- 19/06/2024
Avec Philippe ARLIN, Sexologue et sexothérapeute, auteur de « Libérez votre désir », et de « Charly, le chat du sexologue - la sexualité expliquée par un chat » avec Nawak – Editions La Musardine.
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00:00:0514h-16h, Brigitte Lahaye, Sud Radio.
00:00:09Bonjour à tous, nous sommes ensemble durant ces deux heures sur Sud Radio.
00:00:13J'aime bien rappeler qu'il n'y a pas de mal à se faire du bien,
00:00:16mais malheureusement pour certaines personnes, l'acte sexuel est synonyme de douleur et ça c'est pas normal.
00:00:23Avec Philippe Arlin, sexothérapeute, nous allons évoquer les différentes douleurs lors des rapports sexuels
00:00:28et on va essayer de trouver les explications.
00:00:31D'abord, le premier conseil qu'on peut vous donner, c'est de ne pas faire l'amour,
00:00:35du moins éviter ce qui nous fait mal parce que sinon le corps se ferme de plus en plus
00:00:40et la douleur ne cessera d'augmenter.
00:00:42Les hommes, bien sûr, ont aussi des douleurs, mais beaucoup moins que les femmes, évidemment.
00:00:47Mais enfin, on peut tout à fait en parler, si c'est le cas, n'hésitez pas à nous appeler, messieurs.
00:00:51Et quant aux femmes, eh bien, il y a évidemment les douleurs après l'accouchement, bien sûr,
00:00:57mais il y a aussi trois sortes de douleurs principales, si on simplifie.
00:01:01Il y a les douleurs lors de la pénétration, celles qui ont lieu durant les rapports sexuels
00:01:07et puis il y a également les douleurs au fond du vagin, au niveau du col de l'utérus.
00:01:11Ce n'est pas tout à fait les mêmes raisons et donc on va essayer de faire le point de tout ça avec Philippe Arlin.
00:01:18Mais en tout cas, je vous invite vraiment à venir témoigner si vous avez eu mal ou si vous avez mal,
00:01:23si vous avez des raisons de plus, pour appeler tout de suite et bien sûr, notre numéro, vous le connaissez, 0 826 300 300.
00:01:30Bonjour Philippe Arlin, merci d'être venu.
00:01:32Bonjour Brigitte.
00:01:33Eh oui, normalement, ça fait du bien, ça ne doit pas faire mal.
00:01:38Il paraît que c'est censé faire du bien et il faut que ça reste quelque chose qui est agréable.
00:01:44Et je redis tout de suite, vous venez de le dire, mais je pense qu'on ne le dira jamais assez pendant cette émission.
00:01:49Si ça fait mal, il vaut mieux éviter d'avoir des rapports parce que la douleur ne va aller qu'en s'aggravant.
00:01:57Ce n'est pas une histoire d'entraînement.
00:01:59Il ne faut pas insister.
00:02:01Si ça fait mal, il faut d'abord essayer de comprendre ce qui se passe.
00:02:04Il ne faut pas trop insister parce que, comme vous le dites, le corps va de plus en plus se fermer.
00:02:08Ça sera de plus en plus douloureux, voire même ça peut devenir impossible.
00:02:14Voilà, donc c'est très important, c'est très sérieux.
00:02:18Après, il y a douleur et douleur, un petit peu mal, et puis ça passe pendant le rapport, ce n'est pas grave.
00:02:26Mais si c'est une douleur qui se répète, c'est qu'il y a quelque chose qui ne va pas.
00:02:31Vous êtes assez d'accord avec ce que je disais sur les trois douleurs principales féminines ?
00:02:36Oui, tout à fait.
00:02:37Après, sur la douleur de première phase, celle qui se place au niveau de la pénétration,
00:02:44on va un petit peu distinguer le point de localisation,
00:02:47mais ça n'a pas forcément d'importance sur ce qui va être le traitement.
00:02:51On a souvent des douleurs au niveau de la fourchette, c'est-à-dire en bas, sur le point bas.
00:02:56Ou quelquefois, beaucoup de patientes vont parler de douleurs sur le côté droit.
00:03:01C'est souvent au niveau de l'emplacement des glandes de Bartholin.
00:03:06Il peut y avoir une petite inflammation là aussi.
00:03:08Enfin, on va prendre le temps de détailler, mais oui, il y a trois types de douleurs.
00:03:12Il y a une douleur à la pénétration avec une pénétration quasi impossible.
00:03:18Il y a une douleur presque d'échauffement pendant le rapport sexuel qui va être à l'intérieur
00:03:24et ça va commencer à brûler et plus on continue, plus ça va faire mal.
00:03:28Et il y a une douleur au fond qui est vraiment liée au contact avec le col.
00:03:33Et cette douleur, elle parle vraiment d'autre chose et on prendra le temps aussi d'en parler.
00:03:39On va peut-être faire déjà un premier point, parce que je suis sûre que beaucoup de femmes ne connaissent pas tout ça.
00:03:45Alors au moment de la pénétration, bon ça peut être parce qu'il n'y a pas eu assez de préparation, évidemment.
00:03:51Mais ça peut être au niveau de la vulve aussi, une vulvo-vignite, où je ne sais plus comment vous m'attrachez, excusez-moi.
00:03:57Oui, une inflammation de la vulve, on va le faire simple.
00:04:02Merci, vulvo-vignite, absolument.
00:04:06Alors oui, et souvent c'est une contraction.
00:04:12Il faut quand même le savoir, majoritairement ces douleurs sont liées à des contractions involontaires des muscles du périnée.
00:04:22Oui, tout à fait.
00:04:24C'est extrêmement important, on prisonne cette zone-là.
00:04:27Et souvent la douleur vient du fait qu'on a beau avoir envie, on ne sait pas détendre cette zone-là.
00:04:35Et Dieu sait que le nombre de personnes qui vous disent « détendez-vous », rappelez-vous sur le siège du dentiste,
00:04:40on vous dit « détendez-vous » et vous avez toutes les épaules qui serrent et la nuque et tout le reste.
00:04:44C'est un peu du même ordre, c'est un peu une injonction paradoxale de « il faut que je me détende ».
00:04:49Et il y a des exercices, on en parlera un peu plus tard, il y a des exercices à faire pour apprendre à détendre le périnée.
00:04:55Parce que souvent la première douleur est liée à ça ou à une inflammation au niveau des lèvres.
00:05:02Mais souvent, celle-ci est due au fait qu'on essaye de pénétrer alors que les muscles ne sont pas détendus.
00:05:08Et donc ces muscles non détendus interdisent l'entrée du vagin.
00:05:13C'est ça, c'est la première phase.
00:05:15Cela étant dit, au niveau de la fourchette, ça peut être à cause d'une pénétration qui a été un petit peu rapide, violente,
00:05:22mais peut-être même parce que la femme le désirait comme ça et que ça a un petit peu écorché, si je puis dire, la fourchette.
00:05:29Oui, ça peut s'enduguer.
00:05:30Et ça, il faut laisser le temps de cicatrisation, ce n'est pas très grave, mais il ne faut pas insister parce que sinon ça ne cicatrise pas.
00:05:38Voilà. Et ce qu'il faut savoir, c'est que les douleurs au niveau de la fourchette sont celles qu'on va la plupart du temps rencontrer après un accouchement.
00:05:44Parce qu'évidemment, si il y a une épithiopomie, c'est là qu'on coupe, c'est là qu'il va y avoir une cicatrice, etc.
00:05:50Ce qu'il faut savoir, c'est qu'en plus, s'il y a une micro-coupure à cet endroit-là,
00:05:54l'irritation liée aux urines va augmenter et va empêcher cette micro-coupure de pleinement cicatriser.
00:06:01Il peut y avoir une petite mycose qui vient s'y placer.
00:06:04Donc, on peut sur quelque chose de bénin en tant que tel, micro-coupure, petite coupure,
00:06:09avoir quelque chose qui traîne et qui fait mal parce que difficile à pleinement, correctement réparer à cet endroit-là.
00:06:16Voilà. Ça peut être dû aussi peut-être à un pantalon trop serré.
00:06:21Il y a aussi des petites choses comme ça.
00:06:23Alors ça, ce n'est pas très grave, ça se répare bien, mais il ne faut pas avoir de rapport au moment où c'est douloureux.
00:06:29C'est juste ce qu'on a dit et redit depuis le début de l'émission.
00:06:32Alors, les douleurs pendant le rapport, c'est souvent un manque de lubrification.
00:06:37Ça, c'est assez simple à résoudre.
00:06:39Et celle au niveau du col de l'utérus, en revanche, c'est souvent de l'endométriose ou des choses qui sont vraiment à prendre au sérieux.
00:06:47Il y a l'endométriose et il y a des gens qui ont, quand le rapport est un petit peu physique, un peu musclé,
00:06:55une mise en résonance du bassin qui peut être douloureuse, c'est-à-dire qu'à travers le col, on vient solliciter tout le bassin.
00:07:02Et ça aussi peut être douloureux chez certaines femmes.
00:07:05Quelquefois aussi, on peut avoir une inflammation au niveau intestinal et au niveau du col, ça va venir frapper derrière.
00:07:12Mais il faut toujours être très prudent quand il y a une douleur au niveau du col, parce que ça peut vraiment cacher un problème plus profond.
00:07:21Donc, endométriose, vous avez raison, mais d'autres types de douleurs.
00:07:24Parce que dans certaines positions, il faut bien comprendre que tous nos organes se touchent à cet endroit-là
00:07:31et qu'à l'occasion d'un rapport, on peut provoquer une douleur qui n'est pas forcément liée à notre vagin,
00:07:37mais qui peut être liée à un des organes qui est en contact à ce moment-là.
00:07:42Donc, il faut vraiment prendre le temps de bien voir ce qui se passe.
00:07:45Vous avez dit notre vagin, vous en avez un aussi, Philippe Harlin ?
00:07:48Bien sûr !
00:07:50Je suis rassurée.
00:07:52À volonté !
00:07:53Et peut-être une dernière petite chose que j'aimerais dire avant de donner la parole à ceux qui nous écoutent et qui sont certainement très nombreux à vouloir nous appeler,
00:08:01Philippe Harlin, peut-être qu'il faut rappeler et qu'il est possible que dans certaines histoires d'amour,
00:08:08ça n'allie pas très bien parce que l'homme a peut-être un membre trop puissant ou la femme est peut-être un peu trop serrée
00:08:17et qu'il peut y avoir pour l'un ou l'autre des partenaires des douleurs.
00:08:20Et là, malheureusement, c'est toujours très compliqué à résoudre.
00:08:24Et on peut en parler.
00:08:26Là, on parlait de pénis classique, je ne sais pas si le pénis classique existe, mais on va l'inventer.
00:08:34Mais si le pénis est particulièrement long ou surtout, ce qui va plutôt poser problème, particulièrement large,
00:08:41voilà, donc épais, là, oui, il va y avoir un travail d'adaptation à faire et tous les corps ne peuvent pas forcément.
00:08:49Bon, pour les pénis particulièrement longs, il y a des anneaux qu'on peut mettre à la base du pénis qui freinent,
00:08:55donc qui diminuent naturellement de manière physiologique la longueur du pénis.
00:09:00Mais sur un pénis large, effectivement, ça peut être extrêmement douloureux.
00:09:07Et donc là, on a intérêt à être vraiment à l'aise avec son périnée et à savoir le détendre parce que sinon, c'est des vraies douleurs.
00:09:15Voilà, bon, je crois qu'on en a dit déjà pas mal.
00:09:18Maintenant, c'est à vous, évidemment, de nous appeler pour poser vos questions ou pour témoigner au 0 826 300 300.
00:09:23On se retrouve dans un instant.
00:09:25Sud Radio, c'est vous qui donnez le temps.
00:09:28Je vous remercie d'abord de permettre à des tas de gens de s'exprimer et de leur laisser surtout le temps de développer leur discours.
00:09:34Sud Radio, parlons vrai.
00:09:3614h16h, Brigitte Laé, Sud Radio.
00:09:40C'est en compagnie de Philippe Harlin qu'on va vous aider à prendre du plaisir sans avoir mal.
00:09:46Vaste, vaste sujet, Philippe Harlin, parce qu'on sait malheureusement, vous avez des chiffres à peu près du nombre de femmes,
00:09:53par exemple, qui ont des douleurs et qui souvent, d'ailleurs, finissent par refuser les rapports.
00:09:59Alors, non, j'ai juste les chiffres du pourcentage de femmes qui viennent me consulter par rapport à ce problème,
00:10:06qui est d'environ 25% des femmes qui consultent viennent parce qu'elles ont des douleurs à l'occasion des rapports.
00:10:15Mais on sait qu'il y en a beaucoup qui ne viennent pas et qui pourtant pourront venir pour régler ça.
00:10:21Et les autres peuvent venir pour d'autres sujets.
00:10:23C'est en en parlant que tout d'un coup, on découvre qu'il y a des douleurs lors des rapports.
00:10:28Donc, c'est vraiment important de poser plein de questions.
00:10:32Ce n'est pas forcément le sujet numéro un de consultation.
00:10:35Elles ont tendance à aller plus facilement vers leur gynécologue et malheureusement,
00:10:39comme elles ne trouvent pas toujours l'aide qu'elles seraient en droit d'y trouver,
00:10:42elles viennent voir le sexologue en deuxième intention.
00:10:45D'accord. Delphine est avec nous. Bonjour Delphine.
00:10:49Bonjour Brigitte, bonjour Philippe.
00:10:51Bonjour Delphine.
00:10:52Merci de témoigner Delphine.
00:10:54Vous avez connu et vous avez encore de temps en temps des douleurs. C'est bien ça ?
00:10:59Oui. Alors moi, j'ai d'abord merci de me recevoir.
00:11:04Et ensuite, oui, moi, j'étais intéressée pour un témoignage sur ce sujet,
00:11:11sur ce sujet de pouvoir avoir la possibilité de prendre du plaisir sans avoir mal.
00:11:16Je trouvais une belle opportunité là-dedans parce que moi, depuis trois ans environ,
00:11:22ça a commencé par des mycoses.
00:11:26Après chaque rapport, systématiquement, j'étais obligée.
00:11:32Si mécaniquement, on va dire pour résoudre les douleurs, les inflammations,
00:11:36parce que surtout j'étais très inflammée avec des démangeaisons,
00:11:39je passais par la case aux huiles crème et c'était de façon quasi systématique.
