SMART JOB - TPE-PME, en situation d’alerte ?

  • il y a 4 mois
Selon une enquête du SDI, le syndicat des indépendants et TPE, 56 % des TPE-PME déclarent une baisse d’activité au premier trimestre 2024, autant font face à des problèmes de trésorerie. Ce qui amène près de 90 % des dirigeants de ces petites structures à être dans un “état d’esprit négatif”... Comment en aider un maximum à traverser cette mauvaise passe ? On en parle avec Marc Sanchez, le secrétaire général du SDI.

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Transcript
00:00Le débat de smart job et un grand entretien aujourd'hui avec Marc Sanchez. Bonjour Marc.
00:16Bonjour. Secrétaire général SDI, Syndicat des indépendants et TPE et régulièrement vous venez sur notre plateau avec des études, des photographies de la situation des chefs d'entreprise de TPE et PME.
00:28Avec une étude très récente, les chiffres du premier semestre, d'abord on peut dire que c'est pas bon la situation aujourd'hui des patrons et patronnes de TPE et PME. Bon, c'est pas terrible.
00:39Ah non, non, non, malheureusement. Je suis désolé d'annoncer à chaque fois des mauvaises nouvelles.
00:44Il fait mauvais temps et en plus...
00:45Avec le gouvernement, oui, c'est ça. On a constaté sur effectivement la période du premier semestre des grosses difficultés en termes de perte d'activité,
00:54en termes de baisse de niveau de rémunération des dirigeants de TPE, donc des commerçants, des artisans, des professions libérales, dans des secteurs d'activité assez largement impactés.
01:04Je pense notamment à la construction, au commerce dans l'alimentaire, l'équipement de la personne, etc., etc.
01:10Et effectivement, on n'arrive pas encore à voir ce qu'on essaie de nous expliquer maintenant d'un point de vue macro où on voit un peu le bout du tunnel dans nos entreprises.
01:17À ce stade, c'est pas encore effectivement cet éclairage-là.
01:20— On va voir la répartition par activité avec des chiffres qui sont assez alarmants. On parlera de trésorerie.
01:26Mais est-ce que vous avez le sentiment, vous, qui avez un regard global ?
01:29On voit les chiffres. 56 % déclarent une baisse d'activité. 21 % déclarent une forte baisse d'activité, ce qui représente quand même un chiffre assez important.
01:36— Tout à fait.
01:37— 35 % déclarent une baisse moyenne d'activité. 31 % déclarent une activité stable. Et enfin, seulement 13 % déclarent une activité en hausse.
01:44Est-ce qu'à l'aune de ces chiffres, Marc Sanchez, on peut considérer que ce sont, je dirais, les conséquences-là que commettent du Covid ? Est-ce qu'on est encore dedans ?
01:52— Non, c'est fini. Clairement, c'est fini.
01:54— Comment vous l'expliquez ?
01:55— On est sur... Effectivement, le Covid a eu sa part globalement. Mais aujourd'hui, on est encore sur les chocs énergétiques, les chocs de matières prenaires...
02:03— Inflation.
02:04— ...sur l'inflation énormément. Il y a une baisse de la consommation qui est liée à la baisse d'activité.
02:09Et puis alors s'il devait avoir un impact Covid aujourd'hui, je dirais qu'il est essentiellement imputé aux conséquences financières du Covid, et je pense
02:16notamment au remboursement du PGE, qui – on le voit d'ailleurs dans la sinistralité des entreprises – concerne une entreprise sur deux et concerne un poids financier
02:25de plus de 2 000 € par mois qui reste quand même assez conséquent et qui est dur à supporter aujourd'hui pour beaucoup de TPE en termes de trésorerie.
02:32C'est ce qui nous fait dire d'ailleurs que le PGE, aujourd'hui, est un peu un boulet économique pour beaucoup d'entrepreneurs.
02:38— On va revenir sur vos propositions parce que vous avez des propositions. Le PGE, la dette n'a pas été effacée parce qu'il y a eu un débat, vous vous souvenez.
02:44— Ah oui, oui. Non.
