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  • 03/05/2024

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, il rend hommage à Dalida.

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Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous

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Transcription
00:00Est-ce que vous voulez que nous parlions, que nous célébrions l'anniversaire de la disparition de Dalida ?
00:05C'était le 3 mai 1987, Yolanda Cristina Gigliotti, elle avait 54 ans et elle est toujours effectivement dans notre cœur.
00:15Dalida à l'Olympia, écoutez, c'est une archive d'Europe 1 du 14 mai 1959.
00:26Elle est très présente dans le film d'Arthus, Dalida.
00:28C'est vrai ?
00:28Oui.
00:31Il y a un personnage qui adore Dalida, qui s'est fait tatouer Dalida sur les bras, ils écoutent sans arrêt du Dalida, ils chantent même du Dalida, c'est très drôle.
00:38Ah ça c'est intéressant, donc est-ce qu'on a cette archive ou est-ce qu'on l'écoute avec Fabrice Laffitte ?
00:44Elle bat tous les records de vente de disques, les chansons qu'elle a choisies d'interpréter sont toutes devenues des succès, pourquoi ?
00:50Parce qu'elle les chante avec amour, voici, accompagnée par Guy Mota au piano, Dalida !
01:01Vraiment, elle est encore plus belle et plus gracieuse que vous pouvez l'imaginer.
01:07Une robe de velours rouge, d'où jaillit un buste resplendissant et cette fière tête aux cheveux de jet que vous connaissez.
01:14Il suffit qu'un beau matin, un tambour suive le refrain d'une guitare.
01:22C'est formidable et ce qui est formidable c'est d'entendre, d'écouter les journalistes à l'époque,
01:29parce qu'évidemment il y a un ton, une écriture qui a changé avec les années, c'est bien normal.
01:35Qui pourrait dire jaillir d'une robe son buste resplendissant ? Parce qu'on voit l'image, on voit exactement ce que c'est.
01:42Moi j'aime bien, moi j'aime bien ça.
01:45Autre archive du 7 mai 1979, Dalida sur la chanson Bambino.
01:52Puisque tu évoquais ton mariage, je crois que c'est peut-être dans les mêmes années que tu avais fait sur Europe 1,
01:58le jeu des gages que notre amie, hélas disparue, Michelle Coggani avait animé sur Europe 1.
02:04Je dois dire qu'elle nous a vraiment fait voir.
02:06Puis à l'époque, à chaque fois qu'il y avait une nouvelle émission à Europe 1,
02:11c'était moi qu'on appelait, alors je subis les plaques à chaque fois.
02:14Pas forcément, c'était normal.
02:15Comme j'étais l'amie de la maison, j'espère que je le suis toujours.
02:18Mais bien sûr.
02:20C'était moi qu'on appelait.
02:21Oui, je me rappelle une fois, attends, attends.
02:24Oui, je me rappelle qu'un des gages c'était, il fallait que j'aille chanter dans la cour à Montparnasse, quelque part par là,
02:31je crois dans une cour d'immeuble, et puis Bambino.
02:34Alors je me suis mis à chanter Bambino, et puis les gens ils sortaient,
02:38ils se demandaient qu'est-ce qui se passe, pourquoi je devais chanter Bambino ou Dalida dans la rue.
02:42Et puis je tendais la main, je tendais la main, parce qu'il fallait bien.
02:45C'était comme si c'était ça le gage.
02:46Les gens ne savaient pas bien sûr qu'il y avait la radio qui était là, cachée.
02:49Exactement, il fallait que je ramasse le plus de pièces possible.
02:52Alors moi comme c'était la première fois que je tendais la main.
02:54Mais ce qui était très drôle, c'est que derrière moi il y avait une dame qui disait,
02:57mais je ne comprends pas, qu'est-ce qui lui arrive, pourtant je crois que sa carrière va très bien.
03:01Je l'entends beaucoup à la radio, je la vois à la télévision, dans les journaux, ses photos passent.
03:06Je ne comprends pas, il a dû se passer quelque chose.
03:08Pourquoi elle demande de l'aumône ?
03:10Alors les gens, ça c'est drôle.
03:17Et merci à Sylvaine Denis bien sûr, qui dirige les archives d'Europe 1.
03:22C'est une mine les archives d'Europe 1.
03:25Et beaucoup de choses, pour ne pas dire, tout est gardé depuis la nuit de temps.
