François Pupponi : «Il y a un message qui est passé par le grand banditisme en disant "Maintenant, il n'y a plus de limite et les patrons, c'est nous"»
«Il y a un message qui est passé par le grand banditisme en disant "Maintenant, il n'y a plus de limite et les patrons, c'est nous"», a déclaré l'ancien député, François Pupponi, dans l'émission Punchline sur CNEWS, après le meurtre de deux agents pénitentiaires dans l'Eure.
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00:00 Même si on savait tous que des policiers pouvaient se faire tuer,
00:03 que certains voulaient tuer du flic, que des gardiens de prison,
00:06 on savait que ça devait arriver.
00:07 - Abattus là.
00:08 - Abattus. Là c'est autre chose.
00:09 Là, il y a un message qui est passé par le grand banditisme en disant
00:12 maintenant il n'y a plus de limite et les patrons c'est nous.
00:15 Donc à un moment, il provoque officiellement l'État.
00:17 Je répète, le fait d'avoir abattu les gardiens de prison,
00:21 fait qu'il passe le message, on est chez nous et c'est nous qui sommes les patrons.
00:26 L'État doit répondre.
00:27 Et donc effectivement, il y aura un avant et un après
00:30 parce qu'on ne peut plus gérer l'événement carcéral de la même manière.
00:34 Ce n'est plus possible.
00:35 Je ne suis pas sûr qu'on y arrive à le changer.
00:38 Je suis un peu pessimiste.
00:39 Mais si de nouveau il y a des drames comme cela,
00:41 est-ce qu'il risque d'y en avoir d'autres ?
00:42 Il n'y a aucune raison que les grands voyous s'arrêtent.
00:45 Je ne crois pas qu'il y aura un avant et un après.
00:46 [Musique]
00:49 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]