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  • 12/06/2024
La France, berceau de l'adtech, a aussi son lot de pépites qui s'attaquent au marché de la CTV. Leur objectif ? Simplifier l'accès à un marché hyper fragmenté, le rendre complémentaire des campagnes linéaires (adressées ou non) et en profiter pour créer de nouvelles expériences publicitaires. Retour d'expérience avec Maxime Cerda (Stamp), Jérome Cauchard (DNLTV) et Jules Minvielle (Olyzon).

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Transcription
00:00 J'aime pas trop faire les tours de table en début de panel comme ça, c'est trop promo,
00:10 mais là en l'occurrence je pense que comme vous n'êtes pas forcément tous connus de tout le monde,
00:13 ce que vous proposez, il y en a même une athée qui vient de se lancer au Lyson,
00:16 c'était ce matin dans Minty, je pense que c'est bien de prendre le temps un peu de présenter
00:20 et je vais vous poser la même question à tous les trois.
00:22 Est-ce que vous pouvez me dire à quelle friction du marché de la CTV vous vous attaquez
00:27 et comment vous vous y prenez pour ce faire ?
00:31 On va commencer par Jules, au Lyson, dont le lancement a été annoncé ce matin dans Minty.
00:36 Est-ce que vous pouvez nous expliquer à quelle friction vous vous attaquez de la CTV et comment vous vous y prenez ?
00:41 Bonjour à tous. L'enjeu pour nous, et je pense qu'il ressort pas mal des différents panels avant,
00:46 c'est celui de l'attention. Il y a une bataille de l'attention qui est de plus en plus importante avec la CTV.
00:52 L'attention est entre les plateformes, on l'a vu ici, toutes les plateformes viennent dérouler
00:57 leurs arguments de différenciation pour séduire les annonceurs
01:01 et cette attention est aussi pour eux au niveau des utilisateurs.
01:05 En fait, un utilisateur aujourd'hui a beaucoup plus de choix qu'avant,
01:08 il peut passer d'une plateforme à l'autre, d'une chaîne à l'autre, beaucoup plus facilement qu'avant.
01:12 Et donc il y a un enjeu d'attention pour les chaînes qui doivent se demander aujourd'hui
01:16 comment j'augmente ma monétisation avec un seul format qui est celui de la coupure pub,
01:19 que ce soit pré-roll ou mid-roll, sans risquer de faire partir mes utilisateurs vers d'autres plateformes
01:24 si jamais je mets des coupures pub trop fréquentes ou trop longues.
01:28 Et donc ça c'est un premier problème qu'on essaie de résoudre,
01:31 c'est d'aider les chaînes à résoudre la bataille de l'attention.
01:34 Et le deuxième au niveau des annonceurs, bien sûr, ça a toujours été un enjeu pour les annonceurs,
01:39 l'attention publicitaire. Et avec les différentes plateformes qui sont en concurrence entre elles
01:45 la concurrence même entre la CTV et les différents écrans,
01:49 puisque aujourd'hui 90% des gens qui regardent la CTV ont ça dans la main.
01:52 Et aujourd'hui si jamais vous sentez que ce que je vais vous raconter dans les 3 prochaines minutes
01:56 ça va être juste mon discours commercial et que vous allez être face à une page de pub,
01:59 ce que vous allez faire c'est que vous allez switcher sur votre smartphone
02:02 et développer ce qu'on va appeler de l'ad-blindness.
02:04 Et en fait vous n'allez pas écouter ce que je vais vous raconter.
02:07 Et devant une coupure pub qui fait 2, 3, 4, 5 minutes,
02:10 vous avez un gros risque en tant qu'annonceur que votre message publicitaire ne soit pas passé,
02:13 puisque l'utilisateur est peut-être devant son écran,
02:16 mais en fait ce qu'il fait, pardon, c'est qu'il regarde son smartphone
02:19 et il revient à l'écran une fois que la coupure pub est terminée.
02:21 Ça font peut-être des gens dans la salle aussi en ce moment, on ne va pas se mentir,
02:23 ça marche aussi pour les panels.