00:11:45Avec un peu de recul, j'ai posé la question à mon généraliste qui m'a envoyée vers la généco,
00:11:50qui, elle, ne voyait pas de réponse mécanique à tout ça
00:11:56et qui m'a gentiment invitée à aller voir un sexologue.
00:12:00Et pour reprendre, c'était drôle parce que vous m'avez presque fait une introduction,
00:12:03je finis par l'inviter, mais du coup, en reparlant, en recroisant avec mon généraliste,
00:12:08c'est lui qui m'a invitée assez naturellement à aller voir un sexologue.
00:12:12Et j'ai un peu bloqué sur le sujet parce que je ne voyais pas pourquoi je devais avoir besoin de ça.
00:12:18Jusque-là, tout allait bien dans ma vie et je n'avais pas trop envie de remettre les choses en question.
00:12:23Et puis, j'ai fait un burn-out et là, je me suis retrouvée hospitalisée pendant plusieurs semaines,
00:12:28donc matériellement pas possible d'être dans des endroits intimes avec mon époux.
00:12:33Et les quelques occasions où on se retrouvait,
00:12:35on n'avait pas assez de temps parce que j'étais en permission pour sortir et je n'avais pas la possibilité.
00:12:39Du coup, on n'avait pas la possibilité d'avoir des moments câlins.
00:12:42Et du coup, ça a été gros blocage.
00:12:45Et le gros blocage, dans le temps, il s'est reproduit à plusieurs fois.
00:12:49Et à chaque fois que je lâchais, c'était hyper douloureux.
00:12:53Alors, j'ai pris la décision d'aller voir quelqu'un.
00:12:56Et bien évidemment, le fait de pouvoir commencer à échanger avec une spécialiste sexologue sur le sujet,
00:13:06ça m'a appris à considérer d'abord mon anatomie autrement.
00:13:11C'est-à-dire déjà à se dire que ce n'est pas systématiquement par le vagin.
00:13:14Enfin, une femme n'est pas forcément biologiquement faite à 100% pour prendre son plaisir à cet endroit-là.
00:13:21Alors que moi, j'étais très cristallisée là-dessus.
00:13:24Et ensuite, elle m'a permis de me rendre compte que cet endroit-là était verrouillé
00:13:29pour la simple et bonne raison qu'il avait été très traumatisé.
00:13:32Mais la réparation, alors je dirais, pour moi, au jour d'aujourd'hui,
00:13:37je suis plutôt dans un mode où, pour moi, le blocage est plutôt psychopathologique que mécanique sûrement.
00:13:44Alors, ce que disait M. Harlin tout à l'heure était intéressant,
00:13:47que je me disais, finalement, peut-être que les deux, il n'y a peut-être pas 80-20, c'est peut-être 50-50.
00:13:52Mais au jour d'aujourd'hui, il y a encore des rapports qui sont douloureux
00:13:56parce que je suis en chemin par rapport à tout ça.
00:13:59Et des fois, c'est encore compliqué.
00:14:02Alors, pour revenir sur le 50-50 ou 80-20, qu'importe Delphine,
00:14:07ce qu'il faut bien comprendre, et c'est vraiment important que tout le monde l'entende,
00:14:10c'est que le corps et l'esprit sont liés.
00:14:13Et quand on parle de sexualité, ça l'est d'autant plus.
00:14:16Donc, après, si vous travaillez sur, en effet, l'émotionnel et le psychisme,
00:14:24c'est-à-dire les traumatismes, la mémoire traumatique,
00:14:28parce que le corps se souvient, lui, même si vous oubliez,
00:14:31si vous pensez oublier, le corps se souvient.
00:14:34Donc, il est possible, en effet, que ça joue aussi sur les douleurs.
00:14:40Et puis, si vous avez une douleur, même si cette douleur prend son origine
00:14:45dans une raison psychologique,
00:14:48je me suis stressé, j'ai eu peur, donc je me suis bloqué, je me suis contracté.
00:14:53Il faut bien savoir que la contraction que vous créez ou le blocage que vous créez,
00:14:56il est dans votre corps.
00:14:57Et même si votre tête, elle bouge, elle se détend,
00:15:00le blocage dans le corps, si on n'y travaille pas au niveau du corps, il va rester.
00:15:05Donc, il ne faut jamais oublier que même quand quelque chose est psychosomatique,
00:15:09on va travailler sur la psyché pour éviter que ça se reproduise.
00:15:13Mais si on ne travaille pas sur le corps, on ne guérira pas ce qui est déjà là.
00:15:17Donc, c'est vraiment aussi une incompréhension
00:15:21de ce qu'est le mécanisme psychocorporel.
00:15:25C'est que quelque chose qui est dans le corps, il faut aussi le soigner dans le corps.
00:15:29Mais si on ne le soigne que dans le corps, ça risque de revenir.
00:15:33Il faut donc aussi prendre en compte la dimension psychique
00:15:35pour éviter que ça se reproduise.
00:15:37Donc, la vraie guérison, c'est la prise en compte des deux.
00:15:40Et c'est vrai qu'à ce niveau là, le sexologue va plus prendre en compte
00:15:43les deux que le gynéco.
00:15:46Et ça, je m'en suis rendu compte par l'expérience,
00:15:48parce que quand on est à 5 ou 6 traitements,
00:15:51voilà, en chimicozique ou voilà, à un moment donné,
00:15:54on est obligé de passer, enfin obligé.
00:15:57Par la force des choses, on cherche forcément un autre recours
00:16:00pour se soigner parce qu'on voit bien que c'est compliqué.
00:16:03Et alors, j'ai une question.
00:16:04Est-ce que ça veut dire que parce que la zone, à un moment donné,
00:16:06elle a été traumatisée ?
00:16:08Alors, je pense particulièrement à celle de l'entrée du vagin.
00:16:12Elle, elle garde, alors ça peut peut-être paraître curieux,
00:16:15je m'excuse si je choque des personnes, mais elle, elle garde
00:16:18en quelque sorte une mémoire.
00:16:19Et donc, si on peut, enfin comment dire,
00:16:24peut-être que le fait de ne pas se détendre, etc.,
00:16:27le corps reste cristé et du coup, on guérit mal.
00:16:33Alors, il y a, il faut être très prudent par rapport à ça
00:16:36et chaque cas est différent.
00:16:37Mais oui, il y a des mémoires traumatiques dans le corps,
00:16:40c'est-à-dire que même si l'impact n'est pas forcément
00:16:46un vrai traumatisme du style une coupure avec cicatrice,
00:16:49enfin voyez ce qu'on appellerait le gros trauma qui se voit de l'extérieur.
00:16:52La manière dont votre corps a vécu en accord avec votre psyché
00:16:56ce moment-là, ça reste imprégné.
00:16:59Et si votre psyché, en apparence, a réussi à le dépasser,
00:17:02peut y avoir une mémoire dans le corps ?
00:17:04En gros, je pense qu'il y a, enfin, j'en parle comme ça à mes patients,
00:17:09je parle d'un travail de réconciliation entre l'esprit et le corps,
00:17:14de prendre soin, vous d'aller apporter de la douceur, de l'attention,
00:17:20prendre soin de cette zone-là.
00:17:21C'est une manière de la réparer et de permettre qu'elle se détende de nouveau.
00:17:26Il faut la réapprivoiser en quelque sorte.
00:17:28Oui, je crois quand même, Delphine, je vais vous donner un exemple
00:17:32et je crois que là, tout le monde va comprendre.
00:17:34On sait très bien qu'on a des zones érogènes primaires,
00:17:38les organes génitaux, la bouche, etc.
00:17:40Et puis, on a des zones érogènes secondaires.
00:17:44Par exemple, si on a aimé à un moment donné qu'on nous caresse le dos,
00:17:49eh bien, cette partie du dos va être particulièrement sensible au caresse.
00:17:54Donc, si c'est valable pour le bien, le plaisir et ce qui est agréable,
00:17:57pourquoi ça ne serait pas valable à l'inverse pour ce qui est désagréable ?
00:18:00Vous comprenez ?
00:18:02Ah oui, c'est très clair.
00:18:03Le fait de vouloir entendre me le dire rend la chose très, très compréhensible, en fait.
00:18:07Voilà. Donc, à partir de ce moment-là, cette zone-là qui, pour vous,
00:18:10est peut-être très marquée par quelque chose de désagréable,
00:18:15eh bien, il faut la réinvestir, comme l'a dit Philippe.
00:18:17Il faut apprendre tout doucement à lui montrer que ce n'est pas grave,
00:18:22que ce n'est pas dangereux.
00:18:23Vous savez, c'est comme un chien qui a été abandonné, battu.
00:18:25Il faut du temps pour lui apprendre à accepter la caresse
00:18:29et découvrir que la caresse est agréable et qu'il ne va plus être battu.
00:18:33Oui, c'est ça. Et précisément, c'est ça qui n'est pas toujours difficile,
00:18:37ce qui n'est pas toujours évident, pardon, pas toujours facile.
00:18:39Et c'est un joli laxus.
00:18:41Oui, c'est ça.
00:18:43C'est ça qui est... Enfin, parce que je dirais...
00:18:47Alors, moi, j'ai de la chance d'avoir un mari qui est à l'écoute, tout de même.
00:18:52Mais il y a aussi une mécanique.
00:18:55Bien sûr, bien sûr.
00:18:56Et pour le coup, ce qui n'est pas...
00:18:59Le truc, c'est que ce genre de situation, parfois, c'est double peine
00:19:02pour la personne qui le vit dans son corps.
00:19:05Parce que un, c'est douloureux et deux, parce qu'on veut aller vers l'autre
00:19:09et continuer à vivre des choses ensemble.
00:19:11Et bien, quelque part, on se sent dans la justification,
00:19:13alors qu'il n'y a pas à le faire.
00:19:15Mais enfin, voilà, il faut ouvrir une porte.
00:19:18Alors, il faut ouvrir une porte de plus de l'intime, de soi à l'autre,
00:19:22pour pouvoir continuer à fonctionner ensemble.
00:19:25Et ça, moi, en tout cas, ça n'a pas été naturel.
00:19:30Mais il n'est jamais trop tard, Delphine, ne vous inquiétez pas.
00:19:34Oui, il n'est jamais trop tard.
00:19:36Et parfois même, c'est plus facile parce qu'on a acquis
00:19:41un peu de maturité et de confiance l'un dans l'autre.
00:19:45Donc, ça peut aller assez vite.
00:19:47Je crois que vous avez eu raison d'appeler.
00:19:49Et je pense que vous avez compris beaucoup de choses.
00:19:52Merci de m'avoir écoutée.
00:19:53Je vous en prie. Merci à vous.
00:19:55Merci.
00:19:56On fait une petite pause.
00:19:57On se retrouve dans un instant pour parler des douleurs
00:20:00durant le rapport avec Philippe Arlin.
00:20:07Philippe Arlin est avec nous, sexothérapeute.
00:20:14Nous abordons un sujet qui, me semble-t-il, n'a pas beaucoup été abordé.
00:20:18Pourtant, il est important, les douleurs lors du rapport sexuel.
00:20:21Pourquoi c'est important ?
00:20:22Parce que, vous l'avez dit, Philippe Arlin, si ça fait mal,
00:20:25il faut tout de suite en prendre compte, en tenir compte
00:20:28et trouver la raison, qu'il y a toujours une raison.
00:20:32Ce n'est pas normal que le corps fasse mal pour quelque chose
00:20:35qui, normalement, doit faire du bien.
00:20:38Et puis, on culpabilise quelquefois.
00:20:42Il y a encore cette idée qui traîne de se dire que si on ne permet pas
00:20:48à l'homme, à la personne qu'on aime, de pénétrer, etc., on va le perdre.
00:20:53Et je crois qu'il ne faut vraiment pas tomber dans ce piège.
00:20:57Il faut en parler avec l'autre.
00:21:00Ce n'est pas de la faute de l'autre.
00:21:02Donc, il faut pouvoir en parler.
00:21:03Il faut pouvoir se dire ce qui se passe, mais il faut faire quelque chose.
00:21:07Il ne faut pas non plus tomber dans le fatalisme ou la fatalité
00:21:11qui consisterait à dire, moi, j'ai mal, je ne peux pas avoir de rapport.
00:21:14Parce que là, dans ce cas-là, c'est que ça cache autre chose.
00:21:18C'est un petit peu cette douleur qui vient servir d'alibi ou de protection.
00:21:22Donc, il ne faut jamais la laisser sous silence, cette douleur.
00:21:26Elle dit quelque chose et il faut en faire quelque chose.
00:21:29Les mots du corps qui nous disent des choses.
00:21:31Clara est avec nous. Merci d'être avec nous, Clara.
00:21:34Je crois que vous réagissez parce que vous avez entendu justement parler
00:21:37de la douleur qui serait due à l'endométriose.
00:21:41Oui, bonjour, oui, merci.
00:21:45Bonjour, Philippe. Bonjour, Brigitte. Merci de me recevoir.
00:21:48Je suis contente de partir à l'antenne pour pouvoir témoigner.
00:21:52Merci pour l'émission qui est déjà un plaisir au quotidien.
00:21:57Je voulais témoigner parce que je n'ai pas
00:22:00pensé pas que j'ai entendu parler de l'endométriose.
00:22:02C'est que j'ai de l'endométriose qu'on m'a diagnostiquée il y a cinq, six ans.
00:22:07Et donc, j'ai des douleurs.
00:22:09En effet, des douleurs au rapport depuis plus d'une dizaine d'années.
00:22:13Pas que du moment où j'ai commencé ma vie de femme à avoir des rapports.
00:22:19Et voilà, je voulais témoigner à ce sujet parce que tout ce que vous avez dit
00:22:22là jusqu'à maintenant, c'est vrai.
00:22:25Je trouve beaucoup de raisonnance dans tout ce que vous dites.
00:22:28Et c'est vrai que toutes les jeunes femmes qui peuvent en souffrir,
00:22:35sur le coup, c'est vrai qu'on n'est pas forcément informées.
00:22:39Informées. On ne sait pas.
00:22:41Et puis, on ne sait pas si c'est normal ou pas.
00:22:42Comme vous disiez, on ne sait pas forcément parce qu'on n'en parle pas forcément.
00:22:46Je n'ai pas forcément eu une éducation très libérée sur le sujet de la sexualité.
00:22:52Donc, je n'en ai pas parlé.