03:30Et puis on rappelle que Dalida avait été découverte par Lucien Maurice,
03:35qui était le directeur à l'époque de, on disait, Europe numéro 1.
03:39Exactement.
03:44Et puis on a une pensée évidemment pour Orlando.
03:46Et je le dis chaque année, si Orlando n'était pas là,
03:49Dalida n'aurait pas cette vie qu'elle a depuis son décès.
03:53C'est lui vraiment qui gère extraordinairement
03:57les albums, les chansons, la légende Dalida.
04:08La pause à tout de suite.
04:09Vous écoutez Pascal Praud de 11h à 13h sur Europe 1.
04:28C'est vrai que ça n'a pas pris une ride.
04:30C'est vrai que chaque année, chaque 3 mai, nous consacrons quelques minutes à Dalida.
04:36Et chaque année, l'émotion est la même.
04:38Chaque année, les chansons, on a plaisir à les réécouter.
04:40D'ailleurs, on les entend toute l'année.
04:42Moi, j'aime beaucoup mourir sur scène.
04:45J'adore paroles et paroles.
04:46On pourra en parler tout à l'heure avec Anthony Delon,
04:49puisque Alain Delon n'a pas chanté d'ailleurs,
04:52mais a dit les paroles dans cette chanson inoubliable.
04:56Et puis, je crois que nous sommes avec Régis.
04:58Bonjour Régis.
04:59Oui, bonjour mon cher Pascal.
05:01Ça ne m'étonne pas de vous de rendre hommage à Dalida,
05:03parce que nous avons un petit point commun.
05:05C'est que moi, j'aime bien ce qui s'est passé dans le passé,
05:07parce que c'était bien.
05:08Oui, mais alors ce qui se passe aussi dans le présent est parfois pas mal.
05:13Oui, parfois c'est le mot.
05:15Dalida, parce que je suis un auditeur privilégié,
05:19peut-être même comme vous d'ailleurs,
05:20parce que dans une autre vie,
05:22j'étais le chauffeur de salle des émissions de TF1 de divertissement,
05:25et donc on a fait le dernier Jeu de la Vérité en juin 1985.
05:29C'était le dernier Jeu de la Vérité avec Sabatier.
05:31C'était le dernier, c'était avec Dalida.
05:33Et moi, Dalida, je ne savais pas ce qu'était une star quand j'avais 24 ans.
05:36On venait de perdre Thierry Le Liron quelques mois avant,
05:42j'avais vu que c'était une star,
05:44mais Dalida, c'était quand même quelque chose,
05:46comme Claude François et Joe Dassin.
05:48Et donc les répétitions, parce que bien sûr,
05:50on la connaît comme plein de gens,
05:51on l'a tous connue, Dalida, en gala, en meeting,
05:53quand elle chantait, mais la connaître hors antenne,
05:56la voir aux répétitions à 15h, aussi au 17 début de showman,
05:59avec une serviette à 15h,
06:01parce qu'elle venait de prendre son shampoing,
06:03puis elle allait l'escaler devant les caméras, se grimper,
06:05je veux dire, et puis parler un peu avec elle,
06:07dans les loges derrière, partager même un café, je crois me souvenir.
06:11C'est 25 minutes, une heure de répétition l'après-midi,
06:15et puis après, il y a le direct le soir,
06:16et on rentre chez soi, on se dit, tiens, j'ai connu Dalida.
06:20Et alors, il se trouve que le 4 mai 87,
06:22je suis avec le même sabbatier,
06:23nous partons à Montréal faire la vie de famille,
06:25en direct donc de Montréal, du Spectrum de Montréal,
06:28et en arrivant à Montréal, on apprend le décès de Dalida.
06:31On est tous secoués, quoi.
06:33Comme on a tous été secoués le 11 mars,
06:35beaucoup de François, pour Jonathan, même pour le Luron.
06:38Cette génération-là, bien sûr que maintenant,
06:41c'est pas mal non plus,
06:42mais on ne revivra pas ce qu'on a vécu avec ces gens-là.
06:45C'est pour ça que les Carpentiers repassent à la télévision
06:47tous les quatre matins,
06:48qu'il y ait des documentaires,
06:49tous les quatre matins, sur les chanteurs de cette époque-là.
06:52Je pense à mon ami, il m'écoute, j'espère,
06:55là où il est, c'est Jérôme,
06:56qui a complètement été oublié, 20 millions de disques.
