Passer au player
Passer au contenu principal
Passer au pied de page
Rechercher
Se connecter
Regarder en plein écran
Like
Favori
Partager
Ajouter à la playlist
Signaler
Foot : le match France-Israël se jouera "avec du public" le 14 novembre, annonce Laurent Nuñez, préfet de police de Paris
franceinfo
Suivre
il y a 11 mois
Laurent Nuñez, préfet de police de Paris, était l'invité de "franceinfo soir", lundi 14 octobre 2024.
Catégorie
🗞
News
Transcription
Afficher la transcription complète de la vidéo
00:00
France Info soir. L'invité, Agathe Lambret.
00:04
Bonsoir Laurent Nunez.
00:05
Bonsoir.
00:06
Vous êtes préfet de police de Paris, ancien coordinateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme notamment.
00:13
Un an après l'assassinat de Dominique Bernard, quatre ans après celui de Samuel Paty, ces professeurs assassinés par des islamistes radicalisés.
00:21
Où en est l'état de la menace terroriste en France aujourd'hui ?
00:25
L'état de la menace terroriste il reste très élevé.
00:28
Tous les services de renseignement le disent.
00:30
Le ministre de l'Intérieur l'a rappelé ces jours derniers.
00:33
Nous sommes très mobilisés.
00:35
Services de renseignement pour détecter le plus possible en amont.
00:38
Et puis aussi services de voie publique.
00:39
Tous les services de police que je dirige pour être présent dans l'espace public et protéger nos concitoyens.
00:45
On parle de professeurs assassinés.
00:47
Il y a toujours des tensions dans l'éducation nationale.
00:50
Ce n'est pas votre domaine de compétences.
00:52
Mais à Tourcoing, une professeure a été agressée parce qu'elle avait demandé à une élève de retirer son voile.
00:56
Est-ce que parfois derrière ce que l'on appelle des atteintes à la laïcité, il y a des actes terroristes en germe ?
01:04
Il faut être attentif.
01:05
Je veux dire, il n'y a pas derrière toutes les atteintes à la laïcité qui baissent.
01:08
Comme l'a rappelé la ministre de l'Éducation nationale récemment dans une interview.
01:12
Elle baisse en cette rentrée.
01:13
Il faut s'en féliciter.
01:14
Mais derrière toutes les atteintes, oui, il y a une vigilance.
01:17
On travaille avec les rectorats.
01:18
C'est le cas à Paris où je suis en contact avec le rectorat de Paris.
01:21
Mes équipes sont en contact avec les équipes du rectorat.
01:24
Et toutes ces atteintes nous sont signalées, sont examinées.
01:26
Elles sont poursuivies pénalement quand elles rentrent dans le champ pénal,
01:29
quand il y a des agressions ou quand tout simplement il y a des propos diffamatoires
01:33
ou qui promeuvent des idées de haine.
01:35
Il y a des poursuites judiciaires.
01:37
Et même sans poursuite judiciaire, il y a toujours une attention soutenue qui est portée à ce type d'atteintes.
01:41
Une nouvelle loi immigration doit être présentée au Parlement par le gouvernement en début d'année prochaine
01:46
à annoncer la porte-parole du gouvernement.
01:48
Est-ce que c'est vraiment nécessaire ?
01:50
On compte déjà une trentaine de lois immigration en 40 ans en France.
01:54
Il y a une volonté forte du ministre de l'Intérieur
01:57
d'augmenter le taux d'exécution des obligations de quitter le territoire.
02:01
C'est-à-dire d'augmenter le nombre d'éloignements.
02:03
On fait beaucoup déjà sur Paris.
02:05
Pour les 9 premiers mois de l'année, j'ai plus de 60% d'éloignements effectifs.
02:10
Mais le ministre veut à juste titre que nous en fassions encore plus.
02:13
Mais il y a besoin de changer la loi immigration pour ça.
02:17
Il y a d'abord des choses qui ne relèvent pas de la loi.
02:20
C'est-à-dire obtenir des accords bilatéraux avec certains pays
02:23
qui refusent de nous délivrer des laissés-passer.
02:25
Ce qui ne permet pas de reconduire les personnes.
