, voilà, peut-être que vous triez pas très bien.
00:22:11Non, voilà, c'est vraiment, on est dans l'encouragement et le pourquoi est-ce qu'on le
00:22:14fait. Et il y a plusieurs événements qui peuvent vous permettre finalement de recommuniquer, de
00:22:21faire ces petites piqûres de rappel, notamment lors de la semaine européenne de réduction des
00:22:26déchets en novembre, qui n'est pas très très longtemps. La campagne de distribution de broyeurs
00:22:31aussi. Il y a des collectivités qui organisent, broyeurs ou compostants, qui organisent ce type
00:22:38d'événement. Et à ce moment-là, voilà, c'est aussi l'occasion de mettre en valeur finalement
00:22:44le geste de l'usager, mais aussi lui rappeler peut-être les consignes de tri parce qu'on n'est
00:22:49pas à l'abri d'erreurs de tri, ça arrive à tout le monde. C'est aussi, voilà, une fois qu'on a
00:22:58assis un petit peu le dispositif, que tout roule bien, on peut aussi choisir finalement de s'adresser
00:23:06à des nouveaux publics. Par exemple, les écoles, ça peut être aussi des EHPAD et choisir de les
00:23:11accompagner eux aussi dans la réduction de leurs déchets alimentaires pour qu'il y ait une meilleure
00:23:16gestion de leurs déchets alimentaires. Ça peut peut-être aussi passer par des discussions parfois
00:23:26avec les syndics de copropriété ou des bailleurs sociaux. Ça c'est notamment quelque chose qui est
00:23:34souvent identifié dans le cas d'habitat collectif où il peut y avoir pas mal d'erreurs de tri. Et
00:23:40on se rend compte que souvent, c'est pas forcément la faute de l'usager, mais c'est peut-être plutôt
00:23:46des sociétés de nettoyage ou de gardiennage qui viennent, par exemple, pour sortir les poubelles
00:23:51et qui ont une poubelle à moitié vide, une autre poubelle à moitié vide et qui vont choisir de
00:23:55mélanger les flux. Donc là, il n'y a rien de tel, en fait, pour complètement bousiller la qualité
00:24:00du flux des biodéchets, après ils sont inutilisables. Merci. Ça sera la dernière, je pense.
00:24:11Non, non, c'est parfaitement dans les temps, c'est parfait.
00:24:13Ok, pas de soucis, merci beaucoup. Donc, dernier point sur la pérennisation. La réussite,
00:24:23très clairement, ça passe aussi par le suivi du dispositif. Parce que tout à l'heure, je vous
00:24:27disais, définition de la stratégie, finalement, on se fixe un cap vers où est-ce qu'on veut aller. Et
00:24:34la mise en place vraiment d'outils de suivi, d'évaluation, ça permet très clairement de
00:24:42voir qu'on est toujours dans la bonne direction, voir si on dévie, quelles peuvent être les
00:24:48mesures correctives à apporter ou finalement, peut-être à des moments, choisir de dévier un
00:24:54petit peu de l'orientation initiale parce qu'on se rend compte qu'à cet endroit-là, on avait
00:25:01choisi de fonctionner, de proposer, par exemple, du compostage, mais finalement,
00:25:04c'est pas ce qui marche le mieux. Voilà, peut-être ajuster aussi au cours du temps.
00:25:08Merci beaucoup, Claire, pour ce décryptage. Alors, je n'ai pas vu de questions dans l'onglet
00:25:19QR. Si jamais quelqu'un veut prendre la parole, on a cinq minutes pour échanger un peu sur ce
00:25:25décryptage. Vous pouvez lever la main, on vous ouvrira le micro. Je propose une première
00:25:31question, Claire, si ça te convient. Nous avons des élus autour de la table, autour de l'écran.
00:25:37Peut-être se pose-t-il la question de combien ça coûte ? Quels éléments, peut-être,
00:25:43aurais-tu sur ce point spécifique ? Combien ça coûte ? Je l'ai dit tout à l'heure. Ça a un
00:25:50coût, mais aujourd'hui, moi, je peux vous donner quelques chiffres globalement de combien ça coûte.
00:25:59Comme vous l'avez vu, on était quand même 40 ou 30 % de population des Serviliens en 2022. Donc,
00:26:08voilà, on est aujourd'hui encore sur des territoires où les démarches sont naissantes.
00:26:15Les retours d'expérience sont encore assez faibles, et notamment au niveau des coûts. Ce qu'on a à
00:26:23l'échelle ADEME, qui sont des données qui datent de 2019-2020, c'est que la mise en place d'une
00:26:33collecte séparée, on est entre 10 et 25 euros par habitant sur le coût total de gestion des
00:26:44déchets. Sur la gestion de proximité, c'est beaucoup plus difficile, finalement, à avoir,
00:26:49parce que chaque collectivité, il n'y a pas d'harmonisation, en tout cas, de normes pour le
00:26:59déploiement de la gestion de proximité des biodéchets. Donc là, aujourd'hui, les données
00:27:04sont un peu plus parcellaires. En tout cas, on n'a pas de données, disons, assez fiables à
00:27:10pouvoir vous fournir aujourd'hui. Il y a le Réseau Compostes Citoyens, qui a mené une étude
00:27:16auprès d'une dizaine de collectivités, mais pour le compostage partagé, et qui estime que,
00:27:25sur le compostage partagé, on a à peu près un coût de 4,5-5 euros par habitant desservi. Donc,
00:27:33je dis bien desservi, c'est-à-dire que par ramené à la population totale de la collectivité,
00:27:39on est à moins de 1 euro. Le Réseau Compostes Citoyens a aussi chiffré, en tout cas estimé,
00:27:46des moyens RH nécessaires, et il estime qu'on est à 1,2 ETP pour une collectivité d'à peu
00:27:54près 10 000 habitants. Donc, 1,2 ETP, ce n'est pas uniquement le maître composteur, il y a aussi
00:28:02tous les services transversaux, notamment la communication, l'animation, ou aussi le pilotage
00:28:08de l'action. Très bien, j'en profite, j'étais en train de vous mettre le lien Réseau Compostes
00:28:17Citoyens dans la conversation, et également le lien vers la Semaine Européenne à la réduction
00:28:25des déchets. Vous la trouvez dans la conversation. On a deux questions. Que faire des biodéchets
00:28:31non-compostables, en l'occurrence des déchets carnés ? Alors, tous les biodéchets sont
00:28:39compostables, en réalité. On peut tout mettre dans un compost. Après, je ne vous cache pas que les
00:28:50déchets carnés, c'est un type de biodéchets qui est peut-être un petit peu dur à maîtriser,
00:28:55en tout cas le compostage. Donc, aujourd'hui, ce qu'on retrouve quand même très souvent,
00:29:02c'est les déchets carnés, si vous êtes en collecte séparée des biodéchets, vous pouvez
00:29:09les mettre dans la bribaque ou alors dans votre poubelle. Là, il n'y a pas de souci. Après,
00:29:16quand on est sur la gestion de proximité, les consignes sont de les mettre en petite quantité,
00:29:23et surtout de maîtriser finalement la technique de compostage. Donc, bien brasser, bien aérer,
00:29:31bien ajouter de la matière sèche aussi dans le composteur, quand on ajoute du déchet carné.
00:29:37Voilà, mais tout est compostable. Après, je ne cache pas, ça peut demander peut-être une
00:29:43plus grande technicité quand on s'intéresse aux déchets carnés. D'accord, très bien. Merci Claire.
00:29:51Il y avait une remarque également qui était la suivante. Le tri à la source des biodéchets doit
00:29:56passer obligatoirement par une réflexion sur la baisse de la fréquence des collectes des OMR.