06:58Je veux dire que, voilà, ça fait du bien que vous,
07:01vous pensiez sur Europe 1, à Dalida,
07:04et c'est pour ça que matin, je me suis dit,
07:06je vais essayer d'appeler le Standard,
07:08et c'est chose faite, voilà.
07:09Et qu'est-ce que vous faites aujourd'hui, Régis ?
07:11Je suis conférencier, je fais quelques doublages, voilà.
07:15Et des doublages pour ?
07:19Pour des téléfilms, pour des séries, voilà.
07:21Et vous habitez Paris ?
07:23Oui, tout à fait, je suis d'ailleurs pas très loin,
07:25je suis à Convention, voilà.
07:26Ah oui, ça, vous êtes très près.
07:27Je vais rejoindre un ami sur moi, à vous,
07:29qui s'appelle Jean-Pierre Duceau,
07:30nous déjeunons dans quelques minutes,
07:32à la Madraque 15ème,
07:33et j'espère un jour vous y inviter,
07:34on refera Le Monde.
07:35Mais avec plaisir, mais Jean-Pierre comment avez-vous dit ?
07:39Jean-Pierre Duceau.
07:40Duceau.
07:42Ancien directeur de 5,7,3 motards,
07:45ancien directeur de RTL,
07:47et d'Authentic 2,
07:49je ne connais pas cette radio,
07:51donc il faut parler, je ne connais pas.
07:53Bon, mais c'est vrai qu'on imagine Dalida
07:56telle qu'elle était,
07:57tous ceux qui l'ont connue
07:58rapportent cet être de lumière,
08:00et sympathique,
08:02et c'est vrai, pour connaître un peu...
08:04Pascal Sevran avait acheté un restaurant
08:06qui se nommait Coins de Rue,
08:08en montant sur Montmartre,
08:09et Pascal Sevran, tous les soirs,
08:10était à son restaurant,
08:11et c'était quasiment à 100 mètres
08:12de la maison de Dalida.
08:13Bien sûr,
08:14et vous pouvez d'ailleurs toucher
08:15le buste de Dalida,
08:16sa porte de bonheur
08:18dans la relation amoureuse,
08:19sachez-le, tiens, M. Boubouk.
08:21Ah bon ? Je vais y aller ?
08:22Cet après-midi ?
08:23Exactement,
08:24puisqu'elle habitait à Montmartre,
08:26et la maison, d'ailleurs,
08:27a été vendue depuis,
08:29et puis,
08:31Pascal Sevran,
08:33qui a écrit cette chanson merveilleuse,
08:35il venait d'avoir 18 ans,
08:36il était...
08:37Avec pas de caloria.
08:38Il venait d'avoir 18 ans,
08:40qu'il rendait presque insolent
08:43de sa luttitude.
08:47Et pendant que je serais vieux,
08:50je me rendais, je me rendais,
08:53ma solitude.
08:57J'ai mis l'huile de l'avenir,
09:00pourtant je ne laissais partir.
09:03Est-ce que vous connaissez
09:04Je me sens vivre ?
09:06La musique Je me sens vivre, de Dalida.
09:08Non ?
09:09Non.
09:10Je suis sûr à la connaître à chaque fois.
09:11Je dis que j'adore,
09:12on me dit que personne ne connaît.
09:13Vous êtes sûr que c'est Dalida ?
09:15Oui, c'est Dalida.
09:16Vous faites des grandes baskets,
09:17je n'avais jamais remarqué ça.
09:19Vous faites de combien de pointures ?
09:21Ça vous regarde ?
09:22Mais non, j'en ai jamais vu.
09:23Laissez les pieds tranquilles, vous.
09:28Pas d'habitude,
09:32j'avais oublié simplement
09:35Que j'avais deux fois
09:3918 ans.
09:43C'est émouvant.
09:44Et Libé avait titré,
09:46parce que moi j'étais en école de journalisme en 87.
09:49Ça remonte.
09:50Et on avait fait des papiers dans la classe
09:53Dalida au Paradisco.
09:56C'était le titre de Libération,
09:58parce qu'elle était la reine du disco.
10:01Vraiment merci Régis de ce témoignage.
10:03Vous aviez quel âge ?
10:04En 85-86, vous aviez une petite vingtaine d'années ?
10:07J'avais 24-25 ans.
10:09J'en ai 60 qui viennent de sonner à la comptoise.
