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  • 24/04/2024
Le Crédit Agricole (contrairement à l'annonce en plateau) apporte un financement important à 4 associations étudiantes . La 1ère compétition de jeux virtuels Let's Play UGA, diffusée sur Twitch a permis de récolter plus de 22 000 euros. Alors que sort aujourd'hui sur les écrans une histoire de triangle amoureux sur fond de parties de tennis avec Zendaya, on vous emmène au Grenoble Tennis qui est tombé l'an dernier dans les filets du Padel au point de l'accoler à son nom officiel et de proposer aujourd'hui 7 pistes. Et puis, utilisé comme anesthésiant, le protoxyde d'azote, appelé également gaz hilarant, fait des ravages comme drogue chez une partie des adolescents et jeunes adultes. Les explications à la fin de ce JT du Professeur Maurice Dematteis, chef du service pharmaco-addictologie du CHU Grenoble Alpes

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Transcription
00:00 *Musique*
00:09 Alors que sort aujourd'hui sur grand écran une histoire de triangle amour au surfond de parties de tennis avec Zendaya
00:14 où on vous emmène au gros homme tennis qui est tombé l'an dernier dans les filles des Padel
00:18 au point de l'accoler à son nom officiel et de proposer aujourd'hui cette piste de jeu.
00:24 Des petites balles, des verres de terre, des services en cuisine, du foot avec des voitures et bien d'autres jeux virtuels
00:32 cette fois qui ont envahi le campus à l'occasion de Let's Play UGA, c'était il y a quelques jours.
00:38 La compétition diffusée sur le réseau Twitch a permis de récolter plus de 22 000 euros au profit de 4 associations étudiantes caritatives.
00:48 Et puis utilisée comme anesthésion le protoxyde d'azote appelé également gazilaron fait des ravages comme drogue
00:54 chez une partie des adolescents et jeunes adultes. Les explications à la fin de ce JT du professeur Maurice Demathéis
01:01 chef du service pharmaco-addictologie du CHU Grenoble Alpes.
01:05 Bonsoir à tous et bienvenue dans ce JT du mercredi 24 avril 2024.
01:11 Du lundi au vendredi à partir de 18h, l'essentiel de l'actualité du Grand Grenoble.
01:16 Le stade des Alpes a franchi la barre des 15 000 spectateurs mais c'est le vert qui était plein mardi soir à Grenoble.
01:25 Favori de ce match comptant pour la 34e journée de ligue de Saint-Etienne, c'est imposé face au GF38 2 buts à 0.
01:33 Pourtant on aurait pu y croire puisqu'à la 80e minute le score était toujours de 0 à 0.
01:39 Le match de Grenoble a eu de vraies occasions notamment en première période mais n'a pas su faire la différence.
01:44 Un match qui avait été placé sous haute protection pour éviter les heurts entre supporters stéphanois et grenoblois.
01:50 Mais tout s'est finalement déroulé sans incident.
01:54 Mais l'image de ce match s'arrêtera aussi ce splendide tifo réalisé par les supporters grenoblois
02:01 avec un serpent et un dragon qui symbolise les deux rivières qui se rejoignent à Grenoble, l'Isère et le Drac.
02:09 Une réponse au tifo des stéphanois l'an dernier.
02:12 Le GF38 est actuellement 11e de ligue 2 et jouera son 3e match en une semaine samedi à Valenciennes.
02:20 C'est un sport qui n'atteint pas tout à fait le même nombre de licenciés que le foot mais qui a le vent en poupe.
02:26 En France, la barre des 40 millions pourrait être franchie d'ici 10 ans.
02:31 Depuis près d'un an, le padel fait les beaux jours du Grenoble tennis devenu le Grenoble tennis padel
02:36 qui s'est doté de plusieurs terrains intérieur et extérieur.
02:39 Jamais un club de tennis en France n'avait investi autant dans le padel qu'à Miavon.
02:44 Inventé au Mexique dans les années 70, il a très vite conquis l'Espagne et l'Argentine.
02:51 Aujourd'hui, il est le sport à la mode en France. Le padel, un mélange entre du tennis et du squash.
02:57 Les joueurs peuvent faire rebondir la balle sur les vides qui entourent le terrain.
03:01 Un seul rebond est autorisé. Le comptage des points est identique à celui du tennis.
03:07 Un sport qui prend de l'ampleur. En France, ils sont près de 113 000 pratiquants en 2023.