00:30:00Véritable levier d'optimisation des coûts. C'était pour faire écho effectivement aux coûts
00:30:05supplémentaires et finalement à l'optimisation globale des coûts qui est possible de faire
00:30:11dans ce cas-là. Je ne peux qu'être d'accord. Mais c'est au-delà des coûts, c'est aussi un
00:30:18levier pour une adhésion de la population au tri à la source des biodéchets. Parce que réduire la
00:30:29fréquence de collecte OMR, ça veut dire passer tous les 15 jours, toutes les 3 semaines, en plein
00:30:36été, les déchets alimentaires dans une poubelle OMR, je ne vous cache pas que ça peut sentir.
00:30:41Voilà, donc c'est aussi un moyen finalement, alors pas de pousser, mais en tout cas d'aider
00:30:49les habitants à trier séparément leurs déchets alimentaires.
00:30:54Très bien, merci. On va vraiment aller très vite sur les deux dernières questions. A-t-on
00:31:04une expérimentation de la collecte des biodéchets en sacs compostables dans les OMR?
00:31:09Une expérimentation de la collecte des biodéchets en sacs compostables dans les OMR?
00:31:17Alors ça existe, mais pas sur la région où on est sur des collectes biflus. Effectivement,
00:31:26il y a quelques collectivités qui testent. C'est un test suivi de près par nos services centraux.
00:31:36Et l'autre question concerne l'existence de rédactions ou de supports communs pour
00:31:45présenter l'intérêt du compostage des biodéchets, notamment dans les bulletins municipaux. Est-ce
00:31:52que des échanges de bonnes pratiques ou de rédaction d'articles dans le bulletin
00:32:00municipal peut être un endroit partagé? Alors sur la librairie ADEME, après c'est vrai que
00:32:08je reviendrai peut-être dessus tout à l'heure quand on va parler des ressources, mais sur la
00:32:14librairie ADEME, vous avez des plaquettes à disposition. Plus régionalement, il y a aussi
00:32:22le réseau compost citoyen qui travaille vraiment sur la gestion de proximité et qui peut proposer
00:32:30des supports de communication. Vous aurez le site à la fin du webinaire. Parfait,
00:32:37et bien écoutez, je vous propose de clore cette séquence pour enchaîner sur la suivante. Merci
00:32:43beaucoup Claire, tu restes avec nous bien sûr. S'il y a d'autres questions ou d'autres remarques,
00:32:48n'hésite pas. Je vous propose d'enchaîner sur l'illustration de ce temps de décryptage avec
00:32:54l'intervention de deux élus comme le dit Timon. Nous allons avoir l'intervention de Pierre
00:33:01Desmarais et de Philippe Dubois. Nous allons démarrer par M. Desmarais. On vous entend
00:33:16parfaitement. Je voulais vous représenter. Vous êtes adjoint au maire de la ville de Rion dans
00:33:21le Puy-de-Dôme et vous êtes adjoint à l'urbanisme opérationnel et aux zones de publicité, mais vous
00:33:26intervenez aujourd'hui en tant que vice-président du syndicat Dubois de l'Aumône. Est-ce que c'est
00:33:31bien cela ? C'est tout à fait ça, si ce n'est que je ne suis pas adjoint, mais conseiller délégué
00:33:37à l'urbanisme et aux zones de publicité à Rion. Mais ça ne change pas grand-chose, c'est le boulot
00:33:41qui est demandé. Bonjour à tous. Très bien, je vais vous laisser la parole pour revenir sur votre
00:33:49expérience en une vingtaine de minutes et nous enchaînerons ensuite avec M. Philippe Dubois et
00:34:00on aura derrière ces deux séquences retour d'expérience une séquence de questions-réponses
00:34:06juste après. Donc M. Desmarais, je vous laisse la parole. Très bien, si vous voulez bien, je vais
00:34:12le faire en deux temps. Je vais d'abord vous présenter un petit peu, dans la mesure où nous
00:34:17sommes au niveau régional, pour vous présenter le SBA et son territoire et ensuite, brièvement,
00:34:25je vous parlerai de ce qu'on a fait particulièrement sur Rion en termes de biodéchets. Le SBA,
00:34:33donc le syndicat Dubois de l'Aumône, c'est un syndicat mixte de collecte et de transport de
00:34:38déchets qui sert 6 EPCI, 121 communes rurales à semi-urbains, un total de 165 000 habitants,
00:34:50la tarification incitative sur les OEM et la collecte sélective depuis 2018.
00:34:57Voyez l'étendue du territoire. On peut passer à la... Voilà, on a été labellisé territoire zéro
00:35:11déchet en 2015, donc ce qui remonte déjà à quelques années et en 2021, le palier 1 de la
00:35:17transition territoire engagé pour la transition écologique. On sait toujours, moi qui suis un
00:35:23élu récent, puisque je suis là que depuis 2020, j'ai toujours entendu les mêmes commentaires à
00:35:34propos du SBA, c'est que c'est un même, avant d'y être vice-président, c'est l'histoire qui a été
00:35:40jalonnée de projets novateurs avec les mêmes objectifs de valorisation et de réduction des
00:35:47déchets. Et pour preuve, la collectivité est reconnue au niveau national pour une politique
00:35:54volontariste en termes d'économie circulaire, de prévention de déchets avec deux labels,
00:36:00le territoire zéro déchet et zéro gaspillage, et le label l'économie circulaire.
00:36:04Comment sont triés les déchets alimentaires au SBA ? 64% environ dans les composteurs,
00:36:18à la fois individuels et collectifs, 17% dans les OMS, 13% les animaux, à noter à ce propos-là
00:36:27qu'on fait au moins une fois par an une distribution ou une vente peu chère, je ne sais plus si on les
00:36:34vend ou pas, de poules, et de manière à faire en sorte que les poules contribuent à la disparition
00:36:45des déchets alimentaires, et 6% jetés dans les colonnes de biodéchets. On peut passer, voilà.
00:36:55Le SBA s'est engagé depuis toujours dans une gestion de proximité, en fait le programme
00:37:04local de prévention commence en 2010, et nous avons ensuite mis en place une collecte spécifique
00:37:10de biodéchets depuis 2016 pour les professionnels, et on abribaque, et je vous ferai voir tout à
00:37:15l'heure une photo de ce que c'est qu'un abribaque, on abribaque pour les particuliers depuis 2019.
00:37:21La séparation à la source des biodéchets est donc un schéma, un objectif fort de notre schéma
00:37:28directeur 2025-2030 qui fait partie d'un feuille de route. Le compostage individuel est développé au SBA,
00:37:36il reste la solution de base pour l'ensemble de l'habitat pavillonnaire, et à noter que nous
00:37:42avons 3820 composteurs individuels répartis sur le territoire, et le compostage collectif,
00:37:55nous en avons 58 sites qui sont équipés de composteurs collectifs, bien sûr comme d'habitude
00:38:05en pied d'immeuble, et c'est toujours un tout petit peu difficile, et là je parle à l'attention des
00:38:11élus que nous sommes tous, obtenir d'un bailleur social qui a des bâtiments de mettre en place des
00:38:20compostages collectifs, c'est toujours extrêmement difficile, il faut beaucoup de persuasion, mais on
00:38:27y arrive quand même, puisqu'on en a 58 sites qui ont été équipés, ça c'est sur l'année 2023,
00:38:32ça c'est uniquement les chiffres 2023, toutes mes excuses, je n'ai pas le total, mais si vous le
00:38:45souhaitez on pourra vous le faire parvenir. 30 000 composteurs individuels et à peu près
00:38:51120 ou 130 composteurs partagés. Ok, vous avez entendu Laurent Coudin qui est le directeur général
00:38:58du SBA vous donner les véritables chiffres, donc plus de 30 000 composteurs individuels et 120 à
00:39:04130 composteurs collectifs. On peut passer, voilà, la zone de déploiement des biodéchets,
00:39:16voilà on va passer ça, on peut revenir en arrière un poil, voilà, proposez à chacun
00:39:28une solution adaptée la plus écologique possible en fonction des types d'habitats,
00:39:34je le disais au départ, la zone servie par le SBA est une zone quand même surtout rurale,
00:39:45un peu semi-rurale et quelques poches d'urbains. Le compostage individuel c'est bien sûr la
00:39:53campagne, la maison pavillonnaire avec jardin, les composteurs individuels sont fournis par le
00:40:01SBA gratuitement. Le compostage collectif pour l'habitat collectif en pied d'immeuble et la
00:40:09collecte en colonne soit pour l'habitat collectif dans les secteurs denses, urbains et proches du
00:40:17métalliseur de Clermont-Ferrand. Oui, merci. Et là, alors c'est une carte qu'on pourra vous faire
00:40:27passer dans la mesure où vous avez l'ensemble des documents qui sont à l'écran en ce moment,
00:40:31vous verrez, c'est un petit peu difficile à voir sur l'écran, mais vous verrez les différentes
00:40:36zones et les différents types de points d'apport collectif, de composteurs, de composteurs de
00:40:42quartier de pied d'immeuble et les différentes communes et EPCI sur lesquelles nous travaillons.
