Euromillions : un couple remporte 166 millions d'euros grâce à un téléphone cassé

  • il y a 4 mois

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité.

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00:00 Europe 1. L'incroyable histoire de l'eurobillion avec ce couple qui a remporté 166 millions.
00:06 La vie est tellement incroyable.
00:07 Marie n'a pas pu sélectionner sur son portable ses numéros habituels car son téléphone était cassé.
00:13 Il avait donc l'application FDJ et il a écrit les numéros qu'il pouvait écrire avec son portable.
00:21 Vous me suivez ? Il gagne 166 millions grâce à son téléphone cassé.
00:25 Moi je vais casser mon téléphone !
00:27 Parce que franchement, s'il faut casser son téléphone pour gagner au loto...
00:30 Il faut avoir le même téléphone que celui de Didier Barbeolivien, vous savez, le vieux téléphone.
00:33 Ah bah ça c'est le Nokia A300.
00:36 Le dinosaure là.
00:37 Alors Isabelle Césari, je vous disais tout d'ailleurs que j'ai son téléphone.
00:40 Parce qu'Isabelle Césari, moi je sais qu'un jour je vais gagner.
00:43 Je le dis à tout le monde, je vais gagner un jour.
00:44 Mais vous avez déjà gagné.
00:45 Non, oui, je suis d'accord.
00:47 Mais je vais gagner.
00:48 On ne s'en ra jamais paroissant.
00:50 Je le dirais.
00:50 Et Isabelle Césari, je vais l'appeler un jour, je vais lui dire "hop, j'ai gagné".
00:54 Parce que je joue chaque vendredi.
00:57 Elle est responsable des relations grand gagnant à la française des jeux.
01:01 C'est mon amie.
01:02 Et elle est interrogée par Laurent Tessier pour Europe 1.
01:05 Le joueur a validé sa prise de jeu à quelques minutes de la clôture des prises de jeu.
01:10 Donc vraiment, il ne restait plus que quelques minutes pour jouer.
01:13 Et il a joué sur son application, sur l'application FDJ.
01:17 Et à la faveur d'un téléphone cassé, puisque son téléphone est cassé,
01:21 donc certains espaces du téléphone ne fonctionnent pas bien.
01:24 Et donc il a choisi les numéros en fonction des espaces du téléphone qui fonctionnaient bien.
01:30 C'est donc de cette manière qu'il a remporté 166 millions d'euros.
01:35 Il était loin de son épouse parce qu'il était en déplacement.
01:38 Et donc le lendemain matin, lorsqu'il ouvre son application FDJ,
01:43 il pense d'abord avoir gagné 166 000 euros.
01:46 Et puis très vite, il se rend compte qu'en fait non, c'est 166 millions d'euros.
01:51 Donc là, il appelle son épouse et il lui dit "écoute, j'ai une bonne nouvelle ce soir.
01:56 Quand je rentre, j'ai quelque chose à t'annoncer.
01:58 C'est une très bonne nouvelle."
02:00 Intuitivement, elle a pensé qu'il pouvait s'agir de l'euro million.
02:03 Elle a regardé les résultats, mais elle a vu que les numéros ne correspondaient pas
02:07 à leurs numéros fétiches et pour cause, puisqu'il avait joué d'une autre manière.
02:11 Et donc quand il est arrivé, il lui a dit "écoute, assieds-toi.
02:14 Est-ce que tu connais la Française des jeux ?"
02:17 Alors elle lui dit "oui, bien sûr."
02:19 "Il y a un gagnant dans notre village, figure-toi que c'est nous."
02:22 C'est incroyable, 166 millions d'euros, c'est un truc de fou.
02:26 Non, c'est trop, c'est jamais trop.
02:28 Isabelle César, vous pouvez en donner.
02:30 Si vous trouvez que c'est trop, vous en donnez.
02:32 Vous ferez le bonheur, retournez-vous.
02:34 Si vous gagnez, vous donnez, vous ?
02:35 Donnez, donnez, donnez, donnez, donnez-moi.
02:39 Donnez, donnez, donnez, donnez, Dieu vous le rendra.
02:42 Oui, je donne.
02:44 10 euros, 15 euros.
02:47 Bon, écoutons Isabelle César, elle est responsable des relations Grand Gagnant.
02:51 Je le répète, elle est interrogée toujours par Laurent Tessier.
02:54 Que vont-ils faire de cet argent ?
02:55 Alors la première chose, je crois que ce n'est pas secret,
02:57 il va se racheter un téléphone, ça c'est sûr.
02:59 Ensuite, ils ont évoqué des voyages.
03:02 Je crois qu'ils avaient très envie aussi d'une maison au bord de la mer.
03:05 Et puis, ils nous confiaient aussi que très souvent,
03:08 leur plaisir, c'était de s'arrêter, boire un verre ou prendre un café
03:12 dans de très jolis lieux, dans des jolis hôtels.
03:15 Et donc là, ils nous disaient, en plus du café,
03:18 je pense qu'on prendra aussi une chambre et qu'on restera quelques jours.
03:21 Et ça, c'est vraiment quelque chose qui semblait les réjouir beaucoup.
03:26 166 millions d'euros.
03:28 Je ne sais pas si vous voyez, 166 millions d'euros
03:32 multipliés par 5, divisés par 100,
03:34 c'est à 5%, ça fait 8 millions par an.
03:39 Donnez, donnez, donnez, donnez-moi.
03:41 Parce que si tu places à 5%, si tu vas,
03:44 alors tu ne vas pas à la caisse d'épargne avec tes 166 millions d'euros,
03:48 tu vas dans une banque.
03:50 8 millions d'euros par an, ça fait donc 700 000, 800 000 euros par mois.
03:56 Divisé par 30, ça doit faire 30 000 euros par jour, à peu près.
03:59 À vue de nez, comme ça.
04:01 Donc là, tu peux te payer plusieurs cafés et tu peux faire ce que dit Enrico.
04:05 Écoutez.
04:06 Je n'ai plus à vendre le soleil et roi.
04:09 Asseyez-vous à ma table, écoutez-moi.
04:12 Mais il faut donner.
04:13 On est tous sur cette terre.
04:15 Qu'est-ce qui restera de nous ? Rien.
04:17 Donc il faut donner.
04:18 Il faut savoir à qui donner.
04:21 Oui, évidemment.
04:23 Mais non, on donne indifféremment.
04:25 Dieu est amour.
04:26 Bon, il est 12h12.
04:28 Alors, Anissa Dalier, venue, je crois que c'est la première fois que vous venez dans notre émission.
04:32 - Bonjour Pascal, bonjour à tous. - Non, c'est la deuxième fois.
04:34 C'est vrai, je me souviens.
04:36 Mais alors, quand vous vous déplacez, à juste titre, Olivier Guenegg disait qu'il y a plus de monde que pour Nicolas Sarkozy dans la régie.
04:43 Donc, je ne sais pas ce qui s'est passé.
04:45 On a reçu des beaux invités pourtant, mais là...
04:47 Bien sûr, je crois qu'il n'y a jamais eu autant de monde dans la régie.
04:50 Vous avez un fan club, vous chantez le week-end ?
04:52 Vous faites quelque chose ?
04:53 Rien de particulier, ce sont des amis.
04:55 Vous avez des amis ?
04:56 Bah écoutez, nous, on n'a pas beaucoup.
04:59 Parce que nous, il n'y a personne qui vient nous voir.

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