10:11Je voulais simplement vous dire
10:12que l'extrait de la chanson à l'instant,
10:13c'est sevrant et c'est Pascal Auria.
10:15Également.
10:16Quand ils lui ont proposé cette chanson-là,
10:18elle a tout de suite fait une prise,
10:19elle a tout de suite cru à cette chanson.
10:21Et j'ai une pensée aussi pour Bruno Guillin
10:23qui chantait autour d'elle dans les années 80
10:26et qui nous a quittés en 2000-2001.
10:29Il avait 50 ans.
10:30Donc une pensée pour tous ces gens-là
10:31et merci de ne pas les oublier.
10:32Je me souviens qu'il était beau comme tout Bruno Guillin
10:33qui chantait, qui avait fait un remix.
10:36Il était beau comme tout Bruno Guillin.
10:37Il était magnifique.
10:38Je connais toutes tes chansons.
10:41Vous voyez, on a des points communs.
10:43Je pense que vous pourriez me prendre comme chroniqueur.
10:45Je pense qu'il va falloir qu'on se rappelle.
10:47Mais sur la variété évidemment française,
10:49on est incollables.
10:50Et puis on pense, je l'ai dit plusieurs fois, à Orlando.
10:53Moi je connais un peu Orlando.
10:55C'est un prince qui arrive d'une autre époque,
10:58d'une autre vie.
10:59Vous savez Orlando, vous êtes couché avant lui.
11:03Quand vous passez une soirée avec Orlando
11:05jusqu'à 4h-5h, il est là.
11:06Vous vous êtes couché depuis déjà minuit-une heure.
11:08Mais Orlando, c'est incroyable.
11:10La santé qu'il a, l'énergie,
11:12et puis la drôlerie.
11:14C'est un personnage d'un autre siècle, Orlando.
11:17C'est le dernier des Mohicans.
11:19Donc il est formidable.
11:21Je rêve de le rencontrer.
11:22Bon, nous allons être avec Brigitte dans une seconde.
11:25Et puis je vous rappelle qu'on va être avec Anthony Delon.
11:28Anthony Delon, dans quelques instants,
11:30qui vient pour son bouquin Bastingage.
11:33Et toute ressemblance,
11:35comment on dit ?
11:36Toute ressemblance avec des personnages de la chaîne
11:38ne serait que pure fiction.
11:41Je n'ai pas compris là.
11:42Dites-moi.
11:43Vous allez comprendre.
11:44Alors dites-moi, dites-moi.
11:47Mais c'est vrai que vous avez des grands pieds.
11:49Mais arrêtez avec mes pieds !
11:50Je n'ai pas des pieds non plus de...
11:52Mais arrêtez !
11:53Mais qu'est-ce qu'il y a ?
11:54Les pieds de qui ?
11:55De qui ? Je n'ai rien dit.
11:58J'ai compris l'affaire.
12:00Je n'ai pas les pieds de certains non plus.
12:0112h12.
12:02Je viens juste recevoir un petit message de Valérie Darmon
12:04qu'on écoute dans la libre-antenne tous les soirs à 22h.
12:06Le vendredi, samedi, dimanche.
12:08Les fans de Dalida,
12:09elle passera du Dalida ce soir dans sa libre-antenne.
12:11On l'embrasse Valérie.
12:12Écoutez, on l'embrasse évidemment Valérie Darmon.
12:14Après 22h.
12:15Journal de 22h.
12:16Exactement.
12:17On peut rappeler les pronostics de Thierry Lézé.
12:19Si vous souhaitez.
12:22Gérardine, elle se prend au bar.
12:23Mais non, mais je vous envoie un petit message.
12:25Je l'écoute tout le temps Valérie.
12:28Hé, la petite soeur.
12:30On peut avoir la petite soeur.
12:33Il est dans la petite soeur Europe 1.
12:41Pascal Proévo.
12:42De 11h à 13h sur Europe 1.
12:43Avec Brigitte, avec nos téléphones Pascal.
12:55Le dimanche, samedi, dimanche soir.
13:00Les fans de Dalida.
13:02Les fans de Dalida.
13:06Quel accent !
13:09Pourquoi vous rigolez ?
13:10Mais je ne sais pas.
13:11Mais vous devenez fou.
13:12Vous ne rigolez pas pour rien.
13:13Mais je ne sais pas.
13:14Qu'est-ce qu'il se passe ?
13:15Il se passe des choses.
13:16Vous vous moquez de moi en fait.
