De l'Ethiopie aux JO de Paris: le "rêve" devient réalité pour Farida Abaroge, 30 ans, "fière" d'avoir décroché son billet au sein de l'équipe olympique des réfugiés pour les Jeux, où elle va s'aligner sur 1.500 m, heureux épilogue d'un parcours douloureux.
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00:00J'ai quitté mon pays depuis 2016 à cause de la raison politique de quoi je ne peux pas dire tout.
00:23Quand je suis partie en Ethiopie en 2016, j'ai rentré au Soudan
00:28et puis en Égypte et puis en Libye.
00:34En Libye, j'étais là-bas pendant deux mois.
00:39Après, j'ai demandé la demande d'asile.
00:43Je ne peux pas dire aussi là-bas ce qui m'est arrivé parce qu'il y a beaucoup de choses que j'ai traversées là-bas aussi.
00:50J'ai demandé la demande d'asile là-bas et le premier pays qui m'a envoyé le visa, c'est la France.
00:58C'est mon rêve en fait, c'était réalisé.
01:17Je sais déjà, même si ce n'était pas aujourd'hui, je dis demain, j'arrive à participer un jour.
01:28Les grandes qualités de Farida, c'est qu'elle supporte une très grande charge de travail.
01:39Techniquement, quand elle court, c'est propre, il n'y a pas grand-chose à rectifier.
01:44De temps en temps, quelques petites choses et il faut surtout la freiner pour qu'elle n'en fasse pas de trop et qu'elle en rajoute.
01:50C'est une très belle histoire parce que ça prouve que dans la vie, il faut toujours tenter.
01:56Au pire, ça ne marche pas, au mieux, ça ne peut être que bien.
02:20Il y a certains qui ne sont pas arrivés, la vie s'est déjà finie pour eux.
02:27Il y a des bateaux qui étaient tombés, il y a certains qui sont morts dans la prison, dans le pays de quelqu'un d'autre, au Libye, en Egypte, etc.
02:39Nous, on a traversé tout le trajet là, on est arrivé ici aujourd'hui, on vit quand même comme tout le monde.
02:45En plus, on a oublié le passé.
02:50Aujourd'hui, je suis arrivée pour participer à l'usine.
02:54Je n'ai pas d'autre chose à dire, je suis très fière de moi.
03:15Merci.