Midi News (Émission du 30/05/2024)
Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, nos experts et nos journalistes dans #MidiNews
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00:00:00 Bonjour à vous tous, midi doux, ça démarre dans quelques instants, la une de notre première demi-heure.
00:00:04 On va revenir longuement sur notre rendez-vous du jour, le Grand Débat des Européennes,
00:00:08 à suivre ce soir, 21h, sur CNews et sur Europe 1.
00:00:11 Évidemment, grand débat animé par notre amie Laurence Ferrari et Pierre De Villeneuve
00:00:15 sur les 8 principales têtes de liste invitées de Moncron à l'appel ce soir.
00:00:19 Raphaël Glucksmann et Marie Toussaint, ils ont pourtant été invités.
00:00:23 Et puis on reviendra également sur la stratégie jusqu'au boutiste pro-palestinien de la France insoumise.
00:00:28 Gabriel Attal s'est exprimé ce matin chez nos confrères d'Artel.
00:00:32 On vous raconte tout cela. Allez, à tout de suite avec mes invités.
00:00:36 Il est 12h30, bonjour, soyez les bienvenus.
00:00:41 12h30-14h, c'est midi news, des reportages, des témoignages et des débats évidemment.
00:00:45 Je vous présente mon équipe du jour dans quelques instants,
00:00:47 mais tout de suite, le sommaire de notre première demi-heure.
00:00:50 C'est le grand jour sur CNews et sur Europe 1.
00:00:52 Le Grand Débat des Européennes est à suivre dès 21h.
00:00:55 Grand débat animé par Laurence Ferrari et Pierre De Villeneuve.
00:00:58 On va vous montrer les coulisses de ce débat avec Maxime Legay et Olivier Gangloff.
00:01:02 On en profitera pour vous dévoiler notre dernier sondage Opinion Ouest, CNews Europe 1.
00:01:06 Jeu de journal du dimanche, analyse avec notre spécialiste politique, vous le connaissez, Florian Tardif.
00:01:11 Et puis autre sujet, une question, quelle est la stratégie de la France insoumise ?
00:01:15 Elle est fite mise sur le jusqu'au boutisme pro-palestinien.
00:01:18 Je vais vous montrer une autre image de Sébastien Delogu,
00:01:21 le député qui a brandi un drapeau palestinien dans l'Assemblée.
00:01:24 On en a beaucoup parlé, image qui va faire réagir, j'en suis persuadé, mes invités.
00:01:29 Voilà pour notre première demi-heure, mais tout de suite, on fait un tout premier tour de l'information avec Mickaël Dorian, que je salue.
00:01:35 Bonjour Mickaël.
00:01:36 Bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:01:37 Le nombre de reçus d'Octemperet a considérablement augmenté ces dix dernières années.
00:01:42 C'est ce que révèle un rapport de la mission d'information de l'Assemblée nationale sur le sujet.
00:01:47 On est passé de 19 000 en 2012 à 25 000 en 2022.
00:01:51 Ce chiffre encore plus inquiétant, sur la même période, les refus d'Octemperet aggravés ont connu une hausse de presque 95%.
00:01:59 Les détails de Maxime Legay.
00:02:01 Des scènes comme celle-ci sont de plus en plus fréquentes dans notre pays.
00:02:08 Entre 2012 et 2022, les refus d'Octemperet aggravés ont augmenté de 94,6%.
00:02:16 Hausse des délits routiers, augmentation du trafic de stupéfiants, les raisons pour expliquer ce phénomène sont multiples.
00:02:22 Pour le rapporteur de la mission d'information sur le sujet, c'est avant tout le rapport à l'autorité qui n'est plus le même.
00:02:29 En cause là-dedans, bien entendu, incontestablement, une forme de refus de l'autorité, de dégradation un peu de ce contexte-là.
00:02:38 Une situation préoccupante et qui inquiète les syndicats de policiers.
00:02:43 Ce sont des cibles, d'ailleurs ce ne sont pas des refus d'Octemperet, la plupart du temps, c'est des tentatives d'homicides volontaires
00:02:48 qui sont faites à l'endroit des forces de l'ordre, qui nous mettent en danger, qui mettent en danger les citoyens.
00:02:52 Parallèlement, on utilise très peu notre arme de service, alors on en parle quand ça arrive,
00:02:58 mais dans moins de 1% des cas, on utilise notre arme de service lorsque nous sentons un danger.
00:03:03 Selon les dernières données à notre disposition, sur la période 2017-2022,
00:03:08 le nombre de tirs effectués par la police en cas de refus d'Octemperet a diminué de 32%.
00:03:15 Un jeune de 24 ans sauvagement agressé pendant un bal organisé par les jeunes agriculteurs de son village.
00:03:23 Ça s'est passé samedi dernier dans la petite commune de Murinet, en Isère.
00:03:27 Selon des témoins, une dizaine de personnes venues de quartiers sensibles voisins se sont rendues à ce bal,
00:03:33 armés de barres de fer, comme l'a expliqué à une de nos équipes, le maire de ce village. Écoutez.
00:03:38 Des gens de Romain et de Saint-Morçin, comme d'habitude, c'est les mêmes.
00:03:43 C'est les mêmes qui ont fait le trafic à Prépolle.
00:03:46 Ils avaient des couteaux, des barres de fer. On ne vient pas au bal avec des couteaux et des barres de fer.
00:03:49 C'était un coup de montée, c'était sûr que c'était un coup de montée.
00:03:53 On ne peut pas organiser des fêtes avec cette épée d'amoclès dessus.
00:03:58 Jeune agriculteur qui travaille toute la journée, pas comme ces messieurs d'en face qui foutraient de la journée.
00:04:03 Pas tout chaud. Arrêts maladies, c'est ce qu'a déclaré ce matin Gabriel Attal sur RTL,
00:04:09 après la publication d'un rapport de la Cour des comptes.
00:04:12 Rapport qui, pour rappel, préconise de ne plus indemniser les arrêts maladies de moins de huit jours.
00:04:18 Et puis les pharmaciens sont en grève aujourd'hui.
00:04:21 Ils dénoncent la pénurie de médicaments, le projet d'autorisation de vente en ligne
00:04:25 ou encore les difficultés financières que rencontre le secteur.
00:04:29 Toutefois, pour pallier les urgences, certaines officines ont été perquisitionnées.
00:04:34 Voilà Thierry ce qu'il fallait donc retenir de l'actualité à midi 30 sur CNews.
00:04:38 Moi je vous dis à tout à l'heure.
00:04:39 Allez, à tout à l'heure. Le rendez-vous est pris.
00:04:41 Je vous présente l'équipe qui m'entoure. J'accueille avec beaucoup de plaisir Françoise Laborde, journaliste et écrivain.
00:04:45 On s'est connus dans une autre vie. Ça me fait plaisir de vous accueillir.
00:04:47 Ça ne nous rajeunit pas.
00:04:48 C'était hier.
00:04:49 Oui.
00:04:50 Michel Taubes, éditorialiste. J'ai pensé à vous en voyant l'arrivée des joueurs de football.
00:04:55 L'équipe de France, Jules Koundé, il avait une cravate comme vous. Orange.
00:04:59 Orange.
00:05:00 Bah écoutez, on va lui proposer de créer la guilde des porteurs de cravate orange si vous voulez.
00:05:04 Je me suis dit tiens, il a copié Michel Taubes.
00:05:06 Moi c'est tous les jours. Oui pour une raison, c'est pour le respect des femmes.
00:05:09 Je vous conseille de regarder la petite vidéo.
00:05:11 André Valédi, soyez le bienvenu. Ancien ministre, je suis ravi de vous accueillir.
00:05:14 Fidèle évidemment.
00:05:15 Kabil Kuzel, fidèle aussi évidemment.
00:05:18 Et Florian Tardif.
00:05:20 Gros programme pour vous.
00:05:21 Mais un gros, gros, gros programme.
00:05:23 On va donc commencer par notre rendez-vous politique si vous le voulez bien.
00:05:27 Le grand débat des européennes, c'est ce soir à partir de 21h à vivre sur CNews et sur Europe 1.
00:05:33 Débat animé par Laurence Ferrari et Pierre Devino.
00:05:36 Et sur les huit principales têtes de liste invitées, deux manquent à l'appel.
00:05:40 Je vous les rappelle, Raphaël Glucksmann et Marie Toussaint, ils ont refusé de participer.
00:05:44 Leurs pupitres en tous les cas sont bien présents.
00:05:47 Ils peuvent toujours venir.
00:05:49 Ils feront peut-être un happening, comme on dit en bon français.
00:05:52 Tout est prêt, tout est prêt en tous les cas.
00:05:54 On va aller voir, ça sera un peu notre équipe fil rouge,
00:05:56 Maxime Legay et Olivier Gangloff qui sont du côté de Canal Factory à Boulogne.
00:06:01 Bonjour Maxime.
00:06:03 On va découvrir ce studio.
00:06:06 Faites-nous rêver, montrez-nous l'envers du décor.
00:06:10 On veut tout savoir.
00:06:13 Oui, bonjour Thierry.
00:06:16 Effectivement, avec Olivier Gangloff, on voulait vous montrer les coulisses de ce débat
00:06:21 et notamment le parcours qui va être celui des têtes de liste lorsqu'ils vont arriver dans ce studio Canal+ Factory.
00:06:27 Des candidats qui vont d'abord passer ce portique de sécurité.
00:06:31 Ils seront ensuite accueillis sous le regard perçant d'Alain Delon
00:06:36 ou encore le sourire malicieux de Thierry Lhermitte.
00:06:40 Des têtes de liste qui vont ensuite se diriger vers le studio.
00:06:44 On va vous le montrer ce magnifique studio.
00:06:46 Il y a tout d'abord un petit sas à passer.
00:06:49 Et puis ici, ce décorum exceptionnel.
00:06:52 C'est l'arène là où aura lieu les joutes verbales entre les différents candidats.
00:06:59 Vous pourrez voir d'ores et déjà que les pupitres avec les noms des différents candidats sont installés.
00:07:05 Disposition qui a été tirée au sort.
00:07:08 Derrière eux, il y a les estrades où pourront assister les équipes des différents candidats.
00:07:15 Et puis cette question centrale, quelle France dans quelle Europe ?
00:07:20 Qui sera littéralement au centre du débat ce soir puisque vous pouvez voir son inscription au centre du plateau
00:07:26 qui délimitera les pupitres des différents candidats.
00:07:29 Et puis derrière ce pupitre principal se trouveront à ma place l'excellente Laurence Ferrari
00:07:36 et le non moins talentueux Pierre Devino, des chefs d'orchestre pour mettre en musique ce grand débat des Européennes à 21h sur CNews et Europe 1.
00:07:45 Merci beaucoup mon cher Maxime. On vous retrouve tout au long de BNews. On va tout découvrir ensemble.
00:07:50 C'est toujours un rendez-vous important Françoise, ce type de débat.
00:07:55 Ça fait partie un peu des exercices obligés d'avoir les grands débats politiques avant des grandes élections.
00:08:02 La complexité de la chose, c'est qu'il y a énormément de candidats.
00:08:05 Il en manque deux.
00:08:07 Tant mieux, c'est bien fait pour eux. Ils ne sont pas là.
00:08:10 Je pense que le débat gagnera en clarté parce que de toute façon les téléspectateurs qui regardent ça,
00:08:17 ils regardent comme un peu les "soyons francs", les Jeux du Cirque.
00:08:21 On attend toujours le petit écart, la masse d'armes, le truc, le machin.
00:08:25 Bref, donc Luxman et Toussaint n'ont pas voulu se lancer dans l'arène, tant pis pour eux.
00:08:31 Et puis voilà, les autres, ils gagneront en durée d'expression, ce qui peut-être est tant mieux pour eux aussi.
00:08:39 Les plus petits candidats sont d'ailleurs assez contents que ces deux têtes de liste ne viennent pas.
00:08:44 Puisque sur un débat de 2h-2h30, quand on a 15-20 minutes maximum pour pouvoir s'exprimer,
00:08:50 là, les plus petits candidats vont gagner 4-5-6 minutes.
