"La situation se complique, c'est une atmosphère d'attente": Laurent Sabouret, touriste français au Liban, explique ne pas souhaiter rentrer en France pour le moment

  • le mois dernier
Le ministère des Affaires étrangères demande aux ressortissants français de ne pas rester au Liban, alors que cette nuit encore le Hezbollah a affirmé avoir lancé "des dizaines" de roquettes sur Israël.

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00:00Écoutez, la situation se complique, mais pour l'instant, c'est plutôt une atmosphère d'attente, on se demande ce qui va se passer.
00:07On ne pense pas, en tout cas les gens à qui je parle, ne pensent pas qu'il y aura de conflits généralisés comme il y a eu en 2006 par exemple.
00:14On pense plutôt à des frappes potentielles localisées.
00:17Et dans ce cas-là, voilà, on attend un peu de voir ce qui va se passer. On reste dans des zones un peu safe.
00:22Comme votre journaliste le disait, il y a des zones où l'US Bola n'est pas présent.
00:26Donc voilà, moi, j'ai passé quelques jours à la montagne à une heure de Beyrouth, qui est une zone a priori très safe.
00:33Là, je suis revenu à Beyrouth, mais dans le quartier chrétien. Donc je me sens en sécurité.
00:39Voilà, on attend de voir comment les choses évoluent. Mais pour l'instant, je reste.
00:42– Donc pour l'instant, vous ne tenez pas compte des recommandations du Quai d'Orsay ?
00:47– Non, non, c'est peut-être pas très raisonnable, mais je suis relativement confiant.
00:51On attend de voir ce qui se passe.
00:52Si jamais il y avait des frappes importantes, des frappes sur les infrastructures,
00:55sur les ponts, sur l'aéroport, là, évidemment, la situation serait différente.
00:58Il faudrait trouver une solution.
01:00Mais voilà, moi, je n'ai pas besoin de rentrer immédiatement en France.
01:03Donc je prends mon temps.
01:04Certaines compagnies ont suspendu leurs vols, mais pas toutes.
01:07Les petites compagnies proposent des façons de rentrer en France
01:10via des escales dans les pays arabes, dans les pays d'Europe de l'Est, par exemple.
01:14Voilà, donc il y a encore des vols. On peut encore partir. Il y a encore des solutions.
01:18Donc moi, je fais partie de ceux qui sont d'avis de rester.

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