Arnaud Ducret raconte son casting pour Caméra Café dans Un dimanche à la campagne

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Transcription
00:00Alors il va y avoir une drôle d'expérience dans votre vie, c'est qu'un jour vous entendez
00:07parler d'un casting pour Caméra Café, la suite.
00:10J'allume la télé et je vois Bruno Solo qui dit on va reprendre le casting de Caméra
00:17Café, la boîte du dessus, et le mec dit mais avec les mêmes comédiens, il fait non
00:20avec de nouveaux comédiens.
00:21Et j'appelle un ami à moi producteur, je lui dis débrouille toi, décroche-moi un rendez-vous,
00:28je vais avoir le casting.
00:29Et en fait il s'est battu, il a réussi à me dégoûter le casting, j'ai été pris
00:34pour Caméra Café, la boîte du dessus.
00:36Artistique aussi, et puis de ma vie privée aussi, parce que 40 ans c'est, enfin je parle
00:40pour tout le monde, c'est vrai qu'on a plus d'expérience, c'est ça aussi, on arrive
00:44à cet âge où on se sentait pas légitime, ou pas à sa place, ou pendant tant d'années,
00:50par la fulgurance aussi de mes débuts, on nous a pas fait de cadeaux au début, on a
00:53un peu essuyé les plâtres, et d'avoir ce sentiment de toujours avoir l'impression
00:56de prouver qu'on méritait notre place en fait, parce qu'on m'a toujours donné
00:59cette sensation-là, bien que je venais du conservatoire, que j'étais musicienne,
01:03mais quand même, c'est plus le cas aujourd'hui.
01:05Donc 2025 sera une année musicale.
01:072025 sera une année musicale, oui bien sûr, il le faut, il le faut Steven.
01:12Vous vous rappelez de comment vous entendez, on vous annonce que vous êtes prêt.
01:16Ah ouais j'appelle, j'étais en larmes la veille parce que j'avais fait un mois de
01:20casting parce qu'il fallait trouver le binôme, moi j'étais le pendant d'Yvan Lobeloque,
01:24je m'appelais Franck Gaillard, le mec un peu plus beauf, et t'avais le mec plus malin
01:28qui était le pendant de Bruno Solo, et ça faisait un mois que je faisais des castings
01:32qu'on ne trouvait pas le mec, et Bruno m'avait dit, si je trouve pas un duo qui marche, même
01:37si je t'adore Arnaud, je vais être obligé de te dire non.
01:39Et je suis sur mon scooter, je m'en rappelais toute ma vie, je suis sur mon scooter, et
01:44il me dit, j'attendais que ça, c'est-à-dire que je ne pouvais même plus rester chez moi,
01:46je faisais des tours de scooter dans Paris, tu sais, pour ne pas, ça allait me sauver.
01:49Tu t'réveillais, mais tu...
01:50Ah mais c'est, t'aimais.
01:52Ta vie même maintenant, c'est quoi le kiff ? Est-ce que tu t'es fait un kiff ?
01:54Un kiff ?
01:55Ouais.
01:56Tu t'es fait un kiff, tu t'es dit, je vais me faire un plaisir, un kiff avec...
02:00Justement, le kiff que je me suis fait là récemment, c'est que depuis, moi j'habite,
02:05enfin mes parents habitent dans un petit village en Lorraine, et depuis tout petit en fait
02:08on passait devant un restaurant étoilé, et on n'avait pas les moyens d'aller dans
02:13ce restaurant étoilé, et là, cet été, j'ai pu inviter mes parents pour la première
02:19fois dans ce restaurant, et je crois que ça a été le plus beau cadeau que je puisse
02:22faire à mes parents, mais que je puisse me faire à moi-même aussi.
02:25C'était trop bien.
02:26Eh ben merci Théo Florent qui est avec nous, on t'aime Théo !
02:30T'aimais.
02:31Et je suis sûr qu'on se regardait comme ça, et il m'appelle et il me dit, ouais, c'est
02:34Bruno.
02:35Je fais, ouais ? Je suis désolé Arnaud.
02:37Moi je fais, oh non, je suis désolé parce que les 8 prochains mois, tu vas aller passer
02:43avec moi.
02:45Et là, une explosion de joie sur mon scoot, j'ai hurlé sur mon scooter, j'en ai soulevé
02:52le scoot d'ailleurs, parce que je me rappelle que je faisais ça, et je suis arrivé, j'ai
02:55appelé ma mère, j'ai pleuré, j'ai dit maman, maman, c'est moi, et ma mère me
03:00fait, je sais bien que c'est toi, j'ai dit non c'est moi, je suis pris, et là ma mère
03:04me fait, oh, et ma mère a pleuré au téléphone et tout, c'était ouf.

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