00:22:53Je n'en ai jamais parlé.
00:22:54Et c'est quand j'ai eu mon partenaire actuel
00:22:59qu'il m'a dit que ce n'était pas normal.
00:23:02Ces douleurs ne sont pas normales.
00:23:05Donc, c'est là que j'ai commencé.
00:23:07Et donc, vous avez mal au moment du coït, si je comprends bien.
00:23:14Oui, alors ce que vous avez dit au début, les trois, un petit peu les trois,
00:23:18à l'entrée, au fond, et puis pendant le rapport.
00:23:22Voilà, c'est vrai que toutes ces douleurs sont présentes.
00:23:27Et à d'autres moments, vous pouvez avoir des douleurs,
00:23:29même si ce n'est pas à l'occasion d'une pénétration.
00:23:35Concernant la sexualité ou dans ma vie?
00:23:37Non, non, non. Je veux dire, est-ce que ces douleurs peuvent être présentes
00:23:40à d'autres moments?
00:23:42Ah oui, oui, bien sûr.
00:23:44Lors des règles, c'est vraiment diagnostiqué.
00:23:47Oui, j'ai vraiment, j'ai des douleurs lors des règles,
00:23:51entre les règles, à l'ovulation, alors qu'ils ne sont pas pour moi
00:23:56invalidantes dans mon quotidien,
00:23:59à un point où je dois m'arrêter de travailler ou des choses comme ça.
00:24:02Mais je peux m'arranger dans mon travail.
00:24:05Mais oui, il y a des douleurs, bien sûr, autre que juste celles des rapports.
00:24:09Mais celles des rapports sont particulières.
00:24:11C'est vrai.
00:24:14Et donc, c'est vrai que
00:24:18il y a, voilà, je voulais juste dire qu'il y a peut-être des choses à faire.
00:24:23En effet, dire aux jeunes femmes qui peuvent être à peine de ces douleurs
00:24:28qu'il y a des choses à faire.
00:24:29J'ai pu faire des choses, des soins qui m'ont aidée, qui m'aident encore.
00:24:37C'est-à-dire qu'est-ce que vous avez fait comme soins
00:24:40qui vous ont amélioré, donné plus de confort?
00:24:45Oui, alors des soins de kinésithérapie,
00:24:49des soins d'ostéopathie aussi, qui m'ont beaucoup aidée.
00:24:52L'ostéopathie, oui, certainement, ça remet un peu plus, notamment le sacrum, j'imagine.
00:24:58Oui, tout à fait, les adhérences, l'utérosacré, les adhérences.
00:25:04Tout ça, les adhérences, la détente un petit peu au niveau du col aussi.
00:25:10On peut travailler sur le col et sur son relâchement, apparemment.
00:25:13Et également tous les muscles, les muscles du périnée, etc.
00:25:22Avec des petites astuces, des petites choses qui peuvent aider, notamment au début.
00:25:26Moi, c'est vrai que c'était bien sûr, ça prenait des proportions où finalement,
00:25:31en effet, j'avais peur du rapport, je me crispais totalement.
00:25:35Et donc, on m'a donné des petits exercices à faire avant
00:25:39qui peuvent être utilisés comme jeu, comme jeu avec le partenaire,
00:25:43qu'on utilise ensemble pour préparer un petit peu.
00:25:47On se l'est approprié pour ne pas en faire quelque chose de musicalisé ou d'obligatoire.
00:25:53Et puis, en fait, ça va dans un truc, ça détend l'ensemble et ça aide, ça aide beaucoup.
00:26:01C'est toujours pareil.
00:26:02Plus vous allez être en relation, si je puis dire, avec votre corps
00:26:06au sens de le laisser se libérer, s'ouvrir,
00:26:12plus vous allez pouvoir avoir des rapports qui seront agréables et non pas douloureux.
00:26:16Je rappelle toujours que le circuit de la douleur et du plaisir, c'est le même circuit.
00:26:21Et on peut intensifier la douleur ou intensifier le plaisir
00:26:25suivant la manière dont on respire, dont on est en conscience avec son corps.
00:26:29Alors, c'est très, très facile à dire.
00:26:31C'est très joli à dire.
00:26:34Mais évidemment, dans la pratique, c'est bien plus complexe.
00:26:39Oui, c'est plus complexe, mais ça se fait.
00:26:41Ça marche, oui, ça marche, ça marche.
00:26:44C'est vrai que c'est, ça marche.
00:26:45C'est pour avoir été quand même longtemps assez frustré avec des...
00:26:52Ça prend un impact dans la vie quand même, dans la vie, dans la vie d'une femme.
00:26:56C'est très, c'est hyper, ça prend un impact important sur le compte,
00:27:02sur tout, sur une vie quotidienne, sur un ensemble.
00:27:04C'est vraiment...
00:27:07Mais je voudrais revenir sur un exemple pour expliquer l'importance de se détendre.
00:27:13La tension, c'est comme la peau d'un tambour.
00:27:15Quand il est bien tendu, on appuie à un endroit, ça résonne jusqu'à l'autre bout.
00:27:20Quand on est en tension, la douleur va se répercuter très, très loin
00:27:24puisque chaque tension communique avec l'autre.
00:27:28Plus on est détendu, plus votre peau, elle est molle.
00:27:31Votre peau de tambour, vous appuyez à un bout, il ne se passe rien autour.
00:27:34Ça ne résonne même pas.
00:27:36Et cette détente va permettre d'absorber des mouvements,
00:27:41éventuellement des chocs, tout ce qui peut se passer à l'occasion
00:27:44d'un rapport sexuel, des frottements, sans créer un écho plus profond
00:27:48et sans justement générer cette douleur qui, en cas d'endométriose,
00:27:52est liée justement à des adhérences un peu plus haut, un peu plus loin.
00:27:56Mais si on est tendu, tout ça, ça communique et ça fait
00:28:00ça fait vibrer au niveau de la douleur et donc tout ce qui va nous apprendre,
00:28:05tous les exercices qui vont aider à détendre cette partie-là de notre corps
00:28:09ont un impact bénéfique, quelle que soit la nature de la douleur.
00:28:13Oui, oui, vraiment, ça a été vraiment le cas.
00:28:18En tout cas, merci beaucoup d'avoir pris le temps de témoigner, Clara,
00:28:22parce que votre témoignage peut aider beaucoup de femmes
00:28:25à faire quelque chose, justement, pour cesser d'être
00:28:28en train de craindre les rapports sexuels et d'améliorer leur bien-être.
00:28:34Merci. Merci à vous, Clara.
00:28:36On continue avec Delphine, qui va répondre à trois questions intimes.
00:28:40Bonjour, Delphine.
00:28:42Bonjour, Brigitte. Bonjour, Philippe.
00:28:44Bonjour, Delphine.
00:28:45Alors, première question.
00:28:46Quelle note donneriez-vous à votre libido en ce jour de juin ?
00:28:52Actuellement, je serai à zéro.
00:28:55Ah oui, mais oui, mais...
00:28:59Non, mais même, ouais, lancement zéro, ouais.
00:29:02Faut la réveiller un petit peu quand même, là, Delphine.
00:29:07Vous avez encore vos deux mains ?
00:29:09Oui, oui, oui.
00:29:10Oui, c'est pas faux, c'est vrai.
00:29:13Faut faire quelque chose, quand même.
00:29:16Bon, alors, deuxième question, elle va tomber un peu à plat,
00:29:18mais ma deuxième question, je voulais savoir
00:29:20quelle serait une zone de votre corps que vous aimez qu'on caresse ?
00:29:25À part, évidemment, les organes génitaux.
00:29:30J'aime bien quand on caresse les cheveux.
00:29:32Les cheveux ? Tiens, tiens.
00:29:33Ouais, ouais.
00:29:35Oui, c'est, c'est, c'est, c'est, c'est...
00:29:38Oui, pourquoi pas ? Très bien.
00:29:41Eh bien, caressez-vous déjà les cheveux,
00:29:42ça refera monter la note à un ou deux, au moins.
00:29:45Et troisième question,
00:29:48est-ce que vous gardez des bons souvenirs de votre première fois ?
00:29:52Oui, oui, oui.
00:29:53Ben alors, pourquoi ?
00:29:55Pourquoi vous avez une libido comme ça autant en berne si vous n'avez pas ?
00:29:59Enfin, bon, ça me regarde pas à tout.
00:30:03Bon, eh bien, vous pouvez poser une question à Philippe Harlin, il vous écoute.
00:30:10Alors, moi,
00:30:12la question serait
00:30:17combien de fois par semaine ?
00:30:22Le nombre, ouais, le nombre correct
00:30:26pour avoir des rapports, donc, par semaine.
00:30:30C'est pas très clair, ce que j'ai dit.
00:30:32Si, si, c'est tout à fait clair.
00:30:35Après, c'est la réponse de mon côté qui sera peut-être pas forcément...
00:30:41Je pense qu'il faut faire attention parce que la question peut être piège.
00:30:47Je pense qu'il est important qu'il y ait régulièrement des rapports sexuels.
00:30:52Donc, une fois par semaine, c'est vraiment un minimum.
00:30:56Je pense que si on pouvait se retrouver tous les deux, trois jours,
00:31:00ça serait un rythme qui, compte tenu de la vie moderne
00:31:03et de la vie que traversent beaucoup de couples et en plus, quand il y a des enfants,
00:31:07ce serait déjà assez équilibré.
00:31:10Mais ça dépend de chacun.
00:31:12L'important, c'est quel est le rythme qui correspond aux deux ?
00:31:16Qu'est-ce qui permet aux deux de se retrouver, de ne pas être frustré,
00:31:20de ne pas être en manque, de ne pas avoir trop la pression ?
00:31:24Donc, encore une fois, là, je viens de donner un espèce d'idéal
00:31:29qui ne veut pas dire grand chose, mais ce qui me semble dangereux,
00:31:34c'est de laisser passer trop de temps entre deux rapports sexuels
00:31:38parce que c'est un peu comme si après, il va être difficile de se retrouver
00:31:42et d'aller vers l'autre.
00:31:43Il faut que ça reste fluide, les rapports, la communication entre les deux.
00:31:47Et donc, pour ça, il faut que ça soit un minimum régulier.
00:31:51D'accord.
00:31:52Oui, je pense qu'on peut dire qu'il faut au moins une fois par semaine.
00:31:56Quand on fait l'amour une fois tous les deux, trois mois,
00:31:59on finit par faire après tous les trois, quatre mois, cinq ou six mois.
00:32:03Et puis on n'y arrive plus, ça devient difficile.
00:32:05Oui, on est deux amis et on perd totalement le côté sexué de la relation.
00:32:13C'est exactement.
00:32:15Eh bien, merci Delphine.
00:32:16Merci à vous.
00:32:17Philippe Arlin, on se retrouve dans un instant toujours avec vous
00:32:20et vos témoignages au 0 826 300 300.
00:32:23Si vous avez des douleurs et que vous avez envie de mieux comprendre,
00:32:26n'hésitez pas à nous rejoindre sur Surd Radio.
00:32:2814 heures, 16 heures, Brigitte Laé, Sud Radio.
00:32:32CAM4.fr, le plus grand site de webcam live réservé aux adultes.
00:32:3814 heures, 16 heures, Brigitte Laé, Sud Radio.
00:32:42Philippe Arlin est avec nous, sexothérapeute.
00:32:44Nous évoquons les douleurs durant le rapport.
00:32:47Je rappelle évidemment que les hommes aussi peuvent avoir parfois des douleurs
00:32:50et on est prêt évidemment à les recevoir et à leur répondre
00:32:55s'ils ont envie de nous rejoindre.
00:32:57Mais pour l'instant, c'est toujours les douleurs féminines dont on parle.
00:33:00Et c'est normal, elles sont malheureusement plus souvent fréquentes.
00:33:04Avec Sohéli qui est avec nous.
00:33:06Bonjour.
00:33:07Bonjour Brigitte, bonjour Philippe.
00:33:10Bonjour Sohéli.
00:33:11On vous écoute, allez-y Sohéli, je vous en prie.
00:33:15Alors, je ne vais pas forcément parler de moi, mais d'une amie.
00:33:19Et elle, du coup, ça m'a fait penser à elle.
00:33:22Donc, elle avait d'intenses douleurs pendant le rapport,
00:33:30mais au niveau de l'utérus.
00:33:33Alors, elle a été voir son gynécologue,
00:33:36elle a même vu plusieurs spécialistes.
00:33:38Donc, ça serait dû au fait qu'elle ait eu trois césariennes.
00:33:43Il y a une sorte de bourrelé qui s'est fait au niveau de la cicatrice.
00:33:50Des césariennes.
00:33:53Et elle a l'utérus qui fait la balançoire, comme l'a dit le spécialiste.
00:33:58Voilà, donc, c'est les premières douleurs qui sont apparues.
00:34:04Ensuite, le gynécologue lui a donné une crème
00:34:11pour anesthésier la douleur, en fait.
00:34:14C'est idiot, parce que si on anesthésie la douleur, on anesthésie le plaisir, enfin.
00:34:19Voilà, c'est ce que j'ai supposé.
00:34:22Vous faites que confirmer ce que je pensais.
00:34:25Donc, son compagnon ne voulant pas forcément entendre
00:34:30et lui répondant très gentiment, de toute façon,
00:34:33t'avais qu'à pas faire trois enfants.
00:34:35Donc, deux sont les siens, quand même.
00:34:37Voilà.
00:34:39En plus, elle a une hernie discale,
00:34:41ce qui fait que, comme elle dit, elle a une jambe qu'elle ne peut pas écarter vraiment.
00:34:45Donc, voilà, à s'accrocher au lit pour pouvoir satisfaire son mari,
00:34:51donc à devoir faire l'étoile, parce qu'elle s'accroche tout ce qu'elle peut,
00:34:55mais il lui dit, ben, t'as vraiment mal ?
00:34:57Ben, elle lui dit oui, mais bon, ça ne l'empêche pas de continuer,
00:35:00puisque il peut, il peut.
00:35:02Et puis, il y a quelques années de ça, par contre,
00:35:08sa fille aînée, donc qui n'est pas celle de son compagnon actuel,
00:35:12a lâché une bombe en disant que, lors de l'accouchement de la fille de son compagnon,
00:35:22elle avait subi des attouchements sexuels par ce fameux compagnon.
00:35:27Et là, je vous le donne en mille, vaginisme.
00:35:31Depuis.
