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00:00Révélation sur le cambriolage de Sacha Elbaz, que s'est-il passé ?
00:04Puisqu'on va revenir là-dessus.
00:07Et Michel Marie, on a des infos.
00:09Hier, on en avait déjà, on ne pouvait pas les donner.
00:11Là, aujourd'hui, on peut donner plus d'infos, on en a eu encore aujourd'hui.
00:14Et c'est vrai que ça peut faire un peu flipper les autres chroniqueurs.
00:17Oui, et même l'équipe. Oui, Michel.
00:19– C'est-à-dire que clairement, la police judiciaire semble avancer à grands pas.
00:24– On va rappeler ce qui s'est passé.
00:25– On ne peut pas tout dire.
00:27Le lundi à 11h, à priori, plusieurs individus se sont introduits
00:31au domicile de Sacha Elbaz, notre confrère et chroniqueur.
00:36Il habite un rez-de-chaussée avec une terrasse.
00:39Le mode opératoire pour pénétrer dans les lieux, c'est…
00:43ils ont arraché le volet roulant, ils ont forcé la porte-fenêtre
00:50et l'appartement était vide d'occupants.
00:54Il y avait juste son petit chien, d'ailleurs, qui a été maltraité par les cambrioleurs.
00:59– C'est vrai que le petit chien a été maltraité.
01:00– Puisque le chien boite. – Oui, le chien boite exactement.
01:03– Et ils ont tout retourné à l'intérieur, les tiroirs, ils ont tout viré par terre.
01:12Et ils ont pris des objets de valeur, des montres principalement,
01:16quelques bijoux, des vêtements, des sacs.
01:19– Bon, butin estimé approximativement à 25 000 euros à la louche, comme ça.
01:26Alors il y a ce qu'on appelle un peu les enquêtes réservées
01:28quand il s'agit de personnalités, de journalistes ou de gens connus.
01:32C'est la police judiciaire, c'est une vieille tradition au sein du ministère de l'Intérieur,
01:37qui… c'est des enquêtes réservées.
01:40Et donc là, c'est la police judiciaire de Pontoise qui est en charge de ce dossier.
01:47Les infos qu'on a, a priori, c'est lui qui a été ciblé.
01:51– Oui.
01:52– Alors il a été ciblé et très probablement surveillé.
01:54– Exactement, c'est ça.
01:55– Parce que par rapport à l'horaire auquel les faits se sont déroulés,
02:00ça colle avec l'horaire où il n'y a personne chez lui.
02:06Et donc il a dû très vraisemblablement être surveillé.
02:11Et les individus ont tapé au moment où ils savaient…
02:15– Donc ils savaient où ils habitaient, parce que c'est dans un immeuble,
02:19ils savaient exactement où était la partie.
02:21– Ils ont été directement sur sa terrasse, casser son volet.
02:24Il n'y a pas eu d'autres effractions sur d'autres portes de l'immeuble.
02:27C'est directement chez lui.
02:29Donc il y a eu des repérages de faits, c'est une certitude.
02:32Peut-être des filatures.
02:34Enfin, il y a tout un tas de moyens de loger, comme on dit.
02:39Quelqu'un, il suffit de le suivre, de connaître ses horaires, ses habitudes.
02:45Et là, fort heureusement, il n'y avait personne dans l'appartement,
02:50parce qu'on peut imaginer qu'ils auraient été saucissonnés s'ils avaient été présents.
02:56– Alors on a des infos là-dessus ?
02:58– Non, enfin oui et non.
03:01Enfin non, on a des infos, mais non.
03:03– Voilà, exactement. Des infos, mais non.
03:05Ils sont venus en scooter ?
03:07– Peut-être, oui.
03:08– Est-ce qu'il y avait des caméras de surveillance ?
03:10On a pu les voir ?
03:11– J'espère.
03:12– D'accord. Gilles ?
03:14– Il est certain qu'au moment où il part de chez lui pour aller travailler,
03:19à ce moment-là, effectivement, ils sont là, ils le surveillent.
03:23L'horaire est extrêmement concomitant.
03:25Donc voilà, ils sont intervenus très rapidement chez lui dans le laps de temps.