02:27
Il n'y a pas besoin de modifier la loi.
02:29
Mais il y a un gros travail à faire en matière de diplomatique.
02:32
Obtenir des accords bilatéraux.
02:34
Sur ce sujet, puisque vous en parlez de faire pression sur les pays d'origine
02:38
pour qu'ils récupèrent leurs ressortissants.
02:40
Bruno Retailleau a dit qu'il voulait utiliser tous les leviers sur ces pays.
02:43
Notamment les visas, l'aide au développement.
02:46
Ce n'est pas comme si ça n'avait jamais été envisagé.
02:49
Vous étiez coordinateur national du renseignement
02:51
quand il y a eu la crise des visas avec les pays du Maghreb.
02:53
Est-ce que pour autant, le problème du fait qu'ils récupèrent leurs ressortissants a été réglé ?
02:57
Non.
02:58
C'est un problème récurrent et auquel il faut s'atteler sans cesse.
03:03
C'est ce que le ministre va faire.
03:05
Il va nommer un ministre de ministres qui va visiter un certain nombre de pays.
03:08
Ceux avec lesquels nous avons le plus de mal à obtenir des laissés-passer.
03:11
Cela veut dire qu'il y a des personnes en situation irrégulière
03:16
qui sont en centre de rétention administrative
03:18
et qu'on ne peut pas reconduire.
03:19
Ils bloquent un certain nombre de places en CRA,
03:21
en centre de rétention administrative,
03:23
qu'on ne peut pas reconduire parce qu'on n'obtient pas de laissés-passer.
03:25
Il y a toute une action à mener pour obtenir ces laissés-passer.
03:29
Et oui, il y aura des mesures de réciprocité
03:31
qui peuvent être la suppression de l'accès aux visas,
03:34
la suppression, comme vous l'avez dit, de l'aide au développement
03:37
ou des mesures douanières qui devront être prises
03:42
pour que joue un vrai effet levier.
03:44
Et puis, il a demandé, le ministre de l'Intérieur,
03:46
à tous les préfets aussi, d'utiliser tous les leviers à leur disposition.
03:49
Et nous, pour ce qui nous concerne, par exemple, à Paris...
03:52
Il vous a réuni le 8 octobre.
03:53
Il vous a demandé de régulariser au compte-gouttes.
03:56
Alors d'abord, d'essayer de fluidifier l'écras.
03:59
Essayer de faire en sorte que...
04:00
Les centres de rétention administratives.
04:02
On puisse reconduire plus vite les gens.
04:03
Par exemple, pour les sortants de prison, vous savez,
04:05
à Paris, il y a la prison de la santé.
04:06
On a beaucoup de personnes qui purgent de courtes peines
04:09
et qui sont des étrangers en situation irrégulière.
04:11
Le but, c'est d'essayer qu'ils passent directement
04:13
de la case prison à la case éloignement.
04:15
Et donc, il y a des mesures qui nous permettent de le faire.
04:17
Nous allons les utiliser à plein.
04:18
Ça, c'est les leviers que le public utilise.
04:20
Mais attendez, Laurent Nunez, pour que les gens comprennent,
04:21
si le taux d'exécution des obligations de quitter le territoire
04:24
est si bas en France, c'est notamment parce que la France
04:26
a beaucoup plus d'obligations de territoire décrétées par an
04:30
que ses voisins, notamment que l'Allemagne.
04:33
Est-ce qu'il n'est pas là, le problème ?
04:34
Même la Cour des comptes disait qu'on soumet beaucoup trop
04:38
les gens à ces obligations de quitter le territoire,
04:41
qu'il n'y a pas assez de centres de rétention
04:43
et qu'elles ne sont pas exécutées.
04:44
Finalement, est-ce qu'il ne faudrait pas se concentrer
04:46
plutôt sur les gens éloignés en priorité ?
04:48
C'est ce que nous faisons.
04:49
On se concentre déjà sur les gens.
04:50
C'est-à-dire que les gens qui sont le plus porteurs
04:52
de risques de troubles à l'ordre public
04:53
sont les gens qui se trouvent en craint actuellement.
