TNT LE RAPPORT QUI VEUT METTRE FIN À C8 ET CNEWS

  • il y a 4 mois

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00:00 C'est une commission d'enquête qui a fait beaucoup parler d'elle.
00:03 Celle sur l'attribution des canaux de la TNT.
00:06 Initiée par le député de la France Insoumise Aurélien Saint-Aoul,
00:09 la commission avait pour but de mettre le doigt sur le dysfonctionnement
00:13 et les améliorations à apporter sur nos chaînes gratuites.
00:16 On peut être français en mangeant du couscous ?
00:17 Oh mais bien sûr !
00:18 Donc ne parlez pas de pluralisme s'il vous plaît !
00:20 Ce sont des minables.
00:22 Voilà, je le dis là, ces gens-là sont des minables.
00:24 Une commission qui a vu passer les grands patrons des groupes audiovisuels
00:27 ou encore les animateurs et journalistes stars de ces grandes chaînes.
00:31 Ce mardi, un rapport est venu conclure les auditions de la commission.
00:35 Blast vous résume ce qu'il faut en retenir.
00:37 Près de 20 ans après le lancement de la TNT,
00:45 l'Arkom a lancé le 28 février 2024 un nouvel appel aux candidatures
00:50 qui remet en jeu les autorisations des 15 chaînes nationales
00:53 arrivant à échéance en 2025.
00:55 Parmi elles, trois chaînes qui posent question.
00:58 C8, Cnews du groupe Canal+,
01:01 qui sont détenus par celui qu'on ne présente plus,
01:03 Vincent Bolloré, multimilliardaire,
01:06 grand adepte et propagateur des idées d'extrême droite
01:09 et BFMTV, nouvellement acquise par Rodolphe Saadé,
01:12 grand ami d'Emmanuel Macron.
01:13 Tout d'abord, le rapport met l'accent sur un point important de ces chaînes de télé.
01:18 Elles sont globalement déficitaires.
01:20 Si BFMTV est légèrement bénéficiaire,
01:22 ce n'est pas le cas de C8 et Cnews, les chaînes du groupe Bolloré.
01:26 Par exemple, C8 perd chaque année 20 millions d'euros.
01:30 Patrick Evneau, agrégé et docteur en histoire et spécialiste des médias,
01:34 est revenu sur ce modèle unique lors de la commission.
01:37 « Je voudrais reparler un peu des problèmes économiques,
01:40 puisque je suis historien économiste d'abord et avant tout.
01:45 Alors le modèle des chaînes de la TNT gratuite,
01:50 c'est un modèle qui n'existe pas en dehors des groupes.
01:54 Il faut être clair, c'est ainsi fait,
01:57 mais quand vous avez un, voire deux, à la limite 3% d'audience,
02:04 vous ne drainez pas suffisamment de publicité
02:08 pour faire une chaîne de télévision gratuite.
02:14 Pour ce qui est des chaînes gratuites du groupe Canal,
02:17 j'ai globalisé pour 2022, dernière année où les chiffres d'affaires et les bénéfices sont connus.
02:23 En 2022, chiffre d'affaires de ces trois chaînes réunies,
02:27 157 millions d'euros, résultat net, -48 millions d'euros.
02:33 C'est-à-dire un tiers du chiffre d'affaires en déficit.
02:37 L'année précédente, c'était encore pire, 58 millions d'euros.
02:41 Et en 2020, c'est 68 millions d'euros.
02:44 Petit à petit, il se rapproche, mais vous voyez que ça perd beaucoup d'argent et depuis beaucoup de temps.
02:51 Ce n'est pas grave puisque c'est Canal+ qui paye.
02:55 Canal+ ferait, sans les chaînes gratuites, plus de 600 millions d'euros de résultat net.
03:03 À cause des chaînes gratuites, il fait un peu moins de 550 millions d'euros de résultat net.
03:10 Donc Canal+ perd 50 millions d'euros de résultat net qui remonte à Vivendi, qui remonte à Bolloré,
03:18 puisque c'est Vincent Bolloré qui est propriétaire de cet ensemble.
03:23 Un actionnaire ordinaire aurait fermé depuis longtemps toutes ces puits sans fonds, d'un point de vue économique,
03:31 mais d'un point de vue idéologique, peut-être que c'est un puits avec un fonds qui permet
03:37 de faire monter une certaine idéologie ou quelque chose, je ne sais pas.
03:42 Mais alors pourquoi ces hommes d'affaires comme Vincent Bolloré acceptent-ils de perdre de l'argent ?
03:47 Dans le rapport de la commission d'enquête, on peut lire que les raisons poussant les grands groupes
03:51 à investir dans ce secteur vont nécessairement au-delà de la simple rentabilité économique.
03:56 Elles leur permettent en effet d'acquérir une visibilité auprès du grand public,
04:00 ainsi qu'une indéniable influence dans le débat public.