00:35:32J'ai supposé que c'était dû à cette bombe larguée,
00:35:36que les choses sont arrivées en vous écrasant.
00:35:38Vous voulez dire, donc, que le beau-père a touché la fille, donc, de votre amie,
00:35:45et que depuis, votre amie fait du vaginisme, c'est bien ça ?
00:35:49Oui. Alors, j'ai supposé qu'il y avait une cause à essayer,
00:35:52mais après, en étant dans les médecins, j'ai supposé que...
00:35:56En même temps, je dirais que son vaginisme est une protection tout à fait compréhensible,
00:36:02parce que, vu ce qu'elle subissait, vu que c'était de toute façon douloureux, les rapports,
00:36:07qu'à un moment donné, le vagin dise « ça suffit, je ferme »,
00:36:10ça ne me paraît pas si étonnant que ça.
00:36:12Elle avait effectivement mille raisons de faire du vaginisme,
00:36:16et ce qu'il faut savoir, et c'est peut-être, moi je dirais, la beauté du corps,
00:36:20c'est que si on n'est pas capable, nous, de le protéger, de le prendre en charge,
00:36:25de veiller sur lui, eh bien, il y a des moments,
00:36:28soit il va y avoir une maladie qui va être bien précise,
00:36:31et qui va nous dire « là, stop, puisque tu n'entends pas, il faut que ça s'arrête »,
00:36:35mais on peut avoir effectivement un vaginisme qui vient se poser là,
00:36:38en disant « là, ce n'est plus possible, moi je n'en peux plus de souffrir ».
00:36:41Alors, elle avait déjà plein de raisons, c'est-à-dire qu'elle acceptait cette souffrance,
00:36:47alors qu'encore une fois, on l'a dit, et on va le répéter s'il y a besoin avec Brigitte,
00:36:52que rien ne justifie d'avoir mal pendant un rapport,
00:36:55et plus on va avoir mal, plus cette douleur va aller en s'amplifiant,
00:36:59jusqu'au moment où, effectivement, on va développer des douleurs telles
00:37:04que la pénétration ne va plus être possible.
00:37:07Mais c'est souvent une non-collaboration, là, entre la psyché et le corps,
00:37:11qui avait beau crier « on ne l'entendait pas », là, il a hurlé.
00:37:15Et malheureusement, ce n'est pas une solution, mais c'est ce qui va la protéger.
00:37:21Moi, je crois, de toute façon, que votre ami, il faut l'aider à comprendre
00:37:25qu'il y a quelque chose qui ne va pas bien dans sa vie,
00:37:28parce que c'est pareil, c'est un nid discal qui l'empêche d'écarter,
00:37:32enfin de bouger une jambe, c'est pareil, ce n'est pas anodin,
00:37:35ça dit aussi quelque chose, avec un peu, comme ça, d'intuition très facile,
00:37:41j'aurais tendance à dire que ça doit être la jambe gauche.
00:37:44Et donc, tout ça, on ne va pas faire du Michel Audou, là,
00:37:48mais il y a quelque chose, quand même, qu'il faut qu'elle accepte de prendre conscience
00:37:54que sa vie ne va pas bien et qu'il est temps qu'elle prenne soin d'elle.
00:37:58Malheureusement, ce n'est pas faute de lui répéter depuis des années,
00:38:03mais voilà, elle est même là, elle a même un burnout, une dépression,
00:38:10elle est vraiment au fond du fond, et personne ne la soutient,
00:38:15mais elle est là, comme je le fais, t'es qu'une bonniche dans l'histoire.
00:38:18Je veux dire, aujourd'hui, quand même, elle pourrait même porter plainte,
00:38:24presque pour viol, par rapport à son conjoint, je le dis,
00:38:28peut-être qu'elle n'est pas capable de m'entendre,
00:38:30mais peut-être que d'autres vont entendre, et en tout cas, on peut le dire, quand même.
00:38:36Oui, parce qu'elle avait beau lui dire, et il s'en fichait pas mal,
00:38:42mais là, vu qu'il y a le vaginisme, de toute façon, il n'a plus accès,
00:38:46et de toute façon, elle a fini par faire carrément chambre à part.
00:38:50Donc voilà, il faut une chambre à part, mais on va dire qu'elle est agricultrice,
00:38:59et qu'elle ne se sent pas capable d'assumer certaines activités sur l'exploitation,
00:39:07et qu'elle a besoin de lui, mais comme je lui ai dit,
00:39:09là, tout le temps où tu as été malade, tu as eu plein de personnes qui sont venues t'aider,
00:39:15qui se sont ouverts, qui ont fait tout ce qu'il y a à faire,
00:39:17alors que ton propre compagnon n'a rien fait pour toi.
00:39:21Tu vois, même si tu venais à le mettre à la porte,
00:39:25parce qu'en plus, il attend chez lui, et il est chez elle,
00:39:28tu serais mieux soutenue que...
00:39:30Non, mais je crois, Soélie, qu'il faudrait peut-être remonter en amont dans l'histoire de cette femme,
00:39:36parce que je pense que c'est une femme qui, de toute façon, a été maltraitée, sans doute, dans l'enfance,
00:39:41et qu'être maltraitée fait partie de son quotidien.
00:39:44Et ce n'est pas étonnant qu'elle accepte de rester avec un homme aussi maltraitant,
00:39:51parce que de toute façon, c'est ses repères à elle, voyez.
00:39:54Oui, oui, je vous le confirme, il n'y a pas de problème.
00:39:57C'est tout à fait ça.
00:39:59Et en plus, elle vit en colocation, on va dire,
00:40:03puisque c'est la même maison avec sa maman,
00:40:07qui est toujours présente et qui fait partie des gens qui l'ont maltraitée, effectivement.
00:40:12Donc...
00:40:14Encore une fois, on voit que là, son corps a décidé de la protéger malgré elle,
00:40:20parce que peut-être que psychiquement, elle n'est pas en mesure de dire stop à cet homme,
00:40:26de se protéger, de partir,
00:40:28mais au moins, là, il ne va plus l'agresser physiquement.
00:40:33Il n'y aura plus cette douleur, le corps ne va plus subir, ne va plus être victime
00:40:38de cette relation qui ne s'arrête pas pour des raisons qui la regardent, elle.
00:40:42Et là, en plus, elle a bien conscience que dès qu'il sera à la retraite, il va partir,
00:40:47parce qu'il l'a très clairement dit, voilà.
00:40:50Mais en fait, elle attend qu'il parte de lui-même, je pense, tout simplement.
00:40:55Alors, vous savez, Sohélie, quand on a une amie comme ça,
00:40:58qui va mal et qui va mal depuis tellement longtemps,
00:41:01à la limite, ce n'est pas tellement les conseils de quitter cet homme, etc.,
00:41:07qui vont lui parler, c'est plutôt de prendre soin un petit peu d'elle.
00:41:11C'est ce que je fais, franchement, c'est ce que je fais.
00:41:14Je sais que je parle à un mur, et voilà,
00:41:17beaucoup de gens l'ont laissé tomber par rapport à ses choix.
00:41:20Je fais, écoute, moi, je ne suis pas dans le jugement,
00:41:23tu restes ma meilleure amie, tu as besoin de moi, je suis là.
00:41:28Et elle m'appelle quasiment, c'est un petit peu moins,
00:41:32mais j'ai l'impression d'être tout au moins au-dessus,
00:41:34parce que quand elle a un truc qui est très, très lourd à porter,
00:41:37elle m'appelle, elle m'appelle presque tous les soirs.
00:41:40Je suis là et je l'écoute.
00:41:42C'est tout ce que je me sens capable de faire,
00:41:45puisque j'ai beau dire, ça ne sert à rien.
00:41:50Je l'écoute tout simplement et je la soutiens, c'est tout.
00:41:53Si ça pouvait servir à quelque chose, il y a longtemps que ça aurait servi,
00:41:56quand les gens sont malheureusement dans ce genre de fonctionnement,
00:42:03où finalement, c'est normal qu'on nous fasse mal,
00:42:06c'est normal qu'on ne me respecte pas.
00:42:08C'est très compliqué de les aider.
00:42:10En revanche, on va quand même réagir.
00:42:13Philippe Harlin, ce gynécologue qui lui dit,
00:42:16prenez une crème anesthésique, moi, ça me met en colère.
00:42:21Et moi encore plus, mais j'entends ça tellement souvent,
00:42:27cette manière de ne pas confronter le problème,
00:42:30de ne pas entendre ce que dit l'autre.
00:42:34Excusez-moi, je vais dire, c'est criminel.
00:42:36Le mot est un peu fort, mais il y a une attitude
00:42:39qui est non-assistance à personne en difficulté.
00:42:42Parce que non, on ne met pas un anesthésiant
00:42:45et quand il y a des douleurs, on ne met pas davantage de lubrifiant.
00:42:50On écoute ce qui se passe et on essaye de trouver une solution
00:42:54pour que ça aille mieux.
00:42:56Oui, parce que je veux dire, à ce moment-là, où est-ce qu'on va ?
00:43:00On peut aussi donner de l'anesthésie,
00:43:02anesthésier tous les gens qui vont aux urgences
00:43:06et puis comme ça, on réglera le problème,
00:43:08soi-disant, de la santé des gens.
00:43:10C'est du grand n'importe quoi.
00:43:12Et puis, là, je sais que malheureusement,
00:43:16elle n'est pas capable d'entendre votre amie,
00:43:18mais je pense qu'il y a quand même, à mon avis,
00:43:20quelque chose à faire.
00:43:21Peut-être une opération chirurgicale réparatrice,
00:43:25mais ça, je ne le dis pas pour elle,
00:43:28parce que malheureusement, je pense qu'elle n'entendrait pas,
00:43:30mais je le dis pour éventuellement d'autres femmes
00:43:32qui seraient dans son cas.
00:43:34Je pense qu'il y a moyen de faire des réparations chirurgicales réparatrices
00:43:39dans son cas, me semble-t-il.
00:43:42Je ne sais pas ce que vous en pensez, Philippe Harlin,
00:43:44mais ça ne me paraît pas impossible à réparer.
00:43:47Ah non, absolument pas.
00:43:49Et je pense que même s'il y a effectivement des douleurs
00:43:53liées aux cicatrices de césarienne,
00:44:00je ne trouvais pas le mot, excusez-moi,
00:44:02il y a peut-être au niveau de l'ostéo ou de la kiné
00:44:06des exercices à faire, des mouvements.
00:44:08En tout cas, ce n'est pas l'anesthésiant qu'il faut,
00:44:11c'est d'essayer d'apporter un soin sur une problématique précise
00:44:16de façon à vraiment lui apporter de l'aide.
00:44:20Et c'est faisable.
00:44:22Et déjà, si le regard qu'on porte sur son corps
00:44:25est un regard de désir, d'amour et de respect,
00:44:28je pense que les choses seront naturellement beaucoup moins douloureuses.
00:44:32Je rappelle d'ailleurs, puisque j'avais beaucoup travaillé
00:44:34à un moment donné avec Xavier Latouche,
00:44:36qui est aujourd'hui à la retraite,
00:44:37donc je peux en parler, qui est chirurgien esthétique,
00:44:40le nombre d'épisiotomies qu'il a réparées,
00:44:44le nombre de problèmes de femmes qu'il a réparées,
00:44:48en chirurgie, je dis bien esthétique,
00:44:50souvent sont quand même remboursées par la sécurité sociale.
00:44:53Donc, c'est une piste à ne pas négliger
00:44:56lorsqu'il y a des douleurs au niveau de la fourchette,
00:45:00comme on en parlait tout à l'heure.
00:45:01Ça peut se réparer,
00:45:04donc c'est important aussi de donner cette information.
00:45:06Merci en tout cas Soélie,
00:45:08merci pour vous et pour elle,
00:45:10et puis je vous souhaite d'arriver à aider votre amie.
00:45:15Philippe Harlin, on va continuer évidemment dans la deuxième heure
00:45:18avec d'autres douleurs je suppose.
00:45:20En tout cas, on invite tous ceux qui ont envie de témoigner
00:45:23à nous appeler au 0 826 300 300.
00:45:26Mais évidemment, vous savez que vous allez avoir une petite devinette
00:45:30qui va peut-être vous inspirer, j'espère en tout cas.
00:45:35En tout cas, moi ça me fait sourire cette devinette.
00:45:38Comment un vegan ou une vegan pourrait atteindre la consécration ?
00:45:43Est-ce que vous avez une vague idée de tout ça ?
00:45:48Vous avez en tout cas la possibilité de réfléchir
00:45:50et peut-être de trouver une réponse.
00:45:53Et il me semble que juste après les infos,
00:45:55nous allons avoir un homme qui témoigne.
00:45:58Est-ce qu'il a lui aussi des douleurs ?
00:46:00On saura ça après les infos.
00:46:12Nous continuons à évoquer les douleurs au moment du rapport
00:46:16ou des préliminaires d'ailleurs.
00:46:18Enfin bref, les douleurs.
00:46:20Ce n'est pas normal d'avoir mal pour des choses
00:46:22qui normalement nous font du bien.
00:46:24C'est un peu le slogan aujourd'hui avec Philippe Harlin
00:46:28qui est avec nous, sexothérapeute.
00:46:29Je rappelle également que vous êtes l'auteur de ce livre
00:46:31Libérez votre désir qui est sorti en poche
00:46:33dans la collection Psycholove de la Musardine.
00:46:37Philippe Harlin, vous avez eu le temps de réfléchir.
00:46:40Quelle serait la consécration pour un vegan ?
00:46:47De se contenter de manger de la tarte au poêle ?
00:46:50Le poêle, ce n'est pas vegan.
00:46:55La consécration pour un vegan,
00:46:59ce serait de devenir un légume.
00:47:01Vous êtes bien d'accord ?
00:47:03Donc de faire un AVC.
00:47:07Quand on fait un AVC, on devient un légume.
00:47:09Et comme ça, ce serait une consécration pour un vegan.
00:47:12C'est pas gentil.
00:47:15C'est pas gentil, vous croyez ?
00:47:18Moi ça me fait rire.
00:47:20Il faut savoir se moquer de tout.
00:47:22Sinon où est-ce qu'on va ?
00:47:24Vous ne croyez pas qu'il faut garder de l'humour sur tout ?
00:47:26Bien sûr, il n'y a aucun problème avec ça.
00:47:29Surtout que l'humour ne veut pas dire le manque de respect.
