Mykhailo Podolyak, conseiller principal de Zelensky face au micro de Liubov Zhurbenko
Autour de mon livre "Ma guerre (illustrée) d'Ukraine
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00:00Michael, merci beaucoup d'avoir agréé d'enregistrer cette interview avec l'Opinion International.
00:05Dites-nous s'il vous plaît, quelles sont les mots que vous pourriez transmettre aux Européens
00:09pour qu'ils comprennent que ce n'est pas seulement une guerre en Ukraine,
00:12mais que c'est notre guerre commune pour l'avenir de l'Europe.
00:16La Fédération Russie démonstre l'absolument inacceptable haine envers l'Europe,
00:22envers les valeurs européennes, c'est évident.
00:24La Fédération Russie ne peut pas exister ni en guerre, ni en état de guerre.
00:28Elle dit clairement que nous avons complètement remonté le pays.
00:31C'est une paysne classique et autoritaire.
00:34Le but de cette paysne est une guerre constante, une guerre régulière.
00:37Elle veut revenir au concept de l'Union Européenne,
00:40elle veut revenir au concept de la domination inégalitaire en Europe.
00:45Et la Russie, aujourd'hui, dit clairement à l'Europe,
00:48nous attrapons l'Ukraine, nous attrapons les autres,
00:51les anciens républicains soviétiques,
00:53et après, nous viendrons à vous pour que vous restiez devant nous.
00:57Et donc, il n'y a pas d'autre choix.
01:01Si l'Europe veut vivre dans le cadre de son imaginaire du futur,
01:05de son imaginaire de ce que c'est que la vie,
01:07ce que sont les vraies valeurs,
01:09ce que c'est que la liberté, etc.,
01:11alors aujourd'hui, il ne faut pas penser que c'est une guerre,
01:15que c'est une territoire, que c'est la Russie,
01:17que peut-être qu'il y a eu quelque chose de mal avec la Russie, etc.
01:20Non, elle doit comprendre que c'est une guerre sur la liberté.
01:23Qu'est-ce que ça pourrait dire,
01:25c'est une guerre non sur la territoire,
01:27pas sur l'Ukraine et la Russie,
01:29c'est une guerre sur si l'Europe sera comme elle l'a appelée,
01:32ou si c'est une nouvelle Europe sans liberté,
01:35où il y aura des constantes guerres, des conflits, du terrorisme,
01:38et tout le reste, où se trouve la fédération russe.
01:41Donc, sans doute, le soutien de l'Ukraine,
01:43c'est le soutien de soi-même,
01:44c'est le soutien de son avenir,
01:45c'est le soutien de l'avenir pour ses enfants,
01:47c'est le soutien de l'opportunité de vivre dans des pays libres.
01:51Et donc, le choix est clair.
01:53Et, d'ailleurs, c'est quelque chose que beaucoup de politiciens
01:56de l'Europe actuelle,
01:57sont déjà absolument au courant,
01:59pas seulement de l'Europe occidentale,
02:00pas seulement de l'Europe nordique,
02:02qui a des frontières avec la fédération russe.
02:06C'est aussi ce que sont au courant,
02:08à mon avis, aujourd'hui,
02:09les représentants de l'élite politique consécutive de l'Europe,
02:11en France, en Italie, en Allemagne, etc.
02:13Et donc, l'Ukraine ressent cela,
02:15ressent la change,
02:16et les rhétoriques,
02:17et les comportements,
02:18et les relations avec l'Ukraine, etc.
02:20Encore une fois, j'aimerais que vous fassiez attention
02:22à une chose clé.
02:23Peut-être que cela ressemble à une guerre locale.
02:27Non, ce n'est pas une guerre locale,
02:29c'est une guerre globale.
02:31Elle a, pour l'instant, ces manifestations.
02:33Mais elle va s'améliorer constamment
02:35si la fédération russe n'est pas perdue.
02:37Et la Russie s'améliorera, d'une façon ou d'une autre,
02:39à cause du terrorisme,
02:40à cause de la guerre,
02:41à cause des coups,
02:42dans n'importe quelle ville,
02:44dans n'importe quelle pays européen.
02:46Mais cela peut s'arrêter aujourd'hui
02:48et peut s'arrêter demain.
02:51Merci.