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  • 21/05/2024
Grégoire Barrère a passé le 1er des qualifications à Roland-Garros ! Grégoire Barrère (n°10) a logiquement étouffé le jeune Théo Papamalamis, 6-3, 6-1. Le 108e mondial affrontera Maxime Cressy ou Andrea Pellegrino au deuxième tour.

Catégorie

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Sport
Transcription
00:00 C'est pas du tout un enfer, c'est déjà bien d'arriver en qualif' de grand chelem,
00:09 tout le monde n'y arrive pas.
00:10 Moi c'est la première fois que je gagne un match en qualif' à Roland, j'avais jamais
00:14 gagné de match, j'avais fait que des firsts, donc c'était jamais bien passé.
00:18 Mais je connais les qualif' des autres tournois où ça s'était plutôt bien passé, donc
00:22 j'ai un peu d'expérience à ce niveau-là.
00:23 Je jouais sur un A14 qui est toujours rempli, je savais qu'il allait être poussé aussi
00:28 comme c'est un petit jeune, donc c'est toujours agréable de rejouer sur ce cours.
00:32 C'est un cours que j'aime bien, j'ai beaucoup joué sur ce cours depuis qu'il existe.
00:36 C'est des matchs assez chauds, tous les matchs sont accrochés.
00:41 On sait qu'au bout du tunnel, il y a possiblement d'arriver dans le tableau final, de jouer
00:46 un gros match sur un gros joueur.
00:47 Beaucoup de points aussi à la clé.
00:49 C'est vrai que quand tu arrives en enchaînement, il y a un peu plus de pression que tout au
00:54 long de l'année, mais il faut essayer de prendre les matchs les uns après les autres
00:57 et de se dire que c'est un tournoi comme un autre.
00:59 Racontez-nous le 14, comment on se fait l'ambiance au Perminière du Monde ?
01:04 C'est une petite arène, les gens sont proches, on les entend nous supporter, nous pousser.
01:10 C'est cool, quand on joue des étrangers là-dessus, c'est vraiment sympa.
01:14 Ce n'est pas facile pour les étrangers, ça nous aide, ça nous donne une énergie supplémentaire
01:18 et ça peut faire craquer des mecs.
01:20 J'ai l'image encore des caves de Lucas l'année dernière où on voit bien que les
01:23 mecs avaient craqué aussi.
01:24 Lucas jouait très bien, mais le public l'avait bien poussé aussi.
01:28 Donc voilà, ça peut jouer dans des matchs, accrocher.
01:31 Le public en plus, c'est comme au foot quand tu joues à domicile.
01:35 Il y a des autres mois où vous voyiez tout en noir, j'ai l'impression que vous en avez
01:39 vu mieux.
01:40 C'est de la faute des vrais, toujours.
01:41 C'est vrai, vous étiez tout le temps, mais là, vous retrouvez des belles couleurs quand
01:45 même.
01:46 Oui, pour l'instant, j'avais dit que je ne gagnais plus de matchs, je descendais au
01:49 classement, que si je ne rentrais plus dans les caves des Grands Chelems, je me poserais
01:53 des questions.
01:55 Heureusement, il s'est passé la semaine à Bucharest, qui m'a bien remis dedans.
01:58 Comme je le disais, je veux bien l'entraînement, je continue à m'entraîner, à faire les
02:02 choses.
02:03 Ça ne passait pas en match, je ne jouais pas bien en match, mais l'entraînement, je
02:06 jouais de mieux en mieux.
02:07 Puis ça a payé.
02:08 Voilà, Bucharest, je ne sais pas trop comment, le premier tour des caves, c'était vraiment
02:12 un mauvais match.
02:13 Je me suis dit le lendemain, vu comment Lucas jouait, j'avais joué avec lui la semaine
02:16 d'avant, il jouait super bien.
02:17 Je me suis dit, je ne vois pas comment je vais faire.
02:19 Et finalement, j'ai fait mon meilleur match de la semaine contre lui, peut-être aussi
02:22 parce qu'on se connaît très bien.
02:23 Et de fil en aiguille, je me suis mieux senti, je me lâchais plus sur le terrain.
02:28 J'accepte plus de faire des erreurs aussi.
02:31 Mon jeu, c'est de tenter des coups gagnants.
02:33 Forcément, quand tu tentes, tu fais des erreurs.
02:34 Ce que je n'acceptais plus trop en début de saison, je n'avais pas envie de faire
02:38 de fautes.
02:39 Du coup, je jouais timoré, je poussais la balle et c'est moi qui couvrais.
02:42 C'est moi qui perdais quand je jouais à ce jeu-là.
02:45 Là, je me lâche plus.
02:46 J'essaie de me focaliser sur mon jeu, de tenter.
02:49 Si je fais des grosses fautes, ça m'est arrivé aujourd'hui, ce n'est pas grave.
02:53 Le match est long, ça peut tourner.
02:55 Il y a un moment précis où tu as senti la bascule ?
02:58 Non, toute la semaine là-bas, les conditions étaient pourries et moi, je me sentais bien.
03:03 Je parlais de la température, du temps.
03:07 Il a plu beaucoup, ça l'éteint, ça n'avançait pas, ça ne gicleait pas.
03:11 J'arrivais à bien bloquer les joueurs et je jouais bien dessus.
03:13 Du coup, je ne me prenais pas la tête.
03:16 Je me suis dit que ça allait peut-être les énerver.
03:17 Je suis détente, je suis tout seul là-bas, je suis détente, je fais mon truc.
03:21 On voit comment ça se passe.
03:23 De jour en jour, je jouais de mieux en mieux.
03:24 Je tentais de plus en plus de trucs, ça passait.
03:26 Je voyais que les autres s'agassaient, donc je les laissais faire.
03:29 Ça a un peu tourné là.
03:31 Après, avec les victoires, je me suis un peu plus lâché sur les matchs d'après,
03:35 sur les autres semaines.
03:36 Je commençais à bien jouer, j'ai fait des bons matchs, même si j'ai perdu.
03:40 J'ai fait un bon match sur Banis, qui est un bon joueur de terre, qui joue bien depuis
03:43 le début de l'année.
03:44 Il y avait déjà des bonnes choses.
03:46 J'ai bien joué la semaine dernière aussi.
03:48 Ça revient petit à petit.
03:50 J'espère que ça va continuer.
03:51 [Musique]

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