En se rendant dans sa circonscription, dans le quartier du Gol ce mardi matin, Perceval Gaillard député de la France Insoumise, a voulu donner à montrer les “réalités des quartiers populaires et celles dans lesquelles est présente les communautés comoriennes et mahoraises”.
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00:00 Il est vraiment important de dire que rien ne peut se faire sans les habitants et que
00:06 rien ne peut se faire sans la population.
00:08 Nous, nous lançons un message aussi à l'ensemble de la population réunionnaise, ne tombons
00:13 pas dans les divisions.
00:14 Il y a certains élus, notamment des élus extérieurs, certains élus maorais, qui veulent
00:18 nous diviser, nous faire passer pour des racistes, alors même que nous sommes les porte-parole
00:22 de la population et aussi évidemment de la communauté maoraise et comorienne, des communautés
00:29 maoraises et comoriennes.
00:30 Et nous n'acceptons pas de nous faire traiter de racistes alors même que nous essayons
00:34 de proposer des solutions qui sont des solutions humanistes et qui sont des solutions demandées
00:39 par les principaux intéressés.
00:41 Donc j'ai envie de dire, nous n'en est légitime pour parler au nom de ce qui se passe à la
00:46 réunion, que les élus maorais et M.
00:47 Mansour Karbardine en premier s'occupent de Mayotte, s'occupent du problème de l'eau
00:51 à Mayotte parce qu'on ne l'a pas beaucoup vu à Paris quand il a fallu avoir 40 millions
00:55 en plus pour l'eau à Mayotte par l'Office français de la biodiversité.
00:59 Nous avons mené le combat avec une élue guadeloupéenne, nous n'avons pas vu M.
01:02 Mansour Karmardine, et donc qui s'occupe des problèmes à Mayotte et qui nous laisse
01:06 nous nous occuper des problèmes à la réunion et surtout qui ne vienne pas nous diviser.
01:11 C'est le message vraiment très important, on a besoin de moyens pour les associations
01:16 et surtout divise pas nous.
01:17 Effectivement il y a toujours eu des populations issues de l'océan Indien à la réunion,
01:22 depuis bien plus longtemps que moi par exemple qui suis un arrivé récent.
01:25 Ce que nous disent les associations, les gens sur le terrain mais aussi les services de
01:30 l'état, c'est que les services sociaux, la protection de l'enfance, c'est qu'il
01:33 y a deux phénomènes qui se conjuguent là et qui font que ça explose dans certains
01:37 quartiers.
01:38 C'est la situation à Mayotte fait que beaucoup beaucoup beaucoup de maorais sont obligés
01:42 de quitter leur île.
01:43 Certains se retrouvent à la réunion et du coup certains enfants se retrouvent un peu
01:46 aussi en nombre plus important que d'habitude livrés à eux-mêmes, donc il y a un certain
01:50 nombre d'enfants et c'est pour ça qu'on dit qu'il doit y avoir un plan de protection
01:53 de l'enfance, se retrouvent un peu livrés à eux-mêmes et dans le même temps, comme
01:58 les prisons là-bas à Mayotte explosent et qu'il n'y a pas assez de place, le fait
02:01 qu'il y ait des prisonniers qui viennent à la réunion et qui soient ensuite libérés,
02:04 c'est finalement ça qui permet d'organiser.
02:06 C'est eux qui finalement vont, certains vont organiser les bandes et il y a un certain
02:10 nombre effectivement de pratiques, les combats de rue, un certain nombre d'autres choses
02:14 qui n'existaient pas à la réunion, qui sont maintenant, qui existent et qui sont
02:18 effectivement des modes d'intégration dans les bandes.
02:21 Donc c'est pour ça qu'on doit avoir une réponse d'urgence qui soit effectivement
02:25 une réponse ferme mais que DIA, il y a des problématiques sérieuses et profondes et
02:30 c'est sur ces problématiques-là qu'on doit agir, je le redis, d'abord et avant
02:34 tout avec les associations et la population qui habite dans les quartiers populaires.
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