00:00Sur le conflit israélo-palestinien, nous avons de tout temps, dans nos familles politiques, épousé la position française qui était une position à deux États
00:21qui répondrait, s'agissant d'un État palestinien, à la fois à des droits mais aussi à des devoirs.
00:31Cette situation et cette ambition, qui a toujours été portée par la France et que nous avons toujours soutenue, a, je crois, été rendue caduque dans l'immédiat
00:41par les atrocités et les attaques du Hamas le 7 octobre dernier. Et reconnaître aujourd'hui un État palestinien au moment où nous nous parlons
00:54– je ne dis pas que ça ne doit pas rester un horizon – ça serait reconnaître le terrorisme et ça serait accorder une légitimité politique
01:04à une organisation qui prévoit dans sa charte la destruction de l'État d'Israël et qui, en en dans le même temps, est considérée par l'Union européenne
01:14comme une organisation terroriste. Alors je sais qu'il y a beaucoup de responsables politiques à gauche et à l'extrême-gauche qui, par électoralisme,
01:22font le jeu d'un antisémitisme d'atmosphère qui se développe depuis le 7 octobre, qui menace nos compatriotes de confession juive
01:30et qu'il faut combattre ces mouvements politiques sur le terrain moral et sur le terrain démocratique. Si demain les Français m'accordent de leur confiance,
01:40j'entends être un bouclier pour tous les Français qui sont victimes de la violence, mais j'entends aussi être un bouclier pour nos compatriotes de confession juive
01:50face à la montée de l'antisémitisme lié aux pressions de plus en plus fortes d'un islam radical qui n'est plus là pour se séparer de la société française
02:00mais qui est là pour la conquérir. Et en la matière, nous avons eu l'occasion à plusieurs reprises de nous inquiéter de l'importation sur le sol français,
02:06d'une idéologie qui a déjà frappé le territoire de la République française, Bataclan, Charlie Hebdo, Anis, et qui est aujourd'hui l'un des grands périls que nous allons devoir affronter.
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