04:03 Éric Darras, directeur de Sciences Po Toulouse, lui aussi auditionné, pousse l'analyse un peu plus loin,
04:09 notamment concernant l'influence sur les politiques que les grands patrons cherchent à obtenir à travers ces chaînes.
04:14 Oui, peut-être on n'a pas parlé d'une particularité française qui est le fait que les chaînes sont possédées par des groupes,
04:25 ce ne sont pas forcément des groupes médias, mais des groupes qui finalement financent des médias
04:35 qui ne sont pas viables économiquement pour des raisons qui ont forcément trait à la capacité d'influence,
04:42 notamment sur les politiques.
04:45 Et là encore, par comparaison avec ce qui existe à l'étranger, c'est quand même une particularité française.
04:51 La question peut être posée, elle a déjà été posée à plusieurs reprises dans l'histoire de la télévision,
04:57 depuis le milieu des années 80, de la légitimité d'entreprises, de groupes qui vivent de marché public
05:07 à bénéficier, à pouvoir simplement bénéficier, oui, de fréquences hertziennes, y compris sur la TNT.
05:19 Vous l'aurez compris, les patrons des chaînes d'information ne cherchent pas à informer,
05:23 mais à exercer leur pouvoir d'influence sur les hommes et femmes politiques qui nous dirigent.
05:27 C'est votre projet politique et logique, y en a-t-il un ou est-ce un fantasme ?
05:31 Si je ne crois pas à quelque chose, je ne vais pas essayer de le mettre dans mes antennes.
05:34 C'est d'autant plus grave, car la télévision reste le média dominant pour s'informer en France.
05:39 Selon une étude menée par le ministère de la Culture, 78% des Français utilisent la télévision pour s'informer,
05:45 contre 29% seulement via la presse numérique et les sites d'information.
05:49 Et qu'est-ce qu'ils voient à la télé ? Ce que Claire Sécaille, chercheuse en histoire contemporaine au CNRS,
05:55 appelle les "Toutologues". Ils savent tout sur tout, et pourtant n'ont aucune compétence en la matière.
06:00 Le problème de donner la parole à un petit peu tout le monde, dans cette émission-là en particulier,
06:06 c'est juste un problème qui relève de la désinformation, d'un travail de mauvaise administration des faits pour se faire des opinions.
06:18 Je pense que c'est un phénomène qui est un petit peu généralisé,
06:21 qui permet, en multipliant les canaux et les espaces de débat, ce format parfois plus conversationnel qu'informationnel,
06:32 pour traiter des questions. C'est ce qu'a produit un peu la TNT, comme ça, parce que ça ne coûte pas cher,
06:40 parce que c'est une économie, parce qu'il y a des gens qui ont des choses aussi à promouvoir et à défendre.
06:46 Voilà, donc des plateaux, des chaînes d'information continue sont un petit peu aussi à ce régime-là.
06:53 Ils essayent de faire un travail d'information, certains mieux que d'autres, mais il faut...
06:59 Ça ne poserait pas un problème, encore une fois, si tout ça était d'abord et avant tout...
07:05 reposait d'abord et avant tout sur un travail d'administration des faits honnêtes et réels.
07:13 Voilà. Après, qu'on en échange et qu'on débatte, qu'on ait des échanges des opinions, des luttes d'interprétation,
07:20 ça, c'est la démocratie, c'est très bien, c'est important.
07:23 Mais c'est quand le problème vient, quand ce travail d'administration des faits n'est pas solidement enraciné,
07:30 n'est pas, et parfois très malhonnêtement, avancé.
07:36 Exemple, lorsqu'on demande à Raphaël Enthoven, philosophe,
07:40 qui n'a aucune compétence en droit international, s'il y a un génocide en cours à Gaza.
07:45 Ces mots "génocide", "apartheid", comment est-ce qu'on peut faire pour mettre de la rationalité dans le débat ?
07:51 C'est impossible. Quand semble-t-il ? C'est impossible.
07:54 L'accusation de génocide à Gaza n'a aucun sens. Il n'y a pas de génocide à Gaza.
07:59 Autre problème souligné par le rapport, l'emploi excessif d'éditorialistes ou de pseudo-experts
08:04 dont les chaînes ne précisent pas d'où ils parlent politiquement
08:07 et qui viennent vous dire ce qu'il faut penser de telle déclaration ou tel fait d'actualité.
08:11 Un dernier talent important, c'est quoi le sens étymologique de Gabriel dans la Bible ?
08:16 C'est la force de Dieu, c'est le bras armé de Dieu, notamment pour protéger contre les anges rebelles.
08:22 Il est missionné pour protéger Dieu, c'est-à-dire Macron.