03:13 Alors au Grenoble tennis, 7 terrains de padel ont été créés pour pouvoir accueillir tout le monde.
03:19 "Fait face à une saturation des terrains, on a aujourd'hui 96% de taux d'occupation de nos terrains.
03:26 Donc on a de plus en plus de joueurs nouveaux."
03:29 Un sport qui se joue uniquement en double. La raquette est quant à elle plus petite que celle du tennis
03:35 mais beaucoup plus épaisse, ce qui permet plus de contrôle dans les gestes.
03:39 Un sport addictif qui se veut plus ludique et plus tranquille que les autres sports de raquette
03:43 et plus accessible à tous.
03:46 "On touche une population qu'on n'aurait peut-être pas touchée avec d'autres sports de raquette.
03:51 On a beaucoup d'anciens footeux qui viennent jouer, des ruby-mans aussi,
03:54 et des gens qui n'ont même jamais fait de sport et qui viennent faire un sport de raquette.
03:58 Donc c'est aussi ça qui est très intéressant."
04:00 Le Grenoble tennis propose des entraînements d'une heure et demie par niveau chaque semaine.
04:04 Occasion de se retrouver autour d'un sport.
04:07 Pour les adhérents, il faut compter près de 7 euros pour s'inscrire à une session.
04:11 Alors pour certains, il était temps de troquer leur raquette de tennis pour celle du paddle.
04:16 "C'est très ludique, on s'y amuse vachement et on peut très vite progresser.
04:22 Même si on ne vient pas des sports de raquette, on peut très vite s'amuser.
04:25 J'ai des copains qui ont essayé et qui ont adoré."
04:27 "Ça fait entre 2 et 3 ans que je joue au paddle.
04:30 Avant j'étais tennis-man, beaucoup de douleurs au dos.
04:34 Du coup, passer un peu sur l'activité paddle qui est bien moins traumatisante."
04:39 Un sport de plus en plus populaire, les tournois de paddle sont régulièrement organisés au sein du club,
04:44 mais aussi dans toute la France.
04:46 Le club envisage maintenant de candidater à l'organisation d'événements nationaux
04:51 et pourquoi pas internationaux pour faire de Grenoble une place forte du paddle en France.
04:57 Les bus et tramways de nouveau en circulation depuis mercredi matin
05:02 avec une brigade de transport en commun de la police nationale déployée sur les lignes les plus sensibles.
05:08 Mardi, les personnels des transports en commun de l'agglomération grenobloise
05:13 avaient exercé leur droit de retrait après des coups de feu tirés contre un bus C7 lundi soir
05:18 au terminus des Chirol-Comboire, alors que le conducteur se trouvait encore à l'intérieur.
05:22 Au moins sept impacts de balles ont été relevés.
05:25 Une enquête a été ouverte.
05:27 Le déploiement de la vidéoprotection pourrait prochainement être renforcé.
05:31 Pour décider, il faut être un homme à un nombre impair, inférieur à deux, disait Georges Clémenceau.
05:37 On n'en est pas encore là.
05:39 A la mairie de Grenoble reste que le consensus est parfois difficile.
05:42 Les sept frondeurs qui avaient été exclus de la majorité pour s'être exprimés contre la hausse de la taxe foncière de 25%
05:48 avaient formé en mai dernier le groupe GDES.
05:52 Mais trois d'entre eux, Maxence Saloto, Barbara Schuman et Anouche Aghobian,
05:56 viennent de décider de le quitter pour constituer un pôle sous l'étiquette "place publique",
06:02 le mouvement de Raphaël Glucksmann.
06:04 Ils évoquent des divergences concrètes avec Pastel-Clouer et Amel Zenati,
06:08 ce que GDES a regretté dans un communiqué,
06:11 expliquant qu'il ne s'agissait pas de se marier mais de travailler ensemble
06:16 et que les mêmes personnes restaient pourtant dans le même groupe à la métropole.
06:20 Le conseil municipal de Grenoble compte aujourd'hui huit groupes.
06:24 Tous ensemble, ils sont parvenus à réunir plus de 22 000 euros
06:28 pour venir en aide à quatre associations caritatives formées par des étudiants grenoblois.
06:33 Même si la caisse d'épargne y a fait le plus gros chèque,
06:35 les joueurs de Let's Play UGA ont réussi, entre deux parties de jeux vidéo,
06:39 à glisser quelques euros dans la cagnotte.
06:41 L'événement était une première pour l'université.