00:47:32Non, bien sûr que non.
00:47:34Patrick est avec nous. Bonjour Patrick.
00:47:37Bonjour Brigitte, bonjour Philippe Harlin.
00:47:41Merci encore de toutes vos émissions, Brigitte,
00:47:45qui sont toujours des sources d'inspiration.
00:47:49Je reprends un jour, vous aviez dit
00:47:51que l'expérience, on ne peut pas la communiquer.
00:47:55Je pense qu'à force de vous écouter,
00:47:57il y a des choses qui finissent parfois par se déclencher.
00:48:00Tant mieux.
00:48:02Comme quoi je peux dire des bêtises.
00:48:04Oui, mais continuez.
00:48:06Bien sûr.
00:48:08Merci de réagir.
00:48:11Parce que c'est votre compagne,
00:48:13je crois que de temps en temps, vous vous dites stop.
00:48:17Oui, c'est plutôt un témoignage un peu global.
00:48:21Nous, en tant qu'hommes,
00:48:24on a quelques partenaires.
00:48:26Mais si, par exemple, j'ai eu des partenaires
00:48:30qui n'avaient aucun problème,
00:48:32et tout allait très bien, très facilement,
00:48:34je pourrais penser que c'est le cas de tout le monde.
00:48:37Et ce qui est vraiment symptomatique
00:48:40ou intéressant avec mon épouse,
00:48:43c'est que de temps en temps,
00:48:45je pense que c'est le moment de la pénétration.
00:48:48Je pense que c'est le moment venu.
00:48:50Je me mets en ordre de bataille,
00:48:52mais pour elle, ce n'est pas encore le moment.
00:48:54Elle n'est pas encore prête.
00:48:56Elle me le dit tout simplement,
00:48:58et on continue de faire ce qu'on fait.
00:49:01On attend un peu pour la formation
00:49:03qu'elle soit vraiment à l'aise et en forme.
00:49:06Et je pense que ça fait partie des grandes qualités
00:49:08de mon épouse que de communiquer.
00:49:10Et je crains que, parfois,
00:49:12certaines femmes n'osent pas
00:49:14communiquer ce type de choses
00:49:16en se disant que si je l'arrête en plein élan,
00:49:19mon bel étalon va être déçu.
00:49:22Il n'apprendra que quoi aux caisses.
00:49:24Et donc, il se met parfois à subir,
00:49:28alors qu'il suffit de dire les choses
00:49:31pour parfois prendre un peu de temps.
00:49:34Il n'y a rien de pathologique chez mon épouse.
00:49:37Mais ce que je veux dire, c'est que
00:49:39pour un couple qui se connaît bien,
00:49:41qui fait amour régulièrement,
00:49:43on peut avoir un petit décalage.
00:49:45Un petit décalage qui n'est pas problématique,
00:49:47mais qui, comme il l'est dit,
00:49:49il est traité, analysé,
00:49:51et tout se passe pour le mieux.
00:49:53Et je pense qu'un des problèmes,
00:49:55c'est que dans les imageries
00:49:57qu'on peut avoir sur les façons de faire l'amour,
00:49:59et là, je ne parle pas de la photographie,
00:50:01mais même dans les films de vie traditionnels,
00:50:03je dirais, la scène d'amour,
00:50:05tout se passe comme si, sans rien se dire,
00:50:07tout était parfait,
00:50:09tous les enchaînements étaient automatiques.
00:50:11Ça coule tout seul.
00:50:13Oui, c'est vrai.
00:50:15Et il y a que très peu de films
00:50:17où il y a un dialogue là-dessus.
00:50:19Un seul film que j'ai en tête là-dessus,
00:50:21c'était dans un film qui s'appelle Miami Vice,
00:50:23où il y a le couple, on les voit dialoguer.
00:50:25Par exemple, il y a le héros
00:50:27qui fait une blagoulette
00:50:29à sa compagne en lui disant
00:50:31qu'elle a l'orgasme, alors qu'elle n'a pas encore joui.
00:50:33Et bref, pour dire que...
00:50:35Mais c'est très rare,
00:50:37parce que ça avait marqué.
00:50:39C'est un moment dans lequel,
00:50:41entre les partenaires.
00:50:43Mais oui, vous avez raison,
00:50:45le cinéma n'est pas du tout réaliste.
00:50:47Mais remarquez,
00:50:49c'est valable pour les scènes de violence
00:50:51de la même manière.
00:50:55Mais ce qui est important,
00:50:57et je crois que vous serez d'accord,
00:50:59c'est que les femmes ont quand même tendance
00:51:01encore beaucoup à subir
00:51:03et à ne pas oser
00:51:05dire les choses plus très clairement.
00:51:07Là, on est sur l'exemple
00:51:09tout à fait concret
00:51:11de l'avantage de se connaître
00:51:13et surtout de se respecter
00:51:15et de dire là, ce n'est pas encore
00:51:17le moment. Et c'est une information
00:51:19dont nous, les hommes, on est friands.
00:51:21Bien sûr qu'on a besoin de savoir,
00:51:23bien sûr qu'on peut
00:51:25par erreur venir
00:51:27tenter une pénétration
00:51:29trop tôt ou pas
00:51:31forcément correctement.
00:51:33Et si la partenaire se donne juste
00:51:35le droit de nous dire,
00:51:37pas maintenant, juste là,
00:51:39alors évidemment, si c'est un commentaire
00:51:41toutes les dix secondes,
00:51:43ça pourrait gâcher le rapport sexuel.
00:51:45Mais transmettre, communiquer
00:51:47et ne pas trouver normal de subir,
00:51:49c'est-à-dire qu'il y a quand même des femmes
00:51:51qui ont mal lors des rapports
00:51:53et si on interroge leur partenaire,
00:51:55ils l'ont quasi jamais dit, voire pas dit
00:51:57du tout. Donc, oui,
00:51:59Brigitte, vous avez tout à fait raison,
00:52:01il faut que les femmes
00:52:03disent
00:52:05et ne trouvent pas normal d'avoir
00:52:07mal, puisqu'ils communiquent et n'aient pas
00:52:09peur de ce que leurs paroles
00:52:11pourraient provoquer.
00:52:13Oui, mais faut-il
00:52:15aussi que l'homme soit
00:52:17à l'écoute, tandis que
00:52:19ce n'est pas toujours le cas non plus. Vous, Patrick,
00:52:21vous, évidemment, vous écoutez votre femme
00:52:23et vous la respectez, mais quand on
00:52:25entend le témoignage juste avant les infos
00:52:27de Soélie, on voit bien
00:52:29que ce n'est pas toujours le cas non plus.
00:52:31Non.
00:52:33Ce qui est vrai aussi,
00:52:35Patrick, c'est que la pornographie
00:52:37forcément, elle n'est pas là pour
00:52:39enseigner comment bien faire l'amour,
00:52:41elle est là pour exciter. Je crois qu'il faut aussi dire
00:52:43les choses telles qu'elles sont.
00:52:49Oui, allez-y, Patrick.
00:52:51Moi, ce que je pourrais rajouter,
00:52:53très important pour
00:52:55les auditeurs, c'est que
00:52:57je ne pense pas qu'un homme puisse être traumatisé
00:52:59si on lui dit non, pas tout de suite
00:53:01ou pas comme ça.
00:53:03Délicatement, je pense qu'on ne va pas
00:53:05être offusqué, on ne va pas se dire
00:53:07tiens, cette fille, elle est compliquée.
00:53:09Je pense que tout se passe
00:53:11très très bien quand on fait bien l'amour.
00:53:13Je ne suis pas
00:53:15d'accord avec vous, je crois qu'il y a des hommes
00:53:17qui perdraient leur érection ou qui commenceraient
00:53:19à être en colère, mais alors cela, il vaut mieux
00:53:21les quitter de toute façon.
00:53:23Je vous rejoins, Brigitte.
00:53:25La réalité, c'est que
00:53:27même si ça révèle
00:53:29chez votre partenaire
00:53:31homme ce type de réaction,
00:53:33je pense qu'il est temps de partir en courant
00:53:35parce que ça veut dire qu'il n'est
00:53:37pas capable d'entendre
00:53:39qu'en gros, qui vous êtes
00:53:41ne l'intéresse pas et qu'il ne faut surtout
00:53:43pas le remettre en cause.
00:53:45Ça n'ira pas en s'améliorant.
00:53:47Vous l'utilisez comme une poupée gonflable,
00:53:49autant le jeter tout de suite, ce n'est pas la peine
00:53:51de le garder.
00:53:55Donc Patrick,
00:53:57elle a raison, elle peut vous garder.
00:54:01J'ai passé le test.
00:54:03Vous avez passé le test avec succès,
00:54:05donc tout va bien.
00:54:07C'est vrai que
00:54:09la pénétration,
00:54:11ça ne passe pas tout seul,
00:54:13c'est tout.
00:54:15La femme doit
00:54:17lubrifier, c'est pour ça que l'homme
00:54:19doit avoir une érection suffisante.
00:54:27C'est ce qui en fait la beauté aussi.
00:54:31Si c'était un truc
00:54:33automatique qui se fait tout seul,
00:54:35non,
00:54:37c'est deux corps qui se donnent l'un à l'autre
00:54:39de deux manières
00:54:41différentes et effectivement,
00:54:43on ne peut pas se donner à l'autre
00:54:45si l'autre n'est pas prêt à nous recevoir.
00:54:49C'est tout ce qui est beau dans l'échange,
00:54:51dans le partage, dans la communication,
00:54:53de s'attendre,
00:54:55mais peut-être de s'aider à venir plus vite
00:54:57aussi et oui,
00:54:59à ce moment-là, ça devient quelque chose
00:55:01de très chouette
00:55:03parce que tout est là,
00:55:05tout concourt à
00:55:07rendre ça agréable et performant.
00:55:09J'ajouterais d'ailleurs que
00:55:11si on n'est pas mené d'une tête
00:55:13chercheuse et de GPS,
00:55:15c'est pas mal que la femme aussi aide
00:55:17avec ses mains
00:55:19à se faire pénétrer et ça évitera
00:55:21bien des douleurs aussi.
00:55:23C'est parfois bien de le signaler.
00:55:25Merci Patrick, merci beaucoup.
00:55:27On fait une petite pause et on va
00:55:29revenir sur la ville Vaudinite
00:55:31je crois, ça y est, j'ai réussi à le dire
00:55:33d'une seule fois avec
00:55:35Stéphanie qui nous rejoint dans un instant.
00:55:41Merci Sud Radio de donner la parole
00:55:43aux cinq voix. Grâce à vous,
00:55:45on avance, on avance.
00:55:47Sud Radio, parlons vrai.
00:55:4914h-16h,
00:55:51Brigitta et Sud Radio.
00:55:53Philippe Harlin est avec nous
00:55:55sexothérapeute
00:55:57et qui nous rappelle qu'en effet
00:55:59si on a des douleurs
00:56:01durant le rapport,
00:56:03c'est pas mal d'aller consulter un sexothérapeute.
00:56:05Vous êtes aussi là
00:56:07pour ça, pour soigner
00:56:09pas seulement les blessures
00:56:11de l'âme mais aussi les blessures du corps
00:56:13même si parfois les deux sont liées, évidemment.
00:56:15Alors, on a
00:56:17parlé tout à l'heure de Vaudinite
00:56:19et c'est Stéphanie qui témoigne
00:56:21justement sur ce sujet. Merci beaucoup
00:56:23Stéphanie de prendre la parole.
00:56:25Oui, bonjour Brigitte,
00:56:27bonjour Philippe.
00:56:29Moi je voulais témoigner
00:56:31de mon parcours parce que ça a été
00:56:33un parcours très compliqué pour
00:56:35comprendre ce qui m'arrivait.
00:56:37Et si ça peut aider
00:56:39des personnes,
00:56:41ça sera toujours ça.
00:56:43J'ai
00:56:45fait ma première injection
00:56:47et seule injection de Covid en 2021
00:56:49et j'ai déclenché
00:56:51derrière 3 Zona.
00:56:53Après, ça s'est
00:56:55aggravé et c'est fini
00:56:57en brûlure au niveau des lèvres
00:56:59et impossible
00:57:01qu'on me touche.
00:57:03Je pouvais plus m'asseoir, je pouvais plus rien faire.
00:57:05Au niveau de la vulve, on est bien d'accord.
00:57:07Au niveau de la vulve, exactement.
00:57:09Donc après,
00:57:11j'ai commencé le parcours
00:57:13du combattant avec
00:57:15la gynécologie.
00:57:17Je précise, on n'a pas trop
00:57:19les chiffres, mais il semblerait en effet qu'il y a
00:57:21beaucoup de personnes, enfin beaucoup, il y a des personnes
00:57:23qui ensuite, après le vaccin, ont fait des Zona.
00:57:25En fait,
00:57:27j'ai eu une endométriose
00:57:29de base et le vaccin
00:57:31m'a complètement bloqué le dos
00:57:33et le ventre et on m'a mis
00:57:3515 jours sous cortisone et derrière,
00:57:37j'ai eu une défense immunitaire
00:57:39complètement moderne et Zona
00:57:413 fois de suite.
00:57:43Et ça s'est provoqué des problèmes
00:57:45neurologiques sur le
00:57:47côté du corps et aussi
00:57:49au niveau de la vulve.
00:57:51J'ai eu un parcours
00:57:53pas possible pour essayer de comprendre
00:57:55et je me
00:57:57mets à la place des gens qui,
00:57:59j'aurais aimé avoir un peu plus
00:58:01d'impôts sur les sujets
00:58:03parce qu'on m'a diagnostiqué
00:58:05vulvodynie, ça veut dire qu'on m'a
00:58:07mis sous des traitements lourds, l'arroxie,
00:58:09j'ai eu beaucoup de gouttes, beaucoup
00:58:11de traitements qui m'ont
00:58:13mis des mycoses
00:58:15et puis c'est une espèce de cycle
00:58:17infernal, mycoses, douleurs,
00:58:19traitements. J'ai eu, comme la dame,
00:58:21tout à l'heure,
00:58:23de la zylocaline
00:58:25en local, en cas où j'ai pas été
00:58:27immédiatement énergique, donc évidemment,
00:58:29ça m'a pas soulagée, mais
00:58:31ça me fait mal.