02:24 Et ce switch, voilà, c'est le premier enjeu.
02:26 Donc voilà, ça c'est l'enjeu de l'attention auquel on essaie de répondre.
02:29 Et comment vous l'adressez ? C'est quoi Holizen concrètement ?
02:31 Holizen c'est 3 choses. La première c'est au niveau des formats,
02:35 c'est de l'innovation par les formats. On a fait des formats qui sont réellement in-stream,
02:38 c'est-à-dire qui ne vont pas couper l'utilisateur dans la consommation de son contenu.
02:41 C'est des choses qui apparaissent de plus en plus aux Etats-Unis,
02:44 qu'on commence à voir émerger en France, on est vraiment des pionniers là-dessus.
02:47 Et donc des formats qui viennent passer le message de l'annonceur en même temps que le contenu,
02:53 pour éviter justement que l'utilisateur ne soit plus…
02:55 La fenêtre de contenu se réduit un petit peu, on a de la bannière en overlay ou en L-shaped,
03:00 du coup il faut évidemment l'accord du diffuseur du contenu,
03:03 mais voilà, c'est un moyen du coup de couper les deux.
03:05 Et de l'IA pour choisir le meilleur moment.
03:07 Voilà, et ça c'est le deuxième élément, c'est au niveau du ciblage.
03:10 La CTV permet des choses beaucoup plus abouties, beaucoup plus poussées que ce que permettait le linéaire avant.
03:15 Et donc c'est d'utiliser toutes les technologies de ciblage possibles offertes par la CTV,
03:19 notamment en analysant ce qui se passe dans la vidéo,
03:21 puisqu'on peut détecter ce qui se passe à l'écran, puisque les streams passent par notre technologie.
03:25 Et donc on peut pousser, grâce à de la reconnaissance d'image,
03:27 des contenus qui correspondent aux envies des utilisateurs.
03:30 Les utilisateurs sont ravis d'avoir de la publicité contre du contenu gratuit,
03:33 ça a été dû dans l'étude précédente.
03:35 C'est pour ça que toutes les plateformes basculent d'un modèle subscription
03:38 à un modèle financé par la publicité.
03:40 Et donc par contre, il faut que cette publicité soit pertinente pour eux,
03:43 pour qu'ils continuent à l'accepter.
03:45 Ça c'est notre deuxième élément, c'est le ciblage.
03:46 Et le troisième juste pour terminer, c'est la mesure bien sûr.
03:49 On travaille avec tous les tiers mesureurs pour montrer l'efficacité de ce qu'on fait.
03:52 On va en parler de la mesure après, je ne veux pas spoiler.
03:55 Maxime, vous êtes le cofondateur de Stamp, vous avez lancé il y a un peu plus d'un an.
03:59 Votre actu, c'est le lancement en septembre d'une plateforme d'achat TV/CTV.
04:04 Est-ce que vous pouvez nous expliquer à quelle friction vous répondez ?
04:06 Tout à fait. Déjà, bienvenue à Jules et à Olyson.
04:09 Je ne suis plus le petit dernier, nous ne sommes plus les petits derniers sur ce marché de la CTV.
04:14 Nous, l'enjeu, c'est clairement la fragmentation.
04:17 Ah, on t'a perdu.
04:22 Ça va revenir je pense.
04:23 Ça va revenir ?
04:24 Oui, c'est bon.
04:25 Clairement, aujourd'hui, c'est une énorme fragmentation sur le marché.
04:29 Des nouveaux acteurs qui sont arrivés, Amazon Prime récemment, avec son propre DSP, sa propre plateforme d'achat.
04:36 Si on veut acheter du YouTube, on est obligé de passer par DV ou un Google Ads.
04:41 Aujourd'hui, si je me fais un peu l'avocat du diable, c'est quasiment quatre plateformes pour bâtir un plan média en télévision.
04:48 Le streaming d'un côté, les chaînes de télévision, YouTube, Netflix.