06:44 Voyez le reportage de Jérémy Pinar.
06:46 L'université Grenoble-Alpes quitte l'école le temps d'une journée pour se mettre aux jeux vidéo.
06:52 L'UGA a transformé un amphithéâtre en un véritable lieu de gaming.
06:56 Une compétition autour de plusieurs jeux a été organisée
07:00 et à l'origine de cet événement, une levée de fonds pour quatre associations étudiantes engagées sur le campus.
07:06 On est donc dans l'amphiveille qui est derrière moi,
07:09 avec quatre équipes qui s'affrontent sur quatre jeux différents,
07:14 toute la journée, à la fois de s'amuser aussi,
07:17 pour pouvoir profiter d'avoir un événement festif sur le campus,
07:20 autour du jeu vidéo, ce qui n'est pas si souvent et surtout pas organisé par une université,
07:25 et puis de pouvoir lever des fonds de manière très concrète pour les projets des associations.
07:29 Une journée de live retransmise sur Twitch,
07:32 cette plateforme de diffusion en direct a récemment permis à plusieurs cagnottes caritatives d'exploser des records.
07:37 Un terrain innovant et inspirant pour l'UGA.
07:40 Pour un événement caritatif comme ça, c'est vraiment bien d'arriver à se moderniser,
07:44 et c'est beau de voir ce que Clément Cisraël et tout le reste de l'UGA ont réussi à mettre en place.
07:50 Franchement, c'est vraiment impressionnant et c'est super bien, c'est pour des bonnes œuvres et tout ça, c'est très cool.
07:55 Je viens d'arriver, mais ça a l'air de bon délire, donc ouais, j'ai regardé un peu le stream,
07:59 les casters ont l'air sympas, donc ouais, ça a l'air de bonne ambiance.
08:04 Surtout pour un mec qui aime jouer aux jeux vidéo, ça fait vraiment plaisir.
08:08 Un événement qui s'inscrit dans le programme Campus Solitaire et Citoyen,
08:12 lancé en 2021 en réponse aux impacts de la crise sanitaire.
08:16 L'idée c'est qu'on récoltera ce qu'on récoltera le maximum possible pour soutenir les associations étudiantes,
08:21 évidemment elles comptent sur ça et chaque euro compte.
08:24 L'idée c'est que tout le monde peut donner, même un euro ça suffit,
08:28 c'est pas obligé de donner beaucoup, mais chacun peut participer.
08:31 Une première action caritative dans l'univers du jeu vidéo réussie,
08:35 car l'événement aura finalement permis de récolter plus de 22 000 euros,
08:39 grâce aux dons de particuliers et de mécènes.
08:43 Et l'addiction aux jeux vidéo, ça existe, mais c'est d'un autre problème dont nous allons parler à présent,
08:49 avec mon invité, celui de la consommation de protoxyde d'azote, en plein boom chez certains jeunes.
08:55 Bonsoir Professeur Maurice Demathéis.
08:58 Bonsoir.
08:59 Vous êtes médecin addictologue, chef de service universitaire de pharmaco-addictologie au CHU Grenoble-Alpes.
09:06 Est-ce que tout d'abord vous pouvez nous expliquer ce que c'est le protoxyde d'azote et comment est-il utilisé habituellement ?
09:12 Alors il y a deux types de protoxyde d'azote, il y a celui qui va être utilisé comme un gaz anesthésiant
09:17 et puis celui qui est utilisé dans l'alimentation.
09:20 Et c'est vrai que celui qui pose le plus de problèmes, c'est celui finalement qui est disponible facilement
09:25 dans le cadre effectivement de l'alimentation et qui est détourné finalement à visée récréative.
09:31 Mais au-delà du récréatif, on va voir que chez certaines personnes plus vulnérables,
09:35 ce produit va prendre une place particulière et finalement s'inscrire dans une conduite addictive
09:40 comme on peut l'avoir avec d'autres produits.
09:42 Alors comment ça fonctionne l'utilisation de ce gaz comme drogue ?
09:47 Qu'est-ce qu'on fait quand on a une cartouche de chantilly ou une cartouche un petit peu plus grosse comme on va le voir ?
09:52 Alors en fait ils utilisent notamment en forme de ballon et effectivement donc on a historiquement les petites cartouches
09:58 mais les conditionnements ont évolué notamment sous forme de bonbonnes qui permettent finalement des usages encore plus importants
10:03 et comme toujours plus on peut utiliser beaucoup, plus on risque effectivement de répéter les consommations
10:08 et du coup de s'inscrire dans une conduite addictive.