00:08:54 Et c'est extrêmement important lorsque l'on sait effectivement que, notamment durant les campagnes des Européennes,
00:09:02 c'est vraiment dans les tout derniers jours que se cristallise l'électorat.
00:09:06 Gabrielle ?
00:09:07 Cette politique de la chaise vide me semble assez absurde, parce que les absents ont toujours tort.
00:09:11 Alors c'est gentil de leur avoir gardé, c'est comme autrefois dans les campagnes, garder la place du pauvre.
00:09:15 C'est bien.
00:09:16 Vous êtes du mort !
00:09:17 Ils pourront venir si vous en voulez.
00:09:20 Mais c'est en disant quand même sur un état d'esprit.
00:09:22 Ceux-là, ce sont des gens qui sont des aficionados de la diversité, sauf de la diversité d'opinion.
00:09:28 Et ils se plaignent du manque de pluralité à CNews, mais c'est eux qui la créent de facto.
00:09:32 Donc c'est quand même assez problématique.
00:09:34 Allez, on en reparlera avec vous Michel et André évidemment, puisqu'on va beaucoup en parler au cours de cette émission.
00:09:40 Je voudrais qu'on vous dévoile, puisque ça tombe bien, il y a ce débat.
00:09:44 Et puis notre sondage, le dernier baromètre opinion CNews Europe 1, le journal du dimanche.
00:09:49 Quelles sont les surprises, mon cher Florian Tardif, ou pas ?
00:09:53 On va les découvrir ensemble.
00:09:54 Globalement, on est plutôt sur une stabilisation des sondages tel que l'on a pu les connaître ces dernières semaines.
00:10:04 Il n'y a pas de grande évolution.
00:10:06 C'est d'ailleurs ce que je disais à l'instant, ça va jouer dans les tout derniers jours.
00:10:10 Par contre, ce qui est important, on parlait tout à l'heure des débats télévisés, en général, il n'y a pas d'effet débat.
00:10:16 On surestime, entre guillemets, en général, les conséquences des différents débats télévisés.
00:10:24 Il peut y en avoir si vraiment il y a un décrochage d'un des candidats durant un débat télévisé.
00:10:30 Parce que séquence malheureuse pour lui ou pour elle d'ailleurs.
00:10:36 En revanche, il y a un effet débat sur la cristallisation, j'en parlais tout à l'heure, de l'électorat.
00:10:43 Pourquoi c'est important ? Et pourquoi c'est important notamment pour Raphaël Glucksmann et Marie Toussaint,
00:10:49 qui ne seront pourtant pas là ce soir ?
00:10:52 Tout simplement parce que quand on voit ces sondages, on parle assez peu de la volatilité des électeurs de l'électorat.
00:11:01 C'est-à-dire que là, le sondage de Jordan Bardella ou de Valérie Ayé, 32 et 15 %, il y a très peu de volatilité.
00:11:10 C'est-à-dire que lorsque l'on interroge ces électeurs qui se disent prêts à voter pour Jordan Bardella ou Valérie Ayé,
00:11:16 et qu'on leur pose ensuite la question "êtes-vous sûr de votre choix ?", à 80-90 %, ils disent oui.
00:11:21 Sauf que pour Marie Toussaint et pour Raphaël Glucksmann, il y a entre 40 et 60 % des gens qui se disent prêts à voter pour eux,
00:11:30 se disent "oui, mais potentiellement, durant les derniers jours de campagne, je peux très bien voter pour quelqu'un d'autre".
00:11:35 Donc on peut avoir un vrai effondrement de ces listes-là, et c'est pour cela que c'est d'autant plus important pour eux de participer à ces débats,
00:11:42 de montrer qu'en gros, ce sont des candidats solides et de tenter de confirmer le choix des électeurs potentiels.
00:11:48 Après, c'est leur décision, c'est leur stratégie, mais à un moment donné, il faudrait peut-être s'interroger et regarder ce qui s'est passé ces 20, 30, 40 dernières années
00:11:59 et voir que malheureusement, quand on a une forte volatilité des électeurs potentiels, on peut avoir un décrochage très fort dans les derniers jours de campagne.
00:12:08 Michel et André.
00:12:09 Pour aller dans le sens de ce que dit Florian Tardif, et comme c'est nous à l'honnêteté de le montrer, ce qui n'est pas le cas d'autres sondages qui sont publiés,
00:12:17 en faisant croire que tous les Français ont déjà fait leur choix, là, il est bien noté qu'il y a 18 % des intentions de vote de Français qui n'ont pas encore manifesté leur intention de vote.
00:12:27 Donc sur ces 18 %, ça peut complètement changer la donne, parce que si sur ces 18 % de Français, ils décident d'aller voter pour tel candidat qui est donné entre 5 et 7,
00:12:37 ça peut complètement changer le résultat. Il ne faut pas oublier que les listes qui feront moins de 5 % n'auront aucun élu.
00:12:44 Donc l'enjeu, évidemment, fondamental pour les insoumis, pour Reconquête notamment. Et puis, il y a aussi les marges d'erreur qui sont quand même à prendre en compte.
00:12:53 Encore une fois, c'est très bien, je le souligne, parce qu'il y a d'autres instituts de sondage qui ne mettent pas en élu ces indécis.
00:13:00 Et la deuxième chose que je voudrais dire, vraiment, deux secondes, concernant Raphaël Glucksmann, que Marie Toussaint ne souhaite pas aller sur le plateau,
00:13:07 ça ne m'étonne pas, parce que pour moi, elle est plus une verte pastèque, c'est-à-dire qu'elle est verte à l'extérieur, mais rouge à l'intérieur.
00:13:14 Donc son intolérance et son refus de la liberté du pluralisme démocratique ne m'étonnent pas.
00:13:21 En revanche, la part de Raphaël Glucksmann, qui s'est fait fort de se démarquer des insoumis et soi-disant de la nuppesse,
00:13:28 refuser d'aller sur un plateau de télévision qui est regardé par des millions de Français, honnêtement, je trouve ça d'une intolérance.
00:13:36 Et ça révèle, en fait, chez lui, cette ambivalence sur laquelle il est bon peut-être de s'interroger.
00:13:42 Et je trouve au final que son absence est un acte assez violent de la part de quelqu'un qui se vaut très pacifiste.
00:13:48 – On en reparlera dans quelques instants. André Vallini, un mot sur le dernier baromètre.
00:13:52 – Moins un pour la majorité présidentielle, plus un pour Raphaël Glucksmann.
00:13:57 – Oui, mais moins un, plus un, ce n'est pas très significatif.
00:14:00 Moi, je pense que rien n'est joué, parce qu'on a vu la dernière fois, je parle sous le contrôle de Fleury-Entardif,
00:14:05 que dans la dernière semaine, les écologistes ont passé de 6 ou 7 à 13,
00:14:10 et que je ne sais plus si c'est la droite ou le PS qui s'est effondré.
00:14:14 – La droite. – La droite, oui.
00:14:16 Donc je pense que les choses, maintenant, se cristallisent beaucoup plus tard qu'avant.
00:14:21 Il y a une volatilité de l'électorat. Avant, on votait gaulliste, communiste, SFIO dans la famille, depuis des générations.
00:14:27 Et puis depuis 20 ou 30 ans, on s'aperçoit que les électeurs, dans la même famille,
00:14:31 votent plus tous de la même façon, mais qu'en plus, les électeurs changent selon les élections.
00:14:35 Ils votent une fois à droite, une fois à gauche, une fois aux extrêmes.
00:14:38 Et puis ils changent d'avis aussi pendant la campagne électorale.
00:14:40 Donc je pense que le débat de ce soir, comme tous les débats,
00:14:43 contrairement peut-être à ce qui a été dit tout à l'heure par Fleury-Entardif,
00:14:46 je pense que les débats jouent quand même un peu.
00:14:48 – Ah mais non, je dis qu'on ne peut pas espérer gagner un, deux, trois points comme cela dans les sondages.
00:14:53 Par contre, ça permet de cristalliser, justement, et c'est pour cela que, malheureusement,
00:14:58 et j'aimerais qu'on parle beaucoup plus de la volatilité de l'électorat des uns et des autres.
00:15:04 Parce que vraiment, si on mettait en parallèle les sondages tels qu'on les présente aujourd'hui,
00:15:11 plus la volatilité de l'électorat des uns et des autres,
00:15:15 on se rendrait compte que Jordan Bardella est très haut et a un socle électoral très fort,
00:15:21 Valérie Ayé finalement un socle électoral plus bas, mais assez fort,
00:15:25 et Raphaël Glucksmann, François-Xavier Bellamy également,
00:15:28 ou encore Marie Toussaint ont un socle électoral assez faible.
00:15:31 Marie Toussaint, elle peut vraiment décrocher et finir à deux, trois lorsque l'on regarde la volatilité de ces électeurs.
00:15:37 – Elle est à quoi ? Elle est à cinq là.
00:15:39 – Elle est à cinq, mais avec une forte volatilité, c'est-à-dire que les 5% qui disent aujourd'hui voter pour elle,
00:15:43 il y a une large partie qui dit "je peux voter pour quelqu'un d'autre".
00:15:47 – Oui, surtout qu'il y a d'autres listes écolos qui sont en compétition.
00:15:51 Ce qui est intéressant aussi c'est de voir comment François-Xavier Bellamy peut jouer dans ce débat,
00:15:55 parce que c'est un garçon qui est plutôt brillant, qui est intellectuellement structuré,
00:16:01 on voit bien que beaucoup de ses électeurs sont sans nul doute allés chez Jordan Bardella,
00:16:08 donc c'est intéressant de voir si dans un débat comme ce soir, en effet,
00:16:11 il va arriver à retrouver un peu plus de poids, un peu plus de chair,
00:16:15 et reprendre un peu, après tout peut arriver.
00:16:19 En ce qui concerne Hayé et Glucksmann, d'après votre sondage,
00:16:23 la chose est à peu près… – Stabilisée.
00:16:27 – Et on ne voit pas bien ce qui pourrait changer.
00:16:29 – Allez, il est à l'heure, 12h45, c'est Michael Dorian, on fait un tour de l'info
00:16:33 et ensuite on parlera de la stratégie des Léphi, je vous interrogerai Gawick,
00:16:36 vous allez évidemment sur la stratégie des Léphi.
00:16:38 – Un rendez-vous à ne surtout pas manquer ce soir sur notre antenne,
00:16:41 le débat des Européennes Jordan Bardella, Marion Maréchal, François-Xavier Bellamy,
00:16:46 Valérie Ayé, Manon Aubry et Léon Desfontaines sont les invités
00:16:49 de Laurence Ferrari et Pierre De Villeneau.
00:16:51 C'est ce soir à 21h sur CNews et sur Europe 1 avec la participation du journal du dimanche.
00:16:56 Un braquage à main armée en plein jour dans une bijouterie de Monaco,
00:17:00 les faits se sont produits hier vers 10h20 dans une boutique de montres du Rocher.
00:17:05 Les deux individus ont ensuite pris la fuite sur un scooter
00:17:08 en direction de la commune de Beaux-Soleils.
00:17:10 Et puis plus que quelques heures à attendre pour les plus de 900 000 candidats concernés,
00:17:14 c'est ce soir que les réponses aux vœux émis sur la plateforme post-bac Parcoursup doivent tomber.
00:17:20 Les futurs bacheliers pourront se connecter à partir de 19h.
00:17:23 – Tout marche bien du côté de Parcoursup.
00:17:25 – A priori pour le moment tout va bien. – D'accord.
00:17:27 – Et encore tôt. – Parce que ça n'a pas encore commencé.
00:17:29 – Ça n'a pas toujours très très bien fonctionné si je puis me permettre.
00:17:32 Allez on va continuer, on va parler de la France insoumise indiscutablement.
00:17:35 Je vous le disais, Jean-Luc Mélenchon mise jusqu'au bout du système pro-palestinien,
00:17:38 ce moins que l'on puisse dire.
00:17:39 Hier soir une troisième manifestation pro-palestinienne à Paris,
00:17:42 vous le voyez sur ces images, a rassemblé près de 4 500 personnes.
00:17:45 Et je voudrais vous montrer une nouvelle image, celle de Sébastien Delogu,
00:17:48 dont on a beaucoup parlé évidemment, puisque c'est le député qui a brandi
00:17:51 un drapeau palestinien à l'Assemblée.