02:45— On va effacer la dette. Une partie sera effacée. Rien n'a été effacé. On rembourse.
02:49— Ah oui, oui. On rembourse. On continue à rembourser. Et puis il n'est pas prévu... Effectivement, eu égard à la situation financière de notre pays,
02:57il n'est pas prévu qu'on efface la dette. Ça, non, pas du tout.
03:00— Un mot avant de découvrir la situation de la trésorerie, parce que là, on a vu évidemment l'activité et qui sont des chiffres alarmants.
03:06Un mot quand même sur les annonces de Bruno Le Maire il y a quelques jours maintenant sur une liste très détaillée de simplifications administratives en direction des PME, des TPE.
03:16J'imagine que vous avez décortiqué avec passion. Est-ce que vous dites « ça va dans le bon sens, ça va pas assez loin » ou est-ce que globalement, ça ne sert à rien ?
03:23— Alors je peux pas dire que ça ne sert à rien, puisqu'on a contribué justement à cette réflexion, notamment au niveau du Conseil national du commerce,
03:29et ensuite avec des réunions quand même nombreuses avec Bercy sur le sujet.
03:33Donc le principe en lui-même de la simplification, c'est quelque chose de positif. C'est quelque chose qui peut être économiquement intéressant pour les entreprises.
03:40Il faut savoir que les formalités administratives, ça représente 3% du chiffre d'affaires d'un dirigeant aujourd'hui.
03:45Et ça peut représenter jusqu'à à peu près 8 heures de travail par semaine. Donc ça reste quand même assez colossal.
03:51— La paperasse. — Exactement, la paperasse. Donc si on peut les libérer, c'est une chose qui est très positive ou qui sera très positive.
03:56Et elle sera positive à la fois financièrement et aussi sur le développement de l'activité.
04:01Pour autant, dans ce qui est proposé aujourd'hui, le gouvernement a lancé quelque part des ouvertures.
04:08Je pense notamment sur les loyers, où Olivier Grégoire a annoncé notamment la mensualisation des loyers commerciaux,
04:15la limitation des dépôts de garantie aussi, puisque vous savez que dans le cas d'un bail, vous pouviez aller jusqu'à 6 mois de dépôt de garantie.
04:21Maintenant, ça peut être aligné jusqu'à 3 mois. Le problème, c'est que malheureusement, ces dispositifs aujourd'hui, même s'ils sont intéressants,
04:29vont impacter peu d'entreprises, dans le sens où dans l'enquête que vous avez évoquée, on a quand même 89% de nos adhérents qui sont mensualisés déjà.
04:39Donc on va dire que le dispositif en lui-même, il n'aura pas... — Bonne idée, mais c'est fait, quoi.
04:43— Voilà. Il n'aura pas une grande efficacité. Par contre, il y a des éléments que le gouvernement a laissés ouverts au débat au niveau du Parlement.
04:50Je pense notamment à la suppression de la taxe foncière dans le cadre des baux commerciaux.
04:54Il faut savoir qu'il y a à peu près aujourd'hui 60% des commerçants et des chefs d'entreprise qui payent la taxe foncière, qui est un impôt propriétaire,
05:02et que cette taxe, en fait, représente jusqu'à 5 000, 6 000 ou 7 000 €, effectivement, de paiement, alors qu'elle est due par le propriétaire.
05:10Et en plus de ça, elle augmente tous les mois. Et c'est ce qui a fait, effectivement, qu'elle augmente de plus en plus.
05:15— La taxe d'habitation. — Voilà. C'est ça. Il y a une espèce de corrélation, effectivement, des budgets.
05:19Et donc elle pèse énormément sur l'activité, sur les trésoreries. Donc quand on veut prendre des mesures de simplification, si on s'oriente sur ce débat-là,
05:27il est bien évident que ce sujet reste un sujet que nous allons porter au Parlement dans le cadre de plusieurs amendements.
05:34On a contacté plusieurs groupes politiques, justement, sur le sujet et sur lequel le gouvernement, à ce stade, n'est pas fermé, on va dire, en termes de discussion.
05:41Donc on verra. — Qui la paiera, cette taxe foncière ?