00:40:49Voyez qu'il y a encore beaucoup d'endroits où on ne trouve que des petits triangles bleus qui sont
00:40:57des composteurs de quartier et pas beaucoup de points d'apport collectif qui sont plutôt dans
00:41:02les zones urbaines. Selon le zonage, la solution est bien sûr déployée en collaboration directe
00:41:16avec la commune, on en a parlé tout à l'heure longuement, c'est important, c'est essentiel,
00:41:21il faut que la commune participe à la fois pour la localisation des composteurs, pour la localisation
00:41:32des points d'apport collectif, ça ne peut se faire qu'en fonction de ce qu'autorise, je dirais,
00:41:40la commune. Je vais prendre un exemple qui est la commune de Rion, mais il doit y avoir la même
00:41:46chose dans d'autres communes de la région. Nous sommes une commune avec le centre de Rion extrêmement
00:41:55protégée, on est en PSMV avec des réseaux un peu partout et avant de faire des trous pour mettre
00:42:02des PAV, il faut bien sûr que l'ensemble des services de la commune puissent donner l'autorisation
00:42:09d'une part et qu'ensuite le tout-puissant architecte des bâtiments de France puisse nous autoriser
00:42:14également à les mettre là où on le souhaite. En plus, la collaboration elle passe par un agent
00:42:24spécialisé qui se déplace sur le terrain, comme je le disais avec les services de la commune et bien
00:42:31sûr avec les élus, bien sûr un diagnostic des besoins de dimensionnement du dispositif de tri et
00:42:40le choix des emplacements comme je le disais en accord avec la commune. Pour la communication de
00:42:46proximité, on fait toujours une réunion de lancement conviviale et formation pour les
00:42:56composteurs avec un impéraux compost pour distribuer le compost aux familles et puis
00:43:03un maître composteur qui apprend aux gens comment composter correctement même les déchets carnés.
00:43:10On fait ça également avec les associations de quartiers, encore une fois je reprends sur
00:43:17Rion, la ville est divisée en quatre quartiers, chacun avec un comité de quartiers et ces
00:43:26comités de quartiers sont à l'œuvre dans la dispersion des informations. Pour les abris
00:43:34BAC, encore une fois on en verra un tout à l'heure, les abris BAC ont été mis en place
00:43:39maintenant il y a trois ans et on a commencé par faire des présentations du personnel du SBA par
00:43:56exemple le samedi matin pendant le marché à l'intérieur de la halle de Rion de manière à
00:44:03toucher le maximum de personnes et leur faire surtout toucher du doigt ce dont on parlait et
00:44:09comment le système allait fonctionner et on distribue un kit, c'est-à-dire un kit de tri
00:44:15et un bioceau. Vous voyez sur la droite de l'écran ce que c'est que l'abri BAC qui est
00:44:31en fait facile à poser parce qu'il est posé sur le sol, il est relativement peu encombrant et il
00:44:42est facile en plus de ça pour les services qui viennent ensuite, il est facile à vider facilement
00:44:52avec simplement une manette sur le dessus et ce qui est important à dire c'est que les apports
00:44:58en abri BAC pour les biodéchets sont gratuits pour l'utilisateur. Pour ce qui est de Rion,
00:45:07c'est une commune de 19 000 habitants mais là c'est un tout petit peu minoré, désolé on n'est
00:45:13plus proche de 20 000 que de 19 000 mais je vais pas en prendre ombrage. On a en début 2022, fin
00:45:222021, on a installé les premiers abri BAC et on s'est rendu compte qu'ils étaient très pleins très
00:45:29vite et qu'il fallait assez souvent crier au secours pour les vider en dehors des collectes
00:45:41habituelles. On en a cinq maintenant, on en a rajouté donc deux, sept. Le montant des apports
00:45:517500 apports de 10 litres depuis la mise en place, c'est quelque chose qui marche très bien et là je
00:46:01prends ma casquette de Rion pour dire qu'effectivement un, la ville en est très contente, deux, les
00:46:09contacts que j'ai d'une manière très régulière avec les habitants de Rion confirment que c'est
00:46:16quelque chose que les gens apprécient et la première chose qu'ils apprécient c'est qu'après
00:46:20avoir utilisé les abri BAC pour y mettre leurs déchets ménagers, ils se rendent compte tout d'un
00:46:27coup que leur poubelle verte diminue de volume et donc qu'on la sort encore moins souvent qu'avant.
00:46:35La poubelle verte au SBA c'est les ordures ménagères.
00:46:40Ah oui, pardon, oui, excusez-nous, nous c'est le vert et c'est pas la grise,
00:46:45grise c'est trop triste. Ensuite bien sûr le service de communication du SBA à Maude Rouget
00:46:54est avec nous aujourd'hui, qui s'en occupe, elle a mis en place des systèmes de communication que
00:47:03ce soit au niveau de la ville par l'intermédiaire du bulletin municipal, que ce soit par des flyers,
00:47:11les permanences comme je le disais le samedi matin là où on rencontre du monde, c'est-à-dire au
00:47:18marché pour rencontrer les usagers et également dans les journaux de manière à faire connaître
00:47:25aux gens, au moins pour les anciens qui n'ont pas accès à internet d'une manière régulière et
00:47:32ne regardent pas les canaux de communication Facebook et autres médias, oui, pour au moins
00:47:45ces personnes-là qu'ils aient une communication à disposition. Un service qui monte en puissance,
00:47:52alors on parle du bouche à oreille, c'est vrai, on parle de toute la communication que je viens
00:48:01de mentionner, on parle des gains effectivement parce que les gens pour la première fois lorsqu'ils
00:48:07mettent quelque chose dans une poubelle qui appartient au SBA, ils ne payent pas et ça,
00:48:11en plus des cartons, et ça effectivement, ça leur plaît beaucoup et les idées reçues sur
00:48:19l'ensemble du traitement des ordures ménagères, qui est que ça sent mauvais, qu'il ne faut pas
00:48:32les laisser trop longtemps parce que, comme on le mentionnait tout à l'heure, pendant l'été,
00:48:36ça peut créer des nuisances olfactives importantes. Eh bien, quand les bacs sont
00:48:44utilisés correctement et quand ils sont nettoyés comme ils le sont actuellement,
00:48:47en fait, on se rend compte que ça marche très bien et que les nuisances, quelles qu'elles soient,
00:48:53diminuent fortement. A noter que, et c'est un chiffre qu'on peut citer tout de suite,
00:49:01c'est qu'on est actuellement, on est donc parti en fin 19 2020, on est actuellement à plus de 600
00:49:09tonnes de ramassage, de collecte de biodéchets. L'installation des abris bacs, encore une fois,
00:49:21comme je le disais tout à l'heure, c'est l'agent du SBA qui se déplace sur le terrain et qui
00:49:27vérifie avec les services tactiques de la ville où les disposer. Les services de communication
00:49:36de la ville et du SBA se coordonnent, ultramunicipaux, internet, les affiches sont
00:49:45diffusées également sur la commune, la presse, des clients et Permanence ont fait le point de ce
00:49:53qu'on disait il y a deux minutes. Pour ce qui est du composteur partagé, de la même façon,
00:49:58l'agent spécialiste, le maître composteur se déplace sur le terrain, rencontre les élus pour
00:50:04définir le projet, c'est-à-dire où les mettons. On fait une enquête pour recruter les foyers
00:50:10intéressés. De la même façon, communication mise en place par le service de communication du SBA
00:50:18et le service de communication de la ville. Même chose, affiches diffusées, réunion de lancement
00:50:24pour rencontrer les usagers et expliquer la démarche. Et puis une fois par an, apéro compost
00:50:31pour distribuer le compost et pour créer un esprit de corps, je dirais, autour de ce qui est
00:50:37souvent mal compris, c'est comment peut-on tout composter. Voilà une première présentation de ce
00:50:45qui se passe et de la façon dont ça a été mis en place. Encore une fois, je parle particulièrement
00:50:51de la ville de Rion et ses 20 000 habitants et de ce qui s'est passé au SBA pour l'ensemble du
00:50:57territoire. Je suis à votre disposition si vous avez des questions. Merci M. Desmarais. Pour cette
00:51:05présentation, je vous propose ce retour d'expérience. Je pense qu'il y aura des questions juste après
00:51:11donc la deuxième présentation. Donc M. Philippe Dubois, un autre retour d'expérience. Donc M.