04:55
Mais il faut que ces gens partent plus vite,
04:57
qu'on libère plus vite de la place.
04:59
Et pour ceux qui sont dangereux,
05:00
on augmente le délai de rétention.
05:01
C'est-à-dire que quand on n'arrive pas à les éloigner,
05:03
il faut qu'on puisse avoir un délai de rétention plus long.
05:05
Actuellement, il est 90 jours.
05:07
En fait, c'est 60 jours et 30 jours à titre exceptionnel.
05:09
Donc, il faut qu'on puisse avoir un délai de rétention plus long.
05:12
Et c'est là que je répondrai directement à votre question.
05:15
Là, pour cela, il faut modifier la loi.
05:17
D'où l'idée, évidemment, d'un nouveau projet de loi.
05:19
Le projet de loi, il servirait pour l'instant
05:22
essentiellement à allonger la durée de rétention
05:24
jusqu'à 210 jours au lieu de 90.
05:27
Qu'est-ce que cela changerait ?
05:29
Bruno Retailleau a fait cette annonce
05:31
quelques jours après le drame de Philippine,
05:33
cette étudiante assassinée dans le bois de Boulogne.
05:36
Le suspect avait été récemment libéré
05:40
d'un centre de rétention administrative,
05:42
mais il n'était pas arrivé au bout de ces 90 jours.
05:45
Il aurait pu rester plus longtemps.
05:47
Qu'est-ce que cela aurait changé, cette loi ?
05:48
Il aurait pu rester plus longtemps.
05:49
C'est une décision d'un juge des libertés.
05:51
Je n'ai pas, évidemment, à la commenter.
05:54
D'ailleurs, le ministre a demandé au préfet
05:55
de faire systématiquement appel,
05:56
même si l'appel n'est pas suspensif.
05:58
Là encore, ça peut être modifié dans un texte de loi.
06:01
C'est une autre mesure.
06:02
Les mesures législatives qui sont envisagées
06:04
ne portent pas que sur l'allongement
06:06
de la durée de rétention.
06:07
Il y aura d'autres mesures.
06:08
Celle-ci peut en faire partie.
06:09
Lesquelles, par exemple ?
06:10
Le recours.
06:11
Quand un juge des libertés libère un retenu,
06:14
le recours que peuvent faire les préfets
06:17
n'est pas suspensif.
06:18
C'est aussi une piste qu'il faudra creuser.
06:21
Mais l'idée d'allonger la durée de rétention,
06:24
ça permet de conserver en crânt
06:26
un certain nombre d'individus
06:27
dont on sait qu'ils sont susceptibles
06:28
de constituer une menace pour l'ordre public.
06:30
Ça permet de les maintenir en crânt
06:33
et de faire l'objet d'une mesure
06:35
privative de liberté.
06:36
Sous le contrôle, toujours,
06:37
du juge des libertés, évidemment.
06:38
Mais l'idée, c'est d'aller beaucoup plus loin.
06:40
C'est quoi les plus dangereux ?
06:41
Jusqu'à présent, les 210 jours,
06:43
c'était pour les terroristes.
06:44
Est-ce que, par exemple, les crimes sexuels,
06:46
est-ce qu'on arrive à lister
06:47
qui sont les plus dangereux ?
06:48
Actuellement, dans les placements en crânt
06:50
auxquels nous procédons,
06:51
il y a tous les gens qui ont déjà commis
06:54
un certain nombre de faits judiciaires graves.
06:56
Ceux qui ont été auteurs
06:57
de troubles à l'ordre public.
06:58
Il y a évidemment les sortants de prison.
07:00
Et puis, il y a aussi les individus radicalisés.
07:02
Les individus qui sont
07:03
des étrangers en situation irrégulière,
07:04
inscrits au FSPRT,
07:05
sont systématiquement placés en crânt.
07:07
Voilà trois critères que nous retenons
07:09
et qui caractérisent
07:10
la dangerosité d'un individu
07:11
qui justifie son placement en crânt.
07:13
Et le ministre de l'Intérieur
07:14
a demandé à tous les préfets
07:15
d'être très attentifs
07:16
au regard de ces personnes
07:17
et de ces trois critères.