08:25 Selon RSF, une chaîne comme CNews ne consacre que seulement 13% du temps d'antenne à l'énoncée des faits
08:32 ou à des sujets qui sont relatifs à des informations d'actualité, le reste n'étant que commentaires.
08:38 Ainsi, le rapport préconise que les chaînes d'information doivent renoncer à la fonction d'éditorialistes
08:43 intrinsèquement liées à la presse écrite d'opinion au profit d'experts disposant de compétences et titres pour analyser les faits.
08:51 Le rapport préconise également de fixer des normes de présentation des personnes intervenant à l'antenne
08:56 et de leur engagement politique en application de la décision du Conseil d'État du 13 février 2024.
09:01 Sur ces chaînes, vous l'aurez compris, place à l'opinion et aux commentaires et donc très peu à l'information.
09:07 On peut alors penser que ce sont des chaînes du secteur privé et qu'elles peuvent faire ce qu'elles veulent.
09:11 Eh bien pas vraiment. Les fréquences certes siennes appartiennent au domaine public.
09:16 Pire, l'autorisation d'émettre pour ces chaînes est octroyée gratuitement.
09:20 L'autorité qui est chargée de faire en sorte que ces chaînes respectent un certain pluralisme et ne propage pas de fake news,
09:26 c'est l'autorité de la Régulation de la Communication Audiovisuelle et Numérique, l'ARCOM.
09:32 C'est le bras armé du gouvernement puisque son président est nommé directement par le chef de l'État.
09:37 C'est également elle qui va décider de renouveler ou non les canaux des différentes chaînes de la TNT.
09:43 Et comme le souligne le rapport de la commission d'enquête, il y a un critère de renouvellement essentiel que l'ARCOM devra regarder.
09:49 Pour un service candidatant à l'attribution d'une nouvelle autorisation après que la sienne soit arrivée à échéance,
09:55 le respect passé des principes d'honnêteté, d'indépendance et de pluralisme de l'information,
10:00 de déontologie du journalisme et de représentation de la diversité de la société française
10:06 doivent être respectés comme mentionnés dans la loi du 30 septembre 1986.
10:10 Pour Marcel Rogemont, ancien député français auditionné, en suivant cette règle,
10:14 C8 et Cnews ne devraient pas être renouvelés par l'ARCOM.
10:18 Je vois, j'ai regardé avant-hier C8, parce que je ne la regarde pas habituellement,
10:25 Anouna ou Pascal Praud qui dit des énormités sur le plan politique,
10:39 Pascal Praud dit des énormités et puis il n'y a personne qui est là pour dire
10:44 "non mais attendez, vous déconnez, ce que vous dites n'est absolument pas étayé", etc.
10:50 C'est le blabla populiste à fond.
10:56 Donc si C8 est reconduit, je ne sais pas quand est-ce que ça se termine,
11:03 cette affaire de convention pour C8, mais si on reconduit C8, c'est qu'il n'y a pas d'ARCOM.
11:10 Pour le moment, l'ARCOM fait timidement son travail de régulateur en attribuant quelques amendes.
11:15 On se souvient notamment des insultes proférées par Cyril Anouna
11:18 à l'encontre du député de la France Insoumise Louis Boyard,
11:21 lorsque celui-ci s'est mis à parler de Vincent Bolloré.
11:24 Écoute-moi bien, moi je ne crache pas dans la main qui me nourrit.
11:26 À part mettre un costume et faire un bruit, il faut qu'un barrage.
11:30 Je voyais non pas un député, et j'aurais dû, mais je voyais un pote.
11:35 Un pote qui me trahit.
11:37 Ainsi, Touche pas à mon poste a reçu pas moins de 5 millions d'euros d'amende en deux ans.
11:42 Ce qui ne semble pas gêner le directeur du groupe Canal+ Maxime Saada
11:46 et le propriétaire du groupe, Vincent Bolloré.
11:48 En juin 2018, devant le Sénat, vous dites "je pense au cas de Cyril Anouna",
11:51 on est en 2018, hein, "je pense au cas de Cyril Anouna dont les excès sont connus,
11:55 c'est aussi ce qui fait son succès. Nous, il se trouve qu'on les aime beaucoup.
11:58 Au CSA, certains les aiment moins. Est-ce que vous pensez que c'est de nature
12:02 à assurer une bonne maîtrise d'antenne ?
12:04 Je pense que, je répète ce que j'ai dit,
12:09 je pense que ce qui fait le succès de Cyril Anouna,
12:12 qui, je le rappelle, rassemble à peu près 2 millions de téléspectateurs tous les jours,
12:16 c'est sa nature, c'est sa spontanéité, c'est son naturel, c'est son franc-parler,
12:21 et que ça peut donner lieu, quand on est en direct, en effet,
12:24 et c'est très important le direct, à des débordements,
12:27 comme celui que vous avez cité, qui nous avalent une sanction.
