00:00Matin, Bruno Rotailleau, Anne Jeuneté, d'autres ministres assistent à la commémoration de l'assassinat sauvage de Miggi Bernard.
00:06C'était il y a un an jour pour jour dans le lycée dans lequel il enseigna à Arras.
00:11La question, François-Olivier Gisbert, c'est que fait-on ce matin ?
00:15Quel est le sens de cette présence des ministres ?
00:19Est-ce qu'on pleure les morts ou est-ce qu'on fait plus que cela ?
00:22Evidemment, il faut pleurer les morts pour accepter l'essentiel.
00:25Je ne vais pas me moquer de ça. Au contraire, je participe parce que ma mère était professeure.
00:31Je sais la difficulté de ce travail. Elle a adoré ses élèves.
00:37C'est vrai que j'ai tendance à m'identifier. On est tous concernés.
00:41Je pense que tous les Français étaient concernés.
00:43La mort de Dominique Bernard comme celle de Samuel Paty, c'est quelque chose qui nous a transpercé le cœur à tous.
00:50Evidemment, je suis à Arras comme à mon avis tous les Français ou presque.