04:52 Alors même si Netflix est en train de s'ouvrir, ça reste quand même relativement récent et ce n'est pas encore le cas sur toutes les plateformes.
04:58 Pour une agence, gérer un plan média avec quatre plateformes, ça veut dire quatre reportings différents, quatre mises en ligne, quatre validations de créa, plein de choses.
05:09 Honnêtement, c'est absolument très compliqué pour eux, voire impossible.
05:13 C'est compliqué pour les agences, ça crée une barrière à l'entrée aussi pour les SMB, les petits et moyens lanceurs qui ne vont pas aller utiliser,
05:18 parce que c'est très basque, DV et DSP qui sont assez ésotériques.
05:22 Exactement. Vraiment, notre ambition, c'est vraiment de simplifier l'accès à la télévision.
05:26 Aujourd'hui, on s'attaque aux grandes agences médias, on est obligé de travailler avec eux et c'est une très bonne chose.
05:32 Mais à moyen et long terme, notre ambition, c'est vraiment de travailler avec tout le monde, de démocratiser l'accès à la télévision
05:39 et de se dire que n'importe qui, peut-être un petit entrepreneur en local, va vouloir diffuser sa publicité sur l'écran de télévision
05:47 et de manière hyper simplifiée, en quelques clics et sur un temps de mise en ligne qui peut être 10 à 15 minutes.
05:53 Une seule interface, parce que, rappelons-le, si j'ai bien compris, à terme, on pourrait acheter du Prime Vidéo, voire du YouTube, via votre site,
06:00 parce qu'il y a des connexions en API qui peuvent se faire.
06:02 C'est exactement ça, c'est notre ambition, c'est de s'interconnecter, c'est vraiment supprimer toutes ces barrières à l'entrée,
06:09 c'est vraiment de créer un hub pour la télévision, pour l'achat en télévision.
06:14 Donc, l'enjeu est très technologique, on est toute une équipe, aujourd'hui on est quasiment une dizaine, plus de la moitié des effectifs,
06:22 c'est des développeurs, des ingénieurs et voilà.
06:25 Jérôme, vous êtes le dirigeant d'une agence, Making Science, vous êtes aussi le dirigeant d'une solution qui s'appelle DNL TV,
06:31 votre sujet, c'est un sujet dont on a beaucoup parlé, c'est le sujet de recherche de couverture, de reach incrémental,
06:37 sur les espaces CTV versus la TV linéaire.
06:41 Alors normalement, tu dois poser une question.
06:43 Oui, mais c'est vrai là, effectivement.
06:46 C'est plus facile pour faire une réponse.
06:48 Donc moi, je m'appelle Jérôme Cochard, j'ai passé de nombreuses années à la fois chez TF1 et ensuite chez Google,
06:54 avant de fonder DNL TV.
06:55 Alors comme le nom n'est pas forcément connu de tout le monde,
06:57 DNL TV, ça veut dire Digital Non Linéaire TV.
07:01 La friction à laquelle on s'attaque, elle est simple,
07:04 c'est qu'on pense que la définition de la télévision aujourd'hui,
07:06 on n'a pas tellement parlé des consommateurs pendant toutes les sessions,
07:10 ça a été beaucoup les régies, les chaînes, etc.
07:13 Nous, on pense que l'équation de la télévision aujourd'hui dans la construction des audiences,
07:18 c'est télé égale télévision linéaire plus télévision non linéaire, d'où le NL TV.
07:24 Et c'est à cette friction, c'est-à-dire la capacité d'additionner des audiences linéaires et non linéaires,
07:31 quelle que soit leur modalité de production d'ailleurs,
07:33 que ce soit par des gens qui font de l'UGC, des gens qui sont des nouveaux acteurs,
07:38 la possibilité de fabriquer cette addition et de la mesurer naturellement,
07:43 jusqu'à ce que Médiamétrie, on va en reparler.
07:45 Oui, parce que pour l'instant, ce que vous proposez,
07:47 c'est ce qui n'est pas possible en l'absence de cette mesure Médiamétrie,
07:49 c'est de simuler un reach incrémental en amont de la campagne.
