Fortune, héritage : toutes les révélations sur la succession de Françoise Hardy

Touche pas à mon poste

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Transcript

00:00François Zardy, son héritage. Vous avez des infos Biglaoui ou pas ?

00:08Alors, l'héritage de François Zardy.

00:10Alors, il y a un patrimoine immobilier, déjà pour commencer.

00:14C'est-à-dire qu'il y a une maison en Corse, il y a un appartement à Paris,

00:20il y a deux autres studios à Paris, après il y a les droits d'auteur de ses livres et de ses chansons.

00:27Sa carrière, c'est 55 ans, c'est à peu près 70-45 tours, 28 albums.

00:32C'est considérable, c'est des grandes carrières.

00:34C'est pas beaucoup de droits l'année.

00:35J'ai regardé, ça faisait à peu près entre 25 et 30 000 euros par an qu'elle perçoit en droits d'auteur-compositrice,

00:41parce que c'est une des rares artistes qui a commencé à écrire ses chansons dans les années 60.

00:45La seule qui écrivait en yayait d'ailleurs.

00:47Et puis après, les droits d'auteur des livres.

00:49Elle a écrit 22 livres sur l'astrologie, sur la numérologie, sur la graphologie.

00:53Moi, elle m'avait expliqué, par exemple, c'est les écritures rondes.

00:55C'est les gens qui sont rêveurs dans la vie.

00:57Les écritures saccadées, comme ça, c'est qu'on porte des angoisses.

01:00Et le mieux, c'est l'écriture espacée, comme vous d'ailleurs.

01:03C'est-à-dire que vous êtes mature.

01:05– Vous m'avez déjà vu écrire ?

01:06– Comment ?

01:07– Vous m'avez déjà vu écrire ?

01:08– Oui.

01:09– Oui, oui, on s'est beaucoup écrit.

01:10– Moi, jamais, mais toi, tu le vois toujours.

01:12– Moi, je vous ai vu écrire.

01:13– En texto.

01:14– En texto.

01:15– En texto.

01:16– Non, non, non.

01:17– En texto par SMS.

01:18– Mais non, à la radio, il y a 17, 19 ans.

01:20– T'as raison, c'est vrai.

01:21– Eh oui, rappelez-vous, j'étais votre premier employeur.

01:23– C'est vrai, vous savez que c'est vrai.

01:25– Votre employeur ?

01:26– Eh oui, Fabien, c'était mon producteur.

01:28– Ah oui.

01:29– Mais c'est vrai, Fabien, je vous jure.

01:30– J'avais envoyé des photos à Valérie parce qu'elle était déjà là.

01:32– Ah ouais, c'est un balai toujours là.

01:34– Mais elle a raison.

01:35– Mais c'est vrai que Fabien était mon…

01:37Eh, je vous jure, c'est vrai, à la radio, j'étais…

01:39– Je vous ai dit que c'était la première fiche de paille.

01:41– C'est parce que c'était une fiche de paille.

01:42– Eh oui, parce qu'en fait, j'étais arrivé dans une émission,

01:51et tous ceux qui s'appelaient Connard à la radio.

01:53Enfin, à la radio, dans France.

01:55– J'ai dû souvent vous appeler, alors.

01:57Non mais c'est vrai, Fabien, franchement, c'était un amour.

01:59– Et il proposait…

02:00– J'étais toujours payé rubis sur le visage.

02:02– Vraiment, rubis sur le visage.

02:03– Non mais ce qui est génial, c'est qu'on appelait…

02:04– Pas beaucoup, mais rubis sur le visage.

02:05– J'entendais pas beaucoup qu'on appelait leur patron Big Laoui.

02:07– C'est clair.

02:09– C'est le nom de sa société.

02:13– Et tous les matins, il appelait, il prenait le botin,

02:16tous les messieurs qui s'appelaient Monsieur ou Madame Connard,

02:18il les appelait, il dit, bonjour, c'est la préfecture.

02:20Aujourd'hui, c'est une journée gratuite, on vous propose de changer de nom.

02:23Vous voulez pas vous appeler Connard ?

02:25– Alors c'est plus drôle, hein.

02:27Merci, Fabien.

02:28– Et à la fin, les types, ils disaient, non mais surtout, surtout,

02:30je veux rester Connard, je m'appelle Connard, je veux rester un Connard.

02:33– Gilles, tu peux lui parler ?

02:35– Je vais donner des infos maintenant, Big Laoui, ça te dérange pas ?

02:38Non mais Françoise Hardy, hélas, elle était malade depuis très longtemps.

02:42– Bien sûr.

02:43– Et donc, elle avait tout prévu.

02:44– Elle a fait un testament.

02:45– Voilà, un testament.

02:46– Janvier 2021.

02:47– C'est incroyable, vous me posez pas la question.

02:51– Ah non, mais on n'est pas là pour poser des questions,

02:53on est là pour en donner des réponses.

02:55– Alors, vous connaissez le contenu du testament ?

02:57– Oui.

02:58– Allez-y.

02:59– Donc, elle a prévu les droits de succession pour que son fils en soit dégagé

03:03et elle lui demande, elle lui donne de l'argent pour payer les charges

03:07d'un studio et d'un appartement dans lequel des amis habitent,

03:11sous-entendu qu'ils ne les vendent pas.