13:17Mais pas du tout.
13:18Je croyais.
13:19Je crois qu'on a observé la même chose.
13:20Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
13:21J'ai l'impression que votre ordinateur...
13:24Mon ordinateur grince.
13:26Il fait des bruits bizarres.
13:27Plus que ça.
13:28C'est la récréation.
13:29Il a une mauvaise digestion votre ordinateur.
13:31C'est vrai.
13:32Non mais il a un bruit bizarre.
13:33Il y a beaucoup de bruit.
13:34C'est bien beau d'accuser l'ordinateur.
13:37Non mais vous êtes sérieux ?
13:38Il est poussiéreux.
13:40Faut que je passe au service informatique.
13:42Pour le caractériser.
13:43Si vous êtes contents.
13:48Franchement.
13:49Vous n'êtes pas honteux ?
13:50Mais non.
13:52Faites ce que vous voulez.
13:58Nous sommes avec Brigitte.
14:01Brigitte est là.
14:02Brigitte bonjour.
14:03Alors bonjour Pascal.
14:04Excusez-nous.
14:05Parce que grand hommage à Dolida.
14:09Vous me faites rire.
14:10Mais alors moi je vais quand même soutenir un petit peu Géraldine.
14:14Avec les petits énergumènes que vous faites.
14:18Mais attendez.
14:19Mais c'est de la faute de Monsieur Boubou que c'est lui le petit énergumène.
14:23Son nom devient tellement célèbre maintenant que les King Charles s'appellent comme...
14:27Mais on est bien d'accord.
14:28Et puis à Émilie Deys que j'apprécie beaucoup.
14:30Alors vous avez bien raison.
14:31Parce qu'Émilie je suis...
14:34On parle toujours de vous.
14:36C'est normal.
14:37Vous êtes la star.
14:38Non je ne suis rien du tout.
14:39Mais en revanche là où vous avez raison c'est que c'est un plaisir.
14:42Je vais vous dire.
14:43Quand on est arrivés tous ensemble.
14:45La crainte qu'on avait c'est qu'effectivement ça ne se décrète pas de bien s'entendre.
14:50Et on ne peut pas faire de la radio avec des gens qu'on n'aime pas.
14:53Et la chance qu'on a eue c'est d'être incroyablement bien accueillis dans cette maison.
14:57Et effectivement avec Géraldine et avec Émilie.
15:00Que ça marche.
15:02Que ça fonctionne.
15:03Parce que si on est là pour se faire la gueule toute la journée c'est pas rigolo.
15:06Avec Fabrice Laffitte je dirais que c'est un peu plus compliqué.
15:09C'est très compliqué en fait.
15:11Et j'ai oublié Laurent Tessier.
15:15Laurent Tessier il est arrivé un peu tard.
15:19Mais heureusement qu'il est arrivé.
15:21Parce qu'on s'ennuyait.
15:22Il nous manquait.
15:23Mais il est arrivé quand l'ami Laurent ?
15:25Début mars.
15:26Début mars.
15:28C'est fort tard.
15:29Ça me paraît une éternité.
15:30Ça m'a paru de doute à mars.
15:33Est-ce que vous aimez Dalida ?
15:35Est-ce que vous aimez Dalida Brigitte ?
15:37Moi j'aime Dalida.
15:38J'ai été, c'est ce que je disais à Élise quand je l'ai eue.
15:42Je me souviens très bien le 3 mai quand j'ai appris le décès de Dalida.
15:47J'avais 30 ans.
15:48Et je revenais de la famille.
15:50Et ça m'a scotché.
15:53C'était un dimanche.
15:55C'était un dimanche.
15:56Tout à fait.
15:57J'étais dans la famille.
15:58Et puis on rentrait à la maison.
16:00Et on entend à la radio que Dalida avait mis fin à six jours.
16:04Et je me souvenais que mes parents nous avaient...
16:07On s'était regroupés tous les cousins et cousines.
16:09Bon moi j'étais la petite dernière.
16:11Parce qu'en fait ils ne nous l'avaient pas dit.
16:13Mais nos parents étaient allés voir un concert de Dalida à Orléans.
16:17Et donc je me suis toujours...
16:20J'ai toujours beaucoup aimé Dalida.
16:24Le vécu qu'elle a eu je pense que m'a un petit peu...
16:29m'a touchée.
16:30Et puis derrière cette grande artiste,
16:33elle avait beaucoup de souffrance.