05:44— Le propriétaire, tout bêtement. Quand on est propriétaire d'une maison, on paye sa taxe foncière. C'est la même chose, effectivement, dans le cadre d'un bail.
05:53C'est un impôt qui est connu et qui devra être répercuté sur le propriétaire.
05:57— Donc rectifié à travers des amendements portés par des députés qui, j'espère, auront une oreille attentive.
06:01— Ils l'ont. Ils l'ont. — Injustice, hein. On est bien d'accord.
06:04— C'est-à-dire... Oui, c'est... — Il impute à celui qui a le bail commercial. Le pays a une taxe foncière imputée normalement chez les hors commerçants au propriétaire.
06:13— Alors si vous voulez, c'est dans le contrat. C'est-à-dire que vous pouvez très bien refuser l'application de cette clause. Vous signez pas le contrat et vous passez à autre chose.
06:19Le problème, c'est que c'est devenu une clause normative et qui est intégrée directement. Donc on vous demande pas votre avis, en fait.
06:25C'est pas un élément de négociation. Et c'est ce qu'on veut aujourd'hui effectivement supprimer.
06:29— Alors Marc Chancièges, tournons-nous vers la trésorerie. Vous en parlez beaucoup depuis le début de cet entretien.
06:34Regardez ces chiffres. Alors ils sont issus de votre étude. De véritables difficultés de trésorerie. 56% déclarent des difficultés de trésorerie.
06:4227% des difficultés de trésorerie importantes, qui réunies sur les deux chiffres, représentent un chiffre très élevé.
06:4929% déclarent des difficultés de trésorerie limitées. Et 44% déclarent ne pas avoir de soucis de trésorerie.
06:55On voit bien que ça dépasse 100, puisqu'en fait, il y a des items croisés. — Exactement.
06:59— Il faut le préciser, puisqu'on est au-delà des 100. Concrètement, ça veut dire quoi, des problèmes de trésorerie ?
07:04Ça veut dire des personnes qui sont en cessation de paiement, ont des difficultés pour payer les fournisseurs. Concrètement, ça veut dire quoi ?
07:10— Alors c'est à ce stade effectivement des situations où on peut être en difficulté sur les fournisseurs, où on est en difficulté sur sa propre rémunération.
07:19C'est-à-dire que le premier poste qui est compressé pour le dirigeant, c'est sa rémunération. Et on constate dans l'étude d'ailleurs
07:25effectivement que le niveau de rémunération des chefs d'entreprise a encore baissé. Il y en a 52% aujourd'hui qui touchent moins d'un SMIG.
07:32C'est-à-dire que c'est l'élément... C'est la variable d'ajustement la plus immédiate. Donc cet élément-là, aujourd'hui, fait que comme vous avez
07:39une baisse de la consommation, une baisse de l'activité, etc., etc., et un poids aussi – je parlais de tout à l'heure – pour une entreprise sur deux
07:45de remboursement du PGE qui reste quand même important, ça crée cette situation où on a aujourd'hui, comme vous l'avez souligné,
07:5257% des entreprises qui se déclarent dans une situation financière très délicate. Et il faut savoir que ce chiffre, entre l'année dernière et cette année,
08:00il a augmenté de 7 points. Donc on est effectivement dans une vraie aggravation.
08:04– Ça veut dire quoi ? Ça veut dire 4 termes sur les entreprises qui peuvent fermer, disparaître ?
08:08C'est ça, avec un dressement judiciaire ou une fermeture ? C'est ça l'enjeu ?
08:11– Oui, oui. C'est soit la cessation volontaire d'activité quand le chef d'entreprise en aura encore la capacité.
08:16Soit effectivement rentrer dans le cadre d'une procédure collective, c'est-à-dire aller au tribunal de commerce et puis à ce moment-là,
08:22rentrer dans une procédure qui, dans 92% des cas, arrivera à une liquidation judiciaire.
08:27Ce qu'il faut savoir aujourd'hui, si on reprend, alors ce n'est pas nos chiffres, c'est les chiffres d'Altares qui sont assez récents.