00:58:33Et donc aujourd'hui,
00:58:35ce que je voudrais dire à toutes les personnes
00:58:37qui ça arrive, c'est qu'il faut se prendre en main,
00:58:39il faut comprendre
00:58:41pour pouvoir bien
00:58:43se traiter.
00:58:45Justement,
00:58:47Stéphanie, je suis bien sûr
00:58:49d'accord avec vous, il faut mettre le sens
00:58:51à ce qui nous arrive,
00:58:53mais c'est toujours une question très individuelle,
00:58:55donc il n'y a pas de réponse générale.
00:58:57Et vous, qu'est-ce qui vous a permis
00:58:59de comprendre ?
00:59:01Alors, d'aller mieux, pas de
00:59:03soigner totalement,
00:59:05d'aller mieux, déjà de comprendre que c'était
00:59:07pas forcément de la véhoudini, mais que j'avais
00:59:09des mycoses qui ne démangeaient pas,
00:59:11et donc faire des analyses régulièrement,
00:59:13des choses comme ça.
00:59:15Les médecins n'étaient pas trop d'accord, mais je me suis
00:59:17rendue compte de ça, donc quand on traitait,
00:59:19j'étais devenue résistante
00:59:21aux médicaments pour les
00:59:23mycoses.
00:59:25Le larynxus, il y a des hydrates,
00:59:27donc c'était encore pire,
00:59:29ça aggravait.
00:59:31Moi, ce que j'ai trouvé
00:59:33qui m'a vraiment aidée, c'est la kiné,
00:59:35la kiné
00:59:37intérieure, interne,
00:59:39qui m'a aidée à détendre mon périnée,
00:59:41la kiné, elle masse l'intérieur du
00:59:43corps, le périnée,
00:59:45elle va chercher aussi toutes les accroches
00:59:47au niveau de
00:59:49la hanche, sur le côté, tout ça,
00:59:51c'est tellement un casse-feu de douleurs.
00:59:53Je rappelle toujours, oui, la kiné,
00:59:55l'acupuncture,
00:59:57l'ostéopathie,
00:59:59les médecines
01:00:01comme le chiatsu, etc.
01:00:03C'est souvent, quand on
01:00:05tombe sur des bons praticiens, ce qui n'est pas toujours facile,
01:00:07il faut faire attention,
01:00:09mais c'est souvent
01:00:11des choses
01:00:13qui permettent de redonner
01:00:15l'intégrité, si je puis dire,
01:00:17entre le corps, les émotions, le psychisme,
01:00:19etc.
01:00:21J'ai beaucoup de pilates aussi, ce qui m'a aidée.
01:00:23Mais aujourd'hui, je ne suis toujours pas
01:00:27entre guillemets, redevenue
01:00:29à la normale.
01:00:31Je suis en cours de ménopause,
01:00:33vous ne le savez pas non plus,
01:00:35mais aujourd'hui,
01:00:37j'arrive pas à avoir...
01:00:39La ménopause, ça n'a rien
01:00:41à voir avec
01:00:43les mycoses ou les infections.
01:00:45Ça va augmenter la sécheresse
01:00:47et donc ça peut augmenter les pleurs.
01:00:49Oui, c'est ça.
01:00:51Et aujourd'hui,
01:00:53ça va beaucoup mieux,
01:00:57mais j'ai toujours des problèmes
01:00:59au rapport et on n'arrive
01:01:01pas à trouver de solution.
01:01:03C'est vraiment...
01:01:05Philippe, par là, vous avez
01:01:07une piste à donner à Stéphanie ?
01:01:09Dans les traitements qu'on n'a pas
01:01:11évoqués et qui permettent
01:01:13de faire un travail intérieur
01:01:15comme extérieur, c'est
01:01:17les dilatateurs vaginaux.
01:01:19Le mot n'est pas
01:01:21très poétique et effectivement,
01:01:25on peut avoir
01:01:27du mal avec le terme,
01:01:29mais ce sont des embouts de différentes
01:01:31tailles que l'on introduit
01:01:33à l'intérieur du vagin et avec lesquels
01:01:35on va apprendre à faire des exercices
01:01:37autour du périnée, on va apprendre à
01:01:39respirer, on va apprendre à détendre.
01:01:41Ça va permettre de venir agir
01:01:43soi-même
01:01:45sur les tensions
01:01:47musculaires qu'il peut y avoir
01:01:49à cet endroit, mieux détendre
01:01:51et si vous vous rappelez ce que je disais tout à l'heure,
01:01:53l'important quand il y a douleur,
01:01:55c'est plus on est détendu, plus
01:01:57cette douleur va être
01:01:59ponctuelle et ne va pas s'étendre
01:02:01plus loin, ne va pas
01:02:03s'amplifier.
01:02:05Les dilatateurs vaginaux,
01:02:07avec vraiment
01:02:09un travail sur...
01:02:11j'allais dire
01:02:13un travail de sexothérapie, de savoir
01:02:15qu'est-ce qui se passe, comment accepter, peut-être
01:02:17de laisser un peu votre corps au repos,
01:02:19de lui permettre de retrouver
01:02:21son équilibre, parce que tous ces traitements
01:02:23anti-mycose, anti-ceci,
01:02:25plus la ménopause qui vient se poser
01:02:27dessus, votre propre muqueuse
01:02:29doit être fragilisée.
01:02:31Oui, c'est ça, c'est la muqueuse, c'est vraiment pas
01:02:33le périnée qui est douloureux, c'est la muqueuse
01:02:35au niveau de la crouchette, donc on arrive
01:02:37à avoir un rapport, mais
01:02:39c'est très radio-guidé,
01:02:41c'est une position bien précise
01:02:43avec, enfin
01:02:45voilà, c'est vraiment
01:02:47il faut écarter à cet endroit-là, parce que
01:02:49là ça fait mal et...
01:02:51Stéphanie, moi j'aurais
01:02:53presque envie de vous dire, là, dans ce que
01:02:55vous me racontez, faites une pause pendant
01:02:57un mois, faites des
01:02:59rapports sexuels ma mère, ou faites
01:03:01enfin, je veux dire, occupez-vous
01:03:03d'avoir une intimité
01:03:05et une sexualité, mais peut-être
01:03:07en évitant au moins pendant un mois
01:03:09une pénétration.
01:03:11Vous voyez, moi je pense que ça serait
01:03:13pas mal, ce qui veut pas dire qu'il faut
01:03:15arrêter toute relation
01:03:17sexuelle, mais
01:03:19jouer à faire d'autres choses
01:03:21pour voir comment, en laissant
01:03:23votre corps reposer pendant un mois, qu'est-ce
01:03:25qui se passe ?
01:03:29C'est déjà arrivé, parce que
01:03:31il y a des fois, on n'a
01:03:33plus trop envie d'essayer
01:03:35finalement...
01:03:37Vous avez arrêté par obligation,
01:03:39tandis que là, je vous propose
01:03:41de lui dire, de faire la paix avec
01:03:43votre corps et de lui dire, allez, je te laisse
01:03:45tranquille pendant un mois, et voir comment vous
01:03:47aussi, vous allez réagir en étant
01:03:49pendant un mois
01:03:51sans essayer
01:03:53de faire quelque chose.
01:03:55Et j'insiste, parce qu'on
01:03:57oublie aussi quelque chose, c'est que
01:03:59si on n'a pas de rapport et qu'on est
01:04:01juste dans la frustration parce qu'on ne peut pas avoir
01:04:03de rapport, parce qu'on a mal, parce que
01:04:05on maintient une espèce de colère
01:04:07avec nos douleurs, alors que là,
01:04:09il s'agit, et je rejoins ce que dit Brigitte,
01:04:11il s'agit d'avoir des rapports sexuels
01:04:13sans pénétration, mais il s'agit que
01:04:15vous preniez du plaisir.
01:04:17C'est-à-dire que là, il ne faut pas que votre
01:04:19corps soit une punition pour
01:04:21vous, mais que vous l'accompagnez
01:04:23et que malgré lui, et
01:04:25à côté de lui, vous preniez du plaisir.
01:04:27Et c'est ça
01:04:29qui change tout, et c'est ça qui va faire que
01:04:31ça se détend.
01:04:33D'accord. Et au niveau des
01:04:35sexothérapeutes, comment on fait pour
01:04:37trouver un sexothérapeute, parce que
01:04:39il faut s'entendre,
01:04:41c'est compliqué, il faut aller en voir plusieurs jusqu'à
01:04:43l'enfance. Oui, mais Stéphanie,
01:04:45Stéphanie, vous pouvez
01:04:47appeler Philippe, Philippe fait des
01:04:49consultations par téléphone et
01:04:51dans votre cas, je pense qu'on va déjà
01:04:53avancer par téléphone. Oui, avancez.
01:04:55Ce n'est pas un problème.
01:04:57Beaucoup de
01:04:59sexothérapeutes aujourd'hui peuvent
01:05:01faire des consultations
01:05:03en visio
01:05:05ou simplement par téléphone.
01:05:07Vous savez, tous les jours, j'écoute
01:05:09des gens, je donne des conseils et ça fait avancer
01:05:11les choses. Donc c'est pas
01:05:13forcément nécessaire
01:05:15d'être... D'ailleurs aujourd'hui, il y a même
01:05:17des consultations médicales qui
01:05:19peuvent se faire par
01:05:21télé. Oui, oui, tout à fait, en visio, pas de problème.
01:05:23Après, il y a des moments où il faut
01:05:25être
01:05:27présent.
01:05:29Mais dans
01:05:31bien des cas en sexothérapie, me
01:05:33semble-t-il, Philippe Harlin, on peut faire ça par téléphone.
01:05:35Oui, il faut savoir que déjà
01:05:37le sexothérapeute, par définition,
01:05:39ne sculpte pas. Donc
01:05:41de toute façon, il n'y aura pas ce besoin
01:05:43d'être en présence.
01:05:45Et on va travailler sur la parole
01:05:47même si on donne des conseils extrêmement
01:05:49concrets, on va être sur
01:05:51les paroles et
01:05:53on va juste échanger
01:05:55ensemble. Donc franchement,
01:05:57énormément
01:05:59de choses, je ne vais pas dire tout, parce qu'il y a
01:06:01des moments où c'est dans le lien
01:06:03humain qu'il est important de se sentir en
01:06:05présence de l'autre. Mais en dehors de
01:06:07ça, il y a effectivement
01:06:09énormément de choses qui peuvent se régler à distance.
01:06:11D'accord.
01:06:13Je vous remercie beaucoup.
01:06:15C'est nous Stéphanie, merci de ce
01:06:17témoignage et je crois
01:06:19que grâce à vous, grâce
01:06:21aussi au témoignage de Clara tout à l'heure sur
01:06:23l'endométriose, eh bien
01:06:25on rassure, ça n'empêche pas
01:06:27qu'elles ont encore mal, mais on rassure les femmes
01:06:29déjà parce qu'elles comprennent qu'elles ne sont
01:06:31pas seules et qu'il y a quand même
01:06:33des solutions. Elles ne sont pas toujours faciles,
01:06:35mais il y en a. On fait une petite pause.
01:06:37On se retrouve pour le Love Conseil.
01:06:39Quelques moyens d'améliorer sa sexualité.
01:06:41Et voilà, un Love Conseil intéressant.
01:06:54Brigitte Laé, Sud Radio.
01:06:56Le Love Conseil.
01:06:58Alors Philippe Harlin, quelques moyens
01:07:00d'améliorer sa sexualité.
01:07:02Je voulais rappeler que la sexualité,
01:07:04ça répond aux mêmes critères que le bonheur.
01:07:06Parce que
01:07:08le bonheur, on se l'autorise
01:07:10ou on ne se l'autorise pas.
01:07:12La sexualité, on se l'autorise ou
01:07:14on ne se l'autorise pas. Donc partant de ce principe,
01:07:16voilà quelques conseils
01:07:18qui vont vous permettre d'être un peu plus libre
01:07:20sexuellement. Alors tout d'abord, il faut vous
01:07:22autoriser la sexualité.
01:07:24Et c'est vrai qu'on sait qu'il y a énormément
01:07:26d'interdits qui vont bloquer notre
01:07:28plaisir, Philippe Harlin.
01:07:30Donc ça c'est déjà un premier point.
01:07:32Pourquoi se refuser
01:07:34de se faire du bien ?
01:07:36Sauf si ça fait mal évidemment.
01:07:38Parce que
01:07:40l'image de soi prend
01:07:42énormément de place dans la sexualité.
01:07:44J'ai envie de dire, il y a un moment
01:07:46où on est au-dessus du lit et on se voit faire
01:07:48et il y a des choses
01:07:50où l'image de soi
01:07:52excitée est souvent difficile à gérer.
01:07:54Alors quand on est excité qu'on est dedans,
01:07:56ça passe, mais très vite
01:07:58cette image est difficile à gérer.
01:08:00Et travailler
01:08:02sur sa sexualité, c'est
01:08:04travailler à se réconcilier
01:08:06avec ces images qui
01:08:08somme toute ne font que montrer
01:08:10une dimension de notre
01:08:12désir et pas quelque chose
01:08:14de péjoratif. C'est-à-dire que souvent ces
01:08:16images sont connotées chez
01:08:18des femmes de
01:08:20termes salopes, putes,
01:08:22etc.
01:08:24qui n'aident pas à
01:08:26positiver
01:08:28son rapport à sa propre
01:08:30excitation. Et ça, ça se
01:08:32travaille et ne serait-ce que
01:08:34de libérer cette image permet,
01:08:36comme vous le dites, de
01:08:38pouvoir aller dans des zones où notre
01:08:40excitation est plus grande mais qu'on n'osait pas
01:08:42explorer parce que c'est tabou.
01:08:44Deuxième point, il faut renoncer
01:08:46à la culpabilité puisqu'on est entre deux
01:08:48êtres consentants. A priori, rien
01:08:50n'est interdit puisqu'on est
01:08:52tous les deux d'accord.
01:08:54C'est important de le
01:08:56rappeler. Il y a
01:08:58encore beaucoup de couples
01:09:00qui s'empêchent de faire certaines choses
01:09:02parce qu'ils pensent que c'est pas bien
01:09:04ou je ne sais quoi.
01:09:06Je rappelle aussi qu'il faut toujours
01:09:08chercher autre chose.
01:09:10C'est important
01:09:12de se surprendre, de faire
01:09:14l'amour. Ça peut
01:09:16simplement faire l'amour ailleurs que dans sa chambre.