00:51:19Philippe Dubois, vous êtes adjoint au maire du Chambon-sur-Lignon en Haute-Loire, en charge des
00:51:25travaux et de l'urbanisme. Et vous allez ici mettre l'accent sur le rôle des communes dans
00:51:32la politique de tri à la source des biodéchets. M. Dubois, est-ce que vous pouvez prendre la parole ?
00:51:40Est-ce que vous m'entendez ? C'est parfait, on vous entend parfaitement. Est-ce que vous m'entendez ? Oui,
00:51:51on ne vous voit pas, je ne crois pas. Je ne suis pas du tout dans un bureau, je suis au niveau de la
00:51:59salle du conseil municipal, dans le sens où on a un équipement qui a été un petit peu plus
00:52:04performant que celui dans le bureau. Donc c'est pour ça que j'ai préféré me mettre là. Donc c'est
00:52:09pour ça que vous me voyez peut-être au fond dans la salle. En tout cas, on vous entend bien, c'est
00:52:15le principal, on vous laisse la parole. Je voulais vous faire un petit peu part de l'expérience qu'on
00:52:25a vécue lors de ce mandat. La commune du Chambon, je vais vous faire d'abord un petit zoom sur la
00:52:35commune. La commune se situe au niveau sud-est de la Haute-Loire. On est une zone en semi-montagne,
00:52:42on est à 1000 mètres et on dépend de la communauté de communes du Haut-Lignon, qui est une petite
00:52:48commune qui est composée de huit communes. C'est une commune qui est très touristique, parce qu'on
00:52:57passe de 2800 personnes en effectif, je dirais, 8 mois sur 12, à 12-13 000 pendant la période
00:53:05estivale. Le centre-bourg est très condensé, on a de nombreux hameaux autour et généralement,
00:53:13je dirais, les pavillons ou les villas sont assez spacieuses et quasiment, je dirais,
00:53:19beaucoup de gens à l'extérieur peuvent bénéficier d'un jardin afin d'y placer les composants
00:53:29individuels. Au niveau de la collecte, ici, nous avons une collecte qui est hebdomadaire pendant
00:53:3610 mois et ensuite, il y a deux collectes par semaine pendant la période de vacances pour les
00:53:44gros utilisateurs, les restaurateurs entre autres. Et nous avons la poubelle grise et nous avons
00:53:50également des bacs de tri. On a quatre bacs de tri, carton, verre, plastique et papier.
00:53:57Nous avons été élus en 2020, on avait, je dirais, la volonté d'inscrire, et on avait inscrit dans la
00:54:09profession, je dirais, le compost partagé au niveau des citoyens. Donc, on a travaillé sur,
00:54:14comment je vais vous faire une petite présentation sur trois années, 2002, 2023 et 2024. Il faut savoir
00:54:22qu'en 2020 et 2021, le Covid nous a quand même contraint, je dirais, à ne pas trop développer
00:54:29nos intentions. Donc, on est resté un petit peu plus passif. Donc, en 2022, je résume ça, moi,
00:54:43sous le nom de la réflexion politique, c'est-à-dire qu'on a réfléchi et on a eu une réflexion sur le
00:54:49compostage avec la commission environnement de la commune et un aigulteur. Il s'avère qu'on a un
00:54:55gros aigulteur ici présent qui, je dirais, est en production bio et a besoin de compost. On souhaitait
00:55:05faire une plateforme de compostage, mais on n'a pas réussi, je dirais, à la crétiser. Ensuite,
00:55:13nous sommes passés à une information et une communication au niveau des citoyens sur ce
00:55:17projet de compost partagé. Et ça, je dirais qu'on l'a fait à différents moments de l'année,
00:55:24notamment lors des réunions annuelles, été et hiver. On a eu un accueil très positif et on a
00:55:32été encouragé, je dirais, à développer cette politique. Et ensuite, moi, j'ai eu également la
00:55:38possibilité de rencontrer un maître composteur dans une commune de Haute-Loire un dimanche. Je
00:55:46faisais du vélo et je me suis aperçu qu'il y avait un attroupement. C'était l'inauguration d'un
00:55:50centre de compost partagé et j'ai été surpris par la présence des citoyens tout autour des
00:55:55bacs à compost. Donc, je me suis dit que là, manifestement, on était sur la bonne ligne.
00:56:01Ensuite, on est passé à l'année 2023 où là, je dirais, on s'est documenté, on s'est informé,
00:56:11on a également fait de la formation. Donc, ça a commencé dans les services communaux. Nous sommes
00:56:20allés voir à Amber, je dirais, un schéma de compostage avec les services techniques de la
00:56:27ville d'Amber. Et également, j'ai pu voir aussi la gestion d'un composteur d'hôpital. J'étais
00:56:34relativement surpris et j'ai regardé également quels étaient les matériels possibles et
00:56:42disponibles pour mettre en place une petite unité de broyant ici sur la commune. C'était donc la
00:56:52première opération. La deuxième opération en 2023 était l'information des citoyens sur les marchés
00:56:59avec la participation d'Emilie Petipa, qui est maître composteur au syctome de Mons-et-Vallée,
00:57:08dont on dépend. Et là, je dirais qu'on a dû faire deux ou trois marchés sur lesquels on avait
00:57:17différents matériels. Et on a, je dirais, on a été, on a documenté les gens qui faisaient le marché
00:57:29et également, je dirais, on leur a expliqué un petit peu la politique communale à travers, je
00:57:34dirais, ces différents éléments qui étaient présents. Donc là, on a eu également une belle
00:57:42sensibilisation de la population et je dirais, on n'a eu, je dirais, aucun refus à ce niveau-là.
00:57:49Ensuite, en 2023, on a essayé, une fois qu'on a vu qu'on avait quand même une porte ouverte,
00:57:55on a essayé de trouver des référents. Lorsqu'on était présent sur les marchés, on a essayé aussi
00:58:04de regarder quelles étaient les personnes qui pourraient être, je dirais, référents sur chaque
00:58:08site. Et là, on a essayé de cibler deux référents par site et on souhaitait avoir au moins trois
00:58:15sites dans le centre-bourg. C'était principalement le centre-bourg qui nous intéressait dans un
00:58:21premier temps. Donc, on a sollicité ces référents et on leur a proposé une formation. Donc là,
00:58:28on a eu une formation d'une journée avec un spécialiste et également, nous sommes allés
00:58:36voir aussi, on est allé découvrir le fonctionnement du site de compostage de notre collège ici,
00:58:43qui est présent depuis un petit moment et qui fonctionne très très bien. Voilà, donc ça,
00:58:48ce sont les opérations que l'on a pu mettre en place en 2023. Voilà, et également, voilà,
00:58:56on avait aussi étudié les différents lieux. Donc, comme je vous disais, on s'est centré sur le
00:59:02centre-bourg et là, on a déterminé trois lieux, un au centre et les parties d'autres de chacune.