07:52 Absolument, en amont et évidemment en aval, à partir de modalités qui sont triples.
07:57 D'une part, les données qui sont celles du PAM, fabriquées par Médiamétrie,
08:01 grâce à la serving, et également grâce aux données ACR,
08:06 dont on a vu dans la présentation de Tees,
08:11 qu'elles étaient intéressantes, mais pas forcément parfaites.
08:14 Alors vous avez tous les trois en commun aussi de pas mal bosser en sous-traitance,
08:18 on va dire, pour les agences médias, qui vous confient une part de leur budget.
08:22 Jérôme, vous les sentez, comment ces acheteurs en agences médias
08:25 fassent cette fragmentation de l'offre ?
08:27 C'est vrai qu'on parle beaucoup des gens du digital,
08:29 mais il ne faut pas oublier les gens du multiscreen ou des Pôle TV
08:31 qui ont eu l'habitude de leur GRP, comme le disait Emmanuel,
08:36 "Où est passé mon GRP ?"
08:37 Vous les sentez comment face à cette fragmentation ?
08:40 Je pense qu'on a entendu un certain nombre de tables rondes.
08:44 Nous, on pense que les agences, aujourd'hui, sont confrontées
08:48 à ce qui est en fait un nouvel âge d'or de la télévision.
08:50 Il n'y a jamais eu autant de production, elles n'ont jamais été aussi bonne qualité,
08:53 il n'y a jamais eu autant de programmes disponibles.
08:56 En revanche, elles constatent la crise de la télévision linéaire
09:00 et l'avènement de ce nouveau phénomène.
09:02 Aujourd'hui, elles sont partagées entre y aller et comprendre bien
09:06 comment ça fonctionne.
09:08 Juste pour rajouter un mot, elles me paraissent, aujourd'hui,
09:12 les agences, dans une attitude extrêmement experte,
09:15 c'est-à-dire respectueuse de ce qu'elles font,
09:17 exigeante vis-à-vis des annonceurs,
09:19 et évidemment attentive à toutes les évolutions de marché.
09:22 Je pense que la présence de trois acteurs nouveaux en est le signe.
09:25 Un des points que vous m'avez dit, qui m'a un peu interpellé,
09:28 c'est que vous m'avez dit que vous vouliez plutôt tirer la CTV
09:32 vers la télé linéaire que l'inverse.
09:34 C'est plutôt à contre-courant de ce qu'on entend,
09:36 où on parle plutôt d'abandonner le GRP pour aller sur le CPM.
09:39 Est-ce que vous pouvez nous expliquer pourquoi vous êtes dans cette posture-là,
09:42 plutôt de permettre aux acheteurs télé de retrouver sur le digital
09:46 l'équivalent de leur GRP, leur taux de couverture ?
09:50 C'est plutôt ça la posture.
09:52 La posture, c'est de se dire que la CTV appartient aux deux mondes,
09:55 elle appartient d'une part au média planning, au fonds traditionnel,
09:59 tel qu'il a été organisé pendant longtemps,
10:02 mais aussi aux formes digitales,
10:07 c'est-à-dire l'ensemble des KPI qu'on est capable de retrouver,
10:10 organisées autour des éléments qui sont la couverture et la répétition.
10:15 Je le dis en français, alors ça va faire un peu ringard.
10:19 Mais nous, notre vision, c'est que dès lors que...
10:24 La bataille du bas de funnels, elle est réglée par Google, par Meta, etc.
10:30 C'est-à-dire que de subdiviser des audiences déclinantes en petites cibles,
10:34 enfin pardon pour la téléségmentée,
10:36 mais on voit bien que si TF1 confie cet élément à Google,
10:39 c'est qu'ils n'y croient pas, enfin, ils ne misent pas leur chemise.
10:42 Ils le placent dans des...
10:45 Ce qui ne va pas être le cas pour le linéaire de TF1 classique.
10:49 - Aujourd'hui, peut-être un jour.
10:51 - Oui, aujourd'hui.