16:35Et de solitude.
16:36Et c'est intéressant ce que vous dites parce que vient d'entrer dans ce studio,
16:39figurez-vous, Anthony Delon.
16:41Que je salue.
16:42Anthony, bonjour.
16:43Bonjour Pascal.
16:44Bonjour.
16:45J'ai un grand respect pour Monsieur Delon.
16:48Parce qu'avec ce qu'il traverse,
16:51on dit la notoriété,
16:53c'est pas toujours simple à gérer.
16:55Alors moi je suis rien.
16:56Je suis une inconnue dans la vie.
16:58Mais des gens célèbres comme vous
17:00m'apportaient tellement de réconfort au quotidien.
17:05Et Monsieur Boubouk m'a dit que c'était pas l'objet de l'émission.
17:09Mais j'avais une mini-lettre à Dalida
17:12qui a été faite par une personne
17:14que j'avais envie de lire à l'antenne.
17:16Mais Olivier m'a dit que c'était pas le but de l'émission.
17:18Alors je sais pas si je peux me permettre de la lire très rapidement.
17:22Non mais c'est vrai que c'est parfois très long quand on lit une lettre à l'antenne.
17:25Ah non, non, non.
17:26Elle est pas longue.
17:27Elle est pas longue.
17:28Elle est sur quel sujet votre lettre, chère...
17:31C'est une personne qui écrit à Dalida.
17:34Oui mais ça dure combien de temps votre lettre ?
17:36Pas plus que le temps de vos plaisanteries, je pense.
17:43Madame, vous m'entendez ?
17:44Alors d'abord Anthony est là.
17:46Est-ce qu'elle m'entend la dame ?
17:47Oui, elle vous entend.
17:48Je voulais juste vous dire une chose.
17:50Vous n'êtes pas rien.
17:52J'aime pas que les gens disent ça.
17:54Je suis rien.
17:55Vous n'êtes pas rien.
17:56Vous êtes un être humain comme moi.
17:58On est pareil.
18:00Si vous voulez, en tant qu'être humain, il n'y a absolument rien qui nous différencie.
18:05Vous avez tellement raison, Anthony.
18:09Évidemment, Dalida, vous êtes venu pour parler de votre roman et je vous jure, on va parler que de votre roman.
18:13Pas de Dalida.
18:14Mais il se trouve que le nom Delon est associé à Dalida.
18:19Avec une prise extraordinaire et une chanson formidable.
18:24Il parle plus qu'il ne chante.
18:26Je me demandais simplement si vous l'aviez, dans votre enfance, parfois croisé Dalida ?
18:30Parfois rencontré ?
18:31Ou si c'était une amie de votre père ?
18:33Non, jamais.
18:35Merci en tout cas, Brigitte.
18:37Merci beaucoup.
18:39Peut-être que vous pouvez nous donner le début de la lettre ?
18:44Je vais plutôt vous lire la fin.
18:46Tu m'as pris par la taille et tu m'as promis que tu reviendrais.
18:49On s'est revenus, on s'est revus à Paris.
18:52Je dois dire qu'au-delà de l'artiste, je t'aimais, toi, tu étais disponible à l'écoute des autres et toujours là.
18:58Je me serais amusée si on avait eu le temps, mais on n'a pas le temps.
19:02Anthony Delon a besoin de parler.
19:05Je pense que Dalida était une grande dame.
19:10Et que cette grande dame de la chanson française, je lui rends un superbe hommage aujourd'hui.
19:15Je trouve que c'est magnifique.
19:17C'est gentil.
19:19J'embrasse Anthony Delon parce que M. Delon est dans notre région.
19:23Je vous embrasse aussi.
19:24Ce n'est pas simple de vivre ce que vous vivez.
19:29Pour ne pas vivre seul, des fois, il faut...
19:32Il y a quand même aussi une petite chanson de Dalida qui me fait rire.
19:39Brigitte, vous savez...
19:40Brigitte et vous !
19:43On vous fait des bisous, Brigitte !
19:45On vous embrasse vraiment et on vous remercie grandement.
19:48Il est 12h23 et Anthony Delon est venu.
19:50Vous vous êtes rasé ?
19:52Vous vous êtes rasé là-bas ?
19:53Oui, je me suis rasé.
19:54Il a le droit ?
19:55Évidemment, il a tous les droits.
19:57Anthony Delon a tous les droits.
19:59Il est 12h24.

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