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  • 18/04/2024

Catégorie

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Sport
Transcription
00:00 Heureux, déjà.
00:07 Fier.
00:09 Fier des joueurs, de l'état d'esprit, fier du public, fier de Marseille.
00:20 Le match, on a essayé de démarrer très fort, mais on avait en face une équipe qui avait
00:30 une maîtrise technique, qui avait l'habitude de ces matchs retour où ils ont gagné par
00:36 un but d'écart.
00:37 On a essayé de pousser, on n'a pas réussi à ouvrir le score, on a eu une situation par
00:46 un diail qui a enroulé et sur un coup de pied arrêté.
00:52 Mais on n'a jamais lâché, on a continué dans l'état d'esprit à être focus sur notre
01:05 match, avec des sécurités derrière pour ne pas prendre ce but qui nous aurait condamné.
01:11 En deuxième état, il a fallu prendre des risques offensifs, obligatoirement, parce
01:18 qu'il fallait marquer.
01:19 Donc, fier, fier de ce qu'ils ont fait.
01:24 Le plan s'est déroulé, on est allé au bout de la nuit, au bout du suspense.
01:28 Et quand on voit des gens heureux, on est heureux.
01:34 On rêve de tout.
01:36 On rêve de tout.
01:38 On rêve de ces soirées.
01:40 C'est une compétition qui nous va bien.
01:45 On a battu le Shakhtar ici, qui est une bonne équipe.
01:50 On a battu Villareal, qui est une très bonne équipe.
01:52 On a éliminé Benfica, qui est un troisième adversaire coté, on dira, avec une équipe
02:06 un peu remodelée, avec des joueurs qui font le sacrifice de jouer à des places qui ne
02:12 sont pas les leurs parce qu'on a quelques problèmes d'effectifs et on a encore eu
02:17 ce soir un ou deux problèmes, ce qui nous a amené à rentrer des jeunes joueurs qu'on
02:26 avait pris dans les 48 heures.
02:29 Donc, tout va bien.
02:32 Déjà, il y avait un aspect tactique très important.
02:35 On a fait une semaine où on a corrigé les erreurs qu'on avait faites à Benfica, où
02:41 on s'était fait prendre en contre parce qu'on n'avait pas de sécurité derrière.
02:45 Là, il fallait aller chercher.
02:47 Donc, on avait décidé de les presser haut et de rester en contre derrière.
02:54 Ça, c'était au niveau tactique.
02:57 Mais tout le monde a fait de gros efforts.
03:01 La causerie, c'était rentrer dans l'histoire.
03:07 Ça a fini comme ça.
03:09 Monsieur, on a aujourd'hui, avec tout ce qui nous arrive, avec tout ce qu'on fait
03:14 de bien ou de mal, on a quand même beaucoup de problèmes, beaucoup de problèmes, mais
03:22 j'ai dit rentrer dans l'histoire.
03:24 Et j'ai senti qu'à leurs yeux, que j'avais touché.
03:29 C'était un mot magique.
03:32 A la première, je réponds que Benfica a fait tourner.
03:38 Il n'y a que deux titulaires qui ont joué le match.
03:43 Il avait reposé beaucoup de joueurs.
03:46 Et la deuxième, ce n'est pas à moi de décider de quoi que ce soit.
03:53 Bien sûr que si on a des jours de récupération en plus pour préparer un événement comme
03:57 ça, quand on est entraîneur, on prend.
04:01 Mais ensuite, le calendrier, là on va faire une semaine à trois matchs.
04:07 On a quelques joueurs comme à l'essent, on en a perdu encore un ou deux ce soir.
04:14 On a des joueurs suspendus à Toulouse.
04:16 Donc les matchs, à un moment, il faudra les jouer.
04:19 En Belgique, obligatoirement, puisque vous êtes demi-finaliste d'une Coupe d'Europe
04:29 en ayant éliminé trois clubs titrés.
04:35 Donc c'est une épopée qui se déroule.
04:44 Et une saison, elle se juge à la fin.
04:51 Donc nous on est là.
04:55 Ça fait le troisième tour, moi personnellement, que je passe.
05:00 On veut aller le plus loin possible.
05:03 Après, dans notre compétition, on aura le temps d'y repenser.
05:09 On espère, franchement, avoir moins de casse-tête.
05:15 Récupérer des joueurs comme à l'essent, là, qui sont pas loin, mais qu'on a peur
05:26 de blesser.
05:27 Un garçon comme Murillo, aujourd'hui, a été obligé de rentrer à la mi-temps.
05:32 Mais on avait quand même l'incertitude de la prolongation.
05:35 Donc si un bain-basse a mal aux genoux, il faut changer.
05:42 Et donc de 45 minutes, on est passé à 45 plus 30.
05:46 Et je veux quand même le souligner, c'est quelqu'un qui a été opéré des inducteurs,
05:52 qui est en reprise, qui est dans le groupe depuis une semaine.
05:56 Et ce soir, il a joué plus d'une heure.
05:59 C'est un des leaders du groupe.
06:02 Il est dans les 3-4 avec qui je parle.
06:08 Il était frustré sur ses derniers matchs parce qu'il prenait que des buts sur les
06:17 centres à retrait, les plats du pied.
06:19 Il pouvait rien faire.
06:23 Aujourd'hui, il a été décisif et franchement, il le mérite.
06:29 Je n'y suis pas encore.
06:32 Non, c'est vrai, je vous promets.
06:35 Là, je ne l'ai pas lâché.
06:38 Donc peut-être demain matin, quand je me réveillerai, je me dirai "putain, c'est
06:46 beau, c'est beau".
06:48 Je suis fier de mes joueurs, fier de ce public et content pour eux.
06:54 Mais on n'en est pas encore à l'égoïsme.
06:58 Merci.