00:17:53 Regardez cette image, il est encadré par un service d'ordre masqué,
00:17:57 et qui porte le keffier, vous en pensez quoi ? Je vais vous la soumettre.
00:18:03 Gabriel.
00:18:05 – C'est finalement dans la droite ligne de ce qu'il défend.
00:18:08 C'est-à-dire qu'il y a presque, pour une fois, on peut reconnaître de la cohérence.
00:18:13 Donc dans les propos choquants, outranciers, bien évidemment,
00:18:19 qui sont ceux d'une large partie, je ne vais pas mettre tout le monde
00:18:23 dans le même sac, mais quand même, d'une large partie des députés
00:18:26 de la France insoumise, là il y a une certaine cohérence.
00:18:28 – Gabriel et Françoise.
00:18:30 – Moi je suis quand même frappée par le caractère monomaniaque,
00:18:33 si j'ose dire, de cette campagne.
00:18:35 Pardon, mais chez LFI, il n'y a pas plus de robe que de cheveux
00:18:39 sur la tête d'un chauve dans cette campagne.
00:18:41 Il n'en parle jamais, jamais, jamais, jamais.
00:18:43 Ils s'en moquent comme de la couleur de leur premier keffier.
00:18:46 Donc c'est vrai que c'est une stratégie assumée, est-ce qu'elle va fonctionner ?
00:18:52 On peut légitimement se poser des questions, les résultats nous le diront.
00:18:56 Donc ils misent sur un électorat de niche, qui est celui de l'extrême-gauche
00:19:02 universitaire intellectuelle d'une jeunesse bourgeoise qu'on a pu voir à l'ENS et à Sciences Po.
00:19:08 Et puis sur l'électorat des banlieues, qui pour eux est un électorat
00:19:12 pour le coup extrêmement fructueux pour l'avenir.
00:19:17 Mais je suis frappée de voir, peu de monde l'a relevé,
00:19:21 je trouve que c'est important de le dire, que Rima Hassan essaie de faire
00:19:24 une acculturation, une hybridation entre deux combats pour sensibiliser
00:19:30 cet électorat des banlieues, en comparant l'Algérie et la Palestine.
00:19:37 Elle fait une espèce de rhétorique coloniale fourre-tout et couteau suisse,
00:19:42 à la cote mal taillée, qui convient pour tout ce qu'on peut étiqueter colonial et colonialiste.
00:19:49 Alors là, elle a réagi à la demande du gouvernement algérien
00:19:54 de restituer officiellement des biens symboliques, etc.
00:19:58 C'est frappant de voir qu'elle veut vraiment montrer que si cet électorat des banlieues
00:20:02 ne sait pas pourquoi il soutient Gaza, maintenant il le sait,
00:20:05 c'est parce que l'Algérie c'était la même chose.
00:20:07 Je vous fais réagir tout de suite, mais je voudrais que vous écoutiez Gabriel Attal,
00:20:10 parce qu'il s'est exprimé ce soir-tel, notamment sur cette stratégie, et on continue.
00:20:14 La France insoumise, sa politique, c'est de découper la France en tranches
00:20:21 et d'empresser le jus électoral, et une fois qu'il n'y en a plus, de passer à autre chose.
00:20:25 Aujourd'hui c'est Gaza, avant ça a été le pouvoir d'achat,
00:20:29 avant ça les quartiers populaires, et avant ça encore autre chose.
00:20:32 Et moi je pense que ça alimente la défiance.
00:20:34 François Zabard, réaction.
00:20:36 Non, je veux dire, vous êtes gentil d'avoir montré des images de Manon Aubry,
00:20:39 parce que la pauvre petite, finalement, elle a disparu de la circulation.
00:20:43 On ne parle plus que de Rima Assad, et puis maintenant des derniers créatifs,
00:20:47 si je puis dire, de la France insoumise.
00:20:49 Et l'autre image qui frappe, c'est quand même ce député qui arbore très fièrement...
00:20:53 C'est pour ça que je voulais vous la montrer.
00:20:56 Mais à côté, le keffier, et évidemment le keffier masqué,
00:20:59 parce qu'on a du courage, mais en même temps, pas tant que ça,
00:21:01 donc on se masque pour ne pas être reconnus.
00:21:03 Ce qui est consternant en effet dans ce débat, c'est que,
00:21:06 est-ce qu'on a envie d'envoyer au Parlement européen des gens dans la seule obsession,
00:21:10 et d'importer, d'abord en France, et peut-être demain en Europe en tout cas,
00:21:14 des conflits pour créer le chaos, enfin c'est la politique du chaos.
00:21:19 Donc en effet, la Palestine, depuis peu, comme Gabriel l'évoquait,
00:21:24 l'Algérie revient dans le circuit, parce que Rima Assad n'a rien trouvé de mieux
00:21:28 que d'expliquer que... J'ai pas lu son tweet en détail,
00:21:31 mais en gros, il fallait qu'on pense les erreurs...
00:21:37 - Elle l'avait déjà fait le 8 mai d'ailleurs. - Oui, elle l'a fait le 8 mai.
00:21:39 C'est la deuxième fois.
00:21:40 - Donc on voit bien en plus qu'il s'appuie sur les populations les plus fragiles,
00:21:45 celles qui ont du mal, celles qui sont dans la difficulté,
00:21:47 celles qui se cherchent, celles qui sont, alors on peut dire,
00:21:50 en recherche d'identité ou en lutte contre le post-colonialisme, peu importe,
00:21:54 mais en tout cas, ils essaient de s'appuyer sur ces populations
00:21:58 qui sont dans la fragilité pour en effet un gain électoral,
00:22:02 et comme dit en effet Gabriel Attal, c'est absolument dégueulasse.
00:22:04 Il l'avait fait avec les Gilets jaunes de la même façon à l'époque du Gilets jaunes.
00:22:08 - Et jamais un mot sur les otages, évidemment. Il doit s'en dire.
00:22:10 - Quels otages ? - Non mais jamais.
00:22:12 - Quels otages ? Voilà, absolument. - Ne le dites pas, Michel.
00:22:14 - Je vais mettre ma petite... - Alors, nous avons les otages français,
00:22:16 - Jamais, mais jamais. - Il serait bon qu'ils réclament
00:22:20 leur libération auprès de leurs amis du Hamas.
00:22:25 Non, moi, pour des choses autrement, ce soir, c'est dans le grand débat
00:22:29 de Europe 1C News, ce sera Manon Aubry qui, elle, a bien voulu participer,
00:22:33 mais la véritable tête de liste, c'est Rima Hassan, c'est clair.
00:22:37 Et pourquoi ? Parce qu'en fait, l'LFI, les Insoumis, ont abandonné
00:22:42 la cause des ouvriers et des prolétaires, pour reprendre leur terme,
00:22:47 pour la cause, en fait, des jeunes de banlieue,
00:22:50 également de confession musulmane, parce que depuis qu'en 2022,
00:22:54 une étude de Lacroix l'avait montré, 70% des Français de confession musulmane
00:22:58 avaient voté pour Jean-Luc Mélenchon, prenant de la sorte en otage
00:23:02 les musulmans, parce que vous avez quand même beaucoup de nos constituents musulmans
00:23:05 qui ne soutiennent évidemment pas le Hamas, mais là, l'LFI est en train
00:23:09 de radicaliser nos constituants de confession musulmane
00:23:12 de façon extrêmement dangereuse, et donc il faut le regretter,
00:23:15 mais la réalité, c'est que Rima Hassan, à mon avis, est promise
00:23:18 un destin par l'LFI qui, à mon avis, ne va pas s'arrêter aux élections européennes
00:23:22 du 9 juin. - C'est fort probable.
00:23:25 Allez, on marque une première pause dans ce Mini-News,
00:23:27 un Mini-News très politique, normal, c'est le grand jour pour le grand débat
00:23:31 sur Europe 1 et sur C News à partir de 21h.
00:23:34 On va en parler très longuement. À tout de suite.
00:23:37 - Il est 13h, rebonjour, merci de nous accueillir,
00:23:41 et bon appétit si vous êtes à table. Nous sommes ensemble jusqu'à 14h.
00:23:45 Je vous présente mon équipe dans quelques instants,
00:23:47 mais tout de suite, le sommaire de notre partie 2.
00:23:49 À la une, évidemment, c'est le jour J pour notre grand débat
00:23:52 sur les européennes, à vivre sur C News et sur Europe 1,
00:23:55 débat animé par Laurence Ferrari et Pierre De Villeneuve
00:23:57 sur les 8 principales têtes de liste invitées,
00:24:00 de son absente, Marie Toussaint et Raphaël Glucksmann.
00:24:02 Ils ont refusé de participer malgré notre invitation.
00:24:05 Ils peuvent évidemment toujours changer d'avis.
00:24:07 Leurs pupitres sont bien présents. On retrouvera sur place
00:24:09 Maxime Legay et Olivier Gangloff.
00:24:12 Autre gros titre du jour, les refus d'obtempérer.
00:24:15 Ce n'est, hélas, pas une surprise. Ils sont en forte hausse.
00:24:18 C'est ce que révèlent les conclusions d'un rapport
00:24:20 réalisé par des députés. On en parlera et Sandra Buisson
00:24:23 sera avec nous, notre spécialiste police-justice.
00:24:26 Et puis, autre sondage très important,
00:24:28 le sondage CSA pour C News, que l'on va commenter.
00:24:31 66% des Français veulent que la libre circulation
00:24:34 dans l'espace Schengen soit réservée aux ressortissants européens.
00:24:38 On va en débattre avec mes invités.
00:24:40 Tout de suite, on fait un nouveau tour de l'info
00:24:42 avec Mickaël Dorian, que je re-salue.
00:24:44 - Rebonjour Thierry, bonjour à tous.
00:24:46 Faut-il rétablir les frontières à l'intérieur
00:24:48 de l'espace Schengen pour les ressortissants extra-européens ?
00:24:51 C'est la question posée par notre dernier sondage CSA pour C News.
00:24:55 Europe 1 et le JDD, vous êtes 66%.
00:24:58 Vous le voyez à répondre oui à ma vie,
00:25:00 que partage l'Observatoire de l'Immigration et de la Démographie.
00:25:03 Je vous propose d'écouter son co-fondateur, Nicolas Pouvremonti.
00:25:06 - L'état actuel du droit de Schengen
00:25:08 troue absolument la cohérence de notre politique d'immigration légale.
00:25:12 Comme vous le soulignez, un titre de séjour octroyé
00:25:15 dans un pays membre de Schengen
00:25:17 ou un visa Schengen octroyé par l'un de ses pays
00:25:19 autorise à circuler librement dans tout l'espace.
00:25:21 Par exemple, on obtient un visa Schengen en Italie,
00:25:24 techniquement, on a le droit de se rendre en Islande.
00:25:26 Ça crée aussi des filières d'immigration illégale
00:25:29 qui arrivent en aval de ces voies-là.
00:25:31 - C'est ingérable.
00:25:33 - C'est ingérable.
00:25:34 Au fil des réformes du droit de l'Union européenne,
00:25:36 on a étendu l'interdiction des contrôles aux frontières
00:25:39 également aux ressortissants extra-européens.
00:25:42 L'idée, c'est maintenant de revenir à l'esprit de Schengen,
00:25:44 de réserver la libre circulation aux seuls citoyens européens.
00:25:47 - L'immigration, un thème qui sera bien sûr abordé ce soir
00:25:51 sur notre antenne lors du débat des Européennes,
00:25:54 tout comme le pouvoir d'achat ou encore l'agriculture.
00:25:56 Jordan Bardella, Marion Maréchal,
00:25:58 François-Xavier Bellamy, Valérie Ayé, Manon Aubry
00:26:01 et Léon Desfontaines sont les invités de Laurence Ferrari
00:26:04 et Pierre De Villeneau.
00:26:05 Rendez-vous à 21h sur CNews et sur Europe 1
00:26:08 avec la participation du journal du dimanche.
00:26:11 Dans le reste de l'actualité,
00:26:13 Éric Dupond-Moretti demande l'ouverture d'une enquête
00:26:16 après l'évasion de Mohamed Amraa.