07:18
Mais juste, 80% des éloignements
07:21
ont lieu dans les premières semaines
07:22
de rétention dans ces fameux crânts,
07:24
ces centres de rétention administrative.
07:25
Donc encore une fois,
07:26
qu'est-ce que ça changerait
07:27
d'allonger la durée ?
07:28
Ça nous permet d'avoir plus de temps
07:29
pour obtenir un certain nombre
07:30
de laissés-passés,
07:31
le cas échéant.
07:32
Voilà, donc c'est une mesure
07:34
qui est souhaitée,
07:35
je peux vous le dire,
07:36
par tous les préfets en France
07:38
et à commencer par le préfet de police.
07:40
Laurent Nunes,
07:41
on va parler aussi un peu
07:43
de sécurité.
07:45
Vous avez les derniers indicateurs
07:47
de la sécurité et de la délinquance
07:49
dans Paris.
07:50
Ils étaient mauvais cet été, en juillet.
07:52
La plupart des indicateurs
07:53
étaient en hausse.
07:54
Qu'en est-il aujourd'hui ?
07:55
Non, je ne peux pas vous laisser dire ça.
07:57
Je ne sais, Agathe Lambret,
07:58
absolument pas.
07:59
Depuis 2022,
08:00
la délinquance baisse
08:01
dans toute l'agglomération parisienne.
08:02
Alors le taux d'homicide
08:03
était particulièrement haut ?
08:04
Oui, si vous prenez les homicides,
08:05
évidemment.
08:06
Mais ce n'est pas que votre bilan,
08:07
c'est depuis longtemps.
08:08
Non, mais ce n'est pas mon bilan,
08:09
c'est le bilan de la délinquance
08:10
en France d'une manière générale
08:11
et dans l'agglomération parisienne
08:12
dont j'ai la responsabilité
08:13
en particulier,
08:14
c'est-à-dire Paris
08:15
et les trois départements
08:17
Nous avons une baisse
08:18
de la délinquance continue
08:19
depuis 2022.
08:20
À l'approche des JO,
08:21
Gérald Darmanin,
08:22
à l'époque ministre de l'Intérieur,
08:23
avait demandé à tous les préfets
08:24
de mettre en œuvre
08:25
des plans délinquance
08:26
dans la perspective des JO.
08:27
La délinquance a baissé
08:28
et elle a encore plus baissé
08:29
évidemment pendant les Jeux
08:30
puisque nous avions
08:31
énormément de fonctionnaires
08:32
de police,
08:33
de militaires,
08:34
de gendarmerie,
08:35
de militaires
08:36
du dispositif Sentinelle.
08:37
Et contrairement
08:38
à ce que j'entends dire parfois,
08:39
la parenthèse enchantée
08:40
des Jeux ne s'est pas refermée
08:41
puisque si je prends
08:42
les chiffres du mois
08:43
de septembre,
08:44
de cette année rapportée
08:45
au septembre 2023,
08:46
vous avez par exemple
08:47
des cambriolages à Paris
08:48
qui baissent de 39%.
08:49
Vous avez des viols violences
08:50
qui baissent de 37%.
08:51
Vols violences en baissent
08:52
de moins 37%.
08:53
Et donc nous avons
08:54
une baisse,
08:55
les vols violences
08:56
dans les transports en commun,
08:57
ce qui intéresse beaucoup
08:58
nos concitoyens,
08:59
ont baissé en septembre
09:00
par rapport à septembre
09:01
de l'année dernière
09:02
de près de 46%.
09:03
Et c'est dû à quoi ?
09:04
Et c'est dû à une présence
09:05
policière renforcée,
09:06
à une attention,
09:07
une vigilance forte
09:08
des services de police
09:09
qui sont là,
09:10
qui sont là,
09:11
qui sont là,
09:12
qui sont là.
09:13
C'est ce qu'il y a
09:14
dans les services de police
09:15
et de gendarmerie.
09:16
Et le ministre de l'Intérieur
09:17
a demandé qu'on conserve
09:18
cet effet,
09:19
qu'on poursuive au titre
09:20
de l'héritage des JO,
09:21
cet effet masse visible
09:22
des forces de l'ordre
09:23
qui a un caractère
09:24
dissuasif.