03:13Et il y a un magazine américain qui a estimé sa fortune,

03:16moi ça me paraît fou, mais ils ont fait une étude à 58 millions d'euros.

03:20– Non.

03:21– C'est un magazine américain qui a sorti cette information ?

03:22– Non, non, non.

03:23Alors, je vais vous expliquer le contenu du testament.

03:25Ce qu'elle a fait, elle a tout organisé parce qu'elle a un seul enfant,

03:28Thomas Dutronc, qui est né le 16 juin 1973.

03:31Comme elle était malade déjà depuis des années,

03:33elle s'est bien organisée.

03:34– Oui, ce que je viens de dire.

03:35– Donc, le testament, ce qu'elle a fait, comme beaucoup de gens font

03:37à la fin de leur vie quand ils savent qu'ils sont condamnés à moyen long terme,

03:40elle a donné ce qu'on appelle la nue propriété.

03:43C'est-à-dire la nue propriété, vous donnez à votre fils

03:45les murs de tous vos biens immobiliers.

03:50Et elle, elle garde l'usufruit.

03:52Et à sa disparition, son fils, donc ça coûte cher de donner la nue propriété

03:55quand même avec les biens.

03:57Il y en a à peu près pour 6 millions d'euros les appartements.

04:00Donc, elle a payé les charges sur 6 millions,

04:02ce qui fait que le jour où elle ferme les yeux, ce qui est son cas depuis 48 heures,

04:05son fils va hériter sans payer les droits de succession.

04:08Il y a beaucoup de gens qui font ça.

04:09– Pardonnez-moi, ça ne me regarde pas,

04:10mais vous trouvez que c'est le moment de parler de ça ?

04:12C'est la peine de mourir et tout ça, ça fait un peu indécent.

04:14– Vous me posez la question.

04:16– Non mais d'accord, mais bon, je ne sais pas, faire le déballage comme ça

04:18de son testament et tout, alors qu'elle est morte il y a deux jours.

04:20– Ça vous choque ?

04:21– Oui, ça me choque, je trouve ça totalement indécent.

04:23– Mais il faut poser la question à ceux qui posent des questions,

04:25qui veulent savoir, il y a peut-être des Français qui veulent aussi savoir.

04:27– Je trouve que c'est un peu trop tôt.

04:29C'est un peu inélégant.

04:30– C'était pour dire qu'il n'y aura pas de polémique comme dans d'autres familles.

04:33– Oui, parce qu'elle redoutait…

04:34– C'était positif.

04:36– Ça ne voulait pas tomber là-dedans.

04:37– D'accord, d'accord.

04:38– Elle avait tout prévu.

04:39– Merci, sinon comment ça va pour vous ?

04:41– Bien.

04:42– Est-ce que vous étiez content d'être avec nous cette année ?

04:44– Ah oui, très ravi.

04:45– Moi aussi.

04:46– Faire la dernière heure comme ça le vendredi, j'adore.

04:48– Ah bon, j'aimerais l'année prochaine.

04:49– Avec plaisir, bien sûr.

04:50Là je bosse cet été, je fais tout l'été sur CNew,

04:52je raconte mes histoires de chansons, vous savez.

04:54– Ah ouais, c'est sympa ça.

04:55– C'est pas mal, c'est du boulot, c'est du texte.

04:57– C'est quoi l'histoire de chansons ?

04:58Racontez-nous en une, comme ça, moi.

05:00– J'ai pris tous les tubes entre 2000 et 2024, par exemple.

05:03Donc La Grenade, Clara Luciani, Christophe May.

05:05– Et comment ils sont sortis ? Alors racontez-nous en un.

05:08– Je ne sais pas, laquelle vous voulez ?

05:10– Celle que vous voulez, parce que…

05:11– Il y en a 24, 25, je ne sais pas, peut-être…

05:13– Vas-y, La Grenade.

05:14– La Grenade, La Grenade.

05:16Oui, La Grenade, bonne histoire avec Clara Luciani.

05:18– C'est parce que vous avez dit La Grenade, hein.

05:20– Oui.

05:21– Et ça vous plaît ?

05:22– Non, c'est pas grave.

05:23– On peut parler de La Grenade ?

05:25– Non, c'est-à-dire qu'avant de faire la carrière qu'elle fait,

05:28une merveilleuse carrière, elle faisait partie de plusieurs groupes

05:32avec des garçons en majorité, garçons dans les groupes,

05:35ainsi que les techniciens, etc.

05:37Et souvent, elle se fait chambrer avec des vannes un peu trop sexistes.

05:40Elle en avait un peu marre, à juste titre, évidemment.

05:43Donc, quand elle a voulu écrire des chansons…

05:45– Ce sera ça sur ces news ?

05:46– Ce sera du Paris News.

05:49Donc, à un moment donné, elle a mis tout simplement en texte et en musique

05:56cette espèce de violence, une douce violence, mais une violence,

06:00à travers ses réflexions un peu trop sexistes.

06:02Elle a fait cette chanson qui a été un tube énorme,

06:04qui s'est vendue à plus d'un million d'exemplaires.

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