10:52 Sylvia parle de questions de survie.
10:54 La question de la survie de la télé,
10:56 c'est la question de la remassification des audiences avec le non linéaire.
11:00 Et donc, les critères d'évaluation de cette reconstitution
11:05 doivent être ceux de la télévision,
11:07 parce que l'objectif de la télévision, c'est d'aller chercher de la masse,
11:09 pas de subdiviser des audiences qui sont déclinantes.
11:12 - Aller sur des discussions autour d'une notion de contact,
11:14 parler de CPM, pour vous, c'est une erreur pour réconcilier...
11:17 - Non, non, pas du tout.
11:19 La notion de CPM, c'est un GRP produit différemment.
11:23 - OK. On regarde les deux.
11:25 - Oui, évidemment, les indicateurs me paraissent relativement neutres.
11:29 - C'est quoi votre posture, Maxime, là-dessus ?
11:31 L'avenir de la télé, c'est plutôt dans la massification des audiences
11:34 que dans la granularité de la data,
11:36 où peut-être les deux chemins peuvent être menés de front ?
11:38 - De ma fenêtre, c'est quand même la télé qui totalement se digitalise.
11:43 On l'a vu dans les confs précédentes.
11:46 Clairement, c'est un device...
11:48 Moi, je le compare toujours avec le desktop, le mobile,
11:50 qui sont peut-être les trois principaux devices de notre quotidien et dans les médias.
11:55 Si on regarde en termes d'antériorité,
11:58 la télé, c'est le vieux média traditionnel qui est arrivé dans les années 1950,
12:02 le desktop, beaucoup plus tard, fin des années 90,
12:05 et le mobile, 2000-2010.
12:07 Mais si juste on se place d'un point de vue intelligent,
12:11 dans un operating system, dans ces mêmes devices,
12:14 ça fait de notre média, entre guillemets, de notre média télé,
12:17 le média le plus récent.
12:19 C'est bien la preuve que ce média est devenu récent,
12:23 et on en fait aujourd'hui une conf autour de la CTV,
12:25 parce qu'il s'est digitalisé.
12:27 Après, deux autres exemples, mais en termes de mesure,
12:30 aujourd'hui, maintenant, on demande à la télévision
12:32 des choses qu'on demandait précédemment au digital.
12:35 Médiamétrie fait évaluer sa mesure.
12:37 On n'est plus sur du bouton poussoir,
12:39 comme on le faisait avec Médiamétrie à l'époque.
12:41 On est vraiment sur des choses beaucoup plus complexes,
12:44 beaucoup plus mesurées.
12:46 Donc on demande beaucoup plus au digital, et c'est tant mieux.
12:49 Et après, également, mais d'un point de vue data,
12:51 forcément, la data, c'est des choses qui sont historiquement
12:54 plutôt tirées du digital.
12:56 Donc, on l'applique maintenant au média télé,
12:59 je pense que c'est formidable.
13:01 On est quand même sur une qualité d'expérience en télévision,
13:03 c'est pour ça que nous aussi, on se concentre uniquement
13:05 sur l'écran de télé.
13:07 On ne va pas aller chercher des formats display ou autre.
13:09 On est sur un écran moyenne, c'est 55 pouces,
13:12 à peu près l'écran télé moyen.
13:14 Donc, en termes d'attention, de qualité d'exposition,
13:16 on est sur du son on par défaut.
13:18 C'est hyper important de le rappeler.
13:20 Et ça, plus la mesure et toutes les sociétés de mesure
13:23 avec lesquelles on travaille, fait que l'écran de télévision,
13:27 pour moi, à mon sens, reste l'écran roi.
13:30 Et heureusement, d'ailleurs, qu'il s'est digitalisé.
13:32 - Et sur le plat, vous faites du panel brandleaf survey,
13:35 de la mesure d'attention avec des acteurs comme X-Plane ?
13:38 - Tout à fait, avec des acteurs comme X-Plane,
13:41 avec des acteurs comme RealityX aussi.