00:26:18 Elle a été confiée à l'Inspection générale de la justice
00:26:22 et vise à déterminer s'il y a eu ou pas un dysfonctionnement
00:26:26 de ses conditions de détention.
00:26:28 Les précisions de notre journaliste,
00:26:30 police-justice Noémie Schultz.
00:26:32 Le garde des Sceaux veut comprendre
00:26:34 pourquoi la dangerosité de Mohamed Amraa
00:26:36 n'a pas été évaluée à son juste niveau.
00:26:38 La semaine dernière, le journal Le Parisien a révélé
00:26:41 que la cellule d'Amraa à la prison de la Santé
00:26:43 avait été sonorisée, c'est-à-dire placée sur écoute
00:26:46 en 2022 et 2023.
00:26:48 Des écoutes qui permettaient de voir que le détenu
00:26:51 continuait à distance d'être très actif
00:26:53 dans la grande criminalité en donnant des ordres
00:26:55 de service ou en cherchant à se procurer des armes.
00:26:58 Ces échanges avaient-ils été retranscrits par les policiers ?
00:27:01 Les juges d'instruction en charge des enquêtes
00:27:04 sur les faits impliquant Amraa en avaient-ils été informés ?
00:27:08 Et si oui, pourquoi l'administration pénitentiaire
00:27:11 n'avait-elle pas ces éléments en sa possession ?
00:27:14 En clair, y a-t-il eu des failles dans le partage d'informations ?
00:27:18 C'est ce que devra établir cette enquête
00:27:20 confiée à l'Inspection générale de la justice.
00:27:22 La question est importante.
00:27:24 Et si ces éléments avaient été portés à la connaissance
00:27:27 de l'administration pénitentiaire,
00:27:29 les extractions de Mohamed Amraa auraient été
00:27:32 beaucoup plus sécurisées avec le renfort de la police
00:27:34 ou de la gendarmerie, ce qui aurait sans doute
00:27:37 permis d'éviter le bain de sang du pH d'un quart-ville.
00:27:40 - Et voilà Thierry ce qu'il fallait retenir
00:27:42 de l'actualité à 13h sur CNews.
00:27:44 A tout à l'heure.
00:27:45 - Merci à tout à l'heure mon cher Michael.
00:27:47 Je vous présente mes invités du jour.
00:27:49 Gabriel Cluzel, André Valini, Michel Touba,
00:27:51 Françoise Laborde, Florian Tardif et Sandra Huisson.
00:27:53 - Bonjour.
00:27:54 - Du service Police Justice qui nous a rejoints.
00:27:56 On parlera avec vous des refus d'obtempérer
00:27:58 dans le courant de cette émission.
00:27:59 Et on va commencer notre deuxième partie
00:28:01 par notre grand rendez-vous politique évidemment
00:28:03 dont on vous parle beaucoup.
00:28:05 C'est ce soir, débat animé par Laurence Ferry
00:28:07 et Pierre Devino à partir de 21h
00:28:09 à vivre sur CNews et sur Europe 1.
00:28:11 On va retrouver évidemment notre équipe
00:28:13 qui est déjà sur place, Maxime Legay
00:28:15 et Olivier Congloff.
00:28:17 Vous êtes un peu notre fil rouge.
00:28:19 Vous nous faites découvrir les à côté.
00:28:21 Vous êtes accompagné par une personne
00:28:23 qui va jouer un rôle très important
00:28:25 dans un débat mon cher Maxime.
00:28:27 Racontez-nous.
00:28:29 - Oui tout à fait Thierry avec Olivier.
00:28:31 On souhaite continuer à vous montrer
00:28:33 les coulisses de ce grand débat.
00:28:35 Et on voulait vous emmener dans une régie
00:28:37 un peu particulière, celle où se réalisera
00:28:39 en direct, en temps réel
00:28:41 le décompte du temps de parole
00:28:43 de chacun des candidats.
00:28:45 Puisque comme vous le savez sur CNews et Europe 1
00:28:47 on respecte scrupuleusement le temps de parole
00:28:49 de chacun des candidats. Alors on voulait vous montrer
00:28:51 concrètement comment ça va se passer.
00:28:53 Nous sommes avec Stéphane et Christophe.
00:28:55 Bonjour messieurs. Est-ce que vous pouvez nous expliquer
00:28:57 là on voit un chronomètre en dessous de chacune
00:28:59 des têtes de liste. Est-ce que vous pouvez
00:29:01 nous expliquer Stéphane ce que vous allez faire
00:29:03 ce soir et peut-être nous faire une petite démonstration.
00:29:05 - Oui complètement. C'est un système
00:29:07 de comptage de temps de parole qu'on a développé
00:29:09 qu'on a mis au point et qui permet
00:29:11 de connaître le temps de parole de chacun des candidats.
00:29:13 Donc simplement
00:29:15 on déclenche le chronomètre. Dès qu'un candidat
00:29:17 commence à parler
00:29:19 on appuie sur une touche et ça décompte
00:29:21 son temps de parole.
00:29:23 Voilà donc
00:29:25 Manon Aubrier par exemple, Jordan Bardella
00:29:27 et voilà.
00:29:29 Ça demande beaucoup d'attention, beaucoup de concentration.
00:29:31 - C'est un travail extrêmement
00:29:33 minutieux. Comment vous faites lorsque
00:29:35 deux candidats parlent
00:29:37 au même moment puisque ça arrive souvent dans ces débats
00:29:39 qui sont animés et passionnés.
00:29:41 - Ça arrive souvent.
00:29:43 - Vous êtes rattrapé.
00:29:45 - Ah
00:29:47 on a un petit problème.
00:29:49 Un petit problème technique,
00:29:51 ça arrive parfois. Florian,
00:29:53 on a pourtant le temps de parole.
00:29:55 - C'est très compliqué de filmer en régie en même temps.
00:29:57 - Vous savez de quoi je vous parle, Eva-Cher Françoise.
00:29:59 - Les régies sont très protégées
00:30:01 donc c'est normal que ça ne passe pas. - Ça passe moins bien.
00:30:03 Voilà. Temps de parole, important ?
00:30:05 - Oui c'est important
00:30:07 d'autant plus qu'on est obligé
00:30:09 en période électorale
00:30:11 de respecter scrupuleusement le taux de parole
00:30:13 de chacun des candidats qui n'est pas forcément
00:30:15 équivalent d'un candidat
00:30:17 à l'autre tout simplement parce qu'il y a
00:30:19 une question de proportionnalité
00:30:21 entre les différents candidats
00:30:23 qui est
00:30:25 étudié par l'ArcCom
00:30:27 en fonction des résultats des élections précédentes,
00:30:29 des sondages.
00:30:31 Et on est
00:30:33 comme tous les autres
00:30:35 médias obligés de respecter ces différents temps
00:30:37 de parole et on a pris
00:30:39 effectivement la décision que
00:30:41 durant le débat télévisé, comme ça se fait d'ailleurs
00:30:43 ailleurs, le temps de parole
00:30:45 des candidats soit le même
00:30:47 pour tous. C'est-à-dire qu'on pourrait très bien
00:30:49 donner un peu plus de temps de parole pour un candidat
00:30:51 le rattraper le lendemain, le surlendemain
00:30:53 non là, ils auront tous un temps de parole
00:30:55 équivalent durant ces deux heures de débat
00:30:57 ce qui nous paraît tout de même assez logique.
00:30:59 - Et ça tombe bien qu'on ait Françoise à bord avec nous
00:31:01 parce que s'il y a une personne qui connaît bien
00:31:03 le fonctionnement, les règles
00:31:05 absolues, c'est bien Françoise.
00:31:07 - Encore que ça change tout le temps.
00:31:09 - C'est ça c'est vrai.
00:31:11 - Il faut saluer, alors d'abord
00:31:13 c'est vrai que c'est, pardon
00:31:15 l'expression un peu familière
00:31:17 c'est une purge quand même de calculer les temps de parole
00:31:19 de tous les candidats
00:31:21 et moi à titre personnel je pense que c'est une folie
00:31:23 et qu'il faudrait arrêter ça, mais bon peu importe
00:31:25 je ne suis plus ni au CSA ni à l'ARCOM
00:31:27 et ce que je voulais saluer c'est votre effort
00:31:29 de donner l'égalité du temps de parole
00:31:31 parce que en effet, comme
00:31:33 vous le soulignez, en dehors
00:31:35 de l'élection présidentielle, il n'y a pas l'obligation
00:31:37 de respecter l'égalité, il faut donner à chacun
00:31:39 il faut respecter l'équité, et l'équité
00:31:41 telle qu'elle est, elle se base sur
00:31:43 la popularité, les sondages, la représentativité
00:31:45 le nombre de sièges, donc c'est des
00:31:47 facteurs
00:31:49 un peu subjectifs ou plus ou moins
00:31:51 objectifs et donc en effet, mais sur
00:31:53 un débat comme ça, si on devait appliquer l'éthiqueté
00:31:55 ça veut dire qu'on donnerait beaucoup plus de temps
00:31:57 de parole à ceux qui sont déjà en avance et donc
00:31:59 évidemment, sans doute que le débat
00:32:01 démocratique y perdrait, donc il faut souligner
00:32:03 cette honnêteté.
00:32:05 - Vous savez qu'on est très surveillé, C News,
00:32:07 donc on applique les règles et la règle...
00:32:09 - Même sans être surveillé, c'est-à-dire que
00:32:11 on le sait d'autant plus.
00:32:13 - Oui, on le sait d'autant plus, c'est pour ça. Michel ?
00:32:15 - Moi je tiens à saluer le titre qui a été donné
00:32:17 au grand débat "Quelle France dans quelle Europe ?"
00:32:19 Je trouve que ça résume bien le véritable enjeu
00:32:21 de ces élections européennes, parce qu'en fait
00:32:23 il faut quand même se demander pourquoi on vote
00:32:25 déjà il faut encourager nos concitoyens à aller voter
00:32:27 moi je ne suis pas d'accord avec ceux qui
00:32:29 prônent l'abstention, je pense qu'il faut exercer
00:32:31 son droit de vote
00:32:33 mais effectivement l'enjeu c'est ça, c'est "Quelle France
00:32:35 dans quelle Europe ?" A chacun de choisir.
00:32:37 - Il faut souligner la constance,
00:32:39 c'était déjà le titre du débat en 2019.
00:32:41 - Tout à fait. - Gabrielle ? André ?
00:32:43 - Non, je voulais simplement dire que la difficulté
00:32:45 de mener ce genre de débat,
00:32:47 il faut vraiment avoir des
00:32:49 tenues rênes courtes, tous ceux
00:32:51 qui sont là, quand ils sont nombreux c'est encore plus
00:32:53 difficile que quand ils sont
00:32:55 deux,
00:32:57 évidemment, puisque l'ensemble peut vite devenir
00:32:59 cacophonique, donc c'est vraiment
00:33:01 des journalistes chevronnés qui tiennent
00:33:03 ce genre de débat, moi je reviens
00:33:05 quand même sur l'absence de Glucksmann, que je ne
00:33:07 ne comprends pas, autant
00:33:09 Marie Toussaint de fait, elle cultive
00:33:11 un style qui
00:33:13 lui sièt assez bien à ce genre de posture
00:33:15 mais Glucksmann qui, s'il
00:33:17 dépassait Valérie Hayer
00:33:19 ferait l'événement
00:33:21 et il n'en est pas loin de l'avis de certains
00:33:23 même si vous avez raison de signaler que son électorat
00:33:25 est peu lui volatile, et bien
00:33:27 il devrait jeter toutes ses forces dans la bataille
00:33:29 donc choisir d'aller Livrin-Ménier
00:33:31 ou de faire son "non pas sa rane"
00:33:33 pendant son
00:33:35 Jean Moulin aux petits pieds, c'est quand même assez
00:33:37 grotesque, d'autant qu'il y a une interaction entre tous
00:33:39 les candidats, donc ça veut dire qu'il se positionne
00:33:41 plus radical que
00:33:43 Manon Brie, vous voyez, c'est curieux
00:33:45 c'est pas, je ne pense pas que ce soit
00:33:47 l'image qu'il ait envie de donner, donc
00:33:49 vraiment, je ne
00:33:51 comprends pas cette démarche suicidaire
00:33:53 Non, et j'ajoute que si en plus il a des
00:33:55 préjugés sur les téléspectateurs
00:33:57 de ces news, ça veut dire qu'il n'essaie
00:33:59 même pas de s'adresser
00:34:01 à une partie de l'électorat qui
00:34:03 ne lui serait pas acquise a priori
00:34:05 et qui pourrait éventuellement convaincre
00:34:07 donc c'est complètement absurde et ridicule, puisque en effet
00:34:09 le but quand même d'un homme politique, c'est
00:34:11 de séduire au plus large, de convaincre
00:34:13 et d'être là, et pas d'être
00:34:15 absent et de bouder dans son coin
00:34:17 - André Avelini, vous attendez quoi de ce débat, vous ?
