Chaque jour dans Culture Médias, Thomas Isle reçoit un invité surprise. Ce jeudi, Pierre-Antoine Damecour alias Sylvain Frichard.
Retrouvez "L'invité inattendu" sur : http://www.europe1.fr/emissions/linvite-surprise
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00:00 On reprend jusqu'à 11h avec Thomas, il est votre invité ce matin, Yasmina Reza.
00:04 Et alors Yasmina, votre pièce de théâtre, James Brown mettait des bigoudis, raconte donc l'histoire de Jacob,
00:10 un homme qui se prend pour Céline Dion. Et bien figurez-vous que ce matin, notre invité inattendu,
00:15 lui souffre d'une autre pathologie, il s'appelle Sylvain Frichard. Bonjour Sylvain.
00:20 Bonjour Thomas. Alors oui, effectivement, moi je ne me prends pas pour Céline Dion,
00:25 comme dans votre pièce Yasmina, moi je souffre de toque présidentielle aiguë.
00:29 Alors est-ce que vous pouvez nous expliquer de quoi il s'agit l'invité ?
00:32 Oui, en fait, je me prends pour d'anciens présidents de la République française,
00:36 alors ça ne se contrôle pas, ce sont des crises qui peuvent arriver à...
00:40 Ah, crac crac, j'ai décidé de dissoudre l'Assemblée Nationale.
00:47 Ah oui d'accord.
00:47 Excusez-moi, je disais, ce sont des crises qui peuvent arriver à n'importe quel moment de la journée, c'est très pénible.
00:52 Avec des imitations assez aléatoires également.
00:54 Oui, oui.
00:55 Je vois, ça doit être compliqué à vivre ça.
00:58 Et puis, écoutez Thomas, je vais vous dire, je suis très heureux d'être sur Europe 1,
01:03 une radio que j'écoute très souvent avec Macarlita, le matin,
01:07 Nissa, on adore votre jeu, le 3 ou rien,
01:10 3 ou rien, on dirait le score de Valérie Pécresse à la présidentielle, c'est formidable.
01:15 Alors, Sylvain, là vous vous rendez compte que, par exemple, là vous n'êtes pas Nicolas Sarkozy,
01:20 là vous vous vous rendez compte de ça quand même ?
01:21 Quelle indignité.
01:23 Quelle indignité, monsieur Hill, s'adresser comme ça à un ancien président.
01:28 Ah oui, Sylvain, c'est quand même très perturbant.
01:30 Qu'est-ce qui est perturbant, Thomas ? Je ne comprends pas.
01:33 Vous ne vous rendez pas compte que vous étiez Nicolas Sarkozy pendant quelques secondes ?
01:36 Ah ben non, vous voyez, ça m'arrive comme ça, c'est des voix, je ne peux rien y faire.
01:40 Et Nicolas Sarkozy, je l'ai entendu, sur votre antenne, je l'ai même battu en 2012 avec le Parti Socialiste,
01:48 quand mon adversaire c'était la finance, mais la seule chose que j'ai fait disparaître, c'est les financiers aux amendes, dans mon bureau.
01:55 Pardon, pardon, je suis désolé, ça recommence à un peu plus.
01:57 Ah ben non, ce n'est pas de problème, Sylvain, vous le tenez bien.
02:00 Mais alors, pour votre famille, ça doit être difficile à vivre au quotidien quand même.
02:04 Écoutez, cette question m'en touche une sans faire bouger l'autre.
02:09 Ah ça y est, ça recommence. C'est difficile quand même de vous interviewer du coup.
02:13 What do you want ? Me to go back to my plane and go back to France ? This is not a method.
02:18 Ça doit être vraiment invivable au quotidien.
02:23 Il n'y a pas un traitement pour cette maladie ?
02:25 Mangez des pommes !
02:26 Des pommes ? Qu'est-ce que j'ai dit ? J'étais quoi ? J'étais en Chirac là ?
02:30 J'en peux plus, j'en peux plus. Ça perd l'hypopathe, ça me tarabuste tout ça, vous savez pas ?
02:36 Attendez, là vous avez parlé comme Emmanuel Macron, sans faire la voix d'Emmanuel Macron.
02:40 Ah non, c'est moi, c'est normal, je suis un vieux garçon, c'est tout.
02:43 J'espère que vous avez trouvé le remède à vos problèmes.
02:47 En tout cas, merci d'être passé nous voir ce matin.
02:50 Votre histoire inspirera peut-être Yasmina pour un prochain livre.
02:53 C'est gentil Thomas, mais Yasmina m'a déjà consacré un livre en 2012.
02:58 Si elle pouvait suivre un autre président, je dois vous dire que ça m'arrangerait.
03:03 Pardon Yasmina, c'est pas moi, c'est Nicolas.
03:05 Allez, on va vous laisser vous reposer. Merci Sylvain Frichard.
03:09 Au revoir. Et à tous vos amis. Ah, il y avait même du caca. Jusqu'à voir. Bravo Pierre-Antoine.
03:18 Quelle qualité d'imitation Pierre-Antoine Dapour. Oh, je ne sais pas.