13:43 On attend beaucoup, énormément de médiamétrie.
13:46 Nous, on se part du postulat, on crée des tuyaux,
13:50 on crée une simplification des process.
13:54 Maintenant, tout ce qui est à la mesure,
13:56 pour nous, on ne doit pas être jugé parti.
13:58 On laisse des acteurs tiers se mesurer et tant mieux.
14:01 Après, utilisons ces datas de ces acteurs tiers
14:04 pour optimiser, ce sera possible.
14:06 Tout ce qu'on veut faire également, c'est vraiment l'automatisation
14:09 de ces mesures, de ces optimisations.
14:12 On a lancé d'ailleurs un projet qui a fait l'objet de la tribune.
14:16 Mais quand on est arrivé sur ce marché de la CCTV,
14:19 on s'est vraiment rendu compte que rien n'était normé,
14:22 que certains publisheurs appelaient un même contenu d'une manière,
14:26 un autre d'une autre manière.
14:28 Donc déjà, ce qui est hyper important de rappeler,
14:30 c'est qu'on a acheté nos inventaires en programmatique.
14:32 Alors, on est totalement ouvert aux programmatiques,
14:34 mais on achète nos inventaires en se connectant directement
14:36 avec chacun des acteurs.
14:38 Ce qui est plus fastidieux, mais vous permet d'avoir accès
14:40 à des enceintes qui ne sont pas de sorte de…
14:42 Oui, qui nous permet vraiment de récupérer ça,
14:44 des données qui sont des métadonnées,
14:46 qui nous servent évidemment pour notre ciblage,
14:49 mais qui vont nous servir aussi à moyen terme
14:51 pour envoyer aux plateformes programmatiques,
14:53 SSP comme DSP, des informations un peu plus poussées
14:56 et surtout très normées, qui vont pouvoir être reliées
14:58 à des catégories A et B.
15:00 Donc ça va nous servir, nous, pour l'automatisation
15:02 de nos ciblages et ça va servir le marché également
15:05 pour pouvoir cibler encore plus finement,
15:08 à la manière du digital, des inventaires
15:10 qui sont sur l'écran de télévision.
15:12 Cet enjeu de normalisation, c'est aussi un enjeu pour vous, Jules,
15:15 j'imagine, parce que vous proposez des formats hyper custom
15:17 qu'on n'a pas encore vus, qui ne sont pas accessibles
15:19 via le protocole OpenRTB.
15:21 Est-ce que vous espérez un jour être achetable en programmatique ?
15:23 C'est quoi vos enjeux là-dessus ?
15:25 Bien sûr, on a vu les enjeux que posait
15:27 la fragmentation aujourd'hui.
15:28 Donc l'idée, c'est d'être achetable via tous les outils
15:30 standards du marché, les acteurs majeurs côté D-Mond.
15:34 Et je pense qu'il y a un vrai besoin d'une offre CTV
15:37 adaptée à la CTV.
15:39 Aujourd'hui, quand on voit beaucoup de choses encore
15:41 d'acheteurs qui nous disent "je fais de la CTV,
15:43 en fait je vais faire du replay des grosses
15:45 plateformes d'audience et je vais saupoudrer
15:47 un peu de YouTube".
15:49 Et en fait, YouTube, c'est certes, peut-être,
15:52 pas mal vu sur la télé, je ne sais pas si beaucoup
15:55 d'entre vous ici regardent YouTube sur la télé d'ailleurs,
15:57 mais même si c'était le cas, je pense que ce qu'on
15:59 vient chercher quand on est un acheteur en média,
16:01 ce n'est pas uniquement la taille de l'écran,
16:03 c'est aussi l'écran, la qualité des contenus
16:05 produits et pas de l'UGC.
16:07 Et donc je pense que c'est là où la CTV a vraiment
16:09 son épingle du jeu à tirer, c'est qu'on a à la fois
16:11 la profondeur de data, d'analyse possible
16:13 que peut apporter un YouTube et que peuvent apporter
16:15 les acteurs du digital et de la tech,
16:18 puisque c'est de là qu'on vient.