10:11 Et c'est vrai que comme c'est inhalé, ça va aller très vite dans le sang et donc dans le cerveau,
10:15 procurer un effet rapide mais court et du coup ça incite effectivement donc à répéter la consommation.
10:21 Alors si au lieu d'avoir une cartouche on a des bonbonnes,
10:24 et bien finalement on va répéter encore plus facilement les consommations
10:27 et chez certains jeunes et bien il peut y avoir un emballement des consommations
10:31 pouvant entraîner bien entendu des conséquences liées à la consommation aiguë mais liées aussi à la consommation chronique.
10:36 Comme le tabac ou l'alcool, c'est une drogue en vente libre, pas pour les mineurs
10:40 mais il y a d'autres moyens de s'en procurer.
10:42 Voilà, même si effectivement aujourd'hui il y a eu des limitations, des restrictions pour limiter l'accès aux produits,
10:48 on voit bien qu'il y a des contournements, notamment par internet,
10:51 qui permettent finalement d'obtenir le produit en grande quantité.
10:54 Quels sont les effets immédiats ?
10:56 Alors il peut y avoir d'une part effectivement les effets recherchés,
10:59 notamment de désinhibition chez les jeunes et donc la facilité du contact.
11:05 On est dans l'effet récréatif donc c'est ce qui est recherché, c'est l'effet attendu.
11:10 Mais on peut avoir effectivement tous les effets indésirables,
11:13 aussi bien des troubles de l'équilibre, des pertes de connaissances,
11:16 des problèmes sur le plan cardiovasculaire, des brûlures parce qu'effectivement le gaz il est très froid,
11:21 donc ça peut entraîner des jeux durs.
11:23 D'où l'importance là aussi d'accompagner les jeunes qui en consomment pour limiter les conséquences.
11:30 Mais lorsqu'on en consomme en grande quantité, l'on va passer sur autre chose
11:34 et on peut entraîner notamment des atteintes neurologiques,
11:37 notamment en interférant avec la vitamine B12
11:40 et du coup on peut entraîner des lésions au niveau de la moelle épinière
11:43 ou des atteintes cérébrales par obstruction de vaisseau.
11:46 Donc des effets secondaires et l'effet secondaire qui est le plus,
11:51 sur le plus long terme c'est de devenir addict.
11:54 Alors en fait on n'est pas obligé de devenir addict pour faire des conséquences,
11:59 c'est ça qui est très important.
12:01 Finalement donc dans une consommation en aiguë, on peut avoir déjà des conséquences
12:06 et quelqu'un qui va se mettre à consommer de grandes quantités de manière répétée,
12:11 sans forcément au départ avoir développé une addiction,
12:13 parce que pour parler d'addiction il faut que ça dure dans le temps,
12:16 mais si on a déjà des vulnérabilités par rapport à cette vitamine B12,
12:21 pour des raisons notamment entre autres de régime alimentaire ou de pathologie associée,
12:26 eh bien on peut tout à fait donc finalement présenter des conséquences neurologiques.
12:31 Et ce qui est très important aujourd'hui c'est que depuis le confinement,
12:34 on va dire depuis 2019-2020 où on a eu une explosion des cas,
12:38 donc au sein de la dictovigilance, non seulement au niveau national mais au niveau international,
12:44 on voit que près des deux tiers, même un peu plus des deux tiers des cas de notifications spontanées
12:50 sont associés aux atteintes neurologiques.
12:52 Donc ça c'est important.
12:53 Des séquelles irréversibles ?
12:54 Alors on peut, tout à fait, donc tout dépend de l'intensité de la vision
12:57 et notamment aussi de la répétition, parce qu'on a des jeunes,
13:00 malgré effectivement des premières conséquences,
13:02 vont répéter donc les consommations.
13:04 L'autre tiers qu'on a eu c'est notamment des symptômes psychiatriques,
13:07 vous voyez qu'on peut avoir à un moment donné des éléments de confusion,
13:10 des éléments d'anxiété, de dépression, etc. liés à ces consommations.
13:14 Et puis un peu moins nombreux, on peut avoir donc les atteintes cardiovasculaires.
13:18 Donc finalement vous voyez que c'est un gaz qui,
13:20 si au départ il a été utilisé de manière récréative,
13:23 peut devenir problématique et même très problématique chez certains jeunes.
