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J.-M. Séronie : « Les producteurs n’ont jamais connu un contexte aussi porteur »
Terre-net
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08/07/2024
« L’agriculture, une diva à réveiller ?»
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Bonjour, bienvenue sur le plateau de la Space Web TV. J'accueille Jean-Marie Serroni. Bonjour.
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Bonjour.
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Vous êtes économiste. On va parler d'un livre que vous sortez et que je vais présenter
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qui s'appelle « L'agriculture française, une diva à réveiller ». Alors vous êtes
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assez dur parfois dans ce livre. Vous parlez de l'agriculture française comme d'une diva
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égocentrée, dépressive où les agriculteurs se sentent marginalisés parfois et concurrencés.
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Est-ce que ce n'est pas trop dur cette vision des choses ?
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Alors je pense que l'essai que j'ai rédigé, il peut être perçu comme dur, mais il est
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surtout très optimiste. La question que je me pose dans cet essai, c'est une diva à
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réveiller, c'est de se dire pourquoi, alors qu'on a un contexte extrêmement favorable
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et qu'on a un potentiel, me semble-t-il, et je suis économiste mais aussi et surtout
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agronome, un potentiel extraordinaire, pourquoi nos performances sont plutôt en train de
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baisser ? Alors une diva, qu'est-ce que c'est qu'une diva ? C'est fascinant une diva.
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Teresa Berganza, la Calas, ce sont des gens qui ont beaucoup de talent, hors d'autre
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part, l'agriculture a beaucoup de talent, j'ai toute une partie sur tous les talents
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de l'agriculture, des gains de productivité, des gains de performances phénoménaux qui
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ont permis de sauver le panier de la ménagère, de ne pas augmenter les prix. Tout ça, c'est
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les agriculteurs qui l'ont fait. Mais le problème d'une diva, c'est qu'elle regarde
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qu'elle. Elle est éco-centrée et une diva, au bout d'un moment, disparaît de la scène
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parce qu'elle n'est plus en phase. Il ne faudrait pas que notre agriculture soit déphasée.
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Elle est éco-centrée parce qu'elle se regarde trop le nombril, elle ne regarde pas le monde
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qui change. Pourquoi dans ce modèle agricole, les agriculteurs ont peur de l'avenir ? Pourquoi
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selon vous ? Pourquoi ils ont peur de l'avenir ? Je pense que cette question de confiance,
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c'est très à la mode tout de suite en France, la question de la confiance. La confiance,
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elle se nourrit de la connaissance, de se rendre compte de l'état du monde dans lequel
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on est. Par exemple, nous sommes au SPAS, on va sûrement parler de crise laitière.
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Or, des producteurs de lait, sur la campagne en cours, vraisemblablement, n'auront pas eu
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des prix aussi élevés en valeur réelle de toute leur carrière. Et on a le sentiment
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d'être en crise. Ils n'ont, selon vous, pas de raison d'avoir peur et d'être inquiets
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du contexte actuel ? Alors, on sait que les prix laitiers vont baisser. Mais ils sont
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très élevés. Ils vont baisser, mais pas au niveau de là où ils avaient baissé en
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2009. On sait qu'on est dans un monde variable. On a été habitué à un monde constant.
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On sait qu'on est dans un monde variable. Donc, il faut gérer dans ce monde variable.
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J'ai passé des mois avec du prix élevé. J'ai dû faire des réserves que je vais
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utiliser pendant 6 mois. On va être un peu plus bas.
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Vous parlez des prix. Ceci dit, les charges des agriculteurs, des éleveurs ont aussi
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augmenté. Ils ont une vision globale à la fois des prix et des charges. Ils regardent
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leurs revenus à la fin de l'année.
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Bien sûr, il faut regarder ses revenus. Il faut raisonner ses coûts de production.
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Mais il faut aussi rapporter les choses à leur juste valeur. Il faut maîtriser ses
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coûts de production. On sait qu'il y a des charges qui vont augmenter et que, notamment,
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il faut augmenter son autonomie protéique au niveau de l'élevage. On sait que dans
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l'Ouest, on a un gisement qui est la prairie, qui est l'herbe, qui est sous-valorisée
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et qui est une façon économique de produire du lait. Dans un monde qui change, il faut
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comprendre l'environnement, comprendre les contraintes dans lesquelles on est et naviguer
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avec et ne pas avoir ce sentiment de subir quelque chose qui est extérieur à nous.
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L'environnement est extérieur à nous, mais les décisions qu'on prend dedans, c'est
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nous. C'est moi, chef d'entreprise, qui les prends. On ne me les impose pas.
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Dans ce contexte qui évolue très rapidement ces derniers mois et va évoluer encore et
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restructure le paysage agricole français, vous parlez de votre métier également, du
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conseil, et vous expliquez que les agriculteurs aujourd'hui sont quasiment, voire même plus
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formés que leurs propres conseillers. Est-ce que c'est la mort du conseil ou est-ce que
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c'est la mort d'un conseil qui va obligatoirement évoluer ?