01:09:18Si on est tout le temps dans la chambre,
01:09:20rien que le fait de faire l'amour dans le
01:09:22canapé du salon, ça peut apporter de la
01:09:24fantaisie. Je suppose
01:09:26que vous êtes d'accord avec ça.
01:09:28Je suis d'accord. J'ai
01:09:30un petit conseil en plus.
01:09:32Quand on a repéré
01:09:34dans un couple quelque chose qui marche,
01:09:36il faut éviter
01:09:38de le répéter systématiquement.
01:09:40Il faut le garder
01:09:42comme quelque chose d'exceptionnel.
01:09:44C'est un peu comme si je
01:09:46goûtais un plat et que ce plat, je le trouvais
01:09:48délicieux et je commence à ne manger
01:09:50plus que ça tous les jours.
01:09:52Le plat ne va pas être délicieux longtemps.
01:09:54Il y a un moment où je vais
01:09:56saturer de toujours la même chose.
01:09:58Il faut garder en sexualité
01:10:00de l'exceptionnel.
01:10:02Si tout d'un coup, on sait,
01:10:04comme vous le dites, retrouver à faire l'amour
01:10:06dans le salon et que c'était vraiment top,
01:10:08non, à partir de maintenant,
01:10:10il ne faut pas faire tout le temps l'amour dans le salon.
01:10:12Il faut juste se rappeler
01:10:14que ces petits points-là, c'est comme
01:10:16des trésors qu'on garde et qu'on sort
01:10:18de temps en temps pour créer une fête,
01:10:20pour renouveler le rapport.
01:10:22Le foie gras est très bon parce qu'il est
01:10:24exceptionnel et qu'on en consomme
01:10:26une fois par an. Et plein de choses comme ça
01:10:28ne sont bons que parce qu'ils sont
01:10:30rares. Et il faut savoir garder
01:10:32ça aussi en sexualité.
01:10:34Bien. Alors, autre point
01:10:36et là, on en a parlé, enfin, vous en avez
01:10:38parlé, il faut lâcher
01:10:40le prise, c'est-à-dire éviter
01:10:42les tensions.
01:10:44Et par exemple, si on est
01:10:46très tendu à cause d'une journée de travail
01:10:48difficile, ce n'est pas le meilleur moment de faire
01:10:50l'amour. Il vaut mieux prendre un bain d'abord
01:10:52ou en tout cas se relâcher,
01:10:54se décontracter.
01:10:56Donc ça, c'est vrai pour les douleurs
01:10:58mais c'est vrai aussi pour accéder
01:11:00au plaisir.
01:11:02Donc, je continue
01:11:04à renoncer aux critiques vis-à-vis de son partenaire
01:11:06parce que
01:11:08le plaisir dépend d'abord de nous mais pas
01:11:10de l'autre. Donc, ce n'est pas la peine de
01:11:12dire à l'autre tu t'y prends mal.
01:11:14C'est juste. Alors, on peut
01:11:16aider l'autre à s'y prendre mieux
01:11:18mais il faut éviter ces critiques directes
01:11:20qui sont très négatives
01:11:22pour la relation sexuelle et pour
01:11:24le rapport du couple.
01:11:26Vous êtes d'accord aussi, je suppose ?
01:11:28Ah oui, c'est même...
01:11:30Ça peut être assez
01:11:32assassin, c'est-à-dire qu'il y a des
01:11:34réflexions qui sont
01:11:36des véritables castrations
01:11:38sur les hommes et refroidissements
01:11:40pour les femmes et ça.
01:11:42Voilà.
01:11:44On n'est pas
01:11:46apte
01:11:48à recevoir des critiques.
01:11:50Il faut être encouragé, il faut
01:11:52être accueilli, il faut être désiré
01:11:54et la critique, quand
01:11:56elle vient trop systématiquement, elle va
01:11:58nuire plutôt qu'elle va aider à progresser.
01:12:00Exactement. Et puis, il faut savoir
01:12:02dire non et savoir dire
01:12:04ce qu'on aime.
01:12:06On le répète, je sais que
01:12:08c'est compliqué de communiquer sur la sexualité
01:12:10mais c'est pourtant important
01:12:12voire essentiel.
01:12:14Cette peur de dire non
01:12:16et que l'autre va se vexer,
01:12:18tant pis, il se vexe ou elle se vexe
01:12:20mais
01:12:22c'est un endroit
01:12:24où on est censé échanger
01:12:26du plaisir, échanger
01:12:28de l'envie, du désir.
01:12:30Si on n'est pas là-dedans,
01:12:32on triche, on ment à l'autre.
01:12:34Moi, je trouve que le non
01:12:36c'est une vérité minimum
01:12:38quand on le ressent.
01:12:40Exactement. On continue avec Diane
01:12:42qui nous rejoint. Bonjour Diane, merci
01:12:44de prendre la parole. Vous avez des mycoses ?
01:12:46Vous avez eu des mycoses, je crois ?
01:12:48Oui, bonjour Brigitte, bonjour Philippe.
01:12:50Oui, c'est exactement ça.
01:12:52J'ai eu une mycose
01:12:54due à une crise d'antibiotique
01:12:56et
01:12:58du coup
01:13:00je l'ai traité au moins
01:13:022-3 fois, pendant 15 jours-3 semaines,
01:13:04ça a été compliqué de l'enlever.
01:13:06Ça m'a fait une sécheresse
01:13:08visaginale et du coup
01:13:10ça a été compliqué les rapports
01:13:12donc du coup j'étais moins libriché.
01:13:14Les rapports étaient plus compliqués
01:13:16donc ma libido, parce que
01:13:18je savais que j'appréhendais
01:13:20la douleur, donc
01:13:22ma libido est descendue en flèche alors que
01:13:24j'ai une libido plutôt
01:13:26plus bonne
01:13:28et
01:13:30du coup ça a été compliqué, c'est-à-dire
01:13:32que vraiment
01:13:34j'ai pas pensé prendre
01:13:36le lubrifiant en plus, ce qui était dommage
01:13:38parce que j'aurais peut-être pu y penser
01:13:40et suivant les positions
01:13:42je
01:13:44vraiment j'avais mal
01:13:46donc il a fallu qu'on change
01:13:48de position, j'ai dû un peu
01:13:50en parler avec mon conjoint, enfin je vais en aller
01:13:52en parler tout de suite.
01:13:54Pour le coup j'ai pas de tabou, j'ai pas de
01:13:56truc comme ça, on parle énormément
01:13:58de tout ça, donc tout va bien.
01:14:00Mais ça a été compliqué
01:14:02ça a été certainement
01:14:04un peu compliqué
01:14:06à gérer.
01:14:08Et comme vous aviez
01:14:10l'habitude de beaucoup lubrifier
01:14:12il y a une sorte d'incompréhension
01:14:14qu'est-ce qui se passe, mon corps ne veut plus
01:14:16et du coup tout de suite au lieu de
01:14:18comprendre que c'était juste dû à
01:14:20un problème biologique pas
01:14:22très grave, vous vous êtes inquiété
01:14:24du coup votre libido
01:14:26elle est partie
01:14:28se coucher.
01:14:30Il y a un conseil que je voudrais
01:14:32donner aux auditrices quand il y a
01:14:34un traitement sous antibiotiques
01:14:36le médecin va quelquefois
01:14:38penser à vous donner
01:14:40des probiotiques pour l'intestin
01:14:42mais il faut savoir qu'il existe
01:14:44des probiotiques vaginaux et il est
01:14:46très important quand on est
01:14:48sous antibiotiques, quand on sent que ça
01:14:50pourrait venir perturber
01:14:52au niveau de la flore vaginale
01:14:54de prendre des probiotiques vaginaux
01:14:56il suffit d'en demander en pharmacie, on en trouve maintenant
01:14:58facilement
01:15:00et c'est un réflexe
01:15:02qui est extrêmement important
01:15:04il faut savoir que dans le vagin
01:15:06il y a une flore naturelle
01:15:08qui protège la muqueuse, qui aide
01:15:10à maintenir la lubrification naturelle
01:15:12et cette flore elle est fragile parce que
01:15:14effectivement avec des antibiotiques
01:15:16elle peut être détruite. Donc la reconstituer
01:15:18en prenant des probiotiques vaginaux
01:15:20qui peuvent se prendre soit par voie orale
01:15:22soit quelquefois des gélules qu'on met directement
01:15:24au niveau du vagin
01:15:26permet de restaurer ou d'éviter
01:15:28une destruction de la flore
01:15:30qui peut prendre du temps derrière
01:15:32parce que derrière ça peut laisser la place à des mycoses
01:15:34et donc on peut rentrer dans un cercle
01:15:36vicieux. Donc pensez-y
01:15:38si vous prenez des antibiotiques ou quelque chose
01:15:40qui nuit à la flore, faites une cure
01:15:42de probiotiques vaginaux.
01:15:44Alors moi ça s'est passé il y a plusieurs mois
01:15:46est-ce que tu pourrais me faire
01:15:48parce que je sens que je n'ai pas encore
01:15:50récupéré... C'est toujours possible
01:15:52bien sûr, bien sûr, ça sera
01:15:54peut-être pas la même efficacité
01:15:56mais ça a toujours un impact bénéfique.
01:15:58Très bien, écoutez
01:16:00je vais te faire parce que je sens que
01:16:02j'ai quand même, alors
01:16:04j'ai dû m'adapter alors
01:16:06c'était souvent, alors nous pour le coup
01:16:08on aime beaucoup le canapé, ça m'a fait
01:16:10sourire tout à l'heure, ça marche bien
01:16:12et à moi ça marche bien aussi
01:16:14parce que j'ai une rétroversion du bassin
01:16:16et j'apprécie
01:16:18grandement la levrette
01:16:20et en fait suivant comment je suis inclinée
01:16:22ça peut me faire mal
01:16:24et en fait sur le canapé, je peux
01:16:26m'incliner et m'adosser
01:16:28entre guillemets sur le dessus
01:16:30du canapé, du coup
01:16:32mon orientation, je suis toujours
01:16:34cambrée, mais mon orientation
01:16:36l'angle est
01:16:38beaucoup plus agréable, et là d'ailleurs
01:16:40je lui dis, viens on met des parfaits cet angle
01:16:42alors vous avez
01:16:44ça marche bien
01:16:46parce qu'on a changé l'angle
01:16:48pour le coup
01:16:50le canapé reste notre meilleur ami
01:16:54Là on n'est plus dans ce que je disais tout à l'heure
01:16:56c'est vraiment presque indispensable
01:16:58d'avoir cette aide
01:17:00à la posture qui vous permet d'être
01:17:02confortable. Vous savez Diane
01:17:04on conseille la levrette quand
01:17:06les hommes ont des petits pénis
01:17:08donc si votre homme est bien
01:17:10cambré, forcément la levrette
01:17:12il va aller un peu plus
01:17:14loin et peut-être par moment un petit peu
01:17:16toucher des zones
01:17:18qui sont encore un peu sensibles
01:17:20C'est exactement ça
01:17:22Ben oui
01:17:24mais peut-être
01:17:26aussi qu'il y a encore
01:17:28c'est ça aussi qui est important à comprendre
01:17:30il y a peut-être encore une légère appréhension
01:17:32due à des
01:17:34ces quelques semaines
01:17:36où vous avez été un petit peu
01:17:38moins à l'aise
01:17:40et là on revient à ce qu'on disait
01:17:42tout à l'heure, il faut lâcher les tensions
01:17:46C'est possible parce que
01:17:48s'il y a un moment où
01:17:50j'ai pas spécialement envie
01:17:52du coup
01:17:54l'excitation est moins importante
01:17:56alors que si
01:17:58mon excitation était montée avant
01:18:00pour n'importe quoi
01:18:02effectivement là j'ai pas de problème
01:18:04J'ai pas de douleur
01:18:06donc effectivement
01:18:08je dois avoir cette appréhension
01:18:10qui reste un petit peu
01:18:12dans ma tête
01:18:14Là c'est ce qu'on disait à Stéphanie
01:18:16laisser un tout petit peu plus
01:18:18le corps retrouver
01:18:20son autonomie
01:18:22et puis tout va revenir
01:18:24tout doit rentrer dans l'ordre
01:18:26avec vous, il n'y a pas de raison
01:18:28mais laissez un petit peu du temps au temps
01:18:30Et puis je vais prendre des
01:18:32probiotiques
01:18:34Vous verrez ça aide vraiment
01:18:38Vous demandez conseil en pharmacie
01:18:40D'accord parce que je pensais bêtement
01:18:42que c'était les mêmes probiotiques
01:18:44que je prends pour induire le stéril
01:18:46C'est pas les mêmes
01:18:48et d'ailleurs
01:18:50c'est bien pour ça qu'on me rappellera
01:18:52s'il y a besoin, qu'il faut faire attention
01:18:54s'il y a un doigté au niveau
01:18:56anal, de pas forcément faire un doigté
01:18:58au niveau vaginal derrière, parce que justement
01:19:00les bactéries qui vont se développer au niveau de l'intestin
01:19:02ne sont pas des bactéries
01:19:04forcément les bienvenues au niveau du vagin
01:19:06on est sur deux choses totalement
01:19:08différentes
01:19:10et ce n'est pas du marketing
01:19:12il y a vraiment des probiotiques vaginaux
01:19:14D'accord, bah écoutez
01:19:16effectivement ça peut m'arriver de passer de l'un
01:19:18à l'autre et généralement je dis
01:19:20que derrière reste derrière
01:19:22Non ça c'est important
01:19:24et c'est bien de le rappeler aussi
01:19:26Merci beaucoup Degan, merci à vous
01:19:28On fait une petite pause et on va conclure
01:19:30dans un instant avec Christophe
01:19:32qui veut témoigner également tout de suite
01:19:48Philippe Arlin est avec nous
01:19:50sexothérapeute et auteur
01:19:52également de Libérez votre désir qui existe
01:19:54en poche dans la collection
01:19:56de la Mulsardine Psycho Love
01:19:58On continue
01:20:00à évoquer les douleurs
01:20:02durant le rapport et on a bien compris
01:20:04qu'il n'y avait pas de raison d'avoir mal
01:20:06et que malheureusement
01:20:08c'est fréquent, plus les femmes
01:20:10que les hommes évidemment
01:20:12enfin évidemment, je ne sais pas pourquoi je dis évidemment
01:20:14mais en tout cas c'est une réalité qu'il ne faut
01:20:16pas nier et c'est peut-être bien aussi que les hommes
01:20:18l'entendent parce que comme les femmes ont