00:59:10Voilà, et on a essayé aussi de définir aussi un périmètre pour pouvoir alimenter ces composteurs.
00:59:18C'est-à-dire que notre but, c'était de dire sur chaque composteur, on affecte 30 foyers et on allait
00:59:27aussi par la suite tenir, je vais vous l'expliquer, un fichier avec le nom, prénom, adresse, téléphone et
00:59:34mail de tous ces citoyens qui assurent un apport dans ces composteurs. L'opération 2024, je dirais
00:59:46qu'il y a eu la concrétisation, donc la mise en place de ces composteurs et ensuite aussi la
00:59:51communication sur nos différents réseaux, Facebook, les journaux municipaux et IWAP aussi,
00:59:56qui est notre réseau ici présent, et la Comaire aussi, qui est un journal sur la partie Est
01:00:02départementale. Donc en 2024, on avait aussi, je dirais, vu quel type de composteur on souhaitait.
01:00:11On est allé à la recherche d'un acteur et des bacs. On a trois bacs sur chaque composte, un bac
01:00:22d'apport, un bac de broyat et un bac de maturation. C'est une jeune fille qui aujourd'hui assure la
01:00:31fabrication de ces composteurs. Ensuite, nous avons mis en place au printemps trois composteurs,
01:00:40donc les fameux trois compostes que l'on avait ciblés. Et là, je dirais que les trois sont les
01:00:53uns à côté des autres. Et on a également une scénalytique qui est appropriée, qui a été proposée
01:00:58aussi par le SICTOM, par Émilie Petitpas, sur chaque bac. Les services techniques étant là
01:01:06aussi pour pouvoir préparer la plateforme accueillant ces trois composteurs. Ensuite,
01:01:13donc une fois que les composteurs ont été, je dirais, prêts, on est passé à la phase montage.
01:01:19Et la phase montage est une phase relativement intéressante parce que là, je dirais qu'on a
01:01:26les participations des référents. Et on a également demandé aussi la participation des citoyens qui
01:01:31allaient alimenter aussi ces composteurs. Donc, je dirais qu'il y avait une belle petite équipe
01:01:36autour de ces compostes. Plus après, je dirais également l'animatrice du SICTOM, Émilie,
01:01:44qui était là aussi pour pouvoir, je dirais, discuter et alimenter aussi, comment dire,
01:01:52répondre aux différentes questions des citoyens. Ensuite, à la demande aussi d'Émilie Petitpas,
01:02:04nous avons mis en place un suivi de composteurs. C'est-à-dire qu'ici en mairie, on a, je dirais,
01:02:09à l'accueil, un fichier Excel sur lequel on a donc par zone, par composteur, je dirais,
01:02:17l'ensemble des citoyens qui alimentent le compost. Donc, comme je vous le disais, on a le nom,
01:02:24le prénom, l'adresse, le téléphone, le mail. Et également, on s'est cantonné à environ 30 foyers
01:02:35par composteur. Voilà. Et ensuite, ce que l'on a souhaité faire aussi, c'est regarder un petit peu
01:02:42quels étaient les besoins en dehors du centre-bourg. Et là, on a mis en septembre 2024 un quatrième
01:02:52composteur sur une zone qui était un petit peu plus, je dirais, où les gens ont tous un jardin,
01:02:58mais c'est une zone où on a beaucoup de résidences secondaires. Et donc là, les gens souhaitaient,
01:03:04je dirais, ne pas avoir de composteur et d'avoir un schéma aussi partagé. Voilà. Ensuite, on a
01:03:13aussi communiqué en 2024, on a communiqué sur la mise en place de tous ces sites. Voilà. Donc,
01:03:20aujourd'hui, on a encore quelques réflexions en cours parce que tout n'est pas terminé. On s'est
01:03:26aperçu que dans le centre-bourg, on a eu aussi, je dirais, une participation active et je dirais,
01:03:32un remplissage peut-être trop rapide des composteurs. Ça, c'est un point sur lequel
01:03:38nous, on doit travailler parce que quasiment en un mois, voire un mois et demi, on a rempli les
01:03:45bacs, ce qu'on n'avait pas tout à fait prévu au préalable. Ensuite, nos restaurateurs sont
01:03:52pratiquement dans le centre-bourg. Là aussi, on leur a interdit de mettre les déchets dans nos
01:03:59composts parce qu'on avait quand même, je dirais, on ne voulait pas qu'ils se remplissent à la semaine.
01:04:05Donc là, on est en train de réfléchir avec la Commune comment on peut gérer les biodéchets chez
01:04:11nos restaurateurs. Voilà. Je suis aussi en train de travailler, de mettre en place une convention
01:04:19avec une société pour la production de broyants. On a des gens aujourd'hui qui font aussi ici,
01:04:25je dirais, des pelées ou des différents systèmes énergétiques pour l'échauffage. Donc, je suis en
01:04:31train de voir avec eux pour nous fournir du broyat d'une façon continue sur l'année. Et puis donc,
01:04:37on souhaiterait faire aussi, c'est un bilan total sur l'année des quantités qui ont été collectées,
01:04:44sachant qu'on a déjà dû vider deux composteurs. Et là, ce sont des citoyens qui sont venus
01:04:54prendre, je dirais, du compost qui n'était pas tout à fait encore mûr, je dirais, mais qui,
01:05:00je dirais, nous ont épané pour assurer, je dirais, le remplissage et l'accès des citoyens sur ces
01:05:12composts. Voilà un petit peu ce que je voulais vous dire sur la mise en place de ces composts,
01:05:20de ces composteurs. Le bilan est quand même très positif dans le sens où, je dirais,
01:05:30on a une belle implication des référents. À chaque fois même qu'il y a une anomalie sur un des bacs,
01:05:35parce que les référents passent toutes les semaines contrôler aussi nos bacs, dès qu'il y a
01:05:42la moindre anomalie, il y a l'appel téléphonique et on essaie d'intervenir très rapidement sur les,
01:05:48comment dire, sur les composteurs. Ce qu'on a quand même dû faire, c'est mettre des cadenas
01:05:53sur les, comment dire, sur les composteurs. Donc, tous les citoyens qui adhèrent à ces
01:06:01composts connaissent le code, parce qu'on avait quand même quelques dérives et notamment on
01:06:06avait des gens qui avaient tendance à mettre d'autres déchets. J'ai retrouvé des couches
01:06:11dans le compost. On a retrouvé également du fer, différents éléments. Voilà,
01:06:18et donc je dirais que l'appui des référents nous facilite ensuite le suivi. Voilà un petit
01:06:23peu ce que je voulais vous dire sur la mise en place de notre compost partagé sur le chambon,
01:06:33sur les nids. Très bien, merci beaucoup monsieur Dubois pour votre témoignage. Donc on l'a vu,
01:06:40avec nos deux témoignages, on a deux typologies de collectivité assez différentes. Par conséquent,
01:06:47là je vous propose de rentrer dans une séquence d'à peu près d'une quinzaine de minutes où on
01:06:52peut vous donner la parole. C'est aussi le but de ce réseau, c'est que vous puissiez échanger
01:06:57ensemble, bien sûr poser des questions, mais également pouvoir donner votre retour d'expérience
01:07:02ou vos remarques particulières sur votre expérience qui se passe sur vos territoires.
01:07:09Vous pouvez lever la main pour qu'on puisse ouvrir vos micros. C'est toujours la première
01:07:14personne qui prend la parole qui est la plus difficile, après en général ça se passe bien.