13:27 Certaines collectivités s'attaquent aussi aux problèmes,
13:30 non seulement pour ce problème sanitaire, mais aussi pour un autre problème.
13:35 Il faut savoir que ces cartouches, petites ou grandes,
13:37 sont bien souvent récupérées dans la rue par les services de voirie
13:41 et que c'est jamais une bonne idée de faire exploser une cartouche de gaz
13:46 dans un service qui va utiliser, traiter les déchets.
13:51 Vous participez vous avec Grenoble Alpes Métropole à des conférences.
13:54 Dans les lycées du territoire, 5 établissements ont été concernés
13:58 et plus globalement par cette porte d'entrée du protoxyde d'azote.
14:02 Il s'agit aussi de parler des conduites addictives.
14:04 Est-ce que les jeunes ont conscience de la gravité de ces usages ?
14:08 Pas forcément. On voit bien que d'autant plus quand le produit est socialement accepté,
14:13 il y a une vision très positive du produit, parce que comme il agit vite et très court
14:19 et que finalement il est utilisé à visée alimentaire,
14:22 on ne peut pas l'associer à quelque chose qui est dangereux.
14:25 C'était très important d'avoir fait ces interventions avec Kéronisa Asokero,
14:29 qui est scolare de l'Université de Saint-Louis,
14:32 qui a coanimé toutes ces séances dans les lycées,
14:36 avec en plus des études des élèves qui ont largement participé à un questionnaire
14:41 qui permettait d'évaluer les différentes consommations et vulnérabilités sous-jacentes.
14:45 On remercie encore une fois l'initiative de la métropole Grenoble-Alpes
14:49 qui a permis ces interventions et qui ont permis d'identifier
14:54 qu'il y avait un nombre significatif d'élèves qui consommaient de manière quotidienne notre produit,
15:01 que ce soit le tabac, l'alcool, le cannabis,
15:04 mais qu'il y avait aussi une grosse problématique avec les écrans.
15:08 La moitié d'entre eux avaient identifié une problématique avec les écrans.
15:11 L'autre chose importante, c'est qu'on a pu repérer aussi des éléments de vulnérabilité sous-jacente,
15:16 puisque près d'un sur deux exprimait de l'anxiété,
15:20 un quart de la dépression, voire pour un certain nombre d'entre eux, des idées noires.
15:24 Donc vous voyez, ça, ça questionne.
15:26 Et puis des troubles du sommeil extrêmement fréquents,
15:29 avec clairement un nombre conséquent d'élèves qui considéraient que leur sommeil était trop court,
15:34 avec une somnolence dans la journée pour près de 60% d'entre eux.
15:38 - Et ça, tout est lié ?
15:40 - Alors voilà, tout est lié, effectivement, puisque même si c'est une étude descriptive,
15:44 en gros, on retrouve tous les éléments de vulnérabilité qui, on le sait, sont à risque,
15:50 parce qu'on est chez des jeunes qui ont un cerveau immature.
15:53 Il est évident de ne pas respecter les besoins fondamentaux à ce stage-là.
15:56 C'est déjà augmenter le risque de développer des problèmes.
15:59 Et consommer des produits, notamment régulièrement à ce stage-là,
16:03 augmente le risque de développer des conduites addictives.
16:05 D'où l'importance, effectivement, de faire ces mesures de prévention et d'information auprès des jeunes,
16:11 pour qu'ils puissent s'en protéger, finalement.
16:13 - Merci beaucoup, professeur Demathéis.
16:15 - Merci.
16:16 - On se quitte en musique avec FFF, la fédération française de funk et de retour,
16:22 après 23 ans de pause avec un nouvel album, Scream.
16:25 Marco Prince, Yarol Poupot, Nicolas Baby et Chris Choumonthieu
16:29 se produiront jeudi soir à la Belle Électrique à Grenoble.
16:32 Peut-être restent-ils quelques petites places.
16:35 Excellente soirée à tous.
16:38 Danser sur moi, danser sur toi, danser sur la tête
16:42 Danser sans foi, danser sans lois, danser la planète
16:46 Les voix sauteuses des esprits courent, on t'en pue la veste
16:51 On t'enfonce l'oeil, coure après le temps
16:54 On devient fou, pas diplôme
16:58 L'avenir va faire de nous des délinquants
17:02 Je ne dis pas ou
17:05 Je ne dis pas où
17:08 [Musique]

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