12:30 Et que c'est un risque que nous prenons,
12:32 mais quand on est sanctionné, on se conforme à la sanction.
12:35 Et comme le rappelait Laëtitia Ménasser il y a quelques secondes,
12:38 c'est très rare, quand on voit le nombre d'heures que l'on produit
12:41 et le nombre d'heures de Cyril Anouna,
12:43 il n'y a pas d'équivalent à Cyril Anouna aujourd'hui à la télévision.
12:46 La plupart des émissions sont enregistrées, ou avec un léger différé,
12:50 ce n'est pas le cas des émissions de Cyril Anouna.
12:53 Il est en direct, il prend un risque, nous prenons un risque,
12:55 c'est ce qui explique son succès,
12:57 et c'est un risque que nous assumons pleinement.
13:00 - Alors, je vais revenir un instant sur le rapport que vous pouvez avoir
13:05 avec certaines, disons, des incarnations des chaînes que vous contrôlez.
13:08 Cyril Anouna dit "je suis d'une fidélité indéfectible et c'est réciproque, je crois".
13:13 Est-ce réciproque ?
13:15 - Bah écoutez, jusqu'à présent, vous avez remarqué que oui,
13:18 en dépit d'amende, en dépit de problèmes,
13:22 Cyril Anouna est toujours dans les chaînes,
13:25 et je vais vous dire, vous l'avez entendu,
13:29 tout le monde a envie de le garder.
13:31 Voilà, donc ce n'est pas un problème uniquement de la fidélité de moi-même,
13:34 parce que je redis, je n'aurais pas la possibilité.
13:36 Maxime Saada vous a dit, quand Vincent Bolloré vous demande quelque chose,
13:40 est-ce que c'est un conseil ou une instruction ?
13:43 Il a répondu "je crois que c'est un conseil, grosso modo",
13:45 et il a dit "est-ce que vous respectez toujours ces conseils ?"
13:47 Il a répondu "non", ce que je trouve d'ailleurs un peu dangereux,
13:50 vous me direz "les primes de fin d'année sont passées", mais enfin quand même.
13:53 Donc Cyril Anouna, voilà, c'est son succès qu'il protège.
13:58 Cyril Anouna, plus de 2 millions tous les soirs.
14:01 Il faut vous demander pourquoi Cyril Anouna fait plus de 2 millions tous les soirs,
14:04 avec des sujets qui sont, voilà, les sujets de tout le monde,
14:08 la vérité de la vie en France, c'est comme ça.
14:11 Le rapport de la commission d'enquête permet donc de dresser un état des lieux
14:14 plutôt alarmant concernant le paysage médiatique,
14:17 face à des chaînes qui n'ont pas peur d'enfreindre les règles de déontologie
14:20 en propageant des fake news.
14:22 À quel point la domination financière sur les médias
14:25 et sur le monde de l'art, de la musique pèse lourd,
14:30 parce qu'ils ne peuvent pas dire ce qu'ils pensent,
14:33 ou tout simplement parce que les contrats s'arrêtent ?
14:35 Au départ, il parle des États-Unis et il dit, il dénonce la domination
14:39 de la finance juive sur les sociétés occidentales.
14:42 Cette domination, dit-il, empêche les gens d'exprimer leur soutien aux Palestiniens.
14:46 Des insultes.
14:47 Et ne donnez pas de leçons, s'il vous plaît, surtout pas à moi.
14:52 Ayanna Kamoura, c'est pas le problème, c'est pas le sujet.
14:55 Voilà, je veux bien qu'on passe des heures, mais c'est pas le sujet, laissez-la tranquille.
14:58 En revanche, c'est fini.
14:59 Un bol de plus de la décadence, c'est pas le sujet, moi je trouve que si.
15:01 Non, là c'est trop.
15:03 Si c'est la décadence, pardonnez-moi, c'est la décadence.
15:05 Des idées d'extrême droite.
15:07 Chacun sait quel combat mène aujourd'hui l'extrême gauche,
15:10 que ce soit en France ou ailleurs, celui du communautarisme,
15:13 de l'islamisme, du soutien déguisé aux djihadistes.
15:16 Bon, vous êtes heureux ?
15:18 Très heureux.
15:19 Tout va bien ?
15:20 Ben ça va, et vous ?
15:21 Ben moi ça va, oui, ben oui, moi ça va.
15:22 Les audiences sont bonnes ?
15:23 Très bonnes, merci.
15:24 Nous les sommes absolument.
15:25 Le tout au service de milliardaires qui souhaitent simplement
15:28 étendre leur influence politique.
15:32 Le plus grand nombre de jeunes djihadistes est de 70% des jeunes qui ont été élu.
15:36 Le plus grand nombre de jeunes djihadistes est de 70% des jeunes qui ont été élu.
15:39 Le plus grand nombre de jeunes djihadistes est de 70% des jeunes qui ont été élu.
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