00:34:19 - D'abord
00:34:21 je voudrais dire que je suis d'accord avec ce qui vient d'être dit
00:34:23 je ne comprends pas pourquoi Glucksmann ne vient pas
00:34:25 et Marie Toussaint non plus
00:34:27 quand un débat est ouvert
00:34:29 quand une chaîne de télévision importante
00:34:31 comme ces news organise un débat, il faut être là
00:34:33 les absents ont toujours tort
00:34:35 et même si
00:34:37 Glucksmann pense certaines choses
00:34:39 de ces news, rien ne l'empêche
00:34:41 de venir le dire justement sur ces news
00:34:43 enfin, je ne comprends pas
00:34:45 la deuxième chose que je voulais dire, ça a été dit tout à l'heure
00:34:47 je veux le redire, parce que Manon Aubry me paraît
00:34:49 une des grandes victimes de ce scrutin
00:34:51 elle a travaillé beaucoup à Bruxelles
00:34:53 comme Glucksmann, comme Bellamy d'ailleurs
00:34:55 ce sont des députés engagés qui ont fait leur preuve à Bruxelles
00:34:57 elle a travaillé, elle a des choses à dire sur l'Europe
00:34:59 elle essaie de les dire
00:35:01 et elle est totalement éclipsée par Rima Hassan
00:35:03 et maintenant par Deleugue et son drapeau palestinien
00:35:05 dans l'hémicycle
00:35:07 donc c'est la troisième chose
00:35:09 et là je vais vous surprendre un peu
00:35:11 je pense que dans une démocratie pure et parfaite
00:35:13 donc c'est impossible
00:35:15 mais dans une démocratie pure et parfaite
00:35:17 on devrait donner et inviter
00:35:19 tous les candidats de toutes les vistes
00:35:21 alors 34, 37, 38
00:35:23 38, oui 38
00:35:25 on termine à la bougie
00:35:27 mettez vous à la place des gens très sincères
00:35:29 c'est le débat d'un week-end
00:35:31 c'est vrai
00:35:33 mettez vous à la place des invitants très sincères
00:35:35 du NPA, de Besançon
00:35:37 de Lutte Ouvrière, du Parti Animaliste
00:35:39 de Florian Philippot, enfin de tous ces gens
00:35:41 un peu à la marge du débat politique
00:35:43 qui sont candidats et qui devraient
00:35:45 être traités de la même façon
00:35:47 et moi je suis
00:35:49 contrairement à d'autres chaînes
00:35:51 on tente d'inviter le maximum
00:35:53 de petites listes en leur donnant
00:35:55 effectivement l'équité du temps parole
00:35:57 donc 5-10 minutes
00:35:59 certains petits candidats, moi je l'ai déjà vu à l'antenne sur CNews
00:36:01 sont interdits
00:36:03 Pascal Prot le matin invite
00:36:05 des candidats des petites listes
00:36:07 j'ai vu Hélène Thouy du Parti Animaliste, j'ai vu Florian Philippot
00:36:09 j'ai vu Dupont-Aignan, je crois qu'il n'est pas
00:36:11 candidat mais il était ce matin
00:36:13 chez Prot on essaie de donner la parole
00:36:15 à d'autres grands partis
00:36:17 qui sont plus pris individuellement que de ne participer
00:36:19 à un débat
00:36:21 où le public pourrait se lasser
00:36:23 On va enchaîner
00:36:25 à moins que Mickaël Dorian arrive pour faire son point
00:36:27 info, je l'entends
00:36:29 il doit incessamment sous peu
00:36:31 nous présenter et nous faire un tour de l'info
00:36:33 ou j'enchaîne directement, ben non il arrive tranquillement
00:36:35 vous êtes en avance
00:36:37 mais ça m'arrange, vous voyez
00:36:39 très concrètement, on est en direct, ça m'arrange plutôt
00:36:41 que vous soyez un peu en avance
00:36:43 Allez on fait un tour de l'info avec vous Mickaël
00:36:45 Un rendez-vous à ne surtout pas manquer
00:36:47 ce soir sur notre antenne, le débat des Européennes
00:36:49 rendez-vous à 21h sur CNews
00:36:51 et sur Europe 1 avec la participation
00:36:53 du journal du dimanche
00:36:55 rendez-vous présenté par
00:36:57 Laurence Ferrari et Pierre De Villeneau
00:36:59 les thèmes abordés seront le pouvoir d'achat, l'agriculture
00:37:01 l'Europe face à la guerre et l'immigration
00:37:03 Les pharmaciens
00:37:05 sont en grève aujourd'hui, ils dénoncent
00:37:07 la pénurie de médicaments, le projet
00:37:09 d'autorisation de vente en ligne ou encore
00:37:11 les difficultés financières que rencontre
00:37:13 le secteur, toutefois pour pallier
00:37:15 les urgences, certaines officines
00:37:17 ont été réquisitionnées
00:37:19 Et puis après, l'Assemblée nationale
00:37:21 le Sénat vient d'adopter une proposition
00:37:23 de loi écologiste qui vise à
00:37:25 restreindre la fabrication et la vente
00:37:27 de produits contenant des PFAS
00:37:29 appelés également polluants éternels
00:37:31 ils sont massivement présents dans la vie courante
00:37:33 Merci Mickaël
00:37:35 Allez on va aborder maintenant un sujet
00:37:37 dont on parle assez souvent sur notre plateau
00:37:39 ce sont les refus d'obtempérer, Sandra Buisson
00:37:41 est avec nous, vous allez tout nous détailler puisque
00:37:43 le nombre de refus d'obtempérer a considérablement
00:37:45 augmenté ces 10 dernières années, c'est ce que révèle
00:37:47 en tous les cas un rapport de l'émission d'information
00:37:49 de l'Assemblée nationale sur le sujet
00:37:51 on voit tout ça avec Maxime Legay, on sera avec vous
00:37:53 et on sera également avec Rudy Mana, porte-parole
00:37:55 Allianz Sud qui réagira
00:37:57 Des scènes comme celle-ci
00:37:59 sont de plus en plus fréquentes
00:38:01 dans notre pays
00:38:03 entre 2012 et 2022
00:38:05 les refus d'obtempérer
00:38:07 aggravés ont augmenté
00:38:09 de 94,6%
00:38:11 hausse des délits routiers
00:38:13 augmentation du trafic de stupéfiants
00:38:15 les raisons pour expliquer ce phénomène
00:38:17 sont multiples, pour le rapporteur
00:38:19 de l'émission d'information sur le sujet
00:38:21 c'est avant tout le rapport à l'autorité
00:38:23 qui n'est plus le même
00:38:25 En cause là-dedans, bien entendu
00:38:27 incontestablement une forme de
00:38:29 refus de l'autorité, de dégradation
00:38:31 un peu de ce contexte-là
00:38:33 Une situation préoccupante
00:38:35 et qui inquiète les syndicats
00:38:37 de policiers
00:38:39 Nous sommes des cibles, d'ailleurs ce ne sont pas des refus d'obtempérer
00:38:41 la plupart du temps, c'est des tentatives
00:38:43 d'homicides volontaires qui sont faites à l'endroit
00:38:45 des forces de l'ordre, qui nous mettent en danger
00:38:47 les citoyens, parallèlement
00:38:49 on utilise très peu notre arme
00:38:51 de service, alors on en parle
00:38:53 quand ça arrive, mais dans moins de 1% des cas
00:38:55 on utilise notre arme de service
00:38:57 lorsque nous sentons un danger
00:38:59 Selon les dernières données à notre disposition
00:39:01 sur la période 2017-2022
00:39:03 le nombre de tirs
00:39:05 effectués par la police en cas
00:39:07 de refus d'obtempérer a diminué
00:39:09 de 32%
00:39:11 Sandra Buisson, vous êtes notre spécialiste
00:39:13 police-justice, le constat est plutôt amer
00:39:15 c'est le moins que l'on puisse dire
00:39:17 quel est un peu le panorama
00:39:19 des députés ?
00:39:21 Il y a cette augmentation très nette en 10 ans, entre 2012
00:39:23 et 2022, du nombre de refus
00:39:25 d'obtempérer simple, d'abord
00:39:27 les nombres montent de 33,7%
00:39:29 et puis l'augmentation
00:39:31 des refus d'obtempérer aggravés
00:39:33 qui là bondit de 94,6%
00:39:35 en revanche
00:39:37 les députés constatent une légère baisse
00:39:39 de ce nombre de refus d'obtempérer
00:39:41 entre 2022 et 2023
00:39:43 alors pourquoi cette augmentation ?
00:39:45 c'est un peu le paradoxe de cette commission
00:39:47 c'est qu'elle n'a pas réussi à répondre à cette question
00:39:49 et qu'elle même demande
00:39:51 à ce qu'il y ait une étude faite sur les causes des refus
00:39:53 d'obtempérer et les profils des auteurs
00:39:55 alors les députés évoquent un problème de rapport
00:39:57 à l'autorité, peut-être le permis
00:39:59 plus cher, plus de conduite sans assurance
00:40:01 plus de trafic de stupéfiants
00:40:03 en revanche ils expliquent qu'il faut avoir en tête
00:40:05 que les refus d'obtempérer simples
00:40:07 dans la plupart des cas, ça concerne
00:40:09 des qui-dames sans assurance
00:40:11 des gens qui n'ont plus de points sur leur permis, qui ont bu
00:40:13 un verre de trop et qui au final
00:40:15 vont commettre un délit bien plus grave
00:40:17 que s'ils avaient assumé
00:40:19 la faute qui leur incombe au début
00:40:21 les députés écartent l'idée de sanctionner
00:40:23 plus durement ces infractions, c'est ce qu'ils
00:40:25 ont expliqué, et ils estiment notamment
00:40:27 que la hausse des refus d'obtempérer
00:40:29 n'est pas lié à un laxisme judiciaire
00:40:31 en revanche ils veulent que les parquets
00:40:33 requièrent plus systématiquement
00:40:35 la saisie des véhicules en cause.
00:40:37 Merci beaucoup Sandra.
00:40:39 Nous sommes avec Rudy Mana, porte-parole de l'Alliance Sud
00:40:41 c'était évident que vous deviez
00:40:43 participer à notre émission, quelle est votre
00:40:45 réaction par rapport
00:40:47 à ce rapport mon cher Rudy ?
