43% des home-jackings commis en Île-de-France mettent en cause au moins un mineur, selon la préfecture de police

  • il y a 4 mois
Les home-jackings, ces cambriolages violents avec séquestration des victimes, se sont multipliés ces dernières années, avec une surreprésentation des mineurs dans ces crimes. En effet, 43% des home-jackings commis en 2023 mettent en cause au moins un mineur, selon la préfecture de police de Paris. De manière plus globale, les mineurs sont concernés dans 20% des crimes recensés.

Category

🗞
News
Transcript
00:00Il s'agit d'une nouvelle génération de cambrioleurs.
00:03Selon la préfecture de police de Paris, en 2023, 43% des homejackings commis en Ile-de-France
00:09mettent en cause au moins un mineur.
00:11Le volet le plus répandu, les homejackings commis par des jeunes de 15 à 20 ans,
00:19souvent issus de la région parisienne, principalement le 93, mais pas que.
00:26Ces mineurs sont directement recrutés dans les quartiers où ils vivent
00:29ou alors sur les réseaux sociaux.
00:32Et les commanditaires de ces homejackings les recrutent essentiellement en raison de leur âge.
00:36Pourquoi utiliser des mineurs ?
00:38Parce que la sanction, la peine est divisée par deux.
00:43C'est ce qu'on appelle l'excuse de minorité.
00:45Donc la sanction pénale, elle est déjà beaucoup plus faible, il y a moins de risques.
00:49Ces commanditaires, par exemple, peuvent prendre des mineurs non accompagnés,
00:52des mineurs isolés, donc étrangers, qui n'ont pas l'existence légale
00:55et ils s'en servent comme ils veulent, c'est de l'esclavagisme à une sorte de chair à canon.
01:00De manière générale, en 2023, un mis en cause sur cinq
01:03dans une affaire de criminalité en Ile-de-France était un mineur.

Recommandée