16:19 Et à la fois le côté contenu produit, qualité
16:22 et qualité d'environnement de diffusion
16:24 qu'apporte la télé. Et je pense qu'il y a vraiment
16:26 le meilleur des deux mondes aujourd'hui,
16:28 et les offres qu'on essaie de construire chez nous
16:30 essaient de joindre ces deux parties-là.
16:35 Et en termes de mesure, forcément, quand on est un nouvel
16:37 acteur comme nous, il faut pouvoir être mesuré
16:39 sur les standards quels qu'ils soient,
16:41 et nous on apporte beaucoup d'attention
16:43 à l'attention, justement aux critères de l'attention.
16:45 Et là il y a un acteur en France qui s'appelle
16:47 X-Plane qui mesure ça très bien et qu'on a le plaisir
16:51 de mettre sur chacune de nos compagnies.
16:53 Et il y a pas de la tension, Jérôme,
16:55 dans vos bilans de campagne ?
16:57 C'est une mesure dont on a beaucoup parlé,
16:59 mais qui est parfois aussi un peu controversée.
17:01 C'est vrai que l'écran de télé, a priori,
17:02 il y a une attention hyper forte, mais...
17:05 C'est pas le critère premier, parce que je pense
17:09 que quand on investit de l'attention,
17:12 on finit par trouver la créa, en fait.
17:16 Et c'est très louable, mais l'implication
17:20 sur la qualité de l'attention me paraît...
17:23 Evidemment, il y a une part qui est liée au device,
17:25 on voit bien que la télévision, et je fais le même constat
17:27 que Maxime, il y a plein d'études là-dessus,
17:29 qui montrent qu'une pub qui est diffusée
17:31 sur un écran de télé, elle a un impact supérieur.
17:33 Mais toutes choses égales par ailleurs,
17:35 ce qui va les distinguer, c'est quand même
17:37 la qualité de la créa, moi j'ai peur que,
17:39 à vouloir chercher l'attention, à vouloir chercher
17:41 ce qui se passe dans le cerveau des gens,
17:43 on arrive un peu à des impasses, en fait.
17:45 Je suis désolé, c'est pas un point.
17:47 Non, mais en fait, par ailleurs, ça reste aussi
17:49 encore à prouver, moi j'ai pas vu beaucoup
17:51 d'études qui montraient que l'attention
17:53 avait un impact sur les objectifs business,
17:55 voire même sur la mémorisation.
17:57 Je sais pas, j'ai pas encore vu,
17:59 ça va prendre du temps, je sais pas si vous avez
18:01 commencé à regarder, mais on se focalise sur l'attention
18:03 sans même savoir si... Honnêtement, je pense
18:05 que c'est aussi du bon sens, on se dit que si une pub
18:07 elle est venue sur un grand écran,
18:09 elle sera mieux mémorisée. Si il y a une pub,
18:11 il y a un son, il y a le son on ou le son off,
18:13 Google a avancé sur le sujet,
18:15 forcément ça a pas la même qualité
18:17 d'exposition, ou alors l'audio ne sert à rien,
18:19 mais bref, c'est plutôt...
18:21 A priori, c'est plutôt du bon sens,
18:23 même si XPLN nous aide là-dessus.
18:25 J'ai envie de rebondir là-dessus.
18:27 A priori, ce qu'on constate,
18:29 c'est que la diffusion sur un grand écran
18:31 ne crée pas une mémorisation supérieure,
18:33 mais crée un impact supérieur.
18:35 Tout simplement parce que quand l'écran est devant vos yeux,
18:37 vous la mémorisez bien, mais ça ne dit rien.
18:39 En revanche, l'impact sur des critères
18:41 marketing pour un client, c'est un impact
18:43 sur l'image, c'est un impact sur l'image,
18:45 c'est un impact sur l'image,
18:47 c'est un impact sur l'image,
18:49 c'est un impact sur l'image,
18:51 c'est un impact sur l'image,
18:53 c'est un impact sur l'image,
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