00:40:49 Bonjour à tous, écoutez
00:40:51 ce rapport il est plutôt lucide
00:40:53 en fait on se rend compte
00:40:55 de jour en jour que tous nos politiques
00:40:57 arrivent de plus en plus à un principe
00:40:59 de réalité que les policiers
00:41:01 dénoncent depuis déjà de nombreuses années
00:41:03 donc ça c'est déjà bien effectivement
00:41:05 le refus d'obtempérer, on peut aussi dire
00:41:07 que c'est un refus d'autorité
00:41:09 effectivement, je crois que
00:41:11 le rapporteur l'a dit, il y a une autorité
00:41:13 de l'Etat qui part en déliquescence
00:41:15 et de toute évidence, ils n'ont plus peur
00:41:17 de la sanction que cela entraînera derrière
00:41:19 ils n'ont plus peur de blesser
00:41:21 grèvement ou de tuer un policier
00:41:23 ou un gendarme qui essaye de les contrôler
00:41:25 et comme ils n'ont plus peur de rien, ils se disent
00:41:27 je vais faire un refus d'obtempérer
00:41:29 et s'ils ne m'attrapent pas, au moins je passerai
00:41:31 tranquille cette affaire là
00:41:33 donc effectivement on a cet ensemble
00:41:35 d'éléments qui font que
00:41:37 ces refus d'obtempérer restent une plaie
00:41:39 et pour les policiers, il faut le dire
00:41:41 Thierry, c'est une plaie également
00:41:43 parce que déjà au sein de notre institution
00:41:45 ce n'est pas très clair pour les poursuites
00:41:47 ou les chasses que l'on doit faire
00:41:49 envers ces individus qui nous font
00:41:51 un refus d'obtempérer. A Paris on peut
00:41:53 agir d'une certaine manière et sur tout le reste de la France
00:41:55 malheureusement, on ne peut pas agir de la même
00:41:57 manière. Alors on a souvent des endroits
00:41:59 en France, et je vais vous parler d'une ville que je connais
00:42:01 bien, Thierry, c'est Marseille
00:42:03 où on n'a pas le droit de chasser un véhicule
00:42:05 et dès qu'on commence à chasser un véhicule
00:42:07 ou à se mettre
00:42:09 derrière ce véhicule, on a un message radio qui nous dit
00:42:11 cessez la chasse
00:42:13 alors vous comprenez que les policiers se trouvent dans des
00:42:15 situations un petit peu compliquées parce que le coeur
00:42:17 de notre métier, c'est d'interpeller des voyous
00:42:19 alors peut-être que c'est un individu
00:42:21 qui a juste un défaut d'assurance comme l'a
00:42:23 très bien dit Sandra Buisson
00:42:25 ou un défaut de permis de conduire, mais peut-être que c'est
00:42:27 beaucoup plus grave. Et là on se retrouve
00:42:29 devant une difficulté administrative
00:42:31 qui est qu'on nous interdit
00:42:33 de poursuivre un véhicule qui prend
00:42:35 la fuite. Il va falloir vraiment travailler
00:42:37 là-dessus parce que soit on nous donne
00:42:39 l'autorisation ferme et définitive de pouvoir le faire
00:42:41 soit on nous dit c'est trop dangereux
00:42:43 et à ce moment-là on ne le fait plus du tout
00:42:45 mais ça va ouvrir les vannes et tous les véhicules
00:42:47 qui seront contrôlés
00:42:49 par la police vont irrémédiablement
00:42:51 prendre la fuite, surtout s'ils ont quelque chose à se reprocher.
00:42:53 Rudy, vous restez avec nous.
00:42:55 Question Sandra, une des
00:42:57 questions principales qui se posaient c'est est-ce que la
00:42:59 loi de 2017 a provoqué
00:43:01 plus d'ouverture du feu et est-ce que comme le disent
00:43:03 certains observateurs ça a été perçu comme un permis de
00:43:05 tuer ? Alors les députés estiment que
00:43:07 cette loi n'a pas abouti à une augmentation
00:43:09 des tirs. Alors la part des refus d'obtempérer
00:43:11 qui ont donné lieu à un tir a bien connu un
00:43:13 pic en 2017 et en 2018
00:43:15 mais depuis sur le nombre de
00:43:17 tirs sur des véhicules en mouvement ils affirment qu'on est
00:43:19 revenu au niveau d'avant
00:43:21 la loi. Alors est-ce qu'il faut modifier ce
00:43:23 faible article 435
00:43:25 1 du code de la sécurité intérieure ?
00:43:27 Les rapporteurs là s'opposent
00:43:29 dans leur conclusion. Le député Renaissance
00:43:31 Durold ne veut pas toucher à ce
00:43:33 cadre légal, il dit que ça ajouterait plus
00:43:35 de confusion qu'autre chose et puis il rappelle que
00:43:37 le coeur de cet article
00:43:39 du CSI reste l'absolue
00:43:41 nécessité et la stricte proportionnalité
00:43:43 ce qui est parfaitement clair pour les
00:43:45 forces de l'ordre. En revanche le député
00:43:47 socialiste du Nord veut lui modifier un des
00:43:49 quatre articles, celui qui porte sur
00:43:51 les véhicules qui ne s'arrêtent pas à l'ordre d'arrêt
00:43:53 actuellement on peut tirer
00:43:55 si les conditions sont réunies
00:43:57 si les occupants sont susceptibles
00:43:59 de faire des blessés ou des morts dans leur fuite
00:44:01 il veut qu'il soit désormais écrit
00:44:03 le tir peut être déclenché si
00:44:05 les occupants vont manifestement
00:44:07 et de manière imminente
00:44:09 faire des blessés ou des morts. Le député
00:44:11 dit qu'avec ces précisions
00:44:13 il veut mieux protéger les policiers
00:44:15 Rudy qu'est-ce qu'il faut faire et très rapidement
00:44:17 parce qu'on arrive, on va être en pause dans quelques instants
00:44:19 qu'est-ce qu'il faut faire selon vous ?
00:44:21 Très honnêtement je pense qu'il ne faut rien
00:44:23 toucher, vous savez Sandra l'a bien
00:44:25 dit également, on a
00:44:27 le nombre de tirs des policiers qui baissent
00:44:29 d'année en année. Aujourd'hui quand on est un
00:44:31 policier, je vous le dis Thierry, on n'a pas envie
00:44:33 d'utiliser notre arme, de manière très
00:44:35 claire, on ne l'utilise que vraiment
00:44:37 quand on se sent en énorme difficulté
00:44:39 parce que vous savez que quand un policier
00:44:41 utilise son arme, il passe dans une lessiveuse
00:44:43 broyeuse d'abord de l'IGPN
00:44:45 puis ensuite de la justice, puis parfois
00:44:47 ensuite de sa hiérarchie policière
00:44:49 donc nous quand on peut ne pas l'utiliser
00:44:51 je vous assure qu'on ne l'utilise pas alors qu'on
00:44:53 change les mots parce que ça leur fait plaisir
00:44:55 je pense que ça ne sert à rien du tout de changer
00:44:57 les mots. On voit très bien que les policiers
00:44:59 n'ont pas eu un permis de tuer
00:45:01 avec cette réglementation et cette loi
00:45:03 de 2017, les policiers sont des gens
00:45:05 professionnels, responsables et croyez bien
00:45:07 que s'ils utilisent leurs armes c'est parce que
00:45:09 vraiment ils se sentent en énorme difficulté
00:45:11 pour leur vie ou pour la vie de leurs collègues
00:45:13 ou de l'aide civile.
00:45:15 Merci beaucoup Rudy pour votre réaction
00:45:17 vous dites maintenant porte-parole à l'Alliance Sud, très rapidement
00:45:19 une réaction Michel. Non mais c'est très
00:45:21 bien cette mission d'information mais quand même
00:45:23 elle est dirigée par un socialiste et par
00:45:25 un élu Renaissance, j'aurais bien voulu
00:45:27 qu'elle associe peut-être aussi
00:45:29 des députés de droite, voire du
00:45:31 Rassemblement National pour essayer d'avoir un plus
00:45:33 large consensus sur des mesures
00:45:35 plus fermes et puis encore une fois
00:45:37 les 25 000 refus d'obtempérer
00:45:39 ces 25 000 défis à l'autorité
00:45:41 ces 25 000 mises
00:45:43 en danger des forces de l'ordre
00:45:45 ces 25 000
00:45:47 risques d'avoir des situations encore
00:45:49 beaucoup plus graves, il faut quand même rappeler que
00:45:51 le drame qui s'est passé avec
00:45:53 le jeune Nahel ne se serait jamais passé
00:45:55 si 15 ou 20 minutes avant
00:45:57 l'issue fatale, il n'avait pas
00:45:59 refusé d'obtempérer à deux policiers.
00:46:01 Françoise, une dernière réaction.
00:46:03 Oui je découvre avec super, alors j'avoue mon ignorance
00:46:05 au total que dans certaines villes
00:46:07 il est interdit de poursuivre des véhicules
00:46:09 et que la loi n'est pas la même
00:46:11 selon qu'on habite Paris, Marseille, Montauban
00:46:13 ou Montpellier, alors déjà ça c'est
00:46:15 un truc absolument incompréhensible, donc
00:46:17 c'est vrai que si en plus les textes ne sont pas
00:46:19 les mêmes dans tout le pays et ne sont pas clairs
00:46:21 ça complique le jeu et
00:46:23 on ne peut pas accepter que le refus d'obtempérer
00:46:25 se manifeste à ce point-là et je pense qu'il faut
00:46:27 en effet dire aux gens, comme vous venez
00:46:29 de le dire, que c'est beaucoup plus grave
00:46:31 de refuser d'obtempérer que
00:46:33 d'être en défaut d'assurance
00:46:35 ou de perdre une caisse.
00:46:37 Gabriel, rapidement.
00:46:39 Moi je trouve qu'il y a beaucoup de
00:46:41 confusion autour de ce rapport
00:46:43 et ce qu'il en ressort.
00:46:45 D'ailleurs on le voit dans la volonté de changer la phrase
00:46:47 ce qui tue c'est le refus d'obtempérer
00:46:49 et ce n'est pas le policier qui a arrêté
00:46:51 il faut le dire, c'est ça ce que les parents doivent dire
00:46:53 à leurs enfants, ce qui est dangereux c'est de refuser d'obtempérer
00:46:55 c'est tout, parce que ça peut
00:46:57 mal se terminer. Si demain on dit
00:46:59 à tous les policiers pour unifier, je vais au bout de la logique
00:47:01 pour unifier toute la France
00:47:03 qu'ils n'ont pas à intervenir
00:47:05 en cas de refus d'obtempérer
00:47:07 il n'y aura plus que les gens
00:47:09 bien intentionnés qui respectent la loi
00:47:11 qui se feront arrêter.
00:47:13 On marche sur la tête
00:47:15 et du reste ça invalide tout à fait
00:47:17 les chiffres, invalide tout à fait
00:47:19 la rhétorique d'extrême gauche qui dit depuis des années
00:47:21 oui les violences policières
00:47:23 c'est terrible, ils ont une façon
00:47:25 de traiter les refus d'obtempérer épouvantables
00:47:27 il n'y a aucun caractère dissuasif, ils n'arrêtent pas
00:47:29 d'augmenter ces refus d'obtempérer
00:47:31 c'est bien que les policiers ne font pas peur
00:47:33 à l'Etat, ils sont aujourd'hui
00:47:35 en réalité comme une poule devant
00:47:37 un couteau face à ces injonctions
00:47:39 contradictoires de ce rapport, pour en avoir eu
00:47:41 un ce matin au téléphone.
00:47:42 Et là on ne cesse de les commenter sur notre
00:47:44 antenne, ils s'enchaînent.
00:47:46 Merci mille fois ma chère Sandra pour toutes ces précisions
00:47:48 surtout dans quelques instants on va marquer une
00:47:50 pause et on va retourner du côté du Boulogne
00:47:52 parce que ce soir, n'oubliez pas, à partir de 21h
00:47:54 le grand débat des Européennes
00:47:56 on sera avec nos équipes sur place
00:47:58 à tout de suite.
00:48:00 Il est 13h30, merci
00:48:04 de nous accueillir chez vous, c'est
00:48:06 Mini-News, la dernière ligne droite
00:48:08 je vous présente mes invités dans quelques instants mais on fait un nouveau
00:48:10 tour de l'information avec Michael Dorian.
00:48:12 Un jeune homme de 24 ans
00:48:14 sauvagement agressé pendant un bal
00:48:16 a mûriné en Isère, ça s'est
00:48:18 passé samedi dernier selon des témoins
00:48:20 une dizaine de personnes venues de
00:48:22 quartiers sensibles voisins se sont rendus
00:48:24 à ce bal armé de barres de fer.
00:48:26 Pas touche aux arrêts maladie
00:48:28 c'est ce qu'a déclaré ce matin
00:48:30 Gabriel Attal sur RTL après une publication
00:48:32 d'un rapport de la Cour des comptes
00:48:34 rapport qui pour rappel préconise
00:48:36 de ne plus indemniser
00:48:38 les arrêts maladie de moins de 8 jours.