01:07:18Donc pour des remarques ou des questions, il y avait deux questions, donc peut-être que les
01:07:24personnes peuvent les poser à l'oral si vous le souhaitez. Deux questions qui étaient dans le
01:07:30Q&R. Nicolas Lacks peut-être, est-ce que vous voulez prendre la parole pour qu'on puisse
01:07:37commencer les échanges ? Peut-être Nicolas, tu peux ouvrir la parole à M. Lacks, s'il te plaît,
01:07:46si vous le souhaitez. Je fais ça tout de suite. Pardon, c'est parce que je pouvais pas faire les
01:07:59deux, mais sinon je peux essayer aussi. Donc là vous avez votre micro, il faut que vous cliquiez
01:08:04sur le bouton micro. Bonjour, je suis très intéressé par la première expérience de Rion,
01:08:08notamment parce que ça fait depuis de nombreuses années qu'ils s'intéressent à une démarche visant
01:08:13le zéro déchet et je me demandais dans quelle séquence ils ont mis ça en place, notamment avec
01:08:19l'introduction de la taxe incitative, si je me souviens bien, ou à moins que ce soit une redevance,
01:08:24je n'ai pas noté. Est-ce qu'on peut imaginer aller vers du zéro déchet sans une démarche de
01:08:32taxe ou de redevance incitative, et notamment après derrière, le traitement différencié des
01:08:38biodéchets avec les OMR ? Rion, je n'ai malheureusement pas l'ancienneté nécessaire
01:08:48pour répondre à tout ça, je vais donc passer la main traîtreusement à mon collègue de gauche,
01:08:53qui est, comme je vous le disais tout à l'heure, Laurent Coudin, qui est le directeur général du
01:09:00SBA depuis un petit moment. Alors sur le SBA, en fait, cette question de distribution des
01:09:07composteurs individuels, en fait le SBA depuis un certain nombre d'années, avant la création du
01:09:11syndicat de traitement départemental, a été confronté à une pénurie de centres d'enfouissement. Donc
01:09:18depuis très longtemps, on était un peu nomade avec nos déchets qu'on exportait dans différents
01:09:25départements et différents centres d'enfouissement qui nous acceptaient, et ce qui fait que très tôt
01:09:29les élus du SBA ont mis des politiques de prévention un peu avant-gardistes, puisque avant
01:09:35même les plans locaux de prévention, on avait déjà des programmes de prévention qui s'appelaient
01:09:40programmes prévention tout basique, et ce qui fait que dès les années 2000, on a commencé sur
01:09:48le SBA à distribuer des composteurs individuels. Donc dès les années 2000, 2008, on a commencé à
01:09:54mettre des premiers composteurs partagés, ce qui fait que le territoire du SBA, bien avant de parler
01:09:58de tarification incitative, était déjà très engagé sur les démarches de prévention, y compris
01:10:04des démarches aussi des custoïnités dans les supermarchés ou dans les espaces de vie. J'irais
01:10:10que la tarification incitative est arrivée après et a donné un coup de levier pour aller encore
01:10:17plus loin sur la baisse et la quantité de déchets produits. Donc la tarification incitative, c'est
01:10:23vraiment un levier à prendre comme tel, qui est au service d'une politique de prévention de
01:10:28déchets, mais c'est un levier supplémentaire à activer pour aller encore plus loin dans ce qu'on
01:10:33peut mettre en place. Donc effectivement, le syndicat de traitement départemental a fait une étude
01:10:37globale sur les comportements, je ne me rappelle plus l'année, mais c'est il y a 2 ou 3 ans en arrière,
01:10:43je crois de mémoire, où ils ont fait un focus spécifique sur le territoire du Valthomme et qui
01:10:49a démontré que sur le territoire du SBA, la tarification incitative, le comportement par
01:10:55rapport au composteur individuel était différent des autres territoires. Donc déjà il y avait un peu
01:11:00plus de composteurs individuels de présents sur le territoire du SBA que proportionnellement que
01:11:04sur les autres territoires du département. Et sur ces territoires, les usagers qui utilisaient ces
01:11:08composteurs individuels avaient aussi un argument qui était « j'utilise le composteur individuel
01:11:14parce que les déchets ça coûte cher et quelque part ça me permet d'en détourner un certain
01:11:18nombre et de payer moins cher ma contribution au service public de gestion des déchets ». Donc
01:11:24c'est vraiment la tarification, c'est un levier, mais ce n'est pas ce levier-là qui a fait qu'on
01:11:29est parti sur des politiques de prévention. Très bien, je vous remercie pour cette réponse. Il y
01:11:41avait une question de Serge Breton dans la conversation, je me permets d'ouvrir votre
01:11:47micro si vous souhaitez la poser. A priori ça ne marche pas, je vais peut-être la lire. En fait
01:12:05c'était une question concernant la prolifération de rats, le compostage n'amène-t-il pas la
01:12:11prolifération des rats ? Et moi je pense plus globalement, la question que je souhaitais
01:12:14poser c'est, est-ce qu'il y a eu des oppositions dans l'un ou l'autre de vos territoires pour la
01:12:19mise en place de cette collecte de biodéchets avec ce type de réflexion par exemple ? Oui,
01:12:27comment je peux dire ? Ce qu'on a fait nous c'est qu'on a eu cette question-là, pour l'instant on
01:12:32n'a aucun rat présent, par contre ce qu'on a fait c'est qu'on a mis dans la partie basse de nos
01:12:40composteurs, sur les trois, sur le bac de maturation, sur le bac d'apport, on a une grille anti-rongeur.
01:12:50Je pourrais rajouter autre chose, en fait les rats, on en a quelques-uns,
01:13:06ils ne sont pas du tout liés aux biodéchets, ils sont liés aux dépôts à côté des points
01:13:14d'apport collectif, des incivilités, des sacs remplis que les gens mettent n'importe quand
01:13:21parce qu'ils ne veulent pas payer pour pouvoir ouvrir l'appareil. Alors là, effectivement,
01:13:30quand ça s'accumule pendant deux, trois, quatre jours, il y a quelquefois des problèmes de ce
01:13:35style-là et le problème des rats, c'est le problème des incivilités et non pas du tout
01:13:43je dirais le problème des biodéchets.
01:13:47Est-ce qu'il y a des oppositions dans les citoyens peut-être à la mise en place de ces biodéchets ?
01:14:00Pas du tout, absolument pas, aucun. Au contraire, une fois que la communication a été faite et elle
01:14:08a été faite encore une fois particulièrement, et je m'en souviens très très bien, en public,
01:14:13dans les marchés, sur la halle, où on prend les gens quand ils rentrent et on les reprend quand
01:14:17ils ressortent pour leur expliquer avec une démonstration de la façon de faire, au contraire
01:14:25les gens ont très vite compris qu'ils avaient un tout intérêt à baisser le poids des choses
01:14:32qu'ils mettaient dans leur poubelle verte ou grise, suivant les lieux, et que c'était immédiat.
01:14:38Très bien.
01:14:41Il y a une question de M. Gauthier aussi, je ne sais pas si tu l'avais vue.
01:14:48Non, pas forcément, effectivement.
01:14:51Je vous ouvre le micro.
01:14:54Des fois ça marche, des fois ça marche pas l'ouverture de micro éventuellement,
01:14:58donc on va voir si vous le souhaitez, sinon on la posera à M. Gauthier.
01:15:05Ça n'a pas l'air de fonctionner.
01:15:08La question c'était qui fournit les silos de compostage individuels et qui paye,
01:15:14je pense plus pour le syndicat de Brette-Lemoyne.
01:15:18Oui, tout à fait.
01:15:25Je démarre.
01:15:26Alors, oui, les composteurs individuels sont fournis aux utilisateurs gratuitement
01:15:34et c'est le Valthom qui les met à disposition sur l'ensemble du département.
01:15:41D'accord, donc c'est la relation effectivement entre les deux structures qui permet ça.
01:15:48Très bien.
01:15:49Tout à fait.
01:15:51Alors, est-ce qu'il y a, je ne vous l'avais pas précisé,
01:15:56mais si jamais vous n'étiez pas habitué, il y a le petit logo « Levez la main »
01:16:00si jamais quelqu'un veut encore prendre la parole,
01:16:02sinon on va passer à la séquence suivante.
01:16:04On a encore quelques minutes éventuellement pour des remarques
01:16:06ou des commentaires ou des retours d'expérience.