09:25
Évidemment,
09:26
ça tient aussi
09:27
au démantèlement d'équipes
09:28
auxquelles procèdent
09:29
les fonctionnaires de police
09:30
et puis les militaires
09:31
de la gendarmerie
09:32
pour la France entière,
09:33
évidemment.
09:34
Mais voilà,
09:35
il faut continuer.
09:36
Le message que nous a passé
09:37
le ministre de l'Intérieur,
09:38
il a été reçu fort à clair,
09:39
de rétablir l'ordre,
09:41
et de continuer à avoir
09:42
de bons résultats
09:43
pour faire durablement
09:44
baisser la délinquance.
09:45
Il faut qu'on fasse mieux,
09:46
beaucoup mieux.
09:47
Dans ce contexte,
09:48
il y a un match de foot
09:49
qui va être particulièrement
09:50
scritté.
09:51
C'est France-Israël
09:52
le 14 novembre prochain.
09:53
C'est dans le cadre
09:54
de la Ligue des Nations.
09:55
Évidemment,
09:56
France-Israël,
09:57
match sous haute tension.
09:58
Il était question
09:59
qu'il ait lieu
10:00
à huis clos.
10:01
Est-ce que vous savez
10:02
si c'est une possibilité
10:03
pour ce match ?
10:04
On y travaille.
10:05
On travaille à la préparation
10:06
de ce match.
10:07
D'abord,
10:08
on veut dire
10:09
que la France,
10:10
on est un grand pays
10:11
en matière d'organisation
10:12
de services d'ordre
10:13
et de sécurité
10:14
et d'ordre public.
10:15
Il y a beaucoup de choses
10:16
qu'on sait faire.
10:17
On l'a démontré
10:18
avec les JO
10:19
dont on sort.
10:20
Il n'y a pas eu d'incident
10:21
pendant les Jeux.
10:22
Quoi qu'aient pu en dire
10:23
certaines personnes
10:24
avant que ne se déroulent
10:25
les Jeux.
10:26
Ça s'est très bien passé.
10:27
On travaille évidemment
10:28
avec la Fédération française
10:29
de football
10:30
qui est l'organisateur.
10:31
L'organisation de ce match,
10:32
vous avez raison de dire
10:33
qu'il va être extrêmement sensible
10:34
compte tenu du contexte géopolitique.
10:35
Oui, c'est un match sensible,
10:36
évidemment.
10:37
On y travaille
10:39
avec l'association
10:40
de l'Assemblée nationale
10:41
et du ministère
10:42
qui prendra sa décision
10:43
dans les heures
10:44
voire dans les jours
10:45
qui viennent.
10:46
Mais ce que je peux vous dire
10:47
c'est que ce match
10:48
se déroulera
10:49
dans des conditions normales.
10:50
On travaille
10:51
au dispositif de sécurité
10:52
mais il se déroulera
10:53
dans des conditions normales.
10:54
C'est-à-dire au Stade de France
10:55
et avec du public.
10:56
Ecoutez, la décision sera prise
10:57
sous que...
10:58
C'est ça les conditions normales.
10:59
Non, les conditions normales
11:00
ça veut dire ce que ça veut dire.
11:01
Ça veut dire que le match
11:02
de toute façon il aura lieu
11:03
avec du public.
11:04
On verra où en fonction
11:05
de la ressource
11:06
en force de l'ordre
11:07
il aura lieu
11:08
dans des conditions normales.
11:09
Il ne nous reste plus
11:10
beaucoup de temps.
11:11
Le périphérique
11:12
est désormais limité
11:13
à 50 km heure.
11:14
Les usagers
11:15
sont relativement
11:17
mécontents.
11:18
Vous étiez...
11:19
Vous aviez fait part
11:20
de ce que vous pensiez
11:21
de cette décision.
11:22
Est-ce que l'idée d'un recours
11:23
est toujours envisagée
11:24
de votre côté
11:25
contre cette décision
11:26
de la maire de Paris ?
11:27
Non, il n'y aura pas de recours.
11:28
Il ne faut pas mélanger
11:29
deux sujets.