00:48:40 Et puis plus que quelques heures
00:48:42 à attendre pour les plus de 900 000 candidats
00:48:44 concernés, c'est ce soir que les réponses
00:48:46 aux vœux émis sur la plateforme
00:48:48 Postbac Parcoursup doivent tomber
00:48:50 les futurs bacheliers pourront
00:48:52 se connecter à partir de 19h.
00:48:54 Merci beaucoup
00:48:56 Mickaël. Dans 15 minutes
00:48:58 on se retrouve avec Gabriel Cluzel, André
00:49:00 Valigny, Michel Taub, Françoise Laborde
00:49:02 et Florian Tardif. Les amis, on va
00:49:04 évoquer une question
00:49:06 sur laquelle je vais vous faire réagir.
00:49:08 Est-ce qu'il faut rétablir les frontières
00:49:10 à l'intérieur de l'espace Schengen pour les ressentissants
00:49:12 extra-européens ?
00:49:14 C'est un sondage, c'est ça pour
00:49:16 CNews Europe et le journal
00:49:18 du dimanche. La réponse est simple
00:49:20 vous êtes 66% oui, 66%
00:49:22 à répondre oui
00:49:24 dans notre dernier sondage. C'est également ce que
00:49:26 réclame en urgence l'Observatoire de l'Immigration
00:49:28 et de la Démographie dans une
00:49:30 note dont on vous a déjà parlé.
00:49:32 On voit tout cela avec Sarah Varney
00:49:34 et évidemment on ouvre le débat avec mes invités.
00:49:36 A quelques jours
00:49:38 des élections européennes,
00:49:40 l'immigration et notamment le contrôle
00:49:42 des frontières est au cœur des débats.
00:49:44 Dans un sondage CSA pour CNews,
00:49:46 à la question "faut-il rétablir les frontières
00:49:48 à l'intérieur de l'espace Schengen
00:49:50 pour les ressortissants extra-européens ?
00:49:52 66% des Français
00:49:54 interrogés se disent pour
00:49:56 et 33% se disent contre.
00:49:58 Une proposition qui n'est pas uniquement
00:50:00 soutenue par la droite.
00:50:02 48% des Français proches de la gauche se disent pour.
00:50:04 L'Union Européenne a connu
00:50:06 ces dernières années une forte accélération
00:50:08 migratoire. Selon l'Observatoire
00:50:10 de l'Immigration et de la Démographie,
00:50:12 la dynamique de l'asile en Europe est hors de contrôle.
00:50:14 L'état actuel du droit de Schengen
00:50:16 troue absolument la cohérence
00:50:18 de notre politique d'immigration légale.
00:50:20 Comme vous le soulignez, un titre
00:50:22 de séjour octroyé dans un pays
00:50:24 membre de Schengen ou un visa Schengen
00:50:26 octroyé par l'un de ces pays autorise
00:50:28 à circuler librement dans tout l'espace.
00:50:30 Et ça crée aussi des filières d'immigration
00:50:32 illégales qui arrivent en aval de ces voies-là.
00:50:34 C'est ingérable.
00:50:36 Face à ce constat, l'Observatoire de l'Immigration
00:50:38 et de la Démographie propose de revenir
00:50:40 à l'esprit Schengen et de limiter
00:50:42 la libre circulation dans l'espace
00:50:44 aux seuls Européens. L'espace Schengen
00:50:46 regroupe 27 pays dont 23
00:50:48 états membres de l'Union Européenne.
00:50:50 Plus de 400 millions de personnes
00:50:52 peuvent en principe circuler sans être
00:50:54 soumises à des contrôles.
00:50:56 Andréa Vallini, quelle est votre réaction
00:50:58 à notre sondage ? 66% des Français
00:51:00 qui sont favorables au rétablissement des frontières
00:51:02 à l'intérieur de l'espace Schengen.
00:51:04 Je vais peut-être
00:51:06 vous surprendre Thierry
00:51:08 mais je fais partie des 66%.
00:51:10 Je suis très
00:51:12 européen, je suis pour pousser
00:51:14 l'intégration européenne le plus loin possible
00:51:16 en fonction des circonstances,
00:51:18 en fonction du contexte. Or,
00:51:20 aujourd'hui, les circonstances, le contexte,
00:51:22 le problème des flux migratoires,
00:51:24 tout ça me fait
00:51:26 penser que le réalisme doit l'emporter
00:51:28 et qu'on doit rétablir les frontières
00:51:30 à l'intérieur de l'espace Schengen pour les ressortissants
00:51:32 extra-européens.
00:51:34 C'est un crève-cœur de dire ça parce que
00:51:36 j'ai longtemps milité pour l'ouverture des frontières,
00:51:38 pour la suppression des frontières
00:51:40 au sein de l'Europe, mais aujourd'hui je crois
00:51:42 qu'il faut revenir à la réalité
00:51:44 d'aujourd'hui, je le précise, j'espère qu'un jour
00:51:46 on pourra s'en passer. Aujourd'hui, il faut
00:51:48 rétablir ses frontières. C'est vrai que votre
00:51:50 réaction me surprend.
00:51:52 Gabrielle.
00:51:54 Moi je crois que ce sondage est
00:51:56 extrêmement parlant parce qu'il
00:51:58 dépasse largement la somme
00:52:00 de toutes les tendances de droite
00:52:02 confondues. Donc c'est pas
00:52:04 une mascotte de la droite, voire
00:52:06 de l'extrême droite, comme certains voudraient
00:52:08 nous le dire. La frontière c'est pas un gros mot,
00:52:10 c'est une aspiration.
00:52:12 Et c'est vrai que c'est absolument absurde que ce soit
00:52:14 votre voisin qui ait les clés de
00:52:16 votre domicile parce que ça revient à ça et qui décide
00:52:18 par le traitement des critères qu'il a lui-même,
00:52:20 dont il juge lui-même,
00:52:22 qu'un étranger pourra aller chez vous.
00:52:24 Donc c'est... On a donné
00:52:26 les clés de la maison France
00:52:28 mais d'autres pays l'ont fait
00:52:30 de la même façon avec leur pays.
00:52:32 Et c'est proprement
00:52:34 insupportable. Les frontières c'est ce
00:52:36 qui dessine un pays, ce sont ses contours.
00:52:38 Il n'y a plus de contours, il n'y a plus de limites
00:52:40 et il n'y a plus rien, c'est le néant.
00:52:42 Donc avoir décidé ça m'a
00:52:44 toujours paru d'une immense absurdité.
00:52:46 Aujourd'hui, on voit que
00:52:48 les Européens sont...
00:52:50 Parce qu'il n'y a pas que les Français, les Européens
00:52:52 dans leur ensemble militent
00:52:54 pour un retour de ces frontières. Le problème c'est que les politiques ne l'entendent
00:52:56 pas du tout. Et il y a un hiatus
00:52:58 énorme entre l'extrême frilosité,
00:53:00 l'épudeur de Rosière
00:53:02 et de la classe politique
00:53:04 et de ceux qui nous gouvernent pour aborder
00:53:06 ces questions-là. Et puis les aspirations
00:53:08 fortes des Français.
00:53:10 Vous savez, il ne faut pas s'étonner des sondages
00:53:12 des Européennes. Alors après on dit "oui,
00:53:14 Jordan Barrella il a été bon, pas bon dans
00:53:16 les débats". Ce n'est pas le sujet.
00:53:18 J'ai envie de vous dire, aujourd'hui, c'est pas ça.
00:53:20 Le problème c'est l'impéritie
00:53:22 migratoire et l'aveuglement,
00:53:24 le déni, le tabou, l'omerta
00:53:26 sur ces sujets opérés
00:53:28 par les autres. Et on voit la déclaration de Maude Boisson
00:53:30 lorsqu'elle était interrogée par
00:53:32 notre amie Laurence Ferrer et le scandale
00:53:34 que ça a créé au sein de ses troupes.
00:53:36 Et pourtant elle y allait à pas feutrer, mais ça a été
00:53:38 terrible. Elle disait
00:53:40 tout simplement que
00:53:42 la pression migratoire
00:53:44 est devenue tellement importante qu'effectivement
00:53:46 les lois, les règlements
00:53:48 européens ne se sont pas adaptés
00:53:50 aux nouvelles conditions migratoires.
00:53:52 Et ce qui est dramatique, c'est que
00:53:54 effectivement le 9 juin on va voter pour les élections européennes,
00:53:56 mais c'est le Parlement européen sortant
00:53:58 qui a adopté il y a quelques semaines
00:54:00 le pacte asile et immigration
00:54:02 qui nous a été présenté comme étant la panace
00:54:04 universelle pour pouvoir gérer les flux migratoires
00:54:06 et qui évidemment ne va pas
00:54:08 changer grand chose parce qu'il ne va pas
00:54:10 à l'essentiel, c'est-à-dire
00:54:12 de décider, d'oser décider
00:54:14 qu'effectivement vu la pression migratoire
00:54:16 et vu l'absence de coordination
00:54:18 suffisante entre les pays membres de l'Union européenne,
00:54:20 il faudrait malheureusement réserver
00:54:22 et là je rejoins André Vallini,
00:54:24 malheureusement il faudrait réserver
00:54:26 la liberté de circulation
00:54:28 aux européens, aux ressortissants
00:54:30 européens. Dernier point,
00:54:32 si demain une majorité
00:54:34 se dessinait dans le futur Parlement
00:54:36 européen pour revenir
00:54:38 et poursuivre ce que préconise 66%
00:54:40 des Français,
00:54:42 cela ouvrirait une crise
00:54:44 politique européenne importante
00:54:46 parce qu'il n'y a pas de consensus
00:54:48 au niveau des chefs d'État européens
00:54:50 et je serais très curieux de savoir quelle serait la position
00:54:52 de la France qui est aussi
00:54:54 dans le fameux en même temps
00:54:56 Macronien, un jour pour une maîtrise
00:54:58 des flux migratoires, un autre jour pour une
00:55:00 ouverture beaucoup plus importante
00:55:02 de nos frontières. Allez Françoise, un mot
00:55:04 sur ce sondage et ensuite on parlera
00:55:06 de Nicolas Sarkozy parce que c'est très intéressant ce qu'il dit.
00:55:08 Juste pour dire qu'il y a
00:55:10 quand même aussi un petit problème de faisabilité,
00:55:12 on a quand même supprimé
00:55:14 pratiquement le corps des douaniers,
00:55:16 on a supprimé les postes frontières,
00:55:18 donc comment on fait pour faire la différence
00:55:20 entre l'étranger et
00:55:22 le ressortissant européen ?
00:55:24 Au moment du Covid on s'est très bien débrouillés
00:55:26 pour aller mettre sous clé tout un pays,
00:55:28 fermer les frontières, donc ça doit être possible.
00:55:30 Mais ça veut dire que techniquement il faut en effet
00:55:32 qu'on recommence à recruter des douaniers.
00:55:34 Il faut qu'on fasse deux files, la file
00:55:36 ressortissant européen, non européen,
00:55:38 comme dans les aéroports quand on rentre, etc.
00:55:40 Mais ça veut dire que ça doit exister aux postes frontières
00:55:42 physiques de tous les pays et pour l'instant
00:55:44 ça n'est pas le cas. Et parfois on est très content
00:55:46 d'aller de la France en Belgique sans avoir à s'arrêter
00:55:48 en disant... - Parce que nous, nous sommes européens.
00:55:50 - Là c'est l'espace sonian. - Oui, et ce que je veux dire
00:55:52 c'est qu'il faudra demain mettre à ces frontières-là
00:55:54 une file pour les non européens
00:55:56 avec des contrôleurs.
00:55:58 - Allez les amis, on va parler de...
00:56:00 Je ne sais pas si vous avez lu Le Figaro ce matin.
00:56:02 J'espère que oui, évidemment. Nicolas Sarkozy qui accorde
00:56:04 une longue interview
00:56:06 à nos confrères. Il parle de
00:56:08 la politique nationale, de l'international,
00:56:10 Florian, et notamment lui
00:56:12 il fait un lien très fort entre l'immigration
00:56:14 et délinquance.
00:56:16 Je ne suis pas sûr que ça
00:56:18 soit très simple et que ça arrange tout le monde
00:56:20 mais lui il le fait le lien.