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C'est un peu provocateur, mais je dirais que c'est le début du conseil. Ce qu'on
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appelait du conseil, c'est vrai dans le monde de la gestion, mais c'est vrai dans le monde
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de la technique, c'est vrai dans le monde de la génétique. Ce qu'on appelait du conseil,
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c'était souvent du transfert de connaissances. Moi, j'en savais plus et je ne conseillais
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pas à mon client, je lui apportais une information. Aujourd'hui, est-ce que les agriculteurs
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sont de plus en plus formés ? Et on peut très bien conseiller quelqu'un qui est davantage
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formé que soi. Je suis chef d'entreprise, je suis ingénieur agro, expert comptable,
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j'ai des conseillers qui n'ont pas ces diplômes-là et j'ai besoin d'eux. En tant que chef
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d'entreprise, j'ai besoin d'être conseillé. Donc ça, c'est le premier élément. Et le
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deuxième élément, c'est qu'aujourd'hui, avec Internet, tout le monde peut accéder
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à toutes les informations. Donc mon métier de conseiller ne se résume plus à transférer
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des informations. La valeur que j'amène, c'est la posture que j'ai par rapport à
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mon client, c'est de l'aider à y voir clair et c'est tout le savoir collectif que j'ai
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élaboré avec mes collègues au niveau des méthodes et au niveau de l'analyse prospective
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de ce qui pourrait se passer demain.
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Sur la thématique du conseil, la loi d'avenir agricole initie un nouveau concept que sont
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les GI2E. Ça va être une nouvelle forme de conseil entre agriculteurs, un partage
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d'informations du conseil ?
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Je pense que l'évolution de l'agriculture, elle va à la fois être constituée d'alliances
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qui vont se nouer entre des agriculteurs, d'alliances totales de fusion mais aussi
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d'alliances partielles et donc le GI2E peut être un support et que d'autre part,
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dans cette quête permanente d'évolution où il n'y a pas de chose inscrite, où il
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faut inventer en allant, le fait d'échanger est essentiel. Et d'autre part, les agriculteurs
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comme tout chef d'entreprise, comme toute personne, ont besoin d'échanger. Et donc
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les GI2E sont des supports modernes pour favoriser ces échanges et cette recherche
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progressive par les acteurs eux-mêmes.
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Dans ce contexte qui évolue beaucoup, vous dites également que les agriculteurs doivent
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avoir une nouvelle vision de l'entreprise agricole. Les agriculteurs eux-mêmes et leurs
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représentants doivent avoir une autre vision, une vision plus entrepreneuriale et de ne
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pas avoir peur de cette vision-là. Vous faites même le corollaire avec l'artisanat
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par exemple où une entreprise de quelques salariés s'est perçue comme une petite
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entreprise alors que dès lors qu'on a une structure un peu plus importante en agriculture,
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on l'aperçoit tout de suite comme une entreprise industrielle, une agriculture industrielle
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avec tous les côtés péjoratifs que l'on peut mettre derrière. Il faut que les agriculteurs
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changent leur vision là-dessus ?
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Je pense qu'au plan de la politique agricole et donc du consensus agricole, on ne fera
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pas l'économie d'une réflexion sur ce que c'est que l'entreprise agricole ou même
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l'entreprise familiale. Nous sommes tous attachés à l'entreprise agricole familiale.
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Par contre, il faut définir ce que c'est qu'une entreprise agricole familiale. Est-ce
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que c'est le fait de prendre des décisions, de détenir le capital, de transpirer sur
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l'exploitation ? Qu'est-ce que c'est que le fait que ce soit familial ? On économisera
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pas cette réflexion et on économisera pas une deuxième réflexion qui est le rapport
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entre l'individu et l'entreprise. On a aujourd'hui beaucoup de caractéristiques
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de l'agriculture qui sont liées à la personne même de l'agriculteur et non pas à l'entreprise.
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Trop ?
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Trop. Je pense au statut du fermage et au nouveau statut d'agriculteur actif qui mettent
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une confusion entre la personne et l'entreprise.
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Les agriculteurs eux-mêmes et les syndicats ont défendu cette idée de définir l'actif
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dans la loi d'avenir. C'est une mauvaise idée selon vous ?
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Je ne partage pas tous les points de vue des syndicats et de l'ensemble des syndicats
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parce qu'ils ont tous des points de vue assez différents. Mais la Suisse retrouve
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et tous sur la notion d'actif. Mais qu'est-ce que c'est que le fondement de cette notion
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d'actif ? Ce n'est pas une réflexion sur l'entreprise et sur demain. C'est de dire
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– je vais être un peu brutal – le volume des ZPAC diminue. On ne veut qu'uniquement
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les gens qui transpirent eux-mêmes sur l'entreprise agricole qui touchent les Z. Pas les gens
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qui sont uniquement en situation de manager ou de propriétaire. La vraie motivation,
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elle est là. Elle a une certaine noblesse d'ailleurs par rapport aux Z. Mais par
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rapport à l'avenir de l'agriculture, l'entreprise agricole a besoin de toutes
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ses parties prenantes. Elle aura besoin de mains d'actionnaires, elle a besoin de gestionnaires
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et elle a besoin de travailleurs et de salariés. Il y a de plus en plus de salariés dans
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l'entreprise agricole. Il y a des salariés qui deviennent chefs d'entreprise agricole
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et parfois le contraire d'ailleurs, l'inverse. Donc on a besoin de tout ce monde et il ne
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faut pas figer les choses juridiquement.
