Quand Didier Roustan parlait de la mort et de ses dernières volontés
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00:00Mais cet écusson, il est très vieux, il m'a été donné par quelqu'un qui m'est infiniment cher et il me suit partout aussi.
00:08Et comme je l'explique dans le livre, moi j'aimerais être incinéré, avec quelques photos et quelques objets, dont celui-ci.
00:19Et après, on mettra les cendres à Brazzaville, là où je suis né, au port du Mont-et-Rouge,
00:26c'est là où je gérais la nuit sur les rochers à voir les pêcheurs.
00:30Au Galoubet, c'est là où j'habitais, pas loin du Mont-et-Rouge.
00:34Au Zespéride, c'était le stade où jouait la escane à l'époque.
00:38Voilà, c'est le petit triangle cannois qui est important pour moi.
00:42Ce sont mes racines. Et Brazzaville, l'Afrique, évidemment. Mais les trois premières années, c'est plus que mes racines.
00:47– C'est pas très joyeux ce que je vais te demander, mais tu l'as dit dans une interview,
00:49tu as même dit ce que tu voulais voir écrit sur, je ne sais pas quoi, la pierre tombale ?
00:54– Ah !
00:55– C'est un truc qui dit que l'amour, qu'est-ce qui compte plus que l'amour ?
00:59– Oui, l'amour et la réponse, quoi.
01:03En fait, je ne sais pas si c'est celle-là que je mets dans le livre,
01:07mais il y a une très belle formule de John Lennon qui commence et qui dit l'amour,
01:15et après il dit, quelle était la question ? Voilà, quelle que soit la question, la réponse c'est l'amour.