01:16:09N'hésitez pas si vous le souhaitez.
01:16:11Donc il y a un petit logo « Levez la main ».
01:16:14Il suffit d'y appuyer dessus, comme je fais là.
01:16:17Ah, il y en a une parce que je suis la deuxième.
01:16:20Alors, est-ce que c'est plus simple aussi pour gérer l'ouverture des micros ?
01:16:25J'autorise le micro, M. Levez.
01:16:27Oui, bonjour.
01:16:29Donc Bertrand Levez, maire de la commune du Sont dans le Pied-de-Dôme.
01:16:32Je me permets d'intervenir parce que je travaille également
01:16:35sur la question des biodéchets au Valthom, qui a déjà été nommé.
01:16:39Je voulais simplement revenir sur la question des rats
01:16:42parce qu'on a commencé à avoir un recul assez important maintenant
01:16:46sur cette question-là.
01:16:48Et on se rend compte que finalement, les composteurs,
01:16:51en tant que composteurs, n'attirent pas les rats.
01:16:54Et on en voit rarement.
01:16:56Mais en fait, on en trouve en effet.
01:16:58Mais souvent, c'est les populations qui sont déjà là.
01:17:01C'est-à-dire, lorsqu'on installe les composteurs dans des zones
01:17:04où des populations de rats sont là, ils vont aller dans les composteurs.
01:17:07Mais généralement, ce n'est pas le composteur, s'il est bien utilisé,
01:17:10qui amène le rat.
01:17:12Je voulais simplement amener cette précision-là.
01:17:15Merci pour cette précision. Effectivement, c'est important de le préciser.
01:17:24Écoutez, s'il n'y a pas d'autres remarques,
01:17:27je vous propose de passer à la dernière séquence.
01:17:30La séquence suivante qui va être...
01:17:32Si vous me permettez, je viens juste de me souvenir
01:17:36que j'ai oublié de mentionner quelque chose qui est quand même important.
01:17:39C'est qu'une des raisons pour lesquelles on a beaucoup développé
01:17:43les biodéchets dans les abribacs,
01:17:47c'est que nous avons à Clermont-Ferrand un méthaniseur
01:17:51et que ce méthaniseur est alimenté par les biodéchets
01:17:55et que depuis maintenant l'année dernière,
01:17:58le méthaniseur réinjecte du gaz dans le service
01:18:02de mise à disposition de gaz liquide.
01:18:05Donc, c'est tout à fait intéressant
01:18:08dans le circuit de disposition des biodéchets.
01:18:15Vous avez effectivement raison de le rappeler
01:18:17puisque c'est la finalité de la collecte des biodéchets.
01:18:22La collecte des biodéchets, c'est un moyen
01:18:24et ensuite, effectivement, le fait de pouvoir valoriser ces biodéchets,
01:18:28c'est bien la finalité.
01:18:30Donc, merci pour cette précision.
01:18:35Écoutez, parfait. Merci beaucoup.
01:18:37Nous pouvons aller sur la séquence suivante
01:18:42et la dernière séquence qui est les outils pour aller plus loin.
01:18:45Je vais laisser la parole à Claire et à Nicolas
01:18:49qui vont vous préciser quelques outils utiles
01:18:53pour aller plus loin et pour avoir plus d'informations sur le sujet.
01:18:59Merci.
01:19:01Du coup, j'en ai déjà parlé tout à l'heure
01:19:05quand la question a été posée de savoir s'il existait des guides
01:19:10ou en tout cas des documents de com' qui étaient réutilisables.
01:19:15Il y en a certains, effectivement, qui sont fournis à l'échelle de la région
01:19:19par le Réseau Composte Citoyen.
01:19:21Le Réseau Composte Citoyen,
01:19:24le Réseau Composte Citoyen,
01:19:27c'est une structure qui regroupe un peu plus de 170 adhérents,
01:19:32des collectivités, des acteurs de la gestion de proximité
01:19:36et qui assure la promotion du compostage de proximité
01:19:42auprès de ces adhérents et autres,
01:19:45même plus largement à l'échelle de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
01:19:50Donc, le Réseau Composte Citoyen,
01:19:52il propose aussi des accompagnements de collectivités.
01:19:56Là, en ce moment, il y a un accompagnement qui est en train de se terminer
01:19:59qui est sur la gestion des déchets verts.
01:20:02D'ailleurs, il y a un webinaire demain qui est organisé par eux sur ce sujet-là.
01:20:08Ils assurent aussi de la promotion et du déploiement
01:20:13sur le territoire national et régional
01:20:17d'événements qui sont dédiés vraiment au compostage,
01:20:21au jardinage au naturel,
01:20:25voire à la lutte contre le gaspillage alimentaire.
01:20:27Donc, on a les événements tous au compost,
01:20:29les fêtes du sol vivant.
01:20:31Ils proposent aussi des webinaires,
01:20:33dont je vous en ai cité un qui se déroule demain,
01:20:37des boîtes à outils.
01:20:38Ils peuvent aussi assurer une veille juridique
01:20:41parce que c'est vrai qu'il y a quand même pas mal de questions.
01:20:44C'est un monde assez mouvant,
01:20:46la réglementation sur les biodéchets
01:20:49parce que ça met des enjeux environnementaux et sanitaires aussi.
01:20:55C'est vraiment un allié de poids
01:20:59pour vous accompagner sur tout ce qui traite
01:21:03la gestion de proximité des biodéchets.
01:21:09On a aussi, à une échelle peut-être plus nationale,
01:21:14un centre de ressources ADEME
01:21:17avec une page dédiée aux biodéchets
01:21:19sur le site economie-circulaire.ademe.fr
01:21:24où vous retrouverez des méthodologies,
01:21:26des retours d'expérience,
01:21:28mais aussi des renvois vers la librairie ADEME
01:21:31qui est une mine d'informations.
01:21:33Vous pourrez trouver des guides
01:21:36avec beaucoup de retours d'expérience
01:21:39aussi sur la question très large
01:21:42du tri à la source des biodéchets
01:21:44qui parle même de l'évidement,
01:21:47donc le gaspillage alimentaire,
01:21:49vraiment la mise en place de solutions techniques
01:21:53et aussi des outils sur le changement de comportement.
01:21:57Je vous parlais tout à l'heure
01:21:59pour s'assurer vraiment d'une pérennisation du geste de tri.
01:22:06J'ai oublié de vous dire aussi tout à l'heure,
01:22:08mais normalement vos services techniques
01:22:11doivent être au courant,
01:22:13on va organiser un webinaire
01:22:16à destination des services techniques
01:22:18donc le 5 novembre matin.
01:22:20L'invitation va partir très prochainement
01:22:23sur justement la présentation
01:22:25de l'évaluation des démarches
01:22:27qui vous a été présentée assez sommairement tout à l'heure.
01:22:32Tout à l'heure, on a parlé aussi des coûts.
01:22:34Il y a plusieurs webinaires
01:22:36qui sont organisés sur un outil
01:22:39qui permet d'avoir une connaissance assez fine
01:22:42du coût du service de gestion des déchets.
01:22:47Il y a plusieurs webinaires
01:22:49qui sont organisés au mois de novembre et décembre
01:22:52sur le lien entre matrice des coûts
01:22:55et mise en place de solutions
01:22:58autres et à la source des biodéchets.
01:23:00On parlait aussi tout à l'heure
01:23:02de la montée en compétences des équipes.
01:23:04Il y a des acteurs sur la région
01:23:08qui peuvent vous proposer des formations.
01:23:11Vous pouvez les retrouver sur le site
01:23:13du Réseau Composte Citoyen.
01:23:15Il y a également le CNFPT
01:23:17qui propose, alors c'est assez récent,
01:23:19en tout cas sur la montée en puissance,
01:23:21pas mal de formations,
01:23:23guides composteurs, mets de composteurs,
01:23:25mais aussi sur la gestion des espaces verts
01:23:27et des déchets verts.