11:30
Je lis la presse,
11:31
je consulte les réseaux sociaux
11:32
comme tout le monde.
11:33
J'avais dit
11:34
en Conseil de Paris
11:35
que rien ne se fera sans moi
11:36
et c'est autre chose.
11:37
La voie réservée
11:38
sur le périphérique
11:39
c'est autre chose.
11:40
La vitesse
11:41
c'est une compétence
11:42
de la ville de Paris.
11:43
Tout maire
11:44
peut prendre des mesures
11:45
plus restrictives
11:46
que ne le prend le gouvernement
11:47
ou le pouvoir réglementaire.
11:48
Actuellement,
11:49
il y a un décret
11:50
qui fixe la vitesse
11:51
sur le périphérique
11:52
à 70 km.
11:53
Mais un maire
11:54
peut très bien décider
11:55
de prendre une mesure
11:56
plus restrictive
11:57
pour des considérations
11:58
de sécurité
11:59
et d'environnement.
12:00
C'est ce qu'a fait
12:01
la ville de Paris.
12:02
Nous avions...
12:03
L'État avait dit
12:04
qu'il était opposé
12:05
à les fonder en droit.
12:06
Juridiquement,
12:07
la maire de Paris
12:08
pouvait le faire
12:09
pour des raisons liées
12:10
à la sécurité
12:11
et à l'environnement.
12:12
C'est ce qu'elle a fait.
12:13
La voie réservée,
12:14
et c'est là où je dis
12:15
et je redis
12:16
que rien ne se fera
12:17
sans l'État
12:18
et en l'occurrence
12:19
sans le préfet de police,
12:20
c'est que là,
12:21
pour le coup,
12:22
c'est une décision conjointe
12:23
la création d'une voie réservée
12:24
sur le périphérique.
12:25
Et là, évidemment,
12:26
on aura notre mot à dire
12:27
et je note avec beaucoup
12:28
de satisfaction
12:29
qu'après son entretien
12:30
et dans le cadre d'un entretien
12:31
avec le ministre des Transports,
12:33
cette décision,
12:34
si elle venait à être prise,
12:35
au début de l'année 2025,
12:36
en courant 2025,
12:37
et on va travailler
12:38
à cette mesure.
12:39
Mais là, pour le coup,
12:40
je peux vous dire
12:41
que rien ne se fera
12:42
sans l'État
12:43
et donc rien ne se fera
12:44
sans le préfet de police.
12:45
Et d'un mot sur la vitesse
12:46
parce que maintenant,
12:47
les radars flash
12:48
à 50 km heure.
12:49
Est-ce que vous avez déjà
12:50
un premier bilan ?
12:51
Non, je n'ai pas de bilan
12:52
encore à ce stade
12:53
parce que les radars,
12:54
vous savez,
12:55
ce sont des radars automatiques.
12:56
Tout monte au centre de Rennes.
12:57
Donc voilà,
12:58
je n'ai pas de bilan.
12:59
Ni en termes de circulation ?
13:00
Attention,
13:01
les radars,
13:02
il y a 12 radars
13:03
qui sont en fonction maintenant
13:04
depuis quelques jours seulement
13:05
pour être précis,
13:06
depuis vendredi dernier
13:07
puisque la mise en place
13:10
des panneaux s'est faite
13:11
après une dizaine de jours.
13:12
Il y a eu une petite période
13:13
de tolérance
13:14
depuis le 1er octobre
13:15
qui était la date
13:16
d'entrée en vigueur
13:17
et donc maintenant,
13:18
les radars fonctionnent.
13:19
Il y en a une douzaine
13:20
sur le périphérique,
13:21
12 pour être précis.
13:22
Mais attention,
13:23
nous faisons aussi
13:24
des contrôles de vitesse
13:25
par des voitures embarquées.
