Nos plus belles vacances

  • il y a 4 mois
Au cours de l'été 1976, la France souffre d'une terrible canicule. C'est au plus fort de la vague de chaleur que Claude choisit d'emmener sa femme, Isabelle, et leurs deux enfants, Bibou et Simon, en vacances. Claude cherche à se réconcilier avec Isabelle, qui l'a surpris dans les bras d'une autre, en allant dans le village de Bretagne où elle est née. Rapidement, ils sont rejoints par deux couples d'amis, Bernard et Bernadette, Jacky et Marie-France. Ils sont accueillis fraîchement par les autochtones. Entre juifs pieds-noirs, Bretons catholiques, Parisiens et provinciaux, la cohabitation est délicate. Mais, peu à peu, tout semble s'arranger...
Transcript
00:00 *musique*
00:08 Isabelle ?
00:09 D'habitude il y avait toujours une engueulade au moment du départ.
00:12 Mais cette année là, rien.
00:14 Ça devait donc très bien aller entre papa et maman.
00:16 *cris de la famille*
00:17 Non ça suffit là, qu'est-ce qu'on fout ici ?
00:18 Jean-Claude, la Bretagne comme elle.
00:20 C'est maman qui avait choisi d'aller passer les vacances en Bretagne.
00:22 Ah y'a bien que vous pour jouer à machin pareil.
00:24 Maman, si juste de temps en temps, tu pouvais au moins faire semblant d'être heureuse.
00:27 Pourquoi ça s'appelle le Rocher Abraham ?
00:28 A mon avis, avant ici, il devait y avoir un gros rocher.
00:32 Moi je suis content d'arriver chez les Ploucs.
00:35 Qui les Ploucs ? Où t'as appris ce mot là ?
00:37 C'est papa qui les appelle comme ça.
00:39 Mon père, juif d'Algérie française, avait épousé une Bretonne catholique pure souche.
00:42 Bonjour.
00:43 Qu'est-ce qu'ils veulent boire ?
00:44 Rien, c'est gentil, on est juste venus pour acheter...
00:46 Ça m'aurait étonné.
00:47 C'est qui mon livreur là ?
00:48 Excusez-nous monsieur, on est français, on parle pas le breton.
00:50 Mon livreur, c'est qui ?
00:52 Pendant que certains rajeunissaient.
00:54 Salut.
00:55 T'as pas changé.
00:56 T'as pas vu le mari de France ? Simon.
00:58 D'autres jouaient à être plus vieux.
00:59 Petit, gros et qui bave tout le temps.
01:02 On rentre comme ça, c'est qu'il va te demander quelque chose.
01:05 Tu vois, s'il pouvait me demander la main de ma belle-mère, ça m'arrangerait bien.
01:07 C'est ce qu'il va te demander.
01:08 Oui, bien sûr.
01:09 Vas-y, monte.
01:10 J'ai l'honneur de vous demander la main de votre belle-mère.
01:12 La main de qui ?
01:14 Il flottait en cet été 76 un vent de tousse folie.
01:17 Un parfum interdit que chacun respirait.
01:19 Avec délice.
01:21 Là, là, ça sont les vacances.
01:24 Je ne sais plus comment finissait la chanson
01:28 J'ignorais qu'elle avait de l'eau
01:32 J'ai l'impression de bien le truc, là.
01:34 J'ai l'impression du bonheur
01:37 D'un vieil amant beau
01:40 Mon enfance est liée à ce rocher.
01:42 A ces immortels qui peuplent mes souvenirs.
01:46 [Générique de fin]

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