Gabriel Attal : «Je vois bien qu'en face il y a un axe, d'un côté Jean-Luc Mélenchon, et de l'autre Marine Le Pen et Jordan Bardella, qui ne veulent rien changer»

  • il y a 4 mois
«Je vois bien qu'en face il y a un axe, d'un côté Jean-Luc Mélenchon, et de l'autre Marine Le Pen et Jordan Bardella, qui ne veulent rien changer», déclare le Premier ministre, Gabriel Attal, en direct d'Etrechy (Essonne), sur la réforme de l'assurance chômage.

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00:00 Et qu'est-ce qu'on a constaté ? Les études qui ont été faites, notamment par la Dares sur cette réforme de 2019,
00:05 montrent qu'elle a permis d'augmenter le nombre d'emplois et d'augmenter le nombre de Français qui travaillent.
00:09 Il n'y a pas aussi, et je pose cette question, mais une visée un petit peu électorale vis-à-vis de Français qui considèrent que finalement les chômeurs
00:16 c'est des assistés et que certains d'entre eux cherchent pas à s'être...
00:19 Non, vous savez, c'est une réforme qui est difficile, j'assume, mais précisément...
00:21 Parce qu'on va faire 15 jours avant les élections européennes quand même.
00:23 Parce qu'en fait, au 1er juillet, s'il n'y a pas de nouveau régime d'assurance chômage, il n'y a plus de régime d'assurance chômage, parce que les partenaires sociaux devaient trouver un accord.
00:31 Donc on doit présenter les contours de cette réforme. Et vous savez, je crois que notre marque de fabrique aussi, ça a toujours été de dire les choses clairement,
00:37 de ne pas attendre les élections pour annoncer des choses, d'être clair et transparent. Et donc j'assume de le faire.
00:42 Ensuite, je le redis, je vois bien qu'en face il y a un axe d'un côté Jean-Luc Mélenchon, de l'autre Marine Le Pen et Jordane Bardella,
00:49 qui ne veulent rien toucher, rien bouger. Quand vous échangez avec eux, ils vous disent que ce n'est pas un problème que partout vous ayez des entreprises qui cherchent à recruter,
00:56 alors qu'on a 7,5% de chômage. Ça ne leur pose pas de problème. Ils veulent mettre la retraite à 60 ans sans expliquer comment le financer.
01:02 Tous ces programmes-là et ces positionnements-là, ça se traduirait nécessairement par des augmentations d'impôts pour les Français.
01:08 Mais on n'en veut pas.
01:10 [Musique]
01:13 [SILENCE]

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