01:20:20du mal à en parler
01:20:22peut-être que c'est bien de temps en temps
01:20:24que le partenaire se renseigne
01:20:26Philippe Arlin
01:20:28Oui, alors encore une fois
01:20:30c'est toujours dommage
01:20:32d'en arriver à dire ça mais
01:20:34oui il y a des femmes qui ont mal à l'occasion
01:20:36des rapports et qui ne le disent pas
01:20:38et donc il est bien que
01:20:40nous interrogions nous les hommes
01:20:42de s'enquérir
01:20:44alors j'ai envie de dire
01:20:46dans un monde idéal ça serait bien qu'on arrive à s'en rendre
01:20:48compte mais quelquefois
01:20:50elles ne laissent rien paraître
01:20:52c'est vraiment très important parce que
01:20:54cette douleur
01:20:56elle n'a pas sa place
01:20:58et il faut pouvoir
01:21:00malgré tout l'accueillir mais justement
01:21:02faire en sorte que
01:21:04ça s'améliore et non pas l'ignorer
01:21:06Absolument
01:21:08Christophe, vous en revanche
01:21:10vous vous en rendez compte
01:21:12ou en tout cas vous communiquez
01:21:14sur ce point, bonjour
01:21:16Bonjour Brigitte, bonjour Philippe
01:21:18Oui on communique et en fait
01:21:20moi j'ai de la chance
01:21:22c'est que mon épouse elle
01:21:24à la moindre douleur
01:21:26elle me le montre en fait
01:21:28je le vois tout de suite
01:21:30ou elle sait me le faire montrer en tout cas
01:21:32si
01:21:34elle peut avoir mal
01:21:36selon les positions sur la poitrine
01:21:38par exemple
01:21:40du coup je me recule un petit peu
01:21:42ou
01:21:44j'essaye de faire attention
01:21:46Là vous parlez du moment
01:21:48où vous pourriez l'écraser un petit peu
01:21:50et comme les seins, s'il y a des seins
01:21:52un peu imposants, c'est vrai que ça peut faire mal
01:21:54Ou un peu douloureux
01:21:56Oui les seins un peu douloureux
01:21:58oui bien sûr
01:22:00Selon le point de vue de la saison
01:22:02Et après
01:22:04il y a après
01:22:06soit
01:22:08on change un peu
01:22:10la manière de faire
01:22:12soit dans le pire des cas
01:22:14on arrête si vraiment ça fait mal
01:22:16sinon
01:22:18si on arrive à trouver
01:22:20la position qui convient
01:22:22on continue mais voilà
01:22:24on n'insiste pas non plus
01:22:26Voilà
01:22:28c'est vraiment de la communication comme on dit
01:22:30Oui oui
01:22:32tant mieux
01:22:34c'est bien pour vous, c'est bien pour elle
01:22:38Après on s'adapte
01:22:40et
01:22:42je veux dire
01:22:44si on ne fait pas ça
01:22:46on fait autre chose
01:22:48et si on fait rien, tant pis, ce sera pour une autre fois
01:22:50Oui mais ça c'est important
01:22:52ce que vous dites
01:22:54c'est à dire que
01:22:56il faut éventuellement
01:22:58voire même si possible
01:23:00faire quelque chose, se donner du plaisir
01:23:02ça passe par plein de voies
01:23:04possibles
01:23:06et donc
01:23:08si la pénétration à ce moment là
01:23:10c'est quelque chose qui n'est pas confortable
01:23:12agréable, qui génère des douleurs
01:23:14et bien il y a plein d'autres positions
01:23:16il y a plein d'autres manières
01:23:18de donner du plaisir à sa partenaire
01:23:20et d'en prendre soi-même
01:23:22donc c'est très important de ne pas
01:23:24limiter le rapport
01:23:26à la pénétration
01:23:28parce que encore une fois
01:23:30du coup s'il y a une douleur
01:23:32c'est toute la sexualité qui empathie alors que là
01:23:34on peut avoir une sexualité différente
01:23:36mais malgré tout épanouie
01:23:38Oui
01:23:40c'est vraiment
01:23:42moi j'insisterais, on l'a dit tout à l'heure
01:23:44je crois que c'est à Stéphanie
01:23:46de faire une pause pendant un mois
01:23:48mais ce qu'il faut bien
01:23:50comprendre c'est pas parce qu'on
01:23:52ne pénètre pas qu'on ne se touche plus
01:23:54c'est là où
01:23:56on voit qu'il y a encore un petit peu trop
01:23:58cette tendance à un rapport sexuel
01:24:00c'est forcément avec pénétration
01:24:02bien sûr que moi je suis la première
01:24:04à considérer que la pénétration c'est quelque chose
01:24:06d'important, je dirais même
01:24:08d'essentiel, de formidable pour
01:24:10l'homme et pour la femme
01:24:12on est bien d'accord mais
01:24:14ça ne doit pas être un passage obligé
01:24:16c'est ça qu'il faut peut-être
01:24:18rappeler et c'est
01:24:20souvent parce que c'est tout ou rien
01:24:22que la femme va se taire
01:24:24pendant les douleurs
01:24:26ou que l'homme va
01:24:28pas savoir quoi faire
01:24:30donc rappelons peut-être que
01:24:32voilà c'est pas tout ou rien
01:24:34et c'est des fois parce qu'elle ne se donne
01:24:36pas le droit de dire qu'elle n'en a simplement
01:24:38pas envie qu'elle va avoir mal
01:24:40ça va même jusque là
01:24:42il faut s'autoriser à
01:24:44vouloir, ne pas vouloir
01:24:46désirer, ne pas désirer
01:24:48oui et non font partie
01:24:50du langage normal de la sexualité
01:24:54exactement
01:24:56et moi
01:24:58je crois encore qu'on l'a dit
01:25:00j'ai parlé tout à l'heure de la caresse
01:25:02on peut faire une fellation
01:25:04mammaire à un homme
01:25:06on peut faire
01:25:08même
01:25:10un coït
01:25:12entre les cuisses
01:25:14il y a plein de choses
01:25:16peut-être aussi qu'on ne parle
01:25:18pas assez de tout ce qui peut se faire
01:25:20en dehors de la pénétration
01:25:22Philippe Harlin, c'est peut-être ça
01:25:24qui manque aussi
01:25:26voilà notre prochain sujet
01:25:28d'émission, nous allons inventer
01:25:30des positions hors de la pénétration
01:25:32le coït hors pénétration
01:25:34notre kamasutra à nous
01:25:36je ne plaisante pas
01:25:38mais moi non plus
01:25:40Brigitte, je n'aime pas plaisanter en plus
01:25:42pas sur ces choses là, c'est trop sérieux
01:25:46Christophe
01:25:48je pense qu'on
01:25:50il faut oser, il faut imaginer
01:25:52il faut tenter et puis ça marche tant mieux
01:25:54ça marche pas, c'est pas grave
01:25:56il y a tellement de choses
01:25:58à essayer
01:26:00à faire et
01:26:02justement entre deux adultes consentants
01:26:04au pire oui vraiment ça marche pas
01:26:06et on rigole et on fait autre chose
01:26:08et on trouve
01:26:10et c'est ça qui est chouette
01:26:12vous êtes d'accord Christophe j'imagine
01:26:14oui bien sûr
01:26:16et après il faut toujours être à l'écoute
01:26:18l'un de l'autre
01:26:20mais c'est vrai comme vous dites
01:26:22je pense que c'est plutôt ma femme
01:26:24qui a des douleurs que moi
01:26:26ça peut m'arriver
01:26:28mais c'est super rare
01:26:30alors
01:26:32c'est vrai qu'on a absolument pas parlé des douleurs masculines
01:26:34il y a quoi, il y a des douleurs
01:26:36au niveau des testicules
01:26:38il peut y en avoir pas mal
01:26:42la plus douloureuse
01:26:44et qui peut nécessiter une intervention
01:26:46c'est le varicocèle
01:26:48donc ça va être comme une varice
01:26:50sur les veines autour du testicule
01:26:52et des fois il faut vraiment
01:26:54ça peut vraiment provoquer des douleurs
01:26:56on le sait les testicules c'est une zone
01:26:58extrêmement douloureuse chez l'homme
01:27:00donc quand il y a en permanence
01:27:02une tension à cet endroit là
01:27:04ça peut être très douloureux
01:27:06on peut avoir une épidémie
01:27:08aussi une inflammation de l'épidémie
01:27:10qui sont les canaux afférents
01:27:12qui ramènent le sperme
01:27:14donc il peut y avoir différents éléments
01:27:16comme ça, il peut y avoir aussi un frein
01:27:18trop court qui tire
01:27:20ou qui fait mal à l'occasion de l'inflammation
01:27:22on a les hommes
01:27:24qui malheureusement ont des problèmes
01:27:26de phimosis et qui ont tardé
01:27:28à en prendre conscience
01:27:30mais qui sont douloureux à chaque pénétration
01:27:32parce que
01:27:34ça se déchire, ça se répare pas
01:27:36ça se répare pas
01:27:38et puis voilà
01:27:40ça provoque, donc non on peut y avoir
01:27:42quand même un petit bouquet
01:27:44de zones douloureuses
01:27:46il y a la fameuse fracture de la verge
01:27:48il n'y a pas d'os
01:27:50c'est une sorte de séquence
01:27:52quand on est en érection
01:27:54quand l'homme est en érection
01:27:56pour peu que vous fassiez l'amour sur un hamac
01:27:58et que vous vous cassiez la figure
01:28:00ça peut faire une fracture
01:28:02de la verge, c'est à dire que la verge
01:28:04elle ne se casse pas
01:28:06mais elle se couvre
01:28:08elle se courbe
01:28:10et donc le corps caverneux
01:28:12à l'intérieur qui est gorgé de sang
01:28:14se fracture
01:28:16c'est les fibres du corps caverneux
01:28:18qui se déchirent
01:28:20et le problème c'est la cicatrisation
01:28:22c'est là que ça peut être gênant
01:28:24parce que si ça se solidifie en cicatrisant
01:28:26on a du coup un corps caverneux
01:28:28qui fonctionne moins bien
01:28:30et on peut avoir des problèmes d'érection derrière
01:28:32donc c'est jamais quelque chose à prendre
01:28:34à la légère
01:28:36c'est une urgence, vous filez tout de suite
01:28:38aux urgences et vous dites
01:28:40on a fait l'amour dans un hamac
01:28:42oui d'accord c'était pas très malin
01:28:44même si vous n'avez pas fait l'amour dans un hamac
01:28:46ça a craqué
01:28:48on le sent presque comme un craquement
01:28:50il faut intervenir
01:28:52de toute façon ça fait vraiment mal
01:28:54il paraît-il très douloureux
01:28:56moi je rigole, c'est pas drôle
01:28:58quelle idée
01:29:00d'aller faire l'amour dans un hamac
01:29:02ou sur une balançoire
01:29:04on peut avoir ce genre d'accident
01:29:06sur un canapé
01:29:08à l'occasion d'une position
01:29:10d'Amazon avec une femme
01:29:12qui est très enthousiaste
01:29:14et qui a un faux mouvement
01:29:16qui glisse un peu
01:29:18et il y a des ruptures comme ça
01:29:20en tout cas c'est arrivé à un de mes patients
01:29:22et je pense qu'il s'en rappellera
01:29:24c'est pour ça d'ailleurs
01:29:26je dis souvent dans des positions un peu délicates
01:29:28et pourquoi pas parce que c'est drôle aussi
01:29:30de prendre des positions un peu délicates
01:29:32je conseille toujours à l'homme de tenir
01:29:34la femme par les hanches
01:29:36ce qui va lui permettre d'avoir quand même
01:29:38une assise
01:29:40et puis un contrôle sur ce mouvement
01:29:42c'est tout à fait réel
01:29:44voilà en tout cas
01:29:46pour ceux qui ne le savaient pas
01:29:48ça peut se casser
01:29:50voilà ça peut faire mal
01:29:52mais je crois qu'à part ça
01:29:54on a tourné
01:29:56ça vous fait sourire aussi Philippe Harlin
01:29:58je vous vois sourire
01:30:00je rigole même
01:30:02je crois qu'on a fait le tour à peu près
01:30:04de toutes les douleurs masculines qui sont
01:30:06évidemment moindres que pour les femmes
01:30:08ce qui se comprend d'ailleurs
01:30:10aisément
01:30:12Christophe ?
01:30:14Oui pardon allez-y Philippe
01:30:16Juste qu'elles ne vont pas forcément être plus fortes
01:30:18au moment de la pénétration
01:30:20par exemple la varicoselle dont on a parlé
01:30:22c'est une douleur permanente
01:30:24voilà alors il y a quelques
01:30:26douleurs d'inflammation au moment
01:30:28de l'éjaculation mais c'est quand même très rare
01:30:30Voilà ou si ça fait mal
01:30:32au moment de l'éjaculation c'est que là il y a une infection
01:30:34sexuellement transmissible
01:30:36et ça fait longtemps que
01:30:38je pense que ça faisait mal
01:30:40Christophe merci en tout cas
01:30:42d'avoir témoigné
01:30:44merci à vous aussi Philippe Harlin
01:30:46je crois que c'était important de faire cette émission
01:30:48sur les douleurs
01:30:50durant les rapports sexuels et je suis sûr
01:30:52que ça a aidé beaucoup de femmes qui nous
01:30:54écoutent. Ne restez pas avec la douleur
01:30:56ce n'est pas normal je crois que ce sera
01:30:58le mot de la fin. Merci Philippe Harlin
01:31:00Merci à vous
01:31:02Tout de suite vous retrouvez Alexandre Delovane
01:31:04pour son émission bien sûr
01:31:06et demain nous serons avec Samuel Dock
01:31:08on va passer en revue les besoins
01:31:10essentiels du couple
01:31:12parce qu'être en couple
01:31:14ça nécessite plusieurs choses
01:31:16notamment de se
01:31:18sentir aimé évidemment
01:31:20ça paraît simple
01:31:22de se sentir désiré sans aucun doute
01:31:24mais peut-être d'autres choses
01:31:26notamment de communiquer
01:31:28c'est vrai qu'on vient de l'en parler déjà
01:31:30dans cette émission et on ne le dira
01:31:32jamais assez c'est important de savoir
01:31:34communiquer mais il y a d'autres choses
01:31:36et ça on les abordera demain
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