00:56:22 On voit la citation
00:56:24 de ce qu'il a dit à nos confrères
00:56:26 du Figaro. - Bien sûr que le lien
00:56:28 entre l'immigration et délinquance est évident. - Pour poser
00:56:30 cette question, simplement parce qu'il y a un débat
00:56:32 au sein de la majorité, précisément
00:56:34 je ne pense pas qu'il y ait de débat à droite. - Non.
00:56:36 - Mais il y a un débat au sein de la majorité
00:56:38 sur ce point.
00:56:40 Lorsque l'on regarde les chiffres, oui
00:56:42 il y a une surreprésentation des
00:56:44 étrangers qui sont aux alentours
00:56:46 de 7%
00:56:48 il me semble dans notre pays
00:56:50 qui sont surreprésentés dans les faits de délinquance.
00:56:52 On peut regarder les chiffres
00:56:54 du ministère de l'Intérieur
00:56:56 et les prendre un par un, il y a
00:56:58 une surreprésentation à tous les niveaux.
00:57:00 Y compris
00:57:02 lorsque l'on regarde les personnes qui sont en prison
00:57:04 dans les prisons françaises, là encore il y a une
00:57:06 surreprésentation. Donc c'est-à-dire
00:57:08 c'est un rapport au réel.
00:57:10 Mettre un
00:57:12 égal
00:57:14 entre immigration et délinquance
00:57:16 ça serait une erreur.
00:57:18 Bien évidemment qu'un immigré
00:57:20 n'est pas un délinquant. Mais dire qu'il y a
00:57:22 une surreprésentation des
00:57:24 étrangers dans la délinquance
00:57:26 en France, c'est juste
00:57:28 parler du réel.
00:57:30 Donc
00:57:32 Nicolas Sarkozy ne fait
00:57:34 que reprendre finalement
00:57:36 les chiffres
00:57:38 qui illustrent ce qui se passe
00:57:40 en France aujourd'hui.
00:57:42 - Et qu'on vous raconte au quotidien.
00:57:44 - C'est terrible quand même dans ce débat
00:57:46 qui est surréaliste.
00:57:48 C'est presque le théâtre de l'absurde.
00:57:50 C'est presque du UNESCO. C'est que le gouvernement
00:57:52 est en train de pourrir.
00:57:54 Ou en tout cas
00:57:56 ses camarades
00:57:58 renaissants sont en train de pourrir
00:58:00 Maude Bréjean pour des chiffres.
00:58:02 Ça veut dire qu'on est en train de dire que
00:58:04 les chiffres sont d'extrême droite. Les chiffres sont racistes.
00:58:06 Il faut quand même
00:58:08 concevoir ce qui est en train
00:58:10 de se passer. En fait on lui reproche aussi
00:58:12 d'avoir contredit
00:58:14 Marie-Hélène Le Riaillet qui de ce fait
00:58:16 passait un peu pour
00:58:18 une imbécile. Mais pour revenir sur Nicolas Sarkozy
00:58:20 il a infiniment raison. Le problème c'est que
00:58:22 Nicolas Sarkozy a été président
00:58:24 et que s'est-il passé
00:58:26 à ce moment-là ? Vous savez si aujourd'hui
00:58:28 François-Xavier Bellamy, nous en parlions tout à l'heure, est dans
00:58:30 la mouise, c'est parce qu'elle a l'air
00:58:32 à une présomption d'insincérité. Et pourquoi
00:58:34 elle a l'air à une présomption d'insincérité ? Parce que
00:58:36 Nicolas Sarkozy avait
00:58:38 promis le car cher et il y a eu
00:58:40 le couche nerf selon le bon mot
00:58:42 d'Éric Zemmour. Et c'est vrai que ça a été
00:58:44 une déception terrible et vous savez il n'y a rien
00:58:46 de pire que les amants
00:58:48 trahis. La droite a beaucoup
00:58:50 aimé Sarkozy, elle s'est sentie beaucoup trahie.
00:58:52 Il y a eu évidemment le traité de constitution
00:58:54 européenne qui a été
00:58:56 bafoué par le traité de Lisbonne
00:58:58 en 2005. Et c'est vrai que tout cela
00:59:00 a contribué
00:59:02 à
00:59:04 détruire
00:59:06 la droite. Alors moi je rappelle que
00:59:08 Nicolas Sarkozy
00:59:10 quand il a été président, il a fait
00:59:12 tout l'inverse de ce qu'il prône
00:59:14 aujourd'hui. Alors moi je veux bien qu'on l'écoute comme
00:59:16 la pitié de Delphes à tout péché miséricode. Peut-être qu'il a
00:59:18 changé. Mais néanmoins, il y a un moment
00:59:20 on a le droit de ne pas avoir une mémoire
00:59:22 de poisson rouge. - Michel et
00:59:24 André Valény. - Absolument, sur la sécurité
00:59:26 quand même il avait un discours très fort sur la police
00:59:28 mais il a quand même largement
00:59:30 déshabillé la police et notamment
00:59:32 le travail qu'elle faisait dans
00:59:34 tous les quartiers. Non, je pense que
00:59:36 cette interview dans le Figaro est intéressante
00:59:38 elle révèle Nicolas Sarkozy
00:59:40 je trouve conservateur au sens
00:59:42 fort du terme. - Noble. - Ce qu'il dit
00:59:44 noble et fort du terme, ce qu'il dit
00:59:46 sur la fin de vie est vraiment très intéressante
00:59:48 en prônant de laisser
00:59:50 cet espace que la loi ne doit pas tout
00:59:52 réjanter et laisser cet espace
00:59:54 de dialogue entre
00:59:56 la personne malade qui souffre
00:59:58 la famille et les soignants
01:00:00 et de ne pas vouloir tout réjanter par la
01:00:02 loi. Et puis quand même, enfin
01:00:04 également, on a cru
01:00:06 pendant quelques années qu'il était très proche
01:00:08 d'Emmanuel Macron, que Nicolas Sarkozy
01:00:10 était peut-être la personne, une de celles
01:00:12 que le chef de l'État consultait le plus
01:00:14 et d'année en année je trouve qu'il y a
01:00:16 une forme d'éloignement des deux
01:00:18 et notamment sur les questions internationales
01:00:20 parce que Nicolas Sarkozy a des positions
01:00:22 sur l'Ukraine
01:00:24 qui sont radicalement à l'opposé
01:00:26 de celles d'Emmanuel Macron
01:00:28 cela les a certainement un petit peu
01:00:30 éloignés l'un et l'autre. - Allez,
01:00:32 on va être obligé d'enchaîner, malheureusement je voulais vous donner
01:00:34 la parole sur le sujet mais je n'ai pas le temps André
01:00:36 je suis désolé parce que nous sommes
01:00:38 à trois minutes et on doit
01:00:40 retrouver une nouvelle fois nos équipes
01:00:42 depuis Boulogne
01:00:44 depuis Canal Factory
01:00:46 où il y aura le grand débat
01:00:48 ce soir animé par Laurence Ferré et
01:00:50 Pierre De Villeneau et on va retrouver Maxime Legay
01:00:52 et Olivier Gangloff. Vous êtes
01:00:54 sur le plateau, racontez-nous tout.
01:00:56 - Oui, effectivement nous sommes
01:01:00 sur ce splendide décorum
01:01:02 sur ce magnifique plateau où auront lieu
01:01:04 le débat avec seulement
01:01:06 6 des 8 principales têtes
01:01:08 de liste puisque effectivement
01:01:10 vous l'avez rappelé, il y a deux absences qui sont
01:01:12 notoires ce soir, il s'agit de
01:01:14 Marie Toussaint d'Europe Écologie Les Verts
01:01:16 et de Raphaël Glucksmann du
01:01:18 Parti Socialiste, ils ont été bien évidemment
01:01:20 invités par nos
01:01:22 rédactions de CNews et Europe 1
01:01:24 mais ils ont refusé de venir débattre
01:01:26 alors vous voyez toutefois que leurs pupitres
01:01:28 sont bien présents, sait-on jamais
01:01:30 vont-ils peut-être changer d'avis
01:01:32 et décider de venir croiser le fer
01:01:34 avec les autres candidats ce soir ?
01:01:36 C'est aussi une manière de représenter
01:01:38 leur absence à ce grand
01:01:40 moment démocratique. Alors il y a
01:01:42 un dicton populaire qui aura
01:01:44 une résonance singulière, ce soir c'est "les absences
01:01:46 ont toujours tort", le refus de venir
01:01:48 participer à ce débat de Raphaël Glucksmann
01:01:50 va-t-il lui être préjudiciable ?
01:01:52 Sa concurrente principale, Valérie Hayer,
01:01:54 va-t-elle profiter de cette absence ?
01:01:56 Marie Toussaint perd-elle là une occasion de consolider
01:01:58 sa base électorale ? Va-t-elle descendre
01:02:00 en dessous du seuil des 5% ?
01:02:02 Et puis de son côté, Jordan Bardella, va-t-il
01:02:04 lui continuer à asseoir
01:02:06 sa domination dans les sondages ?
01:02:08 Et enfin, François-Xavier Bellamy et Marion Maréchal
01:02:10 qui se feront face sur ce plateau
01:02:12 ce soir, vont-ils enfin réussir
01:02:14 à se démarquer ? Eh bien écoutez, la réponse
01:02:16 à toutes ces questions, c'est ce soir
01:02:18 à 21h sur CNews et Europe 1.
01:02:20 Ça c'est ce qu'on appelle du teasing mon cher
01:02:22 Maxime Leguet, accompagné par
01:02:24 Olivier Gangloff. Il est 12h... Oh ! 13h45 !
01:02:26 Je suis à l'heure, heure écarte.
01:02:28 On va retrouver Michael Dorian
01:02:30 pour un nouveau tour de l'info.
01:02:32 Braquage à Marre mais en plein jour
01:02:34 dans une bijouterie de Monaco.
01:02:36 Les faits se sont produits hier vers 10h20
01:02:38 dans une boutique de montres du Rocher.
01:02:40 Les deux individus ont ensuite pris la fuite
01:02:42 sur un scooter en direction de la commune de Beausoleil.
01:02:44 Les pharmaciens sont en grève
01:02:46 aujourd'hui. Ils dénoncent la pénurie de médicaments,
01:02:48 le projet d'autorisation de vente
01:02:50 en ligne ou encore les difficultés
01:02:52 financières que rencontre le secteur.
01:02:54 Toutefois, pour pallier les urgences,
01:02:56 certaines officines ont été réquisitionnées.
01:02:58 Et puis, rendez-vous à ne pas manquer
01:03:00 ce soir sur notre antenne,
01:03:02 le débat des Européennes.
01:03:04 21h sur CNews et sur Europe 1
01:03:06 avec la participation du journal du dimanche.
01:03:08 Les thèmes abordés seront le pouvoir d'achat,
01:03:10 l'agriculture, l'Europe face à la guerre
01:03:12 ou encore l'immigration.
01:03:14 Merci beaucoup Michael. Clap de fin pour BD News.
01:03:16 Merci les amis de m'avoir accompagné
01:03:18 durant 7h30. Merci à l'équipe qui m'a entouré
01:03:20 Benjamin Bouchard, David Brunet,
01:03:22 Jérémy Bévé, Mickael Dorian,
01:03:24 Yael Benhamou et Olivier Decker en flec.
01:03:26 Merci à la programmation, Nicolas Nissi,
01:03:28 à la réalisation, c'était Jérémy, à la vidéo,
01:03:30 c'était Samuel, au son, c'était Rodrigue.
01:03:32 Vous pouvez revivre évidemment cette émission
01:03:34 sur notre site cnews.fr.
01:03:36 Tout de suite, c'est Nelly Denac et 180 minutes infos.
01:03:38 N'oubliez pas le rendez-vous ce soir
01:03:40 à partir de 21h. On vous l'a déjà dit.
01:03:42 Moi, je vous dis bye-bye. Demain, c'est Anthony Favani
01:03:44 qui sera sur ce fauteuil.
01:03:46 Et moi, je vous retrouve samedi
01:03:48 à partir de 12h pour Midi News.
01:03:50 Week-end. Bye bye, belle journée.
01:03:52 ♪ ♪ ♪