01:23:34Pour la question financement,
01:23:36je vais faire un flop
01:23:38parce qu'actuellement, on n'a aucune visibilité
01:23:40sur les financements à venir
01:23:44en tout cas sur la mise en place
01:23:46de trait à la source des biodéchets.
01:23:48Sachant, comme je vous le disais tout à l'heure,
01:23:50nous, la direction régionale,
01:23:52a aidé nombreuses collectivités
01:23:55accompagnées financièrement
01:23:57sur la période 2015
01:23:59jusqu'à encore aujourd'hui, 2024.
01:24:01Mais c'est vrai qu'aujourd'hui,
01:24:04les financements de 2025
01:24:06sont conditionnés à la reconduction
01:24:08de la mesure du fonds vert
01:24:10qui, pour l'instant,
01:24:12on n'a pas de nouvelles.
01:24:14Par contre, ce qui est maintenu,
01:24:16c'est plutôt sur les solutions
01:24:18de valorisation,
01:24:20notamment tout ce qui concerne
01:24:22les installations de méthanisation,
01:24:25mais aussi les plateformes de compostage,
01:24:27que ce soit sur les investissements
01:24:29ou sur les études préalables
01:24:31à mener en amont
01:24:33en fonction des mentionnements
01:24:35de l'installation.
01:24:37On a aussi une ligne de financement,
01:24:39mais vraiment dédiée
01:24:41à la communication
01:24:43contre le brûlage des déchets verts.
01:24:45Par contre, cette aide-là
01:24:47est restreinte,
01:24:49c'est-à-dire qu'elle s'adresse uniquement
01:24:51aux territoires qui sont couverts
01:24:53par un plan de protection de l'atmosphère.
01:24:59Je vais passer la main à Nicolas,
01:25:01qui va vous présenter
01:25:03peut-être un peu plus en détail
01:25:05les ressources du Réseau Elipoiragir
01:25:07et les prochaines actualités à venir.
01:25:09Merci.
01:25:11Merci Claire.
01:25:13On veut vous libérer à 19h,
01:25:15donc je ne vais pas faire trop long
01:25:17sur l'actualité du Réseau Elipoiragir.
01:25:19On va vous remettre dans la conversation
01:25:21le lien d'inscription du Réseau
01:25:23pour celles et ceux pour qui c'est le premier
01:25:25webinaire et qui n'avaient pas encore
01:25:27finalisé l'inscription.
01:25:29Ce Réseau vise à vous apporter
01:25:31les clés de décryptage, à organiser des temps d'échange
01:25:33et aussi des temps de visite
01:25:35à l'échelle départementale
01:25:37et aussi vous orienter vers les bonnes
01:25:39ressources, les bons outils ou les contacts
01:25:41pour aller plus loin, ce qui était
01:25:43notamment ce que venait de proposer
01:25:45Claire.
01:25:47Aujourd'hui, à l'échelle nationale,
01:25:49on a plus de 3000 élus
01:25:51qui font partie du Réseau Elipoiragir
01:25:53et on en a plus de 310
01:25:55au niveau régional.
01:25:57Je voulais simplement
01:25:59vous rappeler l'existence
01:26:01de cette plateforme collaborative
01:26:03pour laquelle
01:26:05on pourra vous renvoyer le lien
01:26:07dans laquelle
01:26:09on a tous les replays des webinaires
01:26:11passés, parce que ça commence à faire une petite somme
01:26:13notamment pour ceux qui sont inscrits plus récemment.
01:26:15On a des webinaires sur la chaleur
01:26:17renouvelable, le rafraîchissement des villes et des villages,
01:26:19la sobriété territoriale,
01:26:21l'école comme projet global de transition qui a eu lieu
01:26:23la semaine dernière avec un problème
01:26:25technique accessible
01:26:27sur cette plateforme collaborative.
01:26:29Et à chaque mois,
01:26:31le support de présentation
01:26:33et on essaie au maximum de mettre des synthèses.
01:26:35Cette plateforme,
01:26:37elle vous permet aussi
01:26:39l'échange entre élus
01:26:41avec un onglet
01:26:43conversation. Je voulais aussi
01:26:45vous noter les prochains
01:26:47événements. Dans la continuité du webinaire
01:26:49sur fin août sur la sobriété,
01:26:51on a ouvert une formation
01:26:53de deux heures
01:26:55le 7 novembre après-midi qui s'appelle
01:26:57S'engager dans une politique territoriale de sobriété.
01:26:59Là aussi c'est disponible sur la
01:27:01plateforme et dans le support
01:27:03de présentation il y a le lien cliquable.
01:27:05N'hésitez pas
01:27:07à me contacter si vous avez des difficultés sur l'inscription
01:27:09parce qu'elle est un peu plus complexe
01:27:11qu'une inscription à un webinaire.
01:27:13Mais voilà, vous pourrez aussi
01:27:15vous rediriger vers ce temps.
01:27:17Et en termes de webinaire pur dans les formats
01:27:19ressemblables à ce qu'on peut avoir aujourd'hui,
01:27:21on a le 25 novembre
01:27:23un webinaire sur la rénovation des bâtiments publics
01:27:25et on sait que vous êtes toutes et tous
01:27:27concernés par cette
01:27:29thématique-là. Donc
01:27:31notez bien dans les mêmes horaires qu'aujourd'hui
01:27:3317h30-19h le 25 novembre
01:27:35sur la rénovation des bâtiments.
01:27:37Un autre webinaire plutôt organisé par l'ADEME au niveau
01:27:39national le 4 décembre. Le thème est
01:27:41encore en train de se définir et vous aurez l'information
01:27:43prochainement. Et sachez aussi
01:27:45qu'on commence progressivement à lancer
01:27:47des visites départementales.
01:27:49L'idée étant de s'inscrire
01:27:51dans un dispositif de la DREAL qui s'appelle
01:27:53EclamPour. Eclam c'est énergie,
01:27:55climat, logement, air, mobilité.
01:27:57Et l'idée c'est de faire
01:27:59une visite de 2-3 sites inspirants
01:28:01dans un département d'une journée.
01:28:03Et donc là, je vous le dis en avant
01:28:05première, mais on devrait avoir l'organisation
01:28:07de cette visite dans le Puy-de-Dôme
01:28:09le 6 décembre. Là aussi les élus
01:28:11du Puy-de-Dôme pourront avoir prochainement
01:28:13l'information. On prépare
01:28:15un autre en Savoie aussi.
01:28:17On ne sait pas encore s'il va avoir lieu d'ici la fin de l'année
01:28:19ou début 2025.
01:28:21Et d'autres départements vont suivre
01:28:23courant 2025.
01:28:25Voilà. Je laisse
01:28:27la parole à Simon pour
01:28:29cette conclusion et pour qu'on finisse à l'heure.
01:28:31Merci à vous.
01:28:33Merci Nicolas. Il me revient de
01:28:35clôturer ce webinaire. Alors merci encore
01:28:37à tous pour votre présence et votre
01:28:39participation. Et on espère que
01:28:41ce temps d'échange aura répondu
01:28:43à vos attentes. Et
01:28:45merci également à Pierre Desmarais
01:28:47et M. Philippe Dubois pour leur
01:28:49participation très précieuse.
01:28:51C'est vraiment très utile de vous avoir
01:28:53et de pouvoir échanger avec vous.
01:28:55Je vous annonce que
01:28:57ce webinaire sera donc disponible en replay
01:28:59et que le prochain webinaire
01:29:01du Réseau Élus pour Agir,
01:29:03comme Nicolas l'a rappelé, aura lieu le
01:29:0525 novembre prochain. Et donc
01:29:07il portera sur la rénovation des bâtiments publics
01:29:09et on vous enverra tous les détails
01:29:11par e-mail. On espère vous y retrouver
01:29:13nombreux. Merci encore,
01:29:15bonne soirée et à bientôt.
01:29:17A tous, au revoir.
01:29:21Merci.
01:29:23Au revoir, merci bien.
01:29:25Non, non, c'est bon. Bonsoir.

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