08:32Sur 12 mois de lycée, on a passé le cadre des 60 000 défaillances aujourd'hui. Et ce chiffre, il est récent, il date du mois d'avril.
08:40Le gouvernement nous explique qu'on est effectivement dans des données qui sont équivalentes à 2015, etc.
08:47Le problème, ce n'est pas tellement la variable macro qui est intéressante, c'est la variable TPE.
08:51C'est-à-dire que dans ces défaillances, c'est 92% d'entreprises de moins de 10 ou de moins de 5 salariés
08:57qui sont effectivement en état de liquidation judiciaire.
09:01– Une petite précision avant de parler de l'état psychologique des chefs d'entreprise TPE, PME.
09:07La ventilation des activités, ça vous les avez, c'est quoi ?
09:10C'est plus des commerçants, c'est plus des TPE qui sont des sous-traitants de sous-traitants ?
09:14– La ventilation, on la fait par secteur.
09:17Alors les secteurs qui sont fortement impactés, c'est le secteur effectivement,
09:20comme vous l'avez souligné tout à l'heure, de la construction de manière générale.
09:23On a aussi tout ce qui concerne l'immobilier, donc agents immobiliers, etc.
09:27Où là, on a des conjonctures économiques qui ont fait effectivement qu'on se retrouve dans cette situation.
09:32Matières premières, SDTO, etc.
09:34Les commerçants aussi, beaucoup, quels que soient les secteurs d'activités,
09:38c'est-à-dire services, je pense notamment aussi à l'alimentaire, à l'équipement de la personne aussi.
09:44Les secteurs hôteliers sont un peu plus optimistes avec notamment l'arrivée des JO,
09:48donc on espère effectivement que les choses vont s'améliorer.
09:52Mais globalement, oui, on est à peu près sur tous les secteurs et tous les corps de métier.
09:56– Un mot, parce que dans votre étude, il y a des éléments aussi psychologiques
09:59sur la confiance, sur, je dirais, le désengagement, pour ne pas dire presque le burn-out.
10:05C'est quoi l'étape psychologique aujourd'hui des chefs d'entreprise TPE, PME ?
10:09– Alors c'est de désabuser, inquiet, et ça va jusqu'à très en colère dans la situation.
10:15Mais on est sur un indice, aujourd'hui on est à 89% effectivement
10:19qui ne voient pas l'avenir d'un rose absolu, ça c'est le moins qu'on puisse dire.
10:23Mais pour autant, il y a une espèce de résilience,
10:27parce qu'elle est peut-être un petit peu aussi obligée, parce qu'ils n'ont pas le choix,
10:31mais il y a une espèce de résilience où ils ne baissent pas les bras,
10:34c'est-à-dire qu'ils veulent continuer à se battre.
10:36Ce qui est un élément important aussi, c'est qu'ils veulent qu'on puisse considérer leurs difficultés,
10:41ce qui n'a pas été le cas pendant un certain nombre de mois.
10:43On a expliqué, tout va bien, l'économie se porte bien,
10:46on a vu un petit peu à quoi ça aboutit par la suite, globalement.
10:49On a eu très peur, il y a encore quelques semaines, sur la notation de la France, notamment.
10:54Et la prochaine qui arrive, effectivement, fin de semaine prochaine.
10:59Donc globalement, on va dire qu'il y a une espèce de résilience,
11:02il y a une volonté, effectivement, de s'en sortir.
11:05Le sentiment de colère, souvent, il est lié par rapport au fait qu'ils estiment
11:12que le gouvernement, de manière générale, notamment, ça a changé depuis le début de l'année,
11:16mais sur l'exercice de l'année dernière, n'était pas finalement,
11:20pas au courant, mais pas compatissant, finalement, avec leurs difficultés.
11:24Oublié.
11:25Exactement, oui.
11:26C'est-à-dire qu'on expliquait que d'un point de vue macro, tout allait bien,
11:28on avait un très bon taux de chômage, l'économie était relancée, etc.
11:31Mais ce n'était pas vrai à leur niveau.
11:33Et quelque part, c'est l'élément, effectivement, qui les révolte pour certains.
11:38Vous avez évoqué le travail de lobbying positif vers des députés sur la taxe foncière.
