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00:00Lundi 17 juin, Gabriel Attal était en déplacement dans le Val-de-Marne pour soutenir la candidature
00:12du député renaissance Mathieu Lefebvre aux élections législatives.
00:16Et alors qu'il marchait dans la rue, un passant l'a interpellé pour lui dire tout
00:20le bien qu'il pensait de notre cher président.
00:23Je vous serre la main, parce que vous, vous êtes bien, mais il faudra dire au président
00:28qu'il ferme sa gueule.
00:29Oui, ferme ta gueule.
00:30C'est tout, vous avez compris ? Vous savez, là c'est une élection, c'est une élection
00:36législative.
00:37On vote pour le premier ministre.
00:38Comprenez-moi, vous, vous êtes bien, vous avez été même très bien dans l'éducation
00:43nationale, pour l'instant ça va bien, mais alors le président, c'est lui qui nous fout
00:48dans la merde, c'est tout, allez, et bon courage.
00:51C'est à vous que je dis bon courage, c'est une élection législative, vote pour le premier
00:58ministre.
00:59Mardi 18 juin, Gabriel Attal était invité sur France Info et a bien entendu été interrogé
01:06sur cette séquence.
01:07Et vous allez voir qu'il a eu bien du mal à l'expliquer.
01:10C'est une élection législative, on vote pour le premier ministre, vous ne cherchez
01:14même plus à défendre Emmanuel Macron, ça en dit long sur la situation difficile que
01:18vous subissez.
01:19Il y a le monsieur là que vous avez montré, il vote pour nous, pour nos candidats ensemble
01:23pour la République.
01:24Mais vous entendez ce qu'il dit sur le président.
01:25Mais qu'il y ait des Français qui aient été un peu stupéfaits par l'annonce de
01:29dissolution et qui marquent une colère, évidemment qu'il y en a, vous savez, moi je me déplace
01:34tous les matins, tous les jours sur le terrain, j'étais dans le Pas-de-Calais, en Loire-Atlantique,
01:38en Seine-et-Marne, dans le Val-de-Marne ici, dans les Hauts-de-Seine, je me déplace partout,
01:42j'échange avec les Français.
01:43Évidemment qu'il y a des Français qui me disent qu'on n'est pas content qu'il y ait
01:47une dissolution et qu'on doive se prononcer.
01:49Mais en l'occurrence, précisément ce monsieur, il va voter pour notre candidat.
01:52Mais vous voyez bien sur ma question le fait que par exemple sur les affiches électorales,
01:57que ce soit vous et pas Emmanuel Macron, ça veut dire qu'en fait il est plus un boulet
02:01qu'un atout ?
02:02Une élection législative, ça n'est pas une élection présidentielle, vous votez
02:10pour un premier ministre, un gouvernement, une majorité à l'Assemblée Nationale.
02:15Quel que soit le résultat de l'élection, les 30 juin et 7 juillet, le président de
02:20la République sera encore président de la République.
02:22Vous êtes sûr de votre coup là ?
02:23On va aussi s'écouter la macroniste Shannon Seban sur cette histoire, car vu sa démagogie,
02:29je pense qu'elle peut remporter la médaille d'or du léchange de bottes devant Prisca
02:33de Tévénot et Aurore Berger, ce qui n'est quand même pas rien.
02:36Alors moi déjà qu'on puisse dire ferme ta gueule à un président de la République,
02:40c'est inacceptable.
02:41Déjà sur le principe et sur les valeurs et le respect, on n'insulte pas un président
02:44de la République, ça déjà je crois que c'est le B.A.B.A.
02:47Et puis ensuite…
02:48Mais donc vous répondez quoi ?
02:49Mais moi ce que je réponds c'est que je défends aujourd'hui, je défends l'homme,
02:51je défends l'homme, celui qui se lève tous les matins…
02:53Là il le défend pas !
02:54Là il le défend pas !
02:55Trois heures par nuit, non mais…
02:56J'ai déjà vu des faux culs, mais vous êtes une synthèse.
02:59La Macronie perd complètement la boule avec ses élections législatives, à l'image
03:05du ministre chargé de l'Europe, Jean-Noël Barraud, qui engueule carrément les journalistes.
03:14Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org