Jérémy Ferrari - Un patron français signe des contrats en Irak

  • il y a 4 mois
Le sketch "Un patron français signe des contrats en Irak" de Jérémy Ferrari est une satire acerbe de la corruption et de l'impérialisme français en Irak. Dans ce sketch, un homme d'affaires français, caricaturé comme arrogant et cupide, se rend en Irak pour signer des contrats lucratifs, profitant de la situation chaotique du pays après la guerre.

Le sketch met en lumière plusieurs aspects problématiques de la présence française en Irak :

L'exploitation de la situation irakienne : L'homme d'affaires français profite de la faiblesse de l'Irak pour obtenir des contrats avantageux, sans se soucier des conséquences pour la population locale.
La corruption : Le sketch montre comment les fonctionnaires irakiens sont facilement corrompus par les entreprises françaises, ce qui contribue à perpétuer la pauvreté et l'instabilité dans le pays.
L'indifférence à la souffrance des Irakiens : L'homme d'affaires français ne se soucie pas du sort des Irakiens, qui ont souffert de la guerre et de l'occupation. Il ne voit en eux que des opportunités d'affaires.

Le sketch utilise plusieurs techniques pour faire rire le public :

L'exagération : Les personnages et les situations sont caricaturaux, ce qui permet de souligner les travers du système.
L'humour noir : Le sketch aborde des sujets graves avec humour noir, ce qui peut être choquant pour certains spectateurs mais permet de faire réfléchir.
Le rythme rapide : Le sketch est rythmé et dynamique, ce qui maintient l'attention du public.
Transcript
00:00Ah bah oui, ça change de Montmartre, c'est sûr que le quartier est un petit peu plus...
00:15Ah bah nous, nous, ça nous arrange, c'est vrai que le quartier bouge un peu, mais nous...
00:20Ah bah on est très contents que les Américains nous laissent reconstruire l'Irak, c'est vrai que...
00:23Ah bah c'est leur générosité, oui, leur fénéantise plutôt, parce que...
00:27Bah pour la péter, je veux dire, ils n'ont pas eu besoin de nous, mais ils nous appellent pour la reconstruire, voilà, bon...
00:32En tout cas, on est vraiment très très contents.
00:35Alors, vous ne serez pas dépaysés, parce qu'ici, il y a quand même beaucoup beaucoup de soldats français, hein,
00:39donc vous inquiétez pas, et puis alors c'est des bons soldats français,
00:42ils respectent vraiment les us et coutumes de l'armée française,
00:45ils ont vraiment pris exemple sur leurs collègues de 97, à savoir viols collectifs,
00:50actouchements sur mineurs et tortures, hein, voilà.
00:53La French Top 5, comme on dit chez nous, hein, voilà.
00:57Oui, non, le quartier bouge un petit peu, je me suis dit, un jeune couple actif, il faut quand même que ça y aille.
01:01COUCHEZ-VOUS !
01:06Voilà, alors, le gros problème de cet endroit, hein, c'est...
01:10Bon, c'est l'immeuble qui est juste ici, alors, bon,
01:13mis à part que tous vos voisins sont arabes, là-dessus on n'a rien pu faire, hein, je veux dire...
01:18Ouais, mais là, ils sont chez eux, on n'a rien pu faire.
01:22C'est la luminosité, il y a un...
01:25Oh, quelle chante, vous savez !
01:27Au moment où je parle de la luminosité, la façade de l'immeuble s'écroule.
01:31Oh, ben là, oui, ben là, ça arrange tout, forcément, hein, ben là, évidemment, c'est clair.
01:35Ça va, monsieur Alaoui ? Vous allez bien ?
01:38Monsieur Alaoui, il a le plus bel appartement de l'immeuble, ça a 5 pièces, il est magnifique.
01:41Vous penchez pas trop, vous allez tomber, monsieur Alaoui.
01:44L'appartement de monsieur Alaoui vient de se libérer.
01:51Vous avez une chance terrible aujourd'hui, hein.
01:53Ben, c'est bien, parce que pour vos enfants, c'est bien, du coup, ils ont une chambre chacun, hein, c'est bien.
01:56Ils sont beaux, vos enfants, hein.
01:58La petite, surtout, hein, la petite a l'air intelligente.
02:01Oui ? Oui, oui, vas-y, va jouer. Non, le sunos, ça craint rien.
02:04Le petit, par contre, il a l'air moins vif, lui, hein.
02:07Hein ? Hein ?
02:09Le petit, par contre, il a l'air moins vif, lui, hein.
02:12Hein ? Hein ? Hein ? Hein ?
02:14Il a un peu le regard mort, c'est étrange, ça, hein.
02:17On dirait qu'il subit un peu chaque minute de sa vie, comme ça, c'est bizarre.
02:21Ça va, toi, hein ?
02:23Ah, un petit QI, ah oui, voilà.
02:25C'est héréditaire, non ?
02:27Non ? Oui, non, ça n'a rien à voir.
02:29Regardez votre petite, elle a trouvé un truc, regardez comme elle est curieuse, elle le retourne dans tous les sens.
02:33Elle lâchera pas tant qu'elle saura pas ce que c'est, hein.
02:35Je sais pas, j'arrive pas bien à voir.
02:37Je sais pas, j'arrive pas bien à voir.
02:43C'était une mine, dis donc !
02:46Alors là, au son, j'irais une X2.
02:48Je sais pas, mais je veux pas m'avoir...
02:50Parce que moi, j'en ai fabriqué en arrivant ici pour gagner un peu ma vie, hein.
02:52On est obligé, hein.
02:54Et le pire, c'est que si ça se trouve, c'était une des miennes.
02:56Le monde est petit, hein.
02:58C'est l'effet papillon !
03:01C'est dommage que ce soit la plus réussie des deux qui soit partie en première, quoi.
03:04C'est ça qui est un petit peu...
03:06Oui, non, non, mais vous inquiétez...
03:08COUCHEZ-VOUS !
03:14Je vous avais dit, hein, le petit était pas assez vif, hein.
03:20Ah, il s'est pas couché à temps, là.
03:22Un médecin ?
03:26Vous savez quoi ?
03:29Vous savez, quand ils sont en plusieurs parties, comme ça...
03:33Même avec des points de suture...
03:35Si, peut-être avec des points de suture,
03:37mais il pourra pas faire de mouvements amples, hein.
03:40Oh, votre femme, elle fait un petit peu la tête, hein.
03:42Si, si, je vois, elle fait un petit peu la tête.
03:44Là, le deuxième enfant, ça lui a mis un petit coup au moral, hein.
03:46Vous faites la tête, madame Dubon, vous faites pas la tête.
03:48Non, non, non, laissez mes clients tranquilles !
03:50Non, non, laissez mes clients tranquilles, s'il vous plaît !
03:53Mais arrêtez de flaguer mes clients, merde !
03:55Mais oui, c'est pour rigoler,
03:57mais enfin, ça fait rire que vous, merde !
04:00Ah, d'accord.
04:02On me tue aussi.
04:04Ah oui, pour rigoler.
04:06Moi, je suis mort de rire, c'est ça.
04:08Vous avez qu'à...
04:09Heureusement que j'ai de l'autodérision, hein,
04:11parce que je vous assure que ça serait pas passé comme ça.
04:13Oh, mais j'ose le temps, excusez-moi,
04:15de mal prendre le fait de mourir, hein.
04:22Merci !
04:27Merci !

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