13:26
Merci beaucoup
13:27
Laurent Nunez,
13:28
préfet de police de Paris
13:29
d'avoir répondu
Recommandations
1:15
|
À suivre
Match France-Israël: le préfet de police de Paris annonce "un dispositif de sécurité extrêmement renforcé"
BFMTV
il y a 11 mois
1:47
Gala pro-Israël: "Je n'interdirai pas cette manifestation", Laurent Nuñez, préfet de police de Paris
BFMTV
il y a 10 mois
47:34
L'intégrale de l'interview de Laurent Nuñez, préfet de police de Paris
BFMTV
il y a 10 mois
12:11
Les actes antisémites "ont augmenté dans l'agglomération parisienne de 340%" en un an, selon le préfet de police de Paris Laurent Nuñez
franceinfo
il y a 5 mois
26:27
Le "8h30 franceinfo" de Laurent Nuñez
franceinfo
il y a 1 an
1:27
France-Israël: "Il y aura 4.000 policiers et agents pour sécuriser le stade", Laurent Nuñez
BFMTV
il y a 10 mois
1:14
Laurent Nuñez sur le 14-Juillet: "Les festivités, dans leur grande majorité, sont maintenues"
BFMTV
il y a 2 ans
1:01
"On se prépare toujours à ce qu'il y ait des troubles à l'ordre public", indique Laurent Nuñez, préfet de police de Paris
BFMTV
il y a 7 semaines
1:03
Laurent Nuñez (préfet de police de Paris): "On sera prêts en termes de sécurisation des Jeux"
BFMTV
il y a 2 ans
1:21
Laurent Nuñez sur le match France-Israël: "nous allons sécuriser cette rencontre"
BFMTV
il y a 10 mois
1:28
JO: Laurent Nuñez, préfet de police de Paris, recommande aux automobilistes "de ne pas circuler au-delà de 10h vendredi 26 juillet"
BFMTV
il y a 1 an
1:44
"Il n'y a pas de forme d'exagération": Laurent Nuñez, préfet de police de Paris s'exprime au sujet de la "charia" à l'école
BFMTV
il y a 1 an
1:17
Laurent Nuñez sur le match France-Israël: "Nous travaillons avec les autorités israéliennes"
BFMTV
il y a 10 mois
1:01
Laurent Nuñez: "Les forces de l'ordre n'interviennent que quand il y a des exactions"
BFMTV
il y a 2 ans
2:51
Crack à Paris: "Nous sommes présents de jour comme de nuit" sur ce secteur, affirme Laurent Nuñez, préfet de police de Paris
BFMTV
il y a 3 ans
0:42
Grèves des éboueurs à Paris: Laurent Nuñez annonce "renouveler les réquisitions"
BFMTV
il y a 2 ans
2:43
Laurent Nuñez: "Il n'y a pas d'interpellations injustifiées"
BFMTV
il y a 2 ans
2:06
"Il n'y a pas eu un seul pillage ce soir-là": Laurent Nuñez, préfet de police de Paris, réfute tout "chaos" lors de la fête de la musique
BFMTV
il y a 7 semaines
1:19
Finale de Coupe du monde des clubs: "Pas de fan zone dans la capitale", détaille Laurent Nuñez
BFMTV
il y a 7 semaines
3:34
"J'ai besoin de contextualiser, savoir dans quel cadre ça s'est passé": Laurent Nuñez répond aux accusations de violences policières
BFMTV
il y a 2 ans
1:26
Manque d'agents de sécurité privée pour les JO: "Non ça ne m'inquiète pas pour l'instant", déclare Laurent Nuñez, préfet de police de Paris
BFMTV
il y a 1 an
1:54
Violences en marge de la victoire du PSG: "491 interpellations samedi, 79 dimanche, c'était complètement inédit", déclare le préfet de police de Paris Laurent Nuñez
BFMTV
il y a 3 mois
2:07
Festivités du 14-Juillet et finale du PSG: "11.500 effectifs mobilisés ce week-end", explique Laurent Nuñez, préfet de police de Paris
BFMTV
il y a 7 semaines
1:11
Versement d'une prime pour les policiers mobilisés pendant les Jeux olympiques: "Je n'ai pas de raison de penser que ce ne soit pas le cas", estime Laurent Nuñez, préfet de police de Paris
BFMTV
il y a 1 an
0:57
"Ce sont des questions que je ne me pose pas": Laurent Nuñez, préfet de police de Paris sur l'éventualité de devenir ministre de l'Intérieur
BFMTV
il y a 1 an