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Sur le plan juridique et fiscal également, il y a des choses à imaginer pour accompagner
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cette nouvelle vision de l'agriculture entrepreneuriale ?
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On a clairement des choses à imaginer, il y a clairement des blocages aujourd'hui.
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On a une fiscalité agricole qui est pour l'essentiel une fiscalité du particulier.
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L'exemple le plus simple sur lequel tout le monde est d'accord, je suis agriculteur,
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je fais du résultat, je laisse la moitié du résultat dans mon entreprise, la trésorerie
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pour passer les... et bien n'empêche que je suis imposé sur la totalité du résultat
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même si je l'ai laissé dans l'entreprise. Donc ça c'est un frein à l'avenir.
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Donc il faut une fiscalité qui soit véritablement une fiscalité d'entreprise, il faut une fiscalité
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qui pousse moins à immobiliser, on immobilise trop dans l'agriculture, pour des raisons
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culturelles mais aussi des raisons fiscales. Et sur le juridique, il faut qu'on ait des
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formes plus souples d'alliance entre les agriculteurs. Le GI2E sera peut-être une avancée.
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Il faut que... je pense que le statut du fermage bloque un certain nombre d'évolutions,
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donc il faut préserver l'outil bien sûr par le statut du fermage, mais il faut avoir
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une vision moins liée à la personne et notamment il faudrait que, ça me paraît une évidence,
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que tous les beaux deviennent cessibles, de même que les contrats, d'ailleurs les contrats laitiers
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deviennent cessibles pour constituer un véritable fonds d'entreprise agricole qui soit propriété
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de l'agriculteur.
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Vous parlez également de culture du foncier, aujourd'hui pour vous c'est aberrant,
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vu les prix du foncier qui augmentent et qui vont encore augmenter, vous trouvez aberrant
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de vouloir à tout prix être propriétaire de la terre qu'on exploite ?
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Voilà, les prix du foncier augmentent, c'est vécu par beaucoup d'agriculteurs comme un problème.
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Moi je trouve que c'est une opportunité phénoménale, parce que le prix du foncier augmente,
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donc ça va intéresser les investisseurs, donc je ne vais plus être obligé d'acheter.
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Et par ailleurs avec la crise, il y a des investisseurs qui ont envie de diversifier,
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il y a des demandes, aujourd'hui il y a plus de demandes que d'offres.
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Pourquoi immobiliser tout mon patrimoine dans du foncier ?
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Que je fasse des réserves, oui, que j'ai un peu de foncier, pourquoi pas ?
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Mais pas tout, et l'idée que si je prépare ma retraite, mais si je prépare ma retraite
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en mettant tous mes capitaux dans l'entreprise que je vais céder,
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je complique la cession et je fiche tout au même endroit.
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Si j'ai un peu de liquidité, un peu d'argent, je peux avoir du foncier,
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mais je peux peut-être aussi acheter un appartement dans la ville près de chez moi.
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Et du reste, un certain nombre d'agriculteurs le font déjà bien sûr.
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Est-ce que globalement, en parlant de tout ça, est-ce qu'on peut concilier
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l'évolution de l'agriculture dans son environnement concurrentiel de plus en plus international
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et maintenir une exception agriculturelle auquel la France est attachée ?
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Je suis absolument persuadé de cette réalité, je suis très très optimiste sur l'agriculture française.
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Ça fait 35 ans que j'ai la chance de travailler avec les agriculteurs dans différents métiers,
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et je crois qu'on n'a jamais connu un contexte aussi favorable.
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On a des marchés mondiaux, une demande mondiale qui augmente et qui va continuer à augmenter,
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plus vite que l'offre.
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Quand on est chef d'entreprise, avoir un marché en croissance, tout le monde voudrait avoir ça.
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Alors après l'exception, je pense que l'exception elle est parce que nous, nous sommes exceptionnels.
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Nos agriculteurs, l'agriculture française a un potentiel naturel que peu de pays ont,
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de par nos sols et nos climats.
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On a des compétences d'agriculteurs extrêmement élevées.
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On a une organisation qui a fait ses preuves, globale.
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Par contre, il faut que tout ça s'adapte à ce monde qui change.
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Et l'exception culturelle, elle ne viendra pas de réglementation.
13:01
Je rappelle le titre de votre livre, L'agriculture française, une diva à réveiller.
13:05
C'est déjà disponible sur internet et ça le sera le 2 octobre en librairie.
13:10
Jean-Marie Sorny, merci.
13:11
Merci beaucoup.
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