11:44Quels sont les autres sujets sur lesquels vous dites
11:46on va faire levier, on va agir, on va s'engager ?
11:49Alors, il y a l'énergie.
11:50Aujourd'hui, c'est un vrai sujet parce que c'est un poste dans les bilans des entreprises
11:55qui est très, très important.
11:56Donc, là-dessus, il y a une écoute gouvernementale puisque Bruno Le Maire a annoncé,
12:00effectivement, la possibilité pour tous les entrepreneurs qui en feraient la demande
12:04de bénéficier du tarif réglementé à partir du 1er février 2025.
12:08Bon, on est un peu tard dans le dispositif parce que, maintenant,
12:11le TRV est plus cher que le prix sur le marché.
12:14Mais bon, c'est un premier point.
12:16Ça s'est presque réinverti.
12:18C'est ça, oui.
12:19On est à 250 euros sur le TRV aujourd'hui pour le mégawatt.
12:22Alors, sur le marché, si on regarde ce que l'acteur nous expliquait,
12:24on est à peu près à 140.
12:26Mais bon, c'est un point de sécurité.
12:27Il arrive un peu tard, mais il arrive quand même.
12:29Il y a surtout un élément qui…
12:30Pas de chance, j'ai envie de dire.
12:32Mais après, on n'est pas à l'abri d'une nouvelle montée.
12:35On ne l'espère pas, mais bon, ça peut arriver.
12:37Et il y a un deuxième point qui est essentiel aussi,
12:39c'est qu'il y a beaucoup d'entreprises qui ont signé avec leurs énergéticiens
12:42ce qu'on appelle des contrats pluriannuels.
12:44C'est-à-dire qu'elles ont signé fin 2022, début 2023,
12:47à des taux à 400, 500 euros du mégawatt,
12:51et sur lesquels aujourd'hui, elles sont complètement enfermées.
12:55Et si on peut négocier…
12:57Mais à l'issue de…
12:58Voilà, en payant une indemnité de sortie.
13:02Et cette indemnité de sortie…
13:04Alors, il y a un petit alignat dans le projet de loi de simplification
13:07qui peut-être nous fait considérer
13:10que le gouvernement veut bien ouvrir la brèche.
13:12C'est de cantonner cette somme,
13:14c'est-à-dire de la limiter à son montant.
13:16Aujourd'hui, ça représente 75% des sommes qui sont dues sur l'exercice.
13:20Là, on parle effectivement d'une…
13:22Alors, nous, on veut aller vers la suppression,
13:25comme pour les consommateurs.
13:26Indemnité, compensation…
13:27Voilà, mais qui soit somme toute très raisonnable.
13:30Alors, les débats sont ouverts.
13:32Ça a été évoqué dans le cadre du projet de loi de simplification.
13:34Je ne pense pas qu'elle soit discutée ou validée dans le cadre du projet de loi,
13:38puisqu'il y a une loi énergie qui devrait normalement arriver sur le second semestre.
13:42Et je pense qu'effectivement, de ce point de vue-là, ça sera un élément important.
13:45Il y a quand même 140 000 entreprises aujourd'hui
13:47qui sont dans cette situation de contrat pluriannuel
13:50et sur lesquelles on peut estimer que les super profits des énergéticiens,
13:55c'est-à-dire plus de 43 milliards d'euros quand même,
13:57sont bien alimentés de manière générale.
14:00– Merci Marc Sanchez d'être venu nous éclairer.
14:02– Merci à vous.
14:03– Secrétaire général du SDI, syndicat des indépendants TPE,
14:05avec cette étude très détaillée sur la situation financière de l'activité
14:10et la situation psychologique aussi.
14:12– Et elle est en ligne sur notre site si jamais on veut la consulter.
14:15– Absolument, en ligne sur le site du SDI.
14:17Merci, c'est un vrai plaisir de vous accueillir Marc Sanchez.
14:19– Merci à vous.
14:20– On tourne une page, c'est le livre de Smart Job
14:22et on va accueillir un auteur qui parle des managers et de la manière de manager.
14:27On l'accueille tout de suite.

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