03:28Donc ça veut dire qu'il était logé chez lui, logé au sens de repéré chez lui.
03:33Ça veut dire que très probablement, pour savoir où il habite,
03:36il a potentiellement été suivi à partir de la sortie de son travail.
03:39– Ce qui n'est pas très compliqué à faire.
03:41– Pas très compliqué, mais qui témoigne, si je puis dire,
03:46d'un professionnalisme des cambrioleurs.
03:50– Ils sont restés donc 6 minutes chez lui.
03:52– 6 minutes, c'est le temps moyen.
03:54Le temps moyen, c'est 2-3 minutes d'un cambrioleur comme ça.
03:57Moi, j'avais été cambrioleur, ça en restait 2 minutes 30.
03:59– Il ne faut pas que ça traîne.
04:00– Donc voilà, il a été repéré, suivi,
04:02et c'est lui, effectivement, pour ce qu'il avait dit à l'entrée.
04:05– Juste, est-ce que c'était lui ou est-ce qu'ils suivent peut-être
04:08les autres personnes de l'émission ou bien c'est lui qui a été ciblé ?
04:12– Ça, c'est difficile.
04:13– Ce qu'il a dit dans l'émission ?
04:15– C'est sûr que ce qu'il a dit dans l'émission a peut-être un lien.
04:20On n'a pas la certitude, on le saura quand…
04:22– C'est clair que ça s'est passé quelques jours après, c'est ça qui est fou.
04:24– Il y a une concomitance des temps qui est troublante.
04:28Après, là, ils auraient été quand même très vite
04:32pour faire le travail de repérage, de filature.
04:34– Vous pensez qu'il était repéré avant ?
04:36– Moi, je pense que oui.
04:37– Ce qui est difficile, Cyril, dans ce genre d'affaires en général,
04:39on l'a vu avec ces cambriolages de stars,
04:42c'est quand vous avez souvent des commanditaires et des gens qui font le coup.
04:46Et souvent, les gens qui font le coup, qui sont interpellés par la suite
04:49ou sur le fait, disent, ah mais nous, on n'est pas les commanditaires,
04:52on ne fait qu'appliquer des ordres et donc on ne sait pas pourquoi on le faisait
04:55et on ne connaît pas les mécanismes.
04:56C'est ça qui est difficile.
04:57– Oui, c'est cloisonné, c'est des équipes cloisonnées,
05:00des équipes à tiroirs comme on dit dans ce milieu.
05:02– Est-ce qu'ils peuvent revenir au même endroit ?
05:04– Écoutez, je n'en sais rien, je n'ai pas de boule de cristal.
05:07Oui, c'est possible, ils peuvent revenir.
05:09– Parce que c'est ce qu'il m'a dit, il paraît qu'il y a plus de chances
05:12qu'ils reviennent au même endroit.
05:14– Si c'est le lien que vous évoquez, vous, avec son intervention sur le plateau,
05:20à priori, ils n'ont pas trouvé ce qu'ils cherchaient,
05:23donc effectivement, ils peuvent se dire, tiens, on a raté le coup,
05:26il faut qu'on y retourne.
05:27Ça, c'est une hypothèse.
05:28– Oui, Amaury.
05:29– Non, mais on l'a vu avec Anne-Sophie Lapix, la célèbre présentatrice,
05:33elle, elle a été cambrioleur des multiples reprises.
05:36Et le problème de Sacha Elbaz, c'est que si son adresse est connue
05:39par des malfaiteurs, elle peut circuler aussi sur des boucles
05:43ou être vendue, entre guillemets, entre malfaiteurs.
05:45Et donc effectivement, une fois que votre adresse est connue
05:48par ces gens-là, ça devient très risqué et vous avez évidemment
05:51des risques de récidive de cambriolage chez vous.
05:54– En même temps, à partir du moment où ils sont venus une fois,
05:56qu'ils ont pris à peu près tout ce qu'ils pouvaient prendre,
05:58il n'y a plus grand-chose à prendre, donc…
05:59– Oui, mais je dis ça dans